Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 874 del 6 ottobre 1999 - Resoconto

OGGETTO N. 874/XI Iniziative per una tutela mirata del patrimonio storico-artistico regionale. (Interpellanza)

Interpellanza Osservato che il patrimonio storico-artistico della nostra Regione è in buona parte costituito dalle 92 chiese parrocchiali e dalle 715 cappelle di villaggio;

Rilevato come tale patrimonio sia spesso in cattivo stato di manutenzione, determinato anche dalla difficoltà economica di affrontare i consistenti costi più i necessari interventi di conservazione;

Richiamato il contenuto della L.R. n. 27 del 10.5.1993 che, fra l’altro, prevede contributi per il 60 percento delle spese su interventi approvati dalla Sovraintendenza;

Preso atto che tale legge viene annualmente finanziata con fondi totalmente insufficienti rispetto alle richieste e rispetto alla generale esigenza di una tutela più efficace del patrimonio storico-artistico in esame;

Ritenuto essenziale che l’Ente pubblico si attivi per salvaguardare e valorizzare, anche a fini culturali e turistici, detto patrimonio;

Il sottoscritto Consigliere regionale

Interpella

la Giunta regionale per sapere:

1) se condivide la necessità di una più mirata tutela del patrimonio storico-artistico della Regione e in particolare del patrimonio costituito dalle chiese e dalle cappelle diffuse nel nostro territorio;

2) in caso affermativo, quali iniziative intende assumere per rendere concreto un più efficace impegno da parte della pubblica amministrazione;

3) se, in particolare, non intenda proporre adeguate modifiche alla richiamata L.R. n. 27 del 10.5.1993 e finanziare con maggiori somme la normativa di sostegno alle iniziative di conservazione e valorizzazione.

F.to: Curtaz

PresidenteLa parola al Consigliere Curtaz.

Curtaz (PVA-cU)L'interpellanza ha come oggetto un particolare settore di quello che è il più ampio settore di beni aventi una importanza storico-artistica della nostra regione, e riguarda in particolare le chiese parrocchiali e le cappelle di villaggio, che in base a un dato che mi è stato fornito, dovrebbe essere estremamente significativo. Si tratta di 92 chiese parrocchiali e di 715 cappelle di villaggio che avrebbero un qualche interesse storico-artistico.

È esperienza di tutti che soprattutto per quanto riguarda le cappelle di villaggio, ce ne sono molte in pessimo stato di manutenzione, che necessiterebbero di interventi manutentivi che sono tanto più difficili perché innanzitutto sono costosi e secondariamente le proprietà, che in genere sono i villaggi, i comuni, le comunità parrocchiali, non hanno i fondi necessari per fare gli interventi che a volte, magari per la delicatezza degli affreschi o delle altre strutture architettoniche, presentano costi piuttosto elevati.

A dire il vero la Regione aveva legiferato in materia, cercando di dare un contributo significativo rispetto alla necessità di conservazione di questo patrimonio attraverso la legge regionale n. 27/93, che prevede su autorizzazione della Sovrintendenza contributi pari al 60 percento dei costi sostenuti.

Devo dire però che rispetto a questa legge si evidenziano due debolezze; la prima debolezza è che un contributo al 60 percento, che apparentemente può sembrare congruo, poi nella sostanza è un contributo spesso insufficiente. Immaginiamo un intervento su una cappella - faccio un esempio - di 1 miliardo, il 60 percento, 600 milioni, li mette la Regione, ma 400 milioni difficilmente si trovano.

E poi altro dato più grave è che questa legge è sempre stata finanziata in maniera insufficiente; può darsi che mi sbagli, ma mi pare che nel bilancio preventivo del 1999 fossero stati stanziati per questo tipo d'intervento 600 milioni? 700 milioni? ? ma capiamo che con 700 milioni possiamo fare, oltre a quattro interventi minori, un grosso intervento all'anno, quindi un dato assolutamente insufficiente!

