Oggetto del Consiglio n. 2381 del 9 gennaio 2002 - Resoconto
OBJET N° 2381/XI Communications du Président de la Région.
Président La parole au Président de la Région, Viérin Dino.
Viérin D. (UV) Je vous prie de bien vouloir excuser mon retard, mais je participais au Comité de surveillance de l’Objectif 3, en présence des représentants de l’Union européenne et des ministères concernés pour cette troisième session dudit comité, qui doit faire le point sur l’application et l’utilisation des fonds communautaires concernant la formation au Val d’Aoste.
Pour ce qui est des communications, le Gouvernement tout d’abord s’associe aux condoléances et à la commémoration qui a été effectuée pour le décès de M. Luciano Lillaz. Avec sa disparition c’est encore un témoin, un acteur, un protagoniste de ces années de la Résistance et de la libération qui disparaît.
Mais, au-delà des personnes qui s’en vont, ce qui est important c’est que les valeurs, les principes que ces mêmes personnes ont défendus et surtout les conquêtes qu’ils ont obtenues, ne soient pas oubliées. Il est donc important de rappeler ces personnes, mais également de prendre conscience de l’importance des valeurs, des principes, des conquêtes et surtout de ce qui a été fait au cours de ces années dans les actions visant à la conquête des libertés et donc la Résistance, la lutte antifasciste et la conquête de l’autonomie; donc, nous exprimons aussi toutes nos condoléances à la famille de Luciano Lillaz.
Au cours de la réunion à Rome du 3 janvier, la Commission intergouvernementale de contrôle du tunnel du Mont-Blanc a pris une série de décisions et d’orientations. Tout d’abord, pour ce qui est de l’état d’avancement des travaux, la commission a écouté le rapport des deux sociétés sur l’état d’avancement des essais effectués. Elle a constaté les progrès accomplis, mais elle a par ailleurs noté que des difficultés subsistent en particulier au sujet des fuites dans les gaines de ventilation, le fonctionnement des débitmètres et la présence d'arrivées d’eau dans le système de ventilation. Elle a observé que les tests de fonctionnement de la gestion technique centralisée étaient en cours et que les personnels du GEIE achevaient leur formation.
La commission a approuvé également les orientations prises par le Comité de sécurité, lors de ses réunions des 17, 20 et 21 décembre à Courmayeur, telles qu’elles figurent à ce compte rendu. Elle a néanmoins ajouté les observations suivantes: s’agissant des essais, il apparaît que les conditions fixées pour la réouverture du tunnel sont, sauf en matière d’extraction des fumées et d’approvisionnement en énergie électrique, les mêmes pour les véhicules légers et pour les poids lourds. Pour ce qui est des rapports avec la presse, elle a approuvé l’idée de tenir trois conférences de presse, respectivement avant les essais des services publics, au moment de l’exercice d’évacuation pour cause d’incendie et à la fin des essais eux-mêmes.
Elle approuve, dans le seul souci d’assurer le bon déroulement des essais, l’idée de tenir les conférences à Courmayeur et remercie les sociétés de l’appui logistique qu’elles offriront pour permettre aux journalistes d’être accueillis à l’extérieur du tunnel, étant entendu qu’ils n’assisteront pas aux essais eux-mêmes et que seuls des photographes agréés seront admis à effectuer des prises de vue. Les conférences de presse seront tenues par le Comité de sécurité assisté des représentants des autorités publiques locales. S’agissant de la possibilité, dans des cas très rares pour des camionneurs en provenance d’Italie d’éviter l’aire de régulation, prévue à Aoste, le contrôle des matières dangereuses sera effectué systématiquement à l’entrée du tunnel, dans lequel ils ne pourront pénétrer que sur délivrance d’une contremarque.
Concernant le trafic autocars, la commission note que, selon le Comité de sécurité, l’organisation d’un trafic bidirectionnel pour ces véhicules ne présente guère de différences notables sur le plan de la sécurité, par rapport à un trafic unidirectionnel. La décision finale appartient cependant aux deux Gouvernements. La commission a noté enfin que ces travaux avaient été conduits dans la perspective d’une utilisation bidirectionnelle du tunnel, dans le respect des exigences de sécurité. Elle a pris acte des propositions des quatre sociétés faites aux deux Gouvernements sur l’organisation d’une utilisation en alternat des tunnels du Mont-Blanc et du Fréjus. La commission a par ailleurs mis au point le règlement de circulation, valable pour les véhicules légers et les poids lourds.
