Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 843 del 23 settembre 1999 - Resoconto

OGGETTO N. 843/XI Analisi della situazione e dei problemi connessi alla chiusura del Tunnel del Monte Bianco. (Approvazione di risoluzione. Reiezione di due risoluzioni)

PresidenteLa parola al Presidente della Giunta, Viérin Dino.

Viérin D. (UV)Avant d'analyser la situation et les problèmes découlant de la fermeture du Tunnel du Mont-Blanc, il est nécessaire pour nous tous de rendre à nouveau hommage aux victimes de la tragédie et de renouveler les condoléances et la solidarité de cette Assemblée aux familles de toutes les victimes et en particulier des victimes valdôtaines. Mais aussi je crois qu'il est de notre devoir d'adresser les remerciements les plus sincères à tous ceux qui ont ?uvré avec dévouement et abnégation allant jusqu'au sacrifice de leur vie pour limiter l'étendue de l'accident contribuant ainsi au sauvetage de plusieurs autres personnes.

Je voudrais, sur la base de l'engagement que nous avions pris au sein de cette Assemblée, vous présenter brièvement les différents volets de la question Mont-Blanc, brièvement vous rappeler l'événement, rappeler quelles ont été les premières interventions, quelques informations et considérations sur l'enquête administrative et l'enquête judiciaire parce qu'au moins cette deuxième a un lien direct avec le problème des retombées économiques générales, retombées économiques qui à leur tour sont liées à la durée de la fermeture du tunnel, pour ensuite nous pencher sur les problèmes de perspective.

Il est peut-être opportun que sur ces aspects il y ait, avant la fermeture de la discussion générale, une suspension pour vérifier si les conditions sont remplies afin que l'Assemblée puisse s'exprimer en votant un ou plusieurs documents. Le souhait c'est que l'on puisse trouver des points communs, mais ce sera le débat qui le mettra en relief.

L'événement tout d'abord. Le mercredi 24 mars, à 10 heures 54, une semi-remorque qui transportait de la farine et de la margarine, provenant de France et se rendant en Italie, s'est arrêtée à 5 kilomètres de l'accès italien du tunnel, à la hauteur du garage n° 21, le chauffeur s'étant aperçu, selon le témoignage de ce dernier, que la fumée sortait de l'arrière de sa motrice. D'après les témoignages recueillis, la présence des flammes ne s'est manifestée qu'après l'arrêt du véhicule, même si cette affirmation est mise en discussion par la plainte que le chauffeur lui-même a portée vis-à-vis de la Société française du Tunnel du Mont-Blanc en déclarant que le camion était déjà en feu au moment de l'entrée au tunnel.

Je donne ce complément d'information d'un aspect qui sera examiné par la magistrature française et sur lequel cette dernière nous fournira toutes les réponses.

La semi-remorque frigorifique était en matériaux combustibles et a commencé à brûler en 4-5 minutes après l'arrêt du camion. Cette combustion a dégagé en sus de l'oxyde de carbone d'autres gaz toxiques, donc vraisemblablement de l'acide cyanhydrique.

Les 9 tonnes de margarine contenues dans le camion ont ensuite fondu et leur combustion a dû durer plus d'une heure. Au bout de quelques minutes l'incendie a pris des proportions exceptionnelles et sans précédents par rapport aux autres incendies survenus dans des tunnels du point de vue et du nombre des véhicules concernés et du nombre des victimes et de la durée même de l'incendie.

Au moment de l'accident le courant d'air dans le tunnel était dans le sens Italie-France et donc la grande fumée toxique et chaude s'est abattue sur la file des véhicules arrêtés derrière le camion - 13 voitures, 9 poids lourd et 1 fourgon -, les a surchauffés et en a provoqué l'incendie. Les occupants des véhicules sont vraisemblablement décédés par asphyxie dans les dix premières minutes, en même temps 9 voitures et 8 poids lourd entrés par le versant italien du tunnel se sont arrêtés les uns derrière les autres à environ 300 mètres du foyer de l'incendie et l'intervention des secouristes a permis de faire faire demi-tour à ces voitures et d'évacuer rapidement les chauffeurs des poids lourd.

A ce stade le tunnel s'est transformé en un gigantesque four, la température est montée jusqu'à 1200-1300 degrés et s'est maintenue à près de 700 degrés pendant environ 2 jours avant de diminuer progressivement sous l'effet des interventions des équipes des sapeurs-pompiers qui sont petit à petit parvenus à remonter le tunnel sur toute sa longueur.

Pour ce qui est des interventions mises en place au moment de l'accident, considérant que l'accident s'est produit sur le territoire français, la Présidence du Gouvernement n'a pas activé le plan spécialisé de secours prévu par la Sécurité civile. Toutefois, aussitôt que la société du tunnel nous a communiqué que le tunnel était fermé, nous avons pourvu à activer les mesures opportunes pour arrêter le trafic se rendant en France, notamment les poids lourd à Aoste. Les interventions de secours ont été assurées par les sapeurs-pompiers de Courmayeur et d'Aoste.

Durant cette phase nous avons consacré notre attention aux victimes de cette tragédie. Dès le 25 mars nous avons organisé auprès des bureaux de la société du tunnel à Courmayeur un premier centre d'accueil, d'information et de soutien pour les familles des disparus avec la collaboration des opérateurs de la Protection civile valdôtaine, de la Croix Rouge et de psychologues. Dans la mesure de nos compétences nous nous sommes également mobilisés pour obtenir le plus rapidement possible tous les renseignements relatifs au nombre des victimes et à leur identité, pour ce faire nous avons eu recours aux liaisons mises en place avec la Préfecture de la Haute Savoie où étaient acheminées toutes les informations officielles quant à l'accident.

Il y a lieu de rappeler également que déjà dans les premiers jours après la tragédie un magistrat de l'INAVEM (Institut national français d'assistance aux victimes et de médiation) s'est rendu à Courmayeur pour y rencontrer les proches des disparus et leur apporter tout le soutien psychologue, légal et économique possible.

