Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 1898 del 21 marzo 2001 - Resoconto

OGGETTO N. 1898/XI Piano di interventi straordinari per il ripristino delle opere danneggiate dall’alluvione. (Interrogazione)

Interrogazione Preso atto del "Piano di interventi straordinari per il ripristino delle opere danneggiate e la prevenzione dei rischi a seguito dell’evento alluvionale di ottobre 2000", di cui alla DG n. 73/2001;

Atteso l’alto numero di interventi proposti e la procedura con cui è stato predisposto il Piano stesso: esame delle richieste avanzate dai comuni, valutazione e inserimento nel Piano in base a criteri di priorità;

Considerato che uno degli obiettivi del Piano riguarda la necessità di "salvaguardare e dove possibile ampliare le aree di esondazione dei corsi d’acqua";

Ritenendo che tale finalità si conseguono anche garantendo e/o ampliando le casse di espansione;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interrogano

l’Assessore competente per sapere:

1) se tutte le richieste avanzate dai comuni sono state inserite nel Piano, quante non sono state accolte e per quale motivo;

2) in quali interventi sono previsti lavori di mantenimento o di ampliamento delle casse di espansione, e rispetto a quali aste fluviali o torrentizie;

3) se e quali altre tipologie di intervento sono previste per salvaguardare e/o ampliare le aree di esondazione e se se ne condividono l’importanza e la funzionalità.

F.to: Squarzino Secondina - Curtaz

PrésidentLa parole à l’Assesseur au territoire, à l’environnement et aux ouvrages publics, Vallet.

Vallet (UV)Il faut avant tout considérer que le plan des interventions extraordinaires en question constitue un moment intermédiaire entre la première phase immédiatement successive à l’inondation, lorsqu’on a ?uvré en conditions d’urgence pour rétablir les conditions minimales de sûreté et rétablir aussi précairement les services primaires, et la phase de reconstruction et de remise en état des dégâts.

Aux communes il a été demandé de quantifier les exigences en signalant à l’Administration régionale les interventions nécessaires pour le rétablissement des dégâts, en soulignant aussi les priorités à accorder avec l’individuation des interventions urgentes. Pour chaque intervention on a aussi requis la compilation d’une fiche avec des informations sur les caractéristiques et la typologie des travaux à effectuer, une estimation des temps et des coûts pour leur mise en place.

En particulier on a demandé aux communes d’indiquer leurs exigences pour ce qui concerne la voirie communale, les services hygiéniques et les éboulements des versants.

Les structures régionales compétentes ont ainsi validé les requêtes susdites en liaison étroite avec les communautés locales en effectuant des missions ainsi que des rencontres finalisées à la définition des priorités et des caractéristiques des interventions.

Cette action de validation nous a permis d’attribuer les différents niveaux de priorité et de définir les modalités de mise en ?uvre des interventions mêmes.

Les actions susdites ont fourni le panorama complet des exigences de rétablissement des ouvrages publics endommagés par l’inondation qui relevaient de la compétence des communes.

Il faut considérer évidemment les temps très étroits dans lesquels on a dû ?uvrer et donc il est évident que la précision de l’instrument est directement proportionnelle à l’urgence et aux temps courts qu’on a eu à disposition.

Pour le secteur des ouvrages hydrauliques ce recensement des exigences a été effectué en étroite liaison avec les structures régionales.

C’est dans ce cas que les communes n’ont pas toujours rédigé la fiche complètement en signalant parfois seulement les cours d’eau où il fallait effectuer des contrôles conjoints plus qu’à définir les caractéristiques des interventions.

Il faut noter aussi que le montant global des exigences du plan est partiel puisqu’il ne définit pas les ?uvres qui se rendront nécessaires suite aux études des cours d’eau. Les interventions mentionnées se réfèrent exclusivement aux exigences ponctuelles et urgentes ainsi qu’aux travaux d’aménagement déjà définis nécessaires, mais pour lesquels il faut détailler les modalités d’intervention.

Pour répondre donc à la première question, le plan est défini sur la base des fiches des communes, mais il n’est pas seulement un recensement des exigences des communes mêmes. En effet, je cite quelques numéros sur la base des 714 fiches reçues pour un montant global d’environ 550 milliards de lires, le plan inclut 801 interventions pour le montant de 602 milliards de lires. Si l'on compare le nombre des interventions et les montants différents on peut facilement comprendre quel est l’état de l’action d’évaluation et d’intégration faite par les bureaux de l’Assessorat du territoire.