La mia interpellanza ha lo scopo di sensibilizzare l'Amministrazione su questo tema, perché si tratta di un patrimonio che va salvaguardato anche a fini turistici, se non solo storico-artistici.

Quindi chiedo alla Giunta se condivide la necessità di una più mirata tutela del patrimonio storico-artistico della Regione, in particolare del patrimonio costituito dalle chiese e dalle cappelle diffuse nel nostro territorio, in caso affermativo chiedo quali iniziative intende assumere per rendere concreto un più efficace impegno e se non intenda proporre adeguate modifiche alla legge regionale n. 27/93 e finanziare con maggiori somme la normativa di sostegno alle iniziative di conservazione e valorizzazione.

PresidenteLa parola all'Assessore all'istruzione e cultura, Pastoret.

Pastoret (UV)Les bâtiments sacrés ont été l'objet, à partir déjà des années 1970 d'une politique de préservation précise, visant la conservation et la jouissance de ces mêmes bâtiments. Il suffit de penser qu'entre 1990 et 1993 la Région a restauré plus de 100 chapelles et églises paroissiales; évidemment le capital qui est représenté par ces chapelles et ces églises, comme M. Curtaz vient de dire, est tout à fait imposant dans notre région, il se chiffre à plus de 800 lieux de culte plus ou moins importants.

A partir de 1993 la loi régionale n° 27 a permis de mieux régler la réhabilitation et la conservation du patrimoine d'intérêt artistique, historique et paysager.

Cette loi prévoit l'octroi de subventions pour différentes interventions: les hôtels, les fresques, les peintures, les statues, les orgues, les confessionnaux, les chaires, et cetera. Sont également admis à bénéficier des subventions les frais d'installation des systèmes antivol et contre les incendies.

Evidemment les sommes pour ces interventions ne sont jamais suffisantes et sont toujours réduites, mais il faut cependant considérer que la référence ne peut pas et ne doit pas être seulement celle qui est inscrite au budget, c'est-à-dire les 700 millions que l'on vient de rappeler, parce que dans des cas particuliers, concernant des biens de particulière valeur artistique et historique, la Surintendance aux biens culturels effectue des interventions directes, comme il a été le cas à plusieurs reprises dans des travaux qui ont intéressé l'église de Saint-Ours, la Cathédrale, les paroisses de Saint-Vincent, Saint-Pierre, Rhêmes-Saint-Georges, Courmayeur - qui est encore en cours d'achèvement -, Perloz, Châtillon, et cetera.

Il faut dire qu'au cours de ces 5 dernières années 1995-1999, aux termes de la loi régionale, donc pour les sommes qui étaient inscrites au budget, ont été octroyées des subventions pour un montant de 3,68 milliards, dont 80 pour cent ont concerné des bâtiments sacrés et 20 pour cent la restauration d'hôtels, et cetera.

Les sommes ne sont jamais suffisantes pour tout faire, donc là il faut signaler que des efforts supplémentaires ont été faits, et que des subventions extraordinaires ont été octroyées, et je cite quelques exemples: en 1995 1,163 milliards ont été mis à disposition pour la restauration du Séminaire majeur; deux cas récents de 1999, la restauration de la Maison Barillier a été soutenue par un financement de 1 million de lires, une autre subvention a été octroyée au chanoine de Verrès pour le matériel de la bibliothèque. Ce sont tous des éléments qui rentrent dans la description de la loi n° 27.

De plus, au cours des années 1996-1997-1998, au-delà des sommes inscrites dans le budget de prévision, en soutien de la loi n° 27 l'Administration régionale a effectué directement des travaux de restauration et entretien visant des biens architecturaux, historiques et artistiques de propriété de l'église, et plus précisément pour l'année 1996 pour les interventions à la Cathédrale pour la récupération de fresques, hôtels, objets sacrés de chapelles, églises paroissiales, pour les églises paroissiales de Courmayeur et de Villeneuve ont été engagés en plus du budget 1,059 milliards; pour l'année 1997 toujours pour des fresques diverses qui ont été restaurées directement de la part de la Surintendance parce qu'elles étaient très délicates et il fallait faire des interventions mirées.