Après avoir constaté la difficulté et même l'impossibilité d'obtenir des renseignements, de concert avec la Société italienne du Tunnel du Mont-Blanc, nous nous sommes faits les interprètes de la douleur des familles de tous les disparus et nous avons entrepris à ce propos plusieurs démarches. Nous avons donc poursuivi les contacts avec l'Institut médico-légal de Grenoble, cet institut qui était chargé de vérifier l'identité des victimes, le Consulat général d'Italie à Chambéry et nous avons également exprimé au Préfet de la Haute-Savoie le 30 mars 1999 la nécessité de ramener au plus tôt les corps dans leurs familles ou du moins de nous indiquer la date où il serait possible de les rapatrier. Aussi nous avons officiellement sollicité le 31 mars et ensuite, compte tenu des délais et des retards, le 22 juin 1999 le Président du Conseil des ministres, M. Massimo D'Alema, afin qu'il intervienne avec le poids du Gouvernement italien auprès des autorités françaises compétentes.

Je tiens en outre à rappeler que la société italienne du tunnel a entrepris le même genre de démarche vis-à-vis tant du Procureur de la République de Bonneville que du Ministère italien des affaires étrangères. Cette même société a également mis à la disposition des familles des victimes une somme d'argent par le biais de l'INAVEM.

Il y a lieu de souligner par ailleurs, quant à la reconnaissance et au rapatriement des victimes, que dès le début des procédures d'identification les autorités judiciaires françaises ont précisé qu'elles informeraient directement et exclusivement les familles des disparus. Par ailleurs, pour ce qui est des interventions visant à faire face aux effets sur la Vallée d'Aoste de la fermeture du Tunnel du Mont-Blanc, une première série de mesures a été mise en place dès le mois d'avril. Dès cette époque nous avons demandé à l'ANAS et au Ministère des travaux publics de pourvoir le plus tôt possible à l'ouverture et à l'aménagement de la Route d'Etat n°26 du Petit-Saint-Bernard afin de nous garantir une liaison directe et importante pour le passage touristique avec la Savoie et le reste d'Europe. Ladite liaison a pu être rouverte à la circulation le 27 mai.

Le 19 avril nous avons demandé au Président du Conseil des ministres un premier train de mesures d'interventions extraordinaires pour pallier le problème des chômages pouvant découler de la fermeture du tunnel. Cette proposition, élaborée de concert avec les Parlementaires valdôtains et les organisations syndicales, a fait l'objet d'un amendement à la loi n° 144/99, liée à la loi de finances, portant: "Mesures en matière d'investissements et d'aides à l'emploi".

Il s'agit notamment de la mise en place d'un système d'aides économiques pour les personnes dont l'emploi ne prévoit pas de possibilités de mise en chômage technique et qui, à cause de la crise des activités économiques touchées par la fermeture du Tunnel du Mont-Blanc, risquaient de subir une réduction d'horaire ou d'être licenciées; à l'heure actuelle 70 personnes ont pu bénéficier de ce système.

Par sa délibération du 2 avril 1999, en outre, le Gouvernement a institué une unité de suivi, d'analyse et d'évaluation des répercussions de la fermeture du tunnel sur l'économie de notre Région. Cette unité a pour tâche de recueillir, d'analyser et d'évaluer les données relatives aux effets directs et indirects de l'accident du Mont-Blanc afin notamment de proposer l'adoption de mesures adéquates d'intervention de soutien.

D'un point de vue général enfin nous avons représenté à plusieurs reprises au Gouvernement italien et français la situation d'isolement improvisée et pénible que la Vallée d'Aoste et la Haute-Savoie doivent supporter avec toutes les retombées que celle-ci entraîne et qui ne pourront être éliminées que par la réouverture dans les délais les plus brefs du tunnel.

Pour ce qui est de l'enquête administrative, après l'incendie, deux missions administratives d'expertise ont été installées: l'une française le 26 mars par le Ministre de l'intérieur et par le Ministre de l'équipement des transports et du logement et l'autre italienne le 16 avril par le Ministre des travaux publics. Ces deux commissions ont rédigé un rapport commun présenté aux deux ministres – italien et français - à Courmayeur le 8 juillet 1999 qui relate les circonstances de la catastrophe, les causes de son ampleur et les enseignements à en tirer, en plus de fournir des recommandations, des consignes à respecter pour la réouverture du tunnel.

A cet égard il faut rappeler que le rapport présente 41 propositions de mesures concrètes et spécifiques qui devront être adoptées pour garantir la remise en service du tunnel dans des conditions de sécurité.

Ces propositions concernent en particulier - je cite celles qui à mon avis ont un relief plus d'ordre général - l'établissement auprès de la Commission intergouvernementale d'un comité technique de sécurité qui est devenu opérationnel au cours du mois de juillet et qui formulera des avis et des propositions sur les travaux nécessaires à la remise en service du tunnel. Un représentant de la Présidence du Gouvernement et un représentant de la Préfecture de la Haute-Savoie font partie à plein titre dudit comité. C'est ce même comité qui se réunira à Rome pour examiner les projets qui ont déjà été déposés avant le 15 septembre afin que la Commission mixte intergouvernementale, qui se réunira le 29 septembre, puisse les examiner, le cas échéant les approuver et donc donner suite à la phase des interventions nécessaires pour rouvrir le tunnel.

Mais également je veux citer deux autres mesures que j'estime importantes: la mise en place par les sociétés concessionnaires d'une direction technique unifiée pour effectuer et pour suivre les travaux sur la base des projets élaborés à partir des recommandations contenues dans le rapport commun et surtout la création d'une direction d'exploitation unique et l'élaboration d'un plan de secours unique coordonné avec les programmes de secours public de la Haute-Savoie et de la Vallée d'Aoste.