Pour nombreuses interventions une évaluation économique et des priorités a été effectuée. Sur la base des informations des syndics concernés le plan énumère presque toutes les interventions qui ont été signalées par les communes en ce qui concerne les services et la voirie communale, parfois on a même modifié les frais y afférents.

Il faut préciser que le plan ne prend pas en compte les dégâts aux ouvrages en cours de réalisation dans le cadre du "Programme FOSPI" ou relevant de la compétence de l’Assessorat de l’agriculture. De même il ne prend pas en compte les interventions sur les chemins ruraux ou de compétence des consortiums d’amélioration foncière qui relèvent de la compétence de l’Assessorat de l’agriculture.

Il faut signaler qu’un très réduit nombre d’interventions n’a pas été inséré dans le plan suite exclusivement à des incompréhensions entre administrations communales et nos services, par rapport souvent à la complexité de l’intervention même, mais surtout à cause des temps rapides de définition du plan. Je cite, par exemple, celui de la Combe de Pollein. Pour ces ouvrages on va procéder à une mise à jour du plan même.

Pour répondre à la deuxième question, le paragraphe 5.6 du plan, dénommé "Linee strategiche d’intervento", définit les lignes stratégiques des interventions pour le secteur hydraulique. "Les interventions ont pour but?" je cite le contenu du plan "? de protéger les centres habités, les ouvrages, les lieux et les endroits importants par rapport aux crues particulièrement élevées de façon à réduire le danger hydraulique à des niveaux compatibles; mettre en sécurité les lieux habités et les ouvrages des phénomènes d’instabilité des versants; sauvegarder et, où cela est possible, augmenter les zones d’expansion des cours d’eau; limiter les interventions artificielles de protection des crues en favorisant leur expansion et pour la sauvegarde des hameaux les interventions d’aplatissage contrôlé afin de ne pas augmenter le débit sur les torrents principaux et aussi, en particulier sur le fleuve Po, limiter le débit dans les réseaux venant des systèmes artificiels de drainage et d’écoulement des eaux météoriques et des centres urbanisés".

Le critère fondamental est représenté par le maintien et la sauvegarde des aires d’expansion disponibles en présence des zones non particulièrement importantes afin de permettre l’expansion latérale aux cours d’eau en diminuant ainsi le débit principal. Ce critère permet entre autre de garantir aux cours d’eau la liberté d’expansion, mais surtout il apporte un bénéfice en aval du torrent en abaissant le niveau hydrique de la crue.

Ces zones doivent être bien délinées afin de permettre l’expansion contrôlée du cours d’eau en garantissant la sécurité des ouvrages existant dans les alentours aussi, par le biais des ?uvres de protection ponctuelle des ouvrages mêmes.

Au cas où le torrent aurait complètement changé son cours ou bien il occupe de sections importantes, majeures ou précédentes, il est nécessaire d’intervenir très attentivement pour rétablir les sections ou le lit précédent. Cette situation devra être évaluée ponctuellement aussi du point de vue de l’urbanisme.

Il faut relever qu’il existe une différence technique importante entre caisses d’expansion et zones d’expansion, étant donné que les premières concernent le débit et les deuxièmes la vitesse des eaux.

Les caisses d’expansion sont réalisées en conformant le territoire avec des interventions permettant de contenir et de contrôler le débit en cas de crue, en stockant des portions importantes d’eau et en permettant la livraison suivant des temps et des modalités compatibles avec la portée du lit du torrent.

Les zones d’expansion définissent une zone qui peut être submergée en cas de crue et dans laquelle l’eau peut déposer le matériel transporté et où le courant est ralenti.

Trop souvent ces deux mots sont utilisés comme synonymes en attribuant au premier la signification du deuxième.

Toutes les interventions d’aménagement hydraulique du plan, lorsqu’elles ne sont pas finalisées à protéger ponctuellement les habitations ou les ouvrages, permettront l’expansion de l’eau dans les zones disponibles en limitant les régions de berge et en contrôlant l’expansion dans les zones prévues.

En examinant les études en cours, il est possible de vérifier l’application des principes susdits.

Au contraire, je peux dire qu’aucune caisse d’expansion est à l’état actuel prévue.

