Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 1392 del 21 giugno 2000 - Resoconto

OGGETTO N. 1392/XI Contenzioso giudiziario tra la SITAV S.p.A. e la gestione straordinaria della Casa da gioco di Saint-Vincent. (Interrogazione)

Interrogazione Richiamata la discussione consiliare del 7/6/2000, in occasione della quale il Presidente della Giunta ha fatto cenno alle problematiche relative al contenzioso in atto fra la gestione straordinaria del Casinò e la SITAV S.p.A.;

Ricordato che fra le dette parti sono pendenti ben sette cause (due delle quali riunite), il cui valore complessivo, in termini di risarcimento danni richiesti da SITAV alla gestione straordinaria, è superiore a 280 miliardi;

Ritenuto d’estrema rilevanza conoscere lo stato del contenzioso e le eventuali ipotesi di componimento bonario delle vertenze in atto;

il sottoscritto Consigliere regionale

Interroga

il Presidente della Giunta per sapere:

1) qual è lo stato del contenzioso giudiziario in atto fra la SITAV S.p.A. e la gestione straordinaria del Casinò de la Vallée;

2) quali sono i costi legali finora sostenuti in riferimento a tale contenzioso e quali i rischi in caso di esito negativo;

3) se vi sono trattative in corso per una soluzione transattiva delle vertenze e, in caso affermativo, qual è stato finora il loro esito.

F.to: Curtaz

PresidenteLa parola al Presidente della Giunta, Viérin Dino.

Viérin D. (UV)Pour ce qui est de la première question, je vais vous présenter la situation du contentieux entre la SITAV et la Gestion extraordinaire de la maison de jeu, telle qu'elle apparaît par ailleurs également dans le bilan que ce Conseil sera prochainement appelé à examiner, ainsi que dans tous les rapports trimestriels que la Gestion extraordinaire présente, au sein desquels elle présente toujours la situation du contentieux en cours.

Il y a plusieurs affaires, comme M. Curtaz l'a souligné dans sa question. Il y a tout d'abord les affaires qui remontent à 1996 devant le Tribunal d'Aoste.

La première de ces deux causes a été intentée à la SITAV au mois de décembre 1995 par la Gestion extraordinaire, qui prétendait l'exécution du contrat passé le 11 août 1995, aux sens duquel la SITAV devait, d'une part, remettre certains biens corporels et incorporels à la Gestion extraordinaire, contre paiement d'un loyer mensuel et, d'autre part, pourvoir à l'actualisation du logiciel faisant l'objet de ce bail.

La deuxième action a en revanche été intentée par la SITAV contre la Gestion extraordinaire, en vue du paiement du loyer contractuel, ainsi que du versement des dommages et intérêts, dus pour les prétendues violations au détriment du système informatique de la Sitav, 15 milliards pour cette affaire, 200 milliards par contre pour la première.

Aussi le tribunal, a-t-il ordonné une expertise sur le système informatique en question, dont la dernière phase s'est conclue le 17 janvier 2000. Le tribunal se réunira à nouveau le 2 novembre prochain, pour statuer sur le rapport d'expertise qui devrait être déposé entre-temps.

Deuxième affaire, celle-ci devant le Tribunal de Rome: le 13 mai 1998 la SITAV a demandé au Tribunal de Rome de condamner la Gestion extraordinaire à payer le loyer et les pénalités relatives au contrat passé le 29 juin 1994 et de procéder à une saisie conservatoire de 60 milliards de lires.

Le tribunal a écarté la prétention de saisie conservatoire, en la jugeant irrecevable, et a renvoyé sa décision sur les exceptions de procédure au 13 juillet prochain.

Affaire devant le Tribunal d'Aoste: le 20 mai 1998 la SITAV a demandé l'annulation du budget de la Gestion extraordinaire au 30 juin 1997, sans formuler aucune demande en dommages et intérêts. Cette affaire n'a pas encore été tranchée.

Affaire toujours devant le Tribunal d'Aoste: suite au rejet des demandes en liquidation judiciaire et en nomination des liquidateurs, introduit par SITAV et SAAV devant le Tribunal d'Aoste et la Cour d'appel de Turin, la Gestion extraordinaire - c'est elle qui est plaideur - a déposé une demande en dommages et intérêts devant le Tribunal d'Aoste, pour la réparation du dommage causé en termes de frais de justice et d'image par les actions mal fondées, intentées par lesdites sociétés. La requête de la Gestion extraordinaire se chiffre à 20 milliards de lires. La prochaine audience est fixée au 15 septembre 2000.

Toujours devant le Tribunal d'Aoste, le 15 juillet 1999 il y a eu le dépôt d'une nouvelle plainte, par laquelle la SITAV réclamait le paiement du loyer dû au titre de l'utilisation des biens corporels et incorporels. La Gestion extraordinaire a déposé à son tour une plainte et exigé une fois de plus la réparation du dommage résultat du mal fondé de l'action de SITAV. Le 2 juin 2000 le juge a rejeté la demande en exécution provisoire, déposée par la SITAV.

Enfin le 1er mars 2000 la SITAV a obtenu et fait signifier à la Gestion extraordinaire une injonction de payer pour l'utilisation des biens corporels et incorporels; une fois encore la Gestion s'est opposée à la demande que les dommages lui soient remboursés. La demande est de 980 millions. La première audience a été fixée au 29 juin 2000.