Toujours pour la Cathédrale, pour Saint-Ours, pour l'église paroissiale de Courmayeur et pour d'autres églises et chapelles diverses ont été dépensés 1,460 milliards; pour l'année 1998, toujours pour des restaurations diverses, des fresques, des hôtels, des objets sacrés, pour des interventions dans des églises et chapelles diverses, pour des interventions dans les églises paroissiales de Villeneuve, de Morgex, de Courmayeur, ont été engagés 850 millions de lires, ce qui nous porte en plus des sommes prévues dans le budget annuaire à 3,369 milliards supplémentaires pour des interventions qui ont été faites directement de la part de la Surintendance.

Au cours de l'année 1999 l'Administration régionale, au-delà des 700 millions qui étaient inscrits au budget régional, a engagé la somme de 1,570 milliards provenant des gains du loto et destinés à la Cathédrale et la Collégiale de Saint-Ours.

A cette somme il faut aussi ajouter les interventions exécutées par les mêmes Services des biens historiques et artistiques, pour un montant qui se chiffre à 860 millions de lires, concernant ces mêmes objets visés par la loi n° 27/93 et s'ajoutant aux sommes inscrites par cette même loi au budget 1999.

Donc pour ce qui est de l'année 1999 ont été engagés, y compris les 700 millions du budget de prévision, 4,170 milliards, auxquels il faut ajouter aussi d'autres engagements financiers, parce que l'Assessorat aux travaux publics et les infrastructures de l'aménagement du territoire, aux termes de la loi régionale n° 4/98, octroient une moyenne de 2 milliards environ par an pour des aides visant la restauration des anciennes maisons paroissiales et la construction de nouvelles églises.

Il faut encore mentionner que des travaux aussi sont réalisés par l'Assessorat à l'agriculture et aux ressources naturelles dans les zones avoisinantes ces bâtiments et concernant des travaux structuraux d'entretien.

Cela pour dire que de la part de l'Administration il y a un engagement financier important. En revenant à la question que M. Curtaz a posée, je partage cependant la nécessité de mieux conserver notre patrimoine historique et artistique, y compris les biens religieux, qui sont les chapelles, les lieux de culte mais aussi les lieux y afférents, comme par exemple les maisons paroissiales, et cetera. Cependant je pense que des initiatives - les données que je viens de présenter le démontrent - ont bien été prises, et cela tout particulièrement pour ce qui est de l'année 1999. Dans ce sens je pense que l'engagement de l'Administration à cet égard ne peut pas être mis en discussion; il est important et chiffrable.

De plus, pour revenir aux soucis que M. Curtaz avance, il faut dire que le Gouvernement régional a approuvé cette année l'entente entre la Région et le Diocèse, aux termes de l'entente entre le Ministère des biens culturels et la Conférence épiscopale italienne, aux termes de la modification du traité du Laterano. Cette convention entre autres attribue à l'église par les soins de l'évêché, la décision quant à l'ordre des interventions sur les lieux de culte et donc des investissements sur la base des subventions et des interventions financières prévues par l'Administration régionale.

En particulier je veux citer deux points importants de cette convention, à l'article 3 on dit (je cite): "Le parti convengono di svolgere, ciascuna nella sfera di propria competenza, un'azione di promozione fra gli enti locali e gli enti ecclesiastici per la realizzazione di piani locali d'intervento e di valorizzazione dei beni culturali".