Ce texte devra être approuvé par un échange de lettres entre les deux ministres des affaires étrangères et, pour ce qui est de ce règlement de circulation, il a fait l’objet d’une déclaration du Président de la Région du Val d’Aoste, dont je vous donne lecture: "En effet, à propos du premier alinéa de l'actuel article 4, la régulation des accès - nous avons formulé toutes nos réserves et perplexités concernant ce premier alinéa de l’article 4, quant au nombre excessif maximum de poids lourds par heure admis à la circulation sous le tunnel du Mont-Blanc, en raison de l’absence de toute référence à la nécessité de diminuer leur circulation par rapport à la période précédant mars 1999 et prendre ainsi en compte les contraintes relatives à l’environnement".
Les deux délégations ont approuvé également le document présenté par les deux sociétés, concernant les péages applicables au tunnel du Mont-Blanc, en précisant que l’augmentation pour tenir compte de l’inflation ne pourra être appliquée qu’à partir de 2003.
La commission a suggéré à la Commission pour le tunnel du Fréjus de retenir le taux d’augmentation de 18 pour cent décidé par les ministres pour les poids lourds les plus polluants et de trancher le problème du passage des poids lourds Euro 0, parce que, sur la base du règlement de circulation, les Euro 0 ne sont pas admis à la circulation au tunnel du Mont-Blanc; par contre, ils sont encore admis au Fréjus. Ensuite il y a d’autres décisions concernant certains aspects de la procédure, et la date de la prochaine réunion de la commission a été fixée pour le 25 janvier prochain à Paris.
Président La parole au Conseiller Curtaz.
Curtaz (PVA-cU) A proposito di questa riunione del Comitato per la sicurezza, svoltasi il 3 gennaio, voglio fare alcune osservazioni che derivano dalle informazioni che il Presidente ci ha testé comunicato, quindi sono delle osservazioni a caldo, e il Presidente mi perdonerà se rischio di dire qualche imprecisione, anche perché apprendiamo oggi alcune cose assai significative.
Intanto, se non ho capito male, apprendiamo che i collaudi - quanto meno una parte di essi - hanno dato un esito negativo, quindi questa tecnologia che per mesi ci è stata presentata come la migliore del mondo, la più avanzata si è dimostrata assolutamente inadeguata. Questo è un primo dato essenziale, che ci fa dire come tutta questa vicenda sia stata organizzata da una parte, con superficialità e, dall’altra parte, con un'azione propagandistica che, alla prima prova dei fatti, si è rivelata tale.
Oggi quindi il tunnel non apre neanche ai mezzi leggeri, perché gli impianti - o quanto meno una parte di essi - non funzionano. Questo è giusto dirlo, perché anche recentemente abbiamo visto delle dichiarazioni, letto dei titoli, eccetera, che sono completamente fuorvianti rispetto alla realtà. Personalmente apprendo positivamente e ritengo condivisibile il ragionamento che è stato fatto circa il senso unico alternato, perché questa è già una discussione che abbiamo fatto altre volte.
Intuitivamente, si può ritenere che le doppie canne o i sensi unici alternati potrebbero far conseguire meno incidenti, però la realtà ha dimostrato che tutto ciò non sempre è vero. Basti pensare all’incidente del marzo del 1999, c’è stato l'incendio di un TIR, tutti i mezzi che sono stati bloccati erano quelli che si trovavano dietro, e tutte le morti sono avvenute a causa di quell'incendio, non c’è stato nessun contatto fra i vari mezzi. Quello stesso incidente dimostra come il senso unico alternato, oltre ad avere tutte le controindicazioni che sappiamo, non risolve tutto ciò, anche dal punto di vista della sicurezza. Apprezzo, anche se mi permetto di definirla "timida", la riserva che il Presidente Viérin ha fatto in occasione dell’incontro a proposito della regolamentazione del traffico; penso che questa battaglia è ancora tutta da fare; per quanto ci riguarda la porteremo fino in fondo con tutte le forme possibili di lotta.