Pour ce qui concerne enfin la troisième question, en vue de sauvegarder et d’augmenter les zones d’expansion, deux autres interventions non structurelles peuvent être envisagées. Avant tout je croix pouvoir dire la délimitation des zones dangereuses sur lesquelles imposer des limites à leur utilisation compatibles avec l’expansion en cas de crue et à cet effet les dispositions de la délibération n° 4.268/2000 d’approbation des instructions concernant le comportement des communes du point de vue de l’urbanisme par rapport à l’inondation de même que le transfert à toutes les communes de la cartographie qui a été mise en place pour la définition des zones touchées par l’inondation se situent dans ce domaine.

Ensuite, il faudra aussi prendre en compte la délocalisation des ouvrages qui se trouvent en zone dangereuse, mais dont la mise en sécurité pourrait compromettre la sécurité d’autres ouvrages et hameaux.

Enfin - là il s’agit d’une intervention de nature structurelle - il s’agira de redéfinir même de façon draconienne les berges dont l’emplacement ne peut plus être considéré cohérent avec un cours d’eau adéquat, tel qu’il sera défini à la suite des études générales des cours d’eau qu’on devra pourvoir à réaliser.

PrésidentLa parole à la Conseillère Squarzino Secondina.

Squarzino (PVA-cU)Ringrazio l’Assessore per tutta la serie di informazioni che ha dato. Credo che il senso delle iniziative che il nostro gruppo puntualmente presenta, di Consiglio in Consiglio, ha lo scopo di avere le informazioni su come si è giunti a definire il piano, come si lavora per realizzarlo, quali sono i problemi che di volta in volta vengono individuati e come si intende operare.

Con questa interrogazione sono emersi alcuni aspetti interessanti. Il primo: il piano che è stato formulato non è un piano definitivo, non è il piano esaustivo; è un piano che rispecchia la valutazione che in quel momento particolare comuni e Amministrazione regionale hanno fatto e che va integrato con le iniziative del FOSPI, con le iniziative dell’Assessorato dell’agricoltura e che dovrà poi essere integrato a mano a mano che emergeranno altre tipologie di lavori.

Non è chiaro, e su questo aspetto già una volta avevo attirato l’attenzione dell’Assessore, come si integrano fra di loro i lavori previsti in questo piano, i lavori previsti dal FOSPI, i lavori previsti dall’Assessorato dell’agricoltura. L’impressione che ho avuto finora, sentendo anche le varie tipologie di lavoro, è che si seguano criteri e valutazioni differenti, quindi sarebbe interessante verificare la congruenza fra questi vari piani.

Prendo atto che, per il poco tempo che era concesso per la presentazione degli interventi, non si è potuto scendere nel particolare delle tipologie di opere: queste andranno ridefinite nel momento in cui si attueranno e nel momento in cui si vedrà l’insieme complessivo dei lavori da fare in quel determinato bacino. Anche qui sarebbe interessante verificare la congruenza fra i singoli interventi che adesso vengono fatti con i dati che deriveranno dallo studio più globale del bacino intero del torrente, studio che dovrà essere fatto e che dovrà prevedere una serie di opere più programmatiche. Siamo pertanto di fronte ad un nodo problematico che va tenuto in considerazione.

Rispetto al problema di fondo che questa interrogazione poneva, cioè l’attenzione alle casse di espansione e alle aree di espansione con la differenza di definizione data dall'Assessore, ai punti 5 e 6, sono presentate le linee strategiche di intervento: ed è proprio sulla base di queste linee che continuiamo a chiedere come vengono applicate, perché non basta enunciare dei principi su cui siamo tutti d’accordo. Le differenze di valutazione fra quello che pensa l’Assessore e quello che pensiamo noi è sul diverso peso dato alle linee strategiche che il piano presenta. Ci sono almeno due espressioni che anche l’Assessore ha sottolineato.

Si parla di "salvaguardare" e "ove possibile ampliare" le aree naturali di esondazione dei corsi d’acqua; "ove possibile" non è detto cosa significa. Può significare "laddove non ci sono abitati", ? chiedo scusa, vedo adesso che sto superando il tempo a disposizione. Concludo velocemente.

Il problema è capire la discrezionalità contenuta nell'espressione "ove possibile". La discrezionalità nasce proprio dall'importanza data alla delocalizzazione e dai parametri presi in considerazione. Faccio un unico esempio, è quello che faccio sempre, però mi sembra importante farlo. La stalla che c’è a Montjovet, che sorge in una area definita dal piano stralcio "zona golenale", che fine farà?

Solo vedendo come dei casi concreti come questo vengono risolti, riusciamo a capire come vengono interpretate le linee strategiche.