Il faut aussi préciser que depuis 1996 jusqu'à aujourd'hui Gestion extraordinaire a obtenu gain de cause sur plusieurs requêtes que je vais citer. Ce sont des requêtes de SITAV, qui ont été rejetées par les différents tribunaux.

Je cite: "Dal Tribunale di Aosta, istanza per sequestro conservativo fino alla concorrenza di 55 miliardi del 2 ottobre 1996, rigettata con ordinanza del 6 dicembre 1996; reclamo contro il rigetto di cui sopra, respinto con sentenza del 3 marzo 1997; istanza per sequestro giudiziario del software, rigettata con ordinanza del dicembre 1996; reclamo contro questo rigetto, respinto con ordinanza del 3 marzo 1997; istanza per nomina liquidatori Gestione straordinaria, rigettata con provvedimento del novembre 1998; istanza di fallimento, rigettata con decreto del marzo 1997; istanza di fallimento, rigettata con decreto del luglio 1998; dalla Corte di Appello di Torino reclamo contro il rigetto dell'istanza di fallimento, rigettata il 27 agosto 1998; dal Tribunale di Roma istanza per sequestro conservativo di beni per 60 miliardi, rigettata con ordinanza del luglio 1998; reclamo contro il rigetto dell'istanza del sequestro conservativo di cui sopra, rigettata con ordinanza del 29 agosto 1998".

En ce qui concerne les frais de justice - c'est la deuxième question - supportés jusqu'à présent dans le cadre du contentieux avec la SITAV, la Gestion extraordinaire a communiqué qu'ils s'élèvent à environ 1,2 milliards de lires. A ces frais il faut néanmoins ajouter 800 millions de lires pour le contentieux avec SAAV.

Pour ce qui est du risque d'issue défavorable du contentieux avec la SITAV, la Gestion extraordinaire tient à souligner que même si la somme mentionnée dans la question, soit 280 milliards de lires, correspond au montant total réclamé au titre des actions intentées par la SITAV - et que je viens de vous rappeler - il n'est pas dit que si la Gestion extraordinaire était débutée ou condamnée, elle devrait rembourser ledit montant. La somme qui lui serait alors demandée, pourrait être - selon l'avis de Gestion extraordinaire - nettement moins.

Quant au point de la question relative à d'éventuelles transactions en vue d'une solution différente, il y a en cours une négociation pour la définition des propriétés SITAV. C'est au cours de cette négociation qu'on a abordé également le problème des différends, mais je dois dire qu'aucune négociation officielle de ce type n'est actuellement en cours, même si des contacts ont été pris à cet effet.

PresidenteLa parola al Consigliere Curtaz.

Curtaz (PVA-cU)Prendo atto della risposta del Presidente, che è stata, per quanto riguarda la prima parte, esauriente e corretta. Credo che sia stata la risposta che ha fatto lavorare gli uffici, perché effettivamente ne viene fuori un quadro piuttosto complicato.

Nell'elencazione fatta dal Presidente risulta che, oltre ai provvedimenti che egli ha citato a fronte di procedimenti definiti, sono ancora in corso ben 7 cause, qualcuna davanti al Tribunale di Aosta e una o due davanti al Tribunale di Roma, in cui sono in ballo 280 miliardi.

Mi rendo perfettamente conto, anche per la professione che faccio fuori da quest'aula, che un conto sono le richieste di danni, un altro sono le aspettative di accoglimento di queste richieste che non necessariamente coincidono, quindi prendo atto che a giudizio della Gestione straordinaria, anche in caso di accoglimento delle richieste, il quantum delle medesime è destinato a scendere. Anche se in questo caso si tratta, come per chi ha introdotto le cause, di una valutazione di carattere probabilistico, ovviamente fino al momento della sentenza non si può che ragionare in questi termini. Quindi questa prima parte della risposta del Presidente, in cui mi ha elencato tutti questi dati, mi è sembrata corretta e ho apprezzato la puntualità dei dati forniti.

Gli aspetti sui quali sono invece insoddisfatto sono i seguenti. Primo aspetto: non è stato sufficientemente chiarito quali sono i rischi in caso di esito negativo delle vicende processuali, perché ammettiamo pure che la Regione alla fine dei contenziosi debba sborsare 50, 100, 150 miliardi; chi si fa carico di queste somme? Immagino la Regione, non vedo altri soggetti che possano farsi carico di queste somme! Qui una riflessione e un chiarimento sarebbero stati opportuni.

Secondo aspetto, ancora più deludente, se posso utilizzare questa parola, dal mio punto di vista, è stata la risposta alla terza domanda, perché avevo capito probabilmente male in occasione dello scorso Consiglio che c'era una trattativa in corso anche su questi punti; oggi il Presidente mi ha detto che la trattativa riguarda essenzialmente il discorso delle proprietà e che nella trattativa delle proprietà potrà essere introdotta una trattativa più specifica rispetto alle vertenze in atto, ma che finora il punto non è stato affrontato.

Credo invece che sarebbe stato più interessante capire se in riferimento a queste vertenze c'era qualcosa di più chiaro, perché il quadro nel suo insieme non è affatto rassicurante proprio per i dati numerici molto consistenti che sono alla base del contenzioso.

Il tempo a disposizione è scaduto. Io credo che su questa questione avremo occasione di tornare sia quando affronteremo il problema dei bilanci della Gestione straordinaria, sia quando affronteremo le problematiche relative non solo al contenzioso, ma alla situazione generale del casinò, in particolare per quanto riguarda l'eventualità della costruzione di una nuova casa da gioco.