Il Presidente delle associazioni ambientaliste francesi, quando gli è stato chiesto se i TIR passeranno sulla nostra testa, ha risposto che non ha mai visto dei TIR volare: quindi da parte delle associazioni ambientaliste ci sarà su questo tema una lotta portata fino in fondo. Rinnovo, come ho già fatto in altre occasioni, l’invito al Governo di assumere contatti non solo con gli ambientalisti, ma con le forze politiche e con le istituzioni locali, affinché si faccia un fronte comune delle comunità locali, perché il problema - e il Presidente Viérin lo sa bene - è che si fanno riunioni di comitati vari, si prendono posizioni, si fanno ordini del giorno o risoluzioni nei vari consigli e poi le decisioni vengono prese da due ministri che si riuniscono in una certa località e decidono cosa si fa e cosa non si fa. Dobbiamo scongiurare questo pericolo, e riusciremo a scongiurarlo se in questa vicenda saremo meno deboli, e saremo meno deboli se le comunità locali si uniscono per una lotta che, a nostro giudizio, può essere ancora vincente.
Président La parole au Vice-président Lattanzi.
Lattanzi (FI) Intanto una constatazione amara: purtroppo il tunnel è ancora chiuso! Mentre il Gottardo in due mesi è stato riattivato, perché facente parte di un'unica nazione, quindi senza controparti con le quali confrontarsi, dobbiamo constatare come purtroppo non ci sono due ministri che decidono e vogliono aprire il tunnel, ma ce n’è uno solo e si chiama "Lunardi", quello italiano, perché quello francese, proprio per quelle dichiarazioni che l’ambientalista Verde, Curtaz, continua a fare insieme ai suoi compagni di cordata italiani e soprattutto francesi, con tutte le iniziative che hanno annunciato, hanno già iniziato a fare e che faranno in maniera probabilmente molto dura e radicale, il tunnel è ancora chiuso, rimane chiuso e purtroppo, come noi avevamo anticipato, lo rimarrà ancora per molte settimane! Dico settimane, perché le ipotesi apparse sui giornali, che prevedono la riapertura del tunnel a Pasqua, dopo le elezioni presidenziali, ci sembra veramente la follia dell’ambientalismo?
(proteste da parte del Consigliere Curtaz, fuori microfono)
? c’entra perché siete voi che qui, e soprattutto di là? ascolta, se adesso vogliamo dire che il tunnel non si apre perché i sistemi di sicurezza ancora non funzionano non è accettabile! La cosa è molto diversa: i sistemi di sicurezza ancora non funzionano, perché i francesi "non li vogliono far funzionare", perché gli italiani sono da tre mesi che sono pronti con i lavori!
Noi abbiamo assistito all'installazione dei sistemi di sicurezza: era evidente che c’era una parte pronta e una parte non pronta, ed evidentemente i cablaggi devono farli in due parti, non si possono fare da una parte sola; quindi i sistemi di sicurezza devono essere cablati e devono essere in sintonia, le famose due "camere di controllo" che dovrebbero dialogare, oltre a tutti i problemi di sicurezza legati al ruolo dei Vigili del fuoco, agli amministrativi che devono andare, da una parte, e ai controlli di sicurezza che devono essere fatti, dall’altra, e a tutto quello che stiamo dicendo.
Qui, in Italia, è da mesi che noi siamo pronti per riaprire il tunnel, per fare quelle verifiche, per fare quei test per poter aprire il tunnel; si poteva aprire già a dicembre, non hanno e non avete, voi, Verdi, ambientalisti italiani e francesi, voluto farlo! Purtroppo, siccome il ministro francese va alle elezioni fra otto settimane, purtroppo vi deve ascoltare perché ha paura di perdere le elezioni, visto che se la giocano per l’uno o il due per cento in Francia!
Detto questo, prendiamo atto che da parte degli ambientalisti c’è l’opposizione totale alla chiusura del traffico pesante, ne prendiamo atto per l’ennesima volta, ci continuiamo a chiedere da dove volete far passare i TIR, perché giustamente i TIR non volano! Ci chiediamo fino a dove il vostro egoismo ambientalista localista vuol portare non solo questa regione allo sfascio economico, ma anche l’Europa, visto che il Monte Bianco è un crocevia internazionale; mi chiedo come potete pensare che i vostri concittadini, che sono essere umani come voi, che vivono nel Fréjus o lì vicino, possano continuare con i gas di scarico, che voi gli scaricate dall’altra parte, con il doppio del traffico possibile da quella parte. Il vostro ambientalismo di parte, localista e cieco, vostro e quello dei vostri "compagni di merende" che sono dall’altra parte del tunnel, ci sta portando a un disastro economico e anche a un disastro di salute e di sanità per i cittadini che devono aspettare le vostre tiritere con le invasioni delle mandrie annunciate dentro il tunnel, e via dicendo. In questa follia, l’unica cosa sensata sarebbe perlomeno aprire al traffico leggero, subito, cosa che neanche quella riusciamo a fare, perché il vostro ricatto è talmente pesante che, fino a che tutto il cerchio non è chiuso, il tunnel non si apre! Non trovate però la scusa, perché sentirla qua dentro è veramente banale, che i sistemi di sicurezza al 9 gennaio non funzionano, quindi il tunnel non si può aprire?