Les ministres ont aussi affirmé que la réouverture de cet axe de communication doit être effectuée pour l'automne de l'an 2000 afin de ne pas pénaliser plus longtemps les liaisons économiques entre les deux Pays. A cette fin à Courmayeur ils se sont engagés à sensibiliser les organismes compétents des deux Etats de façon que l'approbation et la mise en ?uvre des projets ait lieu le plus rapidement possible dans le respect des législations des deux Pays et des dispositions communautaires, notamment en ce qui concerne les procédures d'appel d'offres.

Quant à l'enquête judiciaire, vous êtes certainement au courant de la situation concernant l'intention du Juge d'instruction de Bonneville de procéder à une reconstitution de l'incendie à l'intérieur du tunnel. Sur la base de nombreux avis rendus par les experts nous avons exprimé aux Gouvernements italien et français toutes nos préoccupations quant à la réalisation de cette hypothèse. Mais, sans vouloir mettre en question l'autonomie de la magistrature française et surtout la nécessité d'éclaircir pleinement les causes et les éventuelles responsabilités de l'accident, nous avons jugé opportun de souligner que cette initiative était tout au moins discutable du point de vue scientifique, dangereuse pour l'environnement et susceptible de provoquer de nouveaux dégâts à l'ouvrage. En revanche, et les derniers faits le démontrent, elle représente certainement un élément de retard sur les vérifications et les examens nécessaires et préalables à la conception des travaux de remise en état du tunnel. Ce sera l'un des points à l'ordre du jour de la Commission intergouvernementale parce que si d'une part nous avons souligné ces craintes et mis en évidence également le statut juridique particulier du tunnel, il doit y avoir accord pour ces interventions, d'autre part nous avons souligné, et nous le ferons encore le 29 septembre, que cette question ne peut retarder indéfiniment les travaux vu que notre objectif prioritaire demeure celui de la réouverture dans les délais les plus brefs du tunnel.

En ce qui concerne les conséquences économiques et financières de la fermeture, il faut tout d'abord considérer les deux recherches menées à la demande des sociétés d'exploitation et qui ont été élaborées par la Société des recherches économiques Prometeia et par le Centre de recherche sur la mobilité et les transports de l'Université de Castellanza.

Ces études se basent sur l'application d'un modèle économétrique reposant sur trois éléments: l'analyse de l'impact sur le commerce extérieur, sur le tourisme international et sur le transport et la vérification des retombées que ces éléments transmettent à l'économie en conséquence de cette fermeture.

Les conclusions auxquelles lesdites études sont parvenues peuvent être classées, en synthèse, dans trois catégories: les retombées économiques, les retombées sur le mode de transport des marchandises et les retombées sur la circulation des personnes.

Sur le plan économique le fermeture du tunnel entraînerait pour la Vallée d'Aoste des dommages estimés à court terme, c'est-à-dire pour 1999, à 560 milliards de lires, soit à environ 10 pour cent du produit intérieur brut. A l'échelle étatique la perte pour la balance commerciale de l'Italie correspondrait à une diminution du produit intérieur brut de plus de 420 milliards de lires, chiffre qu'il faudrait ajouter à la perte valdôtaine et nous arrivons à ces quelque 1000 milliards dont on a déjà fait état; 1000 milliards qui correspondent à 3 milliards de lires par jour.

Pour ce qui est des conséquences sur le transport des marchandises, la fermeture du tunnel produirait une perte de 16 pour cent des échanges internationaux qui passaient jusqu'à présent par le Mont-Blanc, aussi la longueur des trajets internationaux augmenterait en raison des inévitables changements d'itinéraire d'environ 45,3 millions de kilomètres et la durée des transports serait prolongée de près de 3,4 millions d'heures. En cas de fermeture prolongée du tunnel les conséquences de ces modifications d'itinéraire seraient encore plus graves. En l'an 2000 les trajets augmenteraient d'environ 57,9 millions de kilomètres et la perte de temps due à la densité de la circulation et à la distance supplémentaire à parcourir avoisinerait 4,3 millions d'heures.

Quant à la circulation internationale des personnes entre l'Italie et la France, le nombre des véhicules particuliers en transit chuterait à court terme d'environ 500 par jour; la longueur des trajets en raison des déviations augmenterait de 98,7 millions de kilomètres en 1999 et la perte de temps, évaluée à 2,2 millions d'heures pour 1999, passerait environ à 2,5 millions d'heures pour 2000.

Les conséquences de l'inaccessibilité du Mont-Blanc ont fait également l'objet d'une recherche coordonnée par le Conseil général des Alpes maritimes à la demande de la Conférence transfrontalière franco-italienne. Cette recherche a examiné les changements et les effets territoriaux, notamment pour ce qui est des retombées socio-économiques et environnementales produites à l'échelle des Alpes occidentales. Il s'agit d'un travail important, étant au moment actuel l'une des références pour saisir les effets de la clôture de l'axe routier du Mont-Blanc sur les deux côtés des Alpes.

Enfin l'unité de suivi d'analyse et d'évaluation constituée par le Gouvernement a rendu un premier rapport liminaire sur la base des données disponibles au mois de juillet.

Tous ces documents vous ont été transmis en annexe avec la convocation du Conseil.

Quant à ces derniers documents il y a lieu de fournir quelques précisions sur la méthodologie de travail qui a été suivie.

L'analyse effectuée revêt un caractère essentiellement qualitatif puisque les données sont encore en phase d'évaluation, ce qui est logique si l'on considère que les faits remontent à il y a six mois et que leurs conséquences ne sont pas immédiatement quantifiables, qu'il s'agisse de l'étendue du territoire touché ou des secteurs économiques et des opérateurs concernés. De plus il s'agit d'une analyse à caractère régional dans la mesure où elle s'attache à un contexte valdôtain et qu'elle ne prend qu'incidemment en considération le système de l'arc alpin dans son ensemble.

