Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 1357 del 7 giugno 2000 - Resoconto

OGGETTO N. 1357/XI Problemi concernenti la riapertura del Tunnel del Monte Bianco. (Interpellanza)

Interpellanza Appreso dagli organi di stampa che le Autorità francesi ritengono che il tunnel del Monte Bianco non potrà essere riaperto prima della primavera dell’anno 2001;

Osservato che eventuali ritardi nell’apertura del traforo provocherebbero ulteriori danni all’economia valdostana;

Richiamate le precedenti iniziative e i dibattiti consiliari sul tema;

Ritenuto opportuno avere chiarimenti a tale riguardo;

il sottoscritto Consigliere regionale

Interpella

la Giunta regionale per sapere:

1) gli intendimenti della Regione rispetto alle conseguenze economico-finanziarie provocate da eventuali ritardi nel ripristino al traffico del traforo;

2) quali ulteriori elementi di analisi e di valutazione sono stati nel frattempo elaborati dal gruppo di "monitoraggio" interno all’Amministrazione.

F.to: Curtaz

PrésidentLa parole au Conseiller Curtaz.

Curtaz (PVA-cU)Non è la prima volta che il sottoscritto e il nostro gruppo pone dei quesiti, fa delle iniziative di carattere ispettivo sulla questione del Monte Bianco e sulle conseguenze economiche della chiusura. Questo lo facciamo reiteratamente, perché riteniamo la materia di grosso impatto, importante, e quindi riteniamo necessario per noi e per l'opinione pubblica essere via via informati sul procedere della situazione.

L'interpellanza pone, in sostanza, due questioni. Ripetutamente in quest'aula il Presidente della Giunta aveva indicato come altamente probabile una riapertura del tunnel del Monte Bianco entro la fine del 2000, questo contro dichiarazioni soprattutto delle autorità francesi che si erano sempre più infittite e contro anche qualche scetticismo che, a dire il vero, molto modestamente era arrivato anche da parte nostra.

Ora si dà per scontato che questo termine non sarà assolutamente rispettato, a questo punto lo dicono non solo più le autorità francesi, ma nei giorni scorsi anche il Presidente del Consiglio Amato ha fatto rilevare che una riapertura in sicurezza del traforo del Monte Bianco non sarebbe stata possibile prima della primavera del 2001.

Quindi il primo scopo dell'iniziativa nostra è sapere se anche il Presidente della Giunta ha cambiato opinione su questo punto, se pertanto ritiene che il tunnel venga riaperto nel 2001, e se così fosse quali conseguenze di tipo economico finanziario verrebbero provocate alla nostra regione a causa del ritardo nel ripristino al traffico del traforo.

Una seconda questione è invece quella relativa agli esiti del lavoro di analisi e di valutazione fatta dal gruppo di monitoraggio interno all'Amministrazione.

Se non ricordo male, qualche mese or sono, il Presidente rassicurò che il gruppo di monitoraggio stava ancora lavorando; noi non avevamo più avuto dati dal luglio 1999, e ci aveva rassicurato sul fatto che ulteriori dati sarebbero stati disponibili in tempi ragionevoli. È passato di nuovo un po' di tempo, c'è interesse da parte nostra, ma credo anche dell'opinione pubblica e in particolare degli operatori economici, a conoscere se nel frattempo sono stati elaborati altri dati e qual è l'oggetto di queste ulteriori valutazioni.

PrésidentLa parole au Président du Gouvernement, Viérin Dino.

Viérin D. (UV)S'il est vrai que le Conseiller Curtaz a une grande opinion de soi-même et de ses jugements, il me fait également le grand honneur de m'attribuer le pouvoir de décider sur la date de réouverture du tunnel du Mont-Blanc. Ce n'est pas que le Président du Gouvernement valdôtain ait changé ou non d'idée; le Président du Gouvernement valdôtain au sein de cette salle s'est toujours limité à relater et à reporter les avis exprimés par le Gouvernement italien.

Mais avant de répondre aux deux questions, il est important d'apporter quelques précisions quant à l'état des travaux de réhabilitation et de modernisation du tunnel, ainsi qu'aux délais prévus pour la réouverture de l'ouvrage, car ces délais sont une conséquence directe de ces travaux.

Les étapes préparatoires des travaux, les phases de conception et d'approbation des projets concernant les travaux de Génie civil et d'équipement, se sont déroulés dans les délais prévus, compte tenu également de l'exigence de l'enquête judiciaire en cours, selon un calendrier qui visait au respect de deux conditions nécessaires: la réouverture du tunnel dans le plus bref délai et dans les meilleures conditions de sécurité.

L'aspect des conditions de sécurité notamment a comporté une attention particulière de la part du Comité de sécurité et de la Commission intergouvernementale de contrôle dans l'examen du programme des travaux, présenté par les sociétés concessionnaires, et ensuite des projets présentés par le groupement d'entreprises qui a gagné le marché public, concernant la conception et la direction des travaux.

A l'heure actuelle la plupart des projets exécutifs étant approuvés, nous disposons d'éléments officiels quant aux délais de réalisation des travaux. La phase de nettoyage de l'ouvrage a déjà commencé et dès ce mois de juin débuteront les travaux du Génie civil suivant un calendrier précis pour effectuer les interventions prévues, ce qui fixe la date limite pour la réouverture du tunnel du Mont-Blanc au mois de mars 2001.