(interruzione del Consigliere Curtaz, fuori microfono)
? no, ma quello è l’effetto, non è la causa, caro Curtaz, è l’effetto! Sai cos’è causa-effetto? Causa è una cosa che produce un effetto: l’effetto è che i sistemi non funzionano, la causa è che non volete farli funzionare!
Curtaz (fuori microfono) ? non conosci niente, sei un ignorante?
Beneforti (fuori microfono) ? chiedilo al Ministro Lunardi perché non si apre!
Presidente Consigliere Beneforti, per cortesia, lei non era in causa!
La parole au Conseiller Ottoz.
Ottoz (UV) Tutti voi utilizzate, credo anche il Consigliere Curtaz utilizzi un personal computer, così mi risulta, perché gli ho mandato gli auguri elettronici di Natale, e quindi saprà che sui sistemi operativi usati in tutto il mondo in centinaia e milioni di esemplari, usati dalle banche, dai governi, dai privati, dai professionisti e da tutti, nel 2001 è stata fornita dalla Microsoft una "security fix" mediamente ogni 5,5 giorni; cioè ogni cinque giorni e mezzo di media, con agglomerazioni in momenti particolari, veniva comunicato che era stata scoperta una cosa che nella sicurezza non funzionava e veniva data da parte loro la "patch", "la pezza", potremmo dire in italiano, per sistemare. Questo perché la sicurezza totale non esiste e questo perché, per esempio la Ericsson - che è una grande società svedese che prima di fare i telefonini faceva e continua a fare le centrali di commutazione telefoniche, che è il suo lavoro principale - ha da sempre spiegato e sostenuto che in una centrale di commutazione telefonica, quella a cui arrivano tutte le chiamate e vengono smazzate in giro per la rete, per il Paese e per il mondo, dopo dieci anni di funzionamento esiste ancora il 10 percento di "bugs", di "bachi", di errori del software non ancora scoperti, perché il lavoro di correzione dei sistemi di sicurezza è la cosa più lunga che esista.
Premetto questo per dire che, intanto, la sicurezza al 100 percento non esiste mai, perché la sicurezza totale costa all’infinito delle risorse, e nessuno dispone dell’infinito delle risorse, dell’infinito del tempo, dell’infinito delle persone, dell’infinito dei soldi. Esiste quindi, ad un certo punto, un'asticella della ragionevolezza che deve essere il più alta possibile, tenuto conto di quello di cui si dispone per tutelare, nel caso del tunnel, la sicurezza di chi lo attraversa e di chi ci lavora.
Va detto però che la questione dei sistemi di sicurezza è un po' curiosa, perché quando abbiamo fatto nel mese di novembre il sopralluogo nel tunnel e abbiamo visitato la "control room", il tunnel, i rifugi, le porte, il sentiero luminoso e altre cose, ci è stato spiegato quale sarebbe stata la "consecutio temporum" con cui sarebbe stato attivato tutto quanto. Ci è stato detto che sarebbe stato consegnato il sistema al GEIE, il GEIE avrebbe proceduto ai collaudi e il 15 dicembre si sarebbe aperto.
È anche stato detto: siccome è impossibile - parlo di metà novembre - che in prima battuta, siccome ci sono dei problemi nel mettere assieme tutta una serie di sistemi di sicurezza - il sistema delle porte, il sistema dei fumi, il sistema delle termografie, eccetera - con i problemi di priorità fra i sistemi, di possibili "crash", di blocchi a catena - perché un sistema blocca l’altro, che blocca questo, per cui si congela tutto -, il collaudo veniva fatto in prima battuta nella "control room" dai Francesi, perché in questa ripartizione dei lavori sono i Francesi che hanno fatto questa parte; poi, sui collegamenti fra i vari sistemi di sicurezza e i vari sensori dei sistemi di sicurezza, si sarebbe proceduto con dei simulatori, per verificare il funzionamento del software.