Il convient aussi de souligner deux ultérieurs éléments essentiels. En premier lieu il existe une relation de cause à effet dont il est indispensable de tenir compte: l'ampleur des dommages est directement proportionnelle à la durée de la fermeture du tunnel, elle peut même être plus considérable encore étant donné que plus le temps passe et plus les probabilités d'une fidélisation des flux de circulation à d'autres itinéraires augmentent. En second lieu les catastrophes de ce type sont caractérisées par un dénominateur commun: la rapidité.

La rapidité du drame et aujourd'hui la rapidité de la mise en place des interventions qui doivent être ciblées, immédiates et efficientes. Les responsables de l'évaluation des dommages et de la mise en ?uvre des interventions doivent par ailleurs composer avec des nécessités divergentes: les exigences légitimes et nécessaires de la magistrature, la définition des projets doit être effectuée avec le plus grand soin, ce qui risque d'aller à l'encontre de la rapidité avec laquelle il faudrait décider des interventions.

D'ailleurs ces nécessités relèvent de la distinction bien nette qui sépare les deux étapes du phénomène: il y a d'une part le moment initial et d'autre part le moment qui suit la fin des effets de la catastrophe, celui où il sera enfin possible d'en connaître l'ampleur réelle, où l'on pourra tenter de remettre en fonction le système.

Après ces considérations d'ordre méthodologique, si l'on aborde l'examen des secteurs de l'économie valdôtaine qui sont pénalisés par la fermeture du tunnel, il apparaît qu'ils sont presque tous touchés.

Le secteur de l'accueil tout d'abord: hôtels, campings, résidences touristiques et hôtelières, dont la capacité de réaction à la situation dépend évidemment du volume de la composante étrangère du panorama touristique valdôtain, volume chiffré à environ 18 pour cent si l'on s'en rapporte au septième rapport sur le tourisme en Italie. La catégorie à risque est essentiellement celle des séjours de transit, les organisateurs de voyages en autocar vers l'Europe de l'ouest ayant l'habitude de prévoir une étape à Aoste ou à Courmayeur et même sur l'analyse des retombées il faut considérer, en plus des différents secteurs d'activité, aussi les différentes zones de la Vallée d'Aoste parce que l'impact n'est pas uniforme à l'intérieur de la Vallée.

En ce qui concerne le commerce, les dommages sont surtout liés à la diminution substantielle du flux de la clientèle étrangère de passage qui, même si elle ne séjourne pas, ni ne passe la nuit dans la Région, a l'habitude de venir faire ses achats en Vallée d'Aoste et dans la capitale régionale Aoste en particulier.

Pour ce qui est de l'industrie, la plupart des difficultés concernent l'exportation. Les problèmes ne se traduisent vraiment pas par la perte des contrats, mais plutôt par l'érosion des marges du fait de la majoration des frais de transport en raison des changements d'itinéraire et ces frais ne peuvent être immédiatement répercutés sur les prix de vente.

Il y a donc une baisse de compétitivité et pour ces entreprises qui cumulent les deux effets: l'importation des matières premières et l'exportation de leurs produits, il y a un gros danger de difficultés à venir.

Différentes catégories sont quant à elles touchées de plein fouet: les transporteurs routiers surtout dans la mesure où les clients usent de leur pouvoir de négociation et font peser sur eux tous en partie, en obtenant des réductions, les frais de transports additionnels; les distributeurs de carburant situés sur l'axe routier qui enregistrent en ce moment une réduction de leurs ventes de l'ordre de 43 pour cent en moyenne; les services directement liés au tunnel, les autoroutes d'accès au Mont-Blanc. Pour toutes ces catégories les dommages se traduisent par une perte en termes de produit intérieur brut régional, par une précarisation des emplois, pour les entreprises dont les avoirs ne permettent pas d'absorber les pertes éventuelles, par le risque d'une faillite ou de difficultés graves.

Sur la base des données disponibles les pertes de valeur ajoutée pour la Vallée d'Aoste pour la période mars 1999 - juillet 2000 peuvent être ainsi estimées: 183 milliards de lires en 1999, 177 milliards de lires en 2000, se chiffrant donc à 360 milliards de lires pour l'entière période considérée. Par ailleurs dans la préparation du budget pour 2000, par rapport aux prévisions de l'année dernière quant aux recettes de la Région, nous avons une première estimation d'une baisse des recettes de l'Administration régionale pour l'an 2000 de l'ordre de quelque 170 milliards de lires.

Pour ce qui est par contre des pertes directes, et dans ce cas la perte directe est représentée par le droit de douane et la TVA d'importation sur les marchandises extra- communautaires, la perte est réduite parce qu'elle est de 55 milliards en 1999 et 54 en l'an 2000. Pour ce qui est de la définition des secteurs touchés par la fermeture du tunnel, il est estimé que subiront la perte majeure de valeur ajoutée le réseau routier autoroute du Tunnel du Mont-Blanc, 41,9 pour cent, le secteur de l'accueil et le commerce, 51,8 pour cent.

Enfin traitant des conséquences de la fermeture du tunnel il convient aussi de souligner quelques effets sans portée économique directe, mais toutefois considérables pour la Vallée d'Aoste, des effets qui découlent de la situation d'isolement soudaine qui connaît la Région. Par exemple, l'indisponibilité de cet axe de communication a des répercussions sur les initiatives de coopération transfrontalière avec les Communautés frontalières françaises, deux projets spécifiques approuvés au titre du Programme Interreg ont été interrompus; en dehors de ces deux projets c'est la réalisation de toutes les initiatives de coopération entre la Vallée d'Aoste et les Communautés frontalières savoyardes qui subit le contrecoup de cette interruption soudaine des communications.