J'ai voulu citer cette chose parce que là où on parle des collectivités locales, on devrait aussi situer une partie au 60 pour cent que la Région donne en termes de subventions, parce que s'il est vrai que les lieux de cultes sont disposés sur le territoire, et s'il est vrai qu'il y a un sujet tel que l'Administration régionale qui intervient, il serait aussi bien souhaitable qu'une partie de ces octrois financiers soient pris en charge de la part des collectivités locales.

Evidemment cet article 3 dit quelque chose, mais il faudra qu'un sujet s'occupe de régler les modalités de financement et d'octroi aux paroisses, car nous avons le devoir, pas toujours facile, de décider à qui on doit donner une chose plutôt qu'à l'autre.

Dans la convention on a établi à l'article 5 quelque chose qui nous semble garantir un principe: "In conformità all'articolo 5 dell'intesa 13 settembre 1996 stipulata fra il Ministero per i beni culturali e il Presidente della Conferenza episcopale i programmi operativi e i progetti circa i beni culturali ecclesiastici sono presentati agli organi regionali e locali dal Vescovo della Diocesi, nella quale l'edificio o l'opera è ubicato, o da persona a ciò delegata, con dichiarazione dell'eventuale approvazione e valutazione richiesta; gli interventi presentati terranno conto dell'urgenza per la conservazione dei beni culturali, dell'importanza qualitativa degli stessi beni culturali, della conclusione o prosecuzione dei lavori iniziati". Cela signifie que les sommes seront mises à disposition et qu'il y aura un sujet à l'extérieur de l'Administration, qui déterminera les procédures de dépense.

Enfin quant à la dernière question, pour ce qui est d'éventuelles modifications de la loi n° 27, en ce moment on serait un peu pressé à proposer des modifications; je pense que nous devons voir cette convention ?uvrer et après voir quels sont les points faibles, pour prévoir ensuite des modifications à la loi n° 27.

PresidenteLa parola al Consigliere Curtaz.

Curtaz (PVA-cU)La risposta dell'Assessore è stata molto esauriente, mi dichiaro molto soddisfatto dell'ultima parte della risposta, ma assai meno soddisfatto di com'è la situazione attuale e mi spiego.

È vero che l'Assessore mi ha condito il suo discorso per dimostrare che la Regione non interviene solo con questa previsione di bilancio di 700 milioni, ma c'è tutta una serie di altri interventi straordinari, cosa di cui ero a conoscenza, ma questa prassi è, a mio giudizio, molto discutibile nel metodo, perché a fronte di un accesso generalizzato ad una cifra minima, ci sono degli interventi per una singola iniziativa che sfuggono alla prassi generale che dovrebbero seguire tutti, perché di questo si tratta!

Allora c'è una piccola fettina da distribuire fra tutti e poi, o per necessità obiettive, o per importanza dell'intervento da fare, o perché c'è qualcuno che è più simpatico di qualcun altro, c'è l'intervento straordinario per poter sopperire alle esigenze delle singole comunità parrocchiali.

Quindi rispetto a questo modo di procedere ho molte perplessità, anche perché, è vero, l'Assessore mi ha portato delle cifre che sono significative, ma sono sempre cifre modeste rispetto alle spese che vengono effettuate dalla Regione. Basti dire che quanto era in bilancio annualmente per la ristrutturazione di questi beni storico-artistici è poco di più della metà di questo che costa la Juventus per venire un paio di settimane a Châtillon.

A me sembra che sia condivisibile l'orientamento che ha espresso l'Assessore rispetto alla necessità di prevedere una somma di stanziamenti e poi delegare ad un organo tecnico, che poi sia coordinato dalla Curia o da altri va bene. Organo che individui le priorità, sappia di quante disponibilità finanziarie può godere e quindi possa fare gli interventi di volta in volta ritenuti più opportuni, responsabilizzando chi fa l'intervento e usando una sorta di "par condicio" da parte della Regione, che mette a disposizione i fondi e poi sono i diretti interessati che devono decidere dove sono le priorità e dove meglio intervenire.