Sarebbe stato aperto il tunnel, con tutti i singoli sottosistemi gestiti a mano, quindi senza il problema di metterli assieme in una botta sola, ma inserendoli uno alla volta, e collaudato il sistema con questo sottosistema, quando avesse funzionato, si sarebbe inserito un altro sottosistema e progressivamente si sarebbe andati dal tutto manuale - diciamo manuale per la parte che presiede all'intelligenza che valuta gli allarmi, perché poi ci sono i falsi allarmi, gli allarmi veri, eccetera - dal tutto manuale, dicevo, al tutto automatico. Ora pare che siano cambiate le cose, perché se oggi ci si dice che il sistema non funziona, in realtà non doveva funzionare; l’accordo era che si sarebbe aperto con il funzionamento manuale e non automatico. Il perché oggi non funzioni purtroppo noi non possiamo saperlo; ribadisco il concetto che se il Consigliere Curtaz la mette, ed è un suo diritto, sul piano della lotta e dice: "Faremo la lotta, faremo ogni lotta", invito la maggioranza, come ho già fatto nella seduta precedente, ad organizzare una lotta per andare al centro dell’attenzione dell’opinione pubblica europea e nazionale e perché si sappia che c’è anche un’altra parte in questa cosa: c’è anche la Valle d’Aosta con i danni che subisce.
Président Pour quelle raison est-ce que le Vice-président a demandé la parole?
(interruzione del Vicepresidente Lattanzi, fuori microfono)
? non, le Conseiller Ottoz n’a pas fait référence à votre intervention. Non, le Conseiller Curtaz n’a pas parlé au micro?
Lattanzi (fuori microfono) ? ho diritto perché sono stato insultato!
Président Vous n’avez pas la parole, M. le Vice-président!
(proteste dai banchi dei Consiglieri di Forza Italia)
Lattanzi (fuori microfono) ? lei mi dà la parola per fatto personale, altrimenti il Consiglio non va avanti, glielo dico io!
Presidente Non vi è nessun fatto personale, perché nessuna dichiarazione è stata fatta al microfono. Si procede ad altri termini secondo il Regolamento.
(con oggetti metallici percossi rumorosamente sui banchi, i Consiglieri di Forza Italia impediscono lo svolgimento del Consiglio)
Je vous invite à arrêter, autrement je suspends la séance.
Lattanzi (fuori microfono) ? sospenda la seduta?
Si dà atto che la seduta è sospesa dalle ore 10,18 alle ore 10,36.
Presidente Riprendiamo la seduta.
Vorrei precisare che nel corso della discussione sulle comunicazioni del Presidente vi sono stati interventi piuttosto animosi e anche interferenze fuori microfono, con qualche passaggio che ha contenuto parole sconvenienti e riferimenti non esattamente corretti e consoni allo svolgimento di questi lavori. Vorrei che prendesse la parola il collega Curtaz, per un brevissimo intervento, a chiarimento delle proprie interruzioni fuori microfono, ai sensi dell’articolo 47, 2° comma, del Regolamento interno.
La parole au Conseiller Curtaz.
Curtaz (PVA-cU) Volevo solo precisare che ho interrotto, fuori microfono, il Consigliere Lattanzi mentre stava effettuando il proprio intervento; con le mie interruzioni non volevo offenderlo, ma volevo solo segnalare che, a mio giudizio, le cose che egli stava dicendo erano frutto di disinformazione. Per queste interruzioni chiedo scusa al Presidente del Consiglio e a tutti i colleghi.
Président La parole au Vice-président Lattanzi.
Lattanzi (FI) Prendo atto che chiedere le scuse al Consigliere Lattanzi è più difficile, forse, che farle al Presidente per aver interrotto l’aula. Insisto però che il termine "ignorante" l’ho preso io, non lo ha preso il Presidente! Prendo atto che il Consigliere Curtaz non ha il coraggio di ammettere i propri errori.
Detto questo, mi sento ignorante - lo ammetto - rispetto a questa faccenda ma, rispetto a quello che ha detto il Consigliere Ottoz, mi sono sentito ignorante come credo molti di noi si siano sentiti ignoranti, quando si parlava di sistemi di controllo di sicurezza, di software, di cablaggi e di tutta una situazione tecnica sulla quale mi sento assolutamente ignorante! Non ignoro invece - e ribadisco qual è la nostra posizione politica - e quindi credo che il tunnel sia ancora chiuso per la vostra opposizione politica, questo non lo ignoro! Ignorerò - ed è vero e lo ammetto - tutti gli aspetti tecnici che il Consigliere Ottoz ha avuto la compiacenza di darci.