Et encore il faut souligner que l'évaluation actuelle des retombées de la fermeture du Mont-Blanc et donc les considérations quant aux interventions de soutien réalisables risque d'être incomplète dans la mesure où elle n'a pas la possibilité, sur la base des données aujourd'hui disponibles, de considérer tous les effets négatifs. Un certain nombre de données sont en effet imprévisibles telles que les répercussions de l'interruption de cet axe routier sur la prochaine saison d'hiver, c'est-à-dire sur la saison touristique qui nous amène le plus important flux de clientèle internationale ou encore la perte d'affluence due au fait que la Vallée d'Aoste sera exclue d'une partie des itinéraires du Jubilé de l'an 2000.

Quelles ont été les actions de soutien à l'économie? Pour ce qui est des interventions qui pourraient être envisagées afin de pallier les conséquences de la fermeture du tunnel et soutenir les secteurs économiques endommagés, il faut là aussi distinguer entre les interventions immédiates et interventions à moyen et long terme.

Pour ce qui est des interventions immédiates les actions déjà lancées ont visé à assurer et promouvoir les voies d'accès alternatives au Tunnel du Mont-Blanc afin de conserver le flux touristique international, notamment les voyages organisés en autocar et les séjours à la neige durant la saison d'hiver.

Il s'agit de mettre en ?uvre, et nous avons déjà délibéré à cet égard, des stratégies de communication promotionnelle qui seront importantes aussi dans un deuxième temps lorsqu'il conviendra de faire diffuser par les médias des informations précises quant aux délais de la réouverture du tunnel et aux mesures de sécurité qui seront adoptées afin entre autres de limiter chez les usagers les éventuelles séquelles psychologiques que peut laisser la mémoire de l'accident.

Pour ce qui est de la protection des personnels des entreprises touchées par la fermeture du tunnel, nous allons solliciter l'extension à toute la durée de la fermeture du tunnel des mesures, déjà adoptées au titre de la période 24 mars - 31 décembre 1999: le chômage technique jusqu'à la réouverture.

Pour ce qui est des mesures à moyen et long terme visant à compenser les retombées négatives sur l'économie et pour ramener le système valdôtain à la normalité, il faudra tout d'abord attendre l'évaluation définitive de l'ampleur des dommages et de l'ensemble des sujets touchés. Au terme de cette phase il sera possible de définir le type de mesures à entreprendre, au nombre desquelles on peut déjà envisager des périodes de suspension des emprunts régionaux à taux avantageux souscrits par des sujets touchés par la catastrophe, mais pour mettre en ?uvre ce type d'interventions deux approches complémentaires pourraient être employées: l'identification nominale des entreprises en question, notamment pour ce qui est des entreprises dont l'activité est fortement conditionnée par la praticabilité du tunnel, et l'identification des entreprises sur la base d'un critère géographique, par exemple celles faisant partie des catégories: structures d'accueil, commerce, établissements publics, transports par câble, artisanat et industrie et ayant leur siège dans la Valdigne ou celles faisant partie des catégories: structures d'accueil, commerce, établissements publics et transports ayant leur siège le long de l'axe routier allant du péage Aoste Est à la Commune de Morgex.

Le même type d'interventions pourrait également concerner les personnes physiques, notamment les travailleurs dont les employeurs bénéficient des mesures prévues par la loi additionnelle sur le travail. Une attention particulière enfin devra être dédiée pour stimuler le retour à la normalité du système dès que les effets du drame auront été éliminés, c'est-à-dire dès que le tunnel sera de nouveau praticable. Durant cette phase l'attention devra se porter sur la relance des opérateurs afin de reprendre les parts des marchés perdus et sur la réalisation des investissements restés en suspense durant la période précédente.

Quant aux autres mesures et quant à la perspective, soit celles concernant la nécessité d'un rééquilibrage des flux de trafic entre la route et le rail et pour ce qui est des conditions d'ouverture et donc d'utilisation du tunnel, je fais référence à ce que j'ai dit ce matin lors de la réponse à l'interpellation, mais sur ce thème nous aurons ensuite la possibilité d'y revenir lors de la discussion générale.

Si dà atto che, dalle ore 17,16, presiede il Presidente Louvin.

PrésidentLa parole au Conseiller Curtaz.

Curtaz (PVA-cU)La questione della tragedia del tunnel e di tutte le conseguenze connesse a quest'evento disastroso arriva in Consiglio per un'analisi il più possibile ampia di quelle che saranno le prospettive, di quelle che saranno le conseguenze che quest'evento così grave ha provocato nella nostra regione.

La relazione del Presidente è stata particolarmente ampia anche nella ricostruzione storica degli avvenimenti. Ovviamente non mi attarderò a commentare la ricostruzione storica degli eventi che è stata fatta in maniera corretta.

Oggi dobbiamo interrogarci su tre temi connessi fra loro. Il primo tema è quello della riapertura e della sicurezza, credo che sia un tema sul quale non abbiamo bisogno di spendere molte parole perché è un tema sul quale dovremmo essere tutti d'accordo, nel senso che ognuno di noi non può che auspicare una rapida riapertura del tunnel, la più rapida possibile in condizioni di sicurezza, direi nelle condizioni di massima sicurezza possibile affinché eventi del genere non abbiano a ripetersi.

Un secondo settore d'interesse è quello relativo ai danni provocati sul quale il Presidente si è soffermato e sui quali vorrò dire qualcosa anche se in maniera sommaria perché parto dalla considerazione che oggi ci troviamo di fronte a delle previsioni, a degli studi come tali fallibili - e cercherò soltanto con qualche esempio di evidenziare come questi studi presentino degli innegabili limiti. Si tratta di studi di massima, di studi di previsione che troveranno conferma o smentita dai dati definitivi, quindi mi sembrerebbe accademica una discussione se lo studio è attendibile, quanto è attendibile o meno perché avremo di qui a qualche mese le prime conferme o le prime smentite, saranno i dati a parlare.