Par rapport aux engagements qui avaient été assumés par les Gouvernements italien et français et au mois de juillet à Courmayeur et surtout lors du sommet franco-italien de Nîmes, à savoir la réouverture du tunnel avant la fin de l'année 2000, il s'agit d'une éventualité qui ne manquera pas de provoquer des conséquences ultérieures sur le système économique en général et notamment sur le système économique valdôtain.

Mais paradoxalement, avec la confirmation cette fois de la part des sociétés, il représente néanmoins un premier élément de certitude, nous avions déjà eu l'occasion de le souligner lors de la discussion du rapport; élément de certitude quant à la réouverture du tunnel, qui pourra permettre aux entreprises touchées de programmer leur activité et leurs investissements en vue du retour à la normalité.

Pour ce qui est des interventions envisagées, afin de pallier les conséquences de ce report de l'ouverture du tunnel au printemps 2001, il faut préciser que nous avons poursuivi - et nous poursuivrons dans les mois prochains - les engagements qui avaient été pris à cet égard.

Je veux les rappeler: au cours du mois de novembre 1997 nous avons insisté auprès du Gouvernement, de concert avec nos Parlementaires, sur la nécessité de prolonger les aides extraordinaires pour l'emploi, prévues par la loi n° 144/99, et c'est ainsi que cette mesure a été prorogée jusqu'au 31 décembre 2000 par la loi de finances du 23 décembre 1999; à la demande de 18 entreprises, 70 personnes ont bénéficié de cette mesure courant 1999 et 50 personnes en bénéficient actuellement. Il s'agira de renouveler, donc, cette requête pour la loi de finances 2001, afin de couvrir la période ultérieure.

Nous avons également autorisé le report à l'année 2001 des versements dus au titre de l'année en cours, pour le remboursement d'emprunts à valoir sur les fonds de roulement régionaux contractés par des acteurs économiques touchés par la fermeture du tunnel.

A l'heure actuelle, 11 demandes concernant 15 emprunts contractés ont été accueillies. Là aussi nous évaluerons la possibilité de proroger ces mesures pour 2001.

Enfin, pour ce qui est de l'unité de suivi d'analyse et d'évaluation des répercussions de la fermeture du tunnel du Mont-Blanc, instituée au mois d'avril 1999, l'unité élabore les données finales de l'année 1999, en vue de la mise à jour du rapport qui avait été présenté à cette Assemblée au mois de septembre dernier. Et, pour pouvoir le représenter et connaître aussi les premiers résultats du projet transfrontalier, qui est conduit par "Centro Sviluppo" dans le cadre du programme Interreg, afin de disposer des analyses qualitatives et quantitatives des conséquences de cette fermeture sur tous les secteurs valdôtains et à les mettre en rapport avec les secteurs économiques de la Haute-Savoie. C'est un projet Interreg, c'est donc cette étude que "Centro Sviluppo" mène avec les responsables départementaux de Haute-Savoie.

Dès que ces travaux et ces analyses auront été complétées, nous les mettrons à la disposition des Conseillers et il sera décidé de concert de la manière de les présenter: lors d'une réunion de commission ou sur la base d'autres exigences que les Conseillers voudront eux-mêmes manifester.

PrésidentLa parole au Conseiller Curtaz.

Curtaz (PVA-cU)Prendo atto delle risposte del Presidente. È entrata per la prima volta in quest'aula la data del marzo 2001 che il Presidente ha sottolineato come elemento di certezza. Auspico che questo elemento di certezza rimanga tale anche nel futuro, anche perché più volte avevamo concordato che è importante aprire presto, ma è anche importante sapere quando si apre, perché soprattutto gli operatori commerciali devono programmare la propria attività anche tenendo conto di queste date.

Rispetto al secondo punto dell'interpellanza, cioè quello del gruppo di monitoraggio, il Presidente mi ha sostanzialmente dato la stessa risposta che mi aveva già dato alcuni mesi or sono: non abbiamo evidentemente certezza sui tempi. Per carità, poco grave; credo però che sia necessario che a questo punto un primo consuntivo venga fatto, perché con il trascorrere dei mesi ho l'impressione che sia importante avere anche delle valutazioni dinamiche e fluide, in modo che si possa capire quali sono gli andamenti delle problematiche economico-finanziarie che il gruppo di monitoraggio sta studiando.

Il Presidente non ha parlato di tempi, ha detto che quando i dati saranno disponibili verranno messi a disposizione dei Consiglieri, questo mi sembra opportuno; io credo però che sia necessaria un'accelerata a questo lavoro in modo da avere i dati aggiornati. Ricordiamo che da parecchi mesi non abbiamo più elementi di valutazione, perché giustamente il Presidente faceva riferimento ai dati qui esposti nel settembre 1999, che erano riferiti ad un'analisi avvenuta nel giugno-luglio 1999, quindi è praticamente un anno che non abbiamo elementi di valutazione sulle conseguenze che la chiusura del tunnel ha portato all'economia della nostra regione.