Oggetto del Consiglio n. 2380 del 9 gennaio 2002 - Resoconto
OGGETTO N. 2380/XI Progetto regionale di educazione degli adulti. (Interrogazione)
Interrogazione Viste le dichiarazioni fatte dalla Sovrintendente agli Studi nel corso dell’intervista, rilasciata a Italia Oggi del 23/10/2001, e ripresa da giornali sindacali locali, in merito ad un modello regionale di Educazione degli Adulti;
Appreso che tale modello dovrebbe raccogliere e valorizzare "le precedenti esperienze del Centro territoriale permanente di emanazione sindacale" e dovrebbe considerare "l’essenziale raccordo con la diffusione capillare delle biblioteche comunali che caratterizza la Valle d’Aosta";
Visto che i nuovi Centri territoriali per Adulti previsti dalla normativa nazionale e dagli accordi tra Stato e Regione prevedono come un nodo importante di tale rete anche le istituzioni scolastiche;
la sottoscritta Consigliera regionale
Interroga
l’Assessore competente per conoscere:
1) quali sono le linee portanti del modello regionale di Educazione degli Adulti cui la Sovrintendente fa riferimento, e quando si ritiene che sarà avviato;
2) se all’interno di tale modello le attuali "150 ore" avranno un ruolo specifico e quale;
3) quale ruolo avranno le istituzioni scolastiche e come si pensa di coinvolgerle.
F.to: Squarzino Secondina
Président La parole à l’Assesseur à l’éducation et à la culture, Pastoret.
Pastoret (UV)Je considère que cette initiative de Mme Squarzino est une requête d’informations de la part de l’Assessorat: j’essayerai donc de donner ces informations. Le modèle régional d’éducation pour adultes est dans une phase d’étude, car les récentes dispositions en matière d’éducation pour adultes, notamment la directive n° 22/2001, qui établit les principes de l’accord Etat et Régions du 2 mars 2000, retracent les lignes essentielles de la formation pour adultes, réalisées au niveau régional déjà à partir des années 70, mais elle impose aussi une réflexion vaste et approfondie et une concertation institutionnelle nécessaire entre les départements divers de l’Administration régionale, en vue de la mise en place d’actions synergiques et cohérentes pour la construction d’un système qui passe par la requalification de l’instruction et de la formation dans la perspective de la formation permanente et continue.
Une action importante, tout comme il résulte par ailleurs dans l’introduction de la question, qui reporte des déclarations de la Surintendante au journal "Italia Oggi", et une action qui doit tenir compte de la situation existante en termes de valorisation, qui exige donc une étude préliminaire pour connaître de manière précise la demande de formation des adultes et l’offre culturelle, afin de définir un modèle régional bien inséré et compatible avec les caractéristiques du système.
Il s’agit donc de définir les caractéristiques du territoire de référence, où on devra placer un système en ligne avec les orientations étatiques européennes et capable de répondre aux besoins d’apprentissage, qui se divisent essentiellement en deux filières: l’apprentissage formel et l’apprentissage non formel. La perspective du système est un aspect essentiel de la question, même si l’on se réfère à une étude qui a été menée en 1998 et 1999 par l’IRRSAE de la Vallée d’Aoste au sein du projet SAEDA, stratégies d’amélioration de l’éducation des adultes en contexte régional.
Ce projet a été développé dans le cadre du Programme communautaire Socrates, en collaboration avec le CEDE de Frascati et de partenaires divers au plan européen: les Universités de Barcelone, de Montpellier et de Patras. Cette étude a proposé un modèle que le comité régional de prochaine constitution devra soumettre à la concertation des parties concernées. Toutes les actions prévues par l’accord et par la directive n° 22, y compris la constitution du comité régional et des comités locaux, sont donc reportées et restent dans l’attente des résultats de l’étude en cours, et cela pour que le futur comité régional puisse définir des lignes directrices claires et précises et une étude approfondie, à partir de laquelle il pourra fonder son activité.
La Surintendance aux études avait déjà entamé sa réflexion en vue de l’application de l’arrêté ministériel n° 455, notamment la création du Centro Territoriale Permanente, et d’ailleurs je l'avais déjà annoncé dans cette salle, à la suite d’une initiative que vous aviez présentée. Les nouvelles dispositions ont emporté la décision et la nécessité de reporter ces interventions dans l’attente de la création du comité régional et, en effet, les dispositions en vigueur attribuent à cet organisme toutes les fonctions de programmation, promotion, monitorage et évaluation du système au sein de la nouvelle distribution et décentralisation des fonctions Etat-Régions-autonomies locales. J’ai déjà fourni aussi cette information au Conseil scolaire régional au cours de sa dernière réunion.
Vous posiez par la suite encore deux questions: si au sein de ce modèle les "150 heures" ont ou auront un rôle spécifique et lequel. C’est prématuré de donner des réponses: les "150 heures", comme toutes les activités formations, seront considérées comme le prévoient les dispositions de la loi en matière, mais je peux annoncer le fait que les expériences qui ont mûri avec les "150 heures", si possible, seront sauvegardées. Troisième question: quel est le rôle des institutions scolaires et comment l’on se propose de les impliquer.