Certo io dico che questi studi - mi riferisco in particolare agli studi privati, a quelli di Prometeia e dell'Università di Castellanza - hanno la tendenza a sovrastimare il danno provocato alla nostra Regione e questo lo dico non tanto per una contestazione delle metodologie, che sono delle metodologie astratte, sulle quali non sono in grado d'intervenire se non per dire che non me ne intendo, ma perché si tratta di previsioni astratte che non si basano tanto su dati concreti perché dati concreti non ce ne sono, ma appunto da elaborazioni astratte. Ho il sospetto che siano sovrastimati, e perché i dati che vengono fuori sono piuttosto corposi e perché si tratta di studi commissionati dalla Società che gestisce il Tunnel del Monte Bianco, quindi dalla società maggiormente danneggiata. È evidente che il taglio dato allo studio è un taglio che tende a valorizzare il danneggiamento subito da chi paga, dal committente appunto.

Abbiamo poi un altro studio sul quale il Presidente si è soffermato maggiormente che è quello dell'unità di monitoraggio predisposta dalla Regione.

Bisogna dire che, fra l'altro abbastanza onestamente, già chi ha elaborato questo studio mette le mani bene avanti perché nel capitoletto riguardante le ricadute economiche in Valle d'Aosta l'unità di monitoraggio ribadisce che l'analisi condotta per quanto concerne la Valle d'Aosta è meramente empirica, fondata su dati per lo più estrapolati dal questionario, quindi non ufficiali e, pur in carenza di dati certi - sottolinea lo studio -, viene fatta l'analisi che il Presidente ha appena ricordato, giungendo ad una conclusione questa sì discutibile dal punto di vista metodologico perché se una premessa del genere è condivisibile visto che non abbiamo dati certi poi invece si arriva a dare una cifra di danno quasi alla lira.

L'unità quantifica in 183 miliardi la stima di perdita di valore aggiunto per la Regione Valle d'Aosta nel 1999. Con una premessa del genere sarebbe stato a mio avviso più prudente dire magari da 150 a 200 miliardi, c'erano più probabilità di azzeccarci fra l'altro, invece questa stima così precisa è in contraddizione con le premesse. Come sono difficilmente comprensibili da parte mia dei dati che a prima vista sembrerebbero allarmanti e invece sono in contraddizione con i dati reali legati al turismo dati dall'Assessore competente.

Si parla nelle previsioni del 1999 di una perdita di valore aggiunto nelle tabelle, per quanto riguarda gli alberghi e il commercio al dettaglio, del 51 percento, a me sembra una sovrastima incredibile, il 51 percento significa dimezzare.

Invece i dati del comparto turistico-alberghieri forniti ieri dall'Assessore sono abbastanza rassicuranti, direi quasi dei dati nella norma. Consideriamo anche che abbiamo avuto una stagione dal punto di vista meteorologico particolarmente brutta, quindi i dati non sono così allarmanti.

Come segnalo sempre, ed è l'ultimo esempio che faccio sui limiti di questo studio, c'è una tabella che parla del numero dei lavoratori dipendenti interessati e poi si individuano solo delle percentuali, cioè non abbiamo il numero reale; si parla di numero, ma non c'è. Abbiamo però un dato che ha riferito il Presidente abbastanza significativo, se non ho capito male sarebbero circa 70 le persone che hanno usufruito delle misure straordinarie, diciamo fra virgolette della cassa integrazione per queste cose.

Non mi nascondo che 70 persone è un numero nella nostra piccola realtà abbastanza significativo, ma non è questa catastrofe che sembrava di dover intuire quando ci sono stati i primi allarmismi su questa vicenda. Fra l'altro mi sarebbe piaciuto avere un dato, ma questo credo che non lo troveremo mai, cioè mi sarebbe piaciuto sapere quante persone hanno perso il posto, hanno chiuso, eccetera - e ce ne sono - quando abbiamo costruito l'autostrada e magari avevano l'esercizio di pompe di benzina sulla Statale. Ciò può avere un raffronto.

Ma, ripeto, a mio giudizio non è da enfatizzare questa problematica relativa ai danni provocati, certamente l'Amministrazione deve tenere conto di queste previsioni anche in vista della predisposizione del bilancio per il 2000, ma a mio giudizio - e qui faccio un'osservazione critica nei confronti della Giunta e dell'Amministrazione - sarebbe stato opportuno anche per la gravità dell'evento e per l'enormità delle possibili conseguenze, istituire un comitato di monitoraggio di alto livello scientifico che avesse garantito dei dati più attendibili, ma questa è un'osservazione di metodo, per avere dei dati più attendibili anche se ribadisco che sulla chiarezza, sulla serietà di questi studi, avremo delle risposte definitive a breve quando saranno i dati a dire se questi studi erano carta straccia o erano seri.

Terzo punto, che a me sembra quello più interessante e che oggi, a meno che non mi sia distratto, il Presidente non ha affrontato se non con un rimando a quanto risposto stamani ad una nostra interpellanza, dicevo il tema più interessante di tutti perché non è un discorso a breve scadenza, ma è un discorso di politica generale a lunga gittata, è quello delle scelte strategiche sui passaggi nella nostra regione.

Qui bisogna andare subito al problema centrale, che è quello di capire quale futuro può avere la nostra Regione a seconda o meno che la nostra Regione ricominci da qui a qualche anno ad essere attraversata da 1800 TIR al giorno.

Io credo che se i dati forniti ieri dall'Assessore Lavoyer erano minimamente rassicuranti, è perché ci sono molti turisti che quest'estate hanno scelto la Valle d'Aosta o hanno scelto di stare più tempo nella nostra Regione proprio perché la Valle d'Aosta non era attraversata dai TIR. Possiamo immaginare, in una situazione tipo in cui il Tunnel del Monte Bianco è aperto al traffico turistico, ai pullman ed è chiuso ai TIR di grande tonnellaggio, la Valle d'Aosta come una regione di montagna ideale per fare del turismo.

Questa sembrerebbe quasi una situazione idilliaca: una Valle d'Aosta chiusa al trasporto di grande tonnellaggio e completamente aperta per quanto riguarda il traffico turistico, sarebbe un atout dal punto di vista turistico eccezionale. Io non riesco a capire perché su questo punto ci sia da parte dell'Amministrazione regionale e da parte delle amministrazioni locali una timidezza incredibile, una debolezza di posizione sconcertante. A me sembra strano che ci sia quest'altruismo, dico la verità, un altruismo che non sento in altri settori. Se parliamo ad esempio di riforma istituzionale, l'altruismo non lo sento.

Oggi, e faceva un'osservazione giusta, il Presidente mi diceva: "Non possiamo far passare tutti i TIR qui e poi poveretti quelli della Val di Susa?". Questa è una contraddizione che c'è anche nella mia posizione che non voglio eludere, però bisogna anche dire che questo dato del passaggio dei TIR non tiene conto di una realtà che è stata rappresentata in via ufficiale in un dibattito pubblico fatto in Piazza Chanoux non più di 3-4 mesi fa dal massimo dirigente delle ferrovie nell'Italia nord-occidentale che insieme al Sindaco Blua, all'On. Caveri e a qualcun altro che non ricordo.

In quella occasione sono stati portati dei dati, perché in genere noi andiamo su delle impressioni, ? dei dati. Questo dirigente ha detto che appena dopo la tragedia del Monte Bianco le Ferrovie dello Stato hanno messo a disposizione delle ditte, delle aziende, degli utenti, 50 treni speciali al giorno, non su ferrovie ipotetiche che non esistono; ma sull'attuale rete; c'è già oggi su queste ferrovie scassate che abbiamo la possibilità di fare 50 treni speciali al giorno.

Ora 50 treni speciali al giorno - dati delle ferrovie, non miei - significa mettere su treno il corrispondente di 2000 TIR al giorno, circa 200 TIR in più di quelli che passano sotto il Tunnel del Monte Bianco; di questa possibilità di utilizzare 50 treni al giorno, allora - si trattava del mese di maggio - veniva utilizzata una media di 6 treni speciali al giorno, cioè 44 treni speciali al giorno messi a disposizione delle aziende dalle ferrovie rimanevano fermi. Questo lo dico perché è un dato interessantissimo.

Quando diciamo che bisognerà pur far passare i TIR da qualche parte, la risposta più semplice da dare è di metterli su questi treni, che sono fermi, e di farli circolare sulle ferrovie che abbiamo oggi. Lo so che costa di più, lo so che i tempi sono più lunghi, lo so che il treno è meno flessibile del TIR, però bisogna fare delle scelte politiche, bisogna capire se è più importante la salute umana o sono più importanti i costi ambientali da una parte o i costi delle aziende dall'altra. Bisogna mettere sullo stesso peso, questa è la scelta politica: conta di più l'economia, la finanza, il denaro, la competitività, o conta di più la salute umana? È questo il punto.

Questo lo dico perché voglio agganciarmi ad un ultimo argomento che affronterò, che non è stato accennato oggi dal Presidente, ma sul quale voglio dire due parole perché il Presidente in più occasioni ha parlato di regolamentazione del traffico dei TIR in attesa della possibilità della realizzazione di una via ferroviaria transfrontaliera in Valle d'Aosta.

Questa è un'ipotesi che dal punto di vista teorico mi può anche vedere d'accordo o quanto meno non contrario, però voglio anche chiarire, a meno che non si voglia fare della propaganda - e spero di non offendere il Presidente perché ho usato una volta questa parola e si è molto offeso, ma io la riuso sperando che non si offenda - bisogna dire che oggi nel 1999 ipotizzare la realizzazione di una ferrovia in Valle d'Aosta transfrontaliera è fare propaganda e cercherò di spiegare perché: è un'ipotesi tardiva. Se quest'ipotesi fosse stata adombrata 20 anni fa quando i soldi venivano spesi per fare l'autostrada, probabilmente non sarebbe stata realizzata, però aveva qualche possibilità logica di essere realizzata.

Oggi le direttrici Italia - resto d'Europa si stanno già costruendo, la Svizzera sta facendo due tunnel. E qualcuno mi deve spiegare perché la Svizzera, dopo avere investito centinaia o forse migliaia di miliardi in due tunnel che stanno realizzando, ne dovrebbe fare un terzo, l'Aosta-Martigny.

Quando si progettavano i tunnel che oggi si stanno realizzando, pochissime persone nella nostra Regione parlavano di ferrovia e di necessità di passare le merci dalla rotaia alla ferrovia. Oggi questa proposta è tardiva per quanto riguarda la Svizzera, è altrettanto tardiva per quanto riguarda la trasversale orizzontale nei confronti della Francia perché ormai tutte le scelte che si stanno facendo vanno per un potenziamento della linea del Frejus.

Esprimo un'opinione del tutto personale: venti o quindici anni fa avrei di gran lunga preferito che in Valle d'Aosta venisse realizzata una ferrovia piuttosto che un'autostrada, oggi che venga realizzata una ferrovia mi lascia abbastanza indifferente soprattutto se è una ferrovia per trasportare i TIR perché già oggi ci sono le possibilità di trasportare i TIR con le ferrovie che ci sono e ci saranno sempre più perché ormai soprattutto il nord Europa, soprattutto la Svizzera che ci è vicina, hanno fatto già delle scelte per cui il trasporto a lunga percorrenza con i TIR viene impedito. Obbligheranno sempre più i TIR a fermarsi e a portare le merci attraverso la rotaia. È questa la sfida del futuro.

Non riesco a capire perché la Valle d'Aosta non vuole giocare questa sfida, c'è una timidezza incredibile. Dicevo stamani dei sindaci della valle dell'Arve, 55 sindaci sono in testa a raccogliere firme, ne hanno già raccolte 50 mila per dire no all'apertura del Tunnel ai TIR.