Le modèle du système de l’éducation permanente définit le rôle et les fonctions des différents sujets impliqués et à impliquer, y compris les institutions scolaires qui peuvent participer au système dans le cadre de l’autonomie scolaire, mais là aussi on ne peut pas pour l’instant anticiper les termes de la question, car il ne s’agit pas là de reporter des opinions: les miennes, les vôtres, celles de la Surintendante, parce que nous devons avoir un cadre de référence plus complet, puisque le rôle des différents sujets et leur implication sont du ressort du comité, à qui revient le devoir de définir cet aspect.
Puisque cette initiative relève un peu d’une requête d’informations, je vais vous fournir aussi des informations supplémentaires en rappelant quelque chose qui doit être retenue, c’est-à-dire que le programme opérationnel régional du Fonds social européen contient une mesure spécifique pour le financement des projets de formation permanente. Après les avis de concours de 2001, 28 projets qui ont été présentés par les collectivités locales, par les organismes bilatéraux, par le Centre d’éducation pour les adultes et les organismes de formation ont été approuvés. Le financement total se chiffre à 1,2 milliards de lires, cela témoigne aussi d’une grande capacité opérationnelle, qui nécessite donc d’un système pour lequel l’Administration se sent fortement impliquée et sur lequel nous sommes en train d’entamer notre travail pour donner des réponses définitives.
Président La parole à la Conseillère Squarzino Secondina.
Squarzino (PVA-cU)Ringrazio l’Assessore per le informazioni che mi ha fornito, ma le confesso, Assessore, che non sono soddisfatta e le spiego perché. Già nel luglio 2000 avevo presentato una iniziativa in cui chiedevo, in particolare, informazioni sull'istituzione di centri territoriali e sull’applicazione di una normativa nazionale, che è stata poi ripresa dagli accordi Stato-Regione, e ripuntualizzata poi con la direttiva del 22 febbraio 2001.
Nel 2000 non c’era ancora questa direttiva, c’era solo l’accordo generale, e l’Assessore aveva risposto che stava studiando. Aveva detto: "D’ailleurs la mise en place du centre territoriale est dans nos intentions, nous y travaillerons et nous en suivrons la réalisation". C’era quindi questa volontà precisa, che è stata indicata: "Il est nécessaire donc de créer le centre territorial, mais il faut aussi dire que les modalités de fonctionnement?", e via dicendo? ci sono ancora dei problemi. "L’acte préliminaire pour la création du centre territorial est la création du Comité régional pour l’éducation des adultes, dont nous allons nous occuper dans le futur proche, tout en considération que le centre pour l’éducation des adultes?" le "150 ore", sta facendo il suo lavoro, ma quella iniziativa era incentrata essenzialmente sul ruolo delle "150 ore".
Un anno dopo, precisamente nel giugno 2001, ripropongo la questione e ancora una volta mi si dice che: "En accord avec l’Agence pour l’emploi l’administration scolaire de l’Assessorat a déjà prédisposé un recueil de toutes les initiatives mises en ?uvre sur le territoire régional au cours des dernières cinq années pour les différents services de l’Administration régionale, l’opération est en cours; l’Agence pour l’emploi est en train de faire réaliser une étude ponctuelle sur un modèle organisationnel régional de coordination des initiatives?", eccetera.
Nel momento in cui ho visto quella dichiarazione, ho pensato che effettivamente ci fossero alcune novità rispetto a questo modello di educazione degli adulti, visto che nel 2000 si è detto che bisognava studiare il problema. Nel 2001 si è detto che bisognava raccogliere i dati: oggi, mi sento dire che si è ancora in fase di raccolta di dati e di informazioni, di studio, di elaborazione, per riuscire ad avere gli elementi per definire un modello di formazione per adulti. È possibile che per questo problema occorra così tanto tempo? Quando si potrà partire, quando si potrà iniziare un'attività in questo senso in Valle? Mi sembra che sia un problema che non interessi più di tanto, perché su altre questioni che interessano si è molto più precisi, puntuali, operativi. Probabilmente questo è un argomento che non interessa! La cosa mi sembra molto grave, Assessore, perché i centri territoriali per adulti sono iniziative che riguardano in particolare il sistema della formazione, all’interno del sistema di istruzione, così che anche le scuole sono chiamate ad interagire in questo sistema di formazione.
Oggi come oggi, mentre in tutta Italia abbiamo i centri territoriali attivati dalle scuole, la Valle d’Aosta è l’unica regione che non li ha, quindi non è stata presa in esame la possibilità per le scuole di attivarsi in questo senso: credo sia molto grave! Sono d’accordo con lei che si debbano studiare i problemi, ma qui mi sembra impossibile che occorrano tutti questi anni per studiare, dal momento che già dal 1997 questi centri territoriali sono previsti dalla legge!