In Valle, un piccolo comitato aiutato un pochettino da alcune forze politiche piccole della nostra Regione hanno raccolto 17 mila firme su queste tematiche. Guardate che 17 mila firme, moltissime di turisti ed è un dato significativo anche questo, in Valle d'Aosta sono un'enormità. Parlavamo delle mitiche 8000 firme raccolte in una petizione per il nuovo ospedale; sì è difficile raccogliere 8000 firme in Valle d'Aosta, raccogliere 4000 firme per il referendum è sempre stato considerato un obiettivo difficilmente raggiungibile, non a caso in tutta la storia della nostra Regione si è svolto un solo referendum ed un altro probabilmente si svolgerà nella prossima primavera. Questo per dire che raccogliere firme è una cosa non facile; di fronte a questa richiesta che viene dai turisti e dalle popolazioni locali, c'è un ritardo, ma proprio un ritardo direi quasi culturale da parte delle pubbliche amministrazioni regionali e locali che è disarmante, è grave. Spero quindi che oggi sia l'occasione per fare un dibattito su questo tema e perché da questo Consiglio nascano anche delle proposte su un tema che sarà strategicamente decisivo per il futuro della nostra Regione.

Io credo, non per sminuire il dibattito che abbiamo fatto ieri, che sia molto più strategico e importante per il futuro della nostra Regione decidete se i TIR passano o non passano piuttosto che questa o quella riforma istituzionale, sulla forma di governo, eccetera. Questa è una mia sensazione che porto all'attenzione di tutti.

PrésidentLa parole au Conseiller Tibaldi.

Tibaldi (FI)Il fatto del 24 marzo scorso penso che sarà ricordato come il fatto più tragico di questi ultimi anni soprattutto da quando è stato costruito il Traforo del Monte Bianco, ma anche il fatto più rilevante di questa legislatura perché ha caratterizzato la prima fase di questo nostro mandato e penso che le conseguenze e le soluzioni per uscirne caratterizzeranno anche i prossimi anni del nostro mandato.

Sotto il profilo umano, che è quello prioritario, penso che le implicazioni umane siano le più drammatiche, il dolore di molte famiglie è incommensurabile e non risarcibile dal punto di vista economico perché il valore della vita non può essere quantificato in termini strettamente monetari.

Certamente, andando oltre, pur senza dimenticare questa prioritaria importanza dell'aspetto umano, c'è anche l'aspetto economico, le cui conseguenze le abbiamo vissute e le stiamo vivendo in questi mesi, non solo a livello di Comunità valdostana, ma anche a livello di Stato italiano nelle relazioni che esso ha con i paesi vicini, in quel contesto europeo che da più parti si cerca di promuovere e a livello politico, e a livello sociale e a livello economico.

Nelle relazioni che ci sono state consegnate le pesanti ricadute economiche che riguardano e il Paese e la Comunità valdostana vengono trattate sotto diversi profili con alcuni dati peraltro anche significativi che ci vengono forniti in merito alla perdita che c'è stata sia a livello di traffico perso e traffico deviato e di conseguenza la redditività persa e la difficoltà che hanno subito le imprese locali nel dover comunicare con omologhe imprese di altre regioni d'oltralpe o con clienti e fornitori di altre regioni.

L'unità di monitoraggio istituita dalla Giunta nell'aprile scorso ha svolto una relazione specificamente incentrata sulla situazione valdostana, un primo rapporto sintetico che è stato consegnato nel luglio scorso e di cui oggi ci è stata data copia unitamente alle altre analisi che sono state compiute per conto della Società italiana del traforo o per conto di Prometeia per avere un quadro complessivo.

Secondo noi, ferma restando la priorità umana che ripeto ha un valore incommensurabile e irrisarcibile, oggi bisogna guardare con estrema consapevolezza a quello che è l'immediato futuro che significa in sintesi riapertura immediata del tunnel e riapertura immediata del tunnel significa possibilità di permettere nuovamente il transito alle persone e alle merci fra la Valle d'Aosta e l'Italia, e la Francia e di conseguenza fra le varie realtà nazionali che compongono questo settore dell'Europa.

Pertanto riteniamo indispensabile che questo processo di riapertura del tunnel, che ha avuto anche dei rallentamenti per delle implicazioni giudiziarie, sappiamo benissimo che c'è un'inchiesta in corso di cui è titolare la magistratura francese e che peraltro è in ipotesi la ripetizione a fini processuali di un incendio all'interno del tunnel simulando le condizioni e le cause che si sono verificate quel 24 marzo, cioè si vuole da parte della magistratura francese creare il cosiddetto "incidente probatorio".

Ebbene le preoccupazioni che ha espresso il Presidente della Giunta sono anche le nostre, anzi le rafforziamo perché non c'è solo la preoccupazione sul fatto che ci possono essere ritardi nella riapertura del tunnel e nel rischio che si può creare per persone o a livello ambientale nella ripetizione di quest'incendio, ma soprattutto, come è già stato autorevolmente ribadito da più fonti, è impossibile, anche a nostro modesto avviso, riprodurre scientificamente e precisamente le condizioni e i presupposti che si verificarono in quel tragico giorno del 24 marzo scorso quindi, oltre alla preoccupazione per quest'incidente probatorio, qualora venisse effettivamente decretato necessario, esprimiamo la nostra ferma contrarietà: l'incidente probatorio non si deve fare perché l'incidente probatorio, a nostro avviso, è superfluo anche a fini processuali, ma soprattutto rallenta quella necessaria ed urgente riapertura di questa via di comunicazione internazionale di somma importanza. Pertanto riteniamo anche demagogiche alcune posizioni che in questo momento stanno fiorendo, demagogica è anche la raccolta di firme e qui ci sentiamo di dissentire completamente con quanto affermato dai Verdi, demagogica perché la raccolta di firme per limitare il traffico pesante va contro quella che è la naturale evoluzione delle cose.

Il Tunnel del Monte Bianco è stato creato 40 anni fa con una precisa funzione di comunicazione tra i popoli affinché potessero incontrarsi e scambiare le merci fra di loro, oggi limitare, ma soprattutto vietare, come mi è parso di capire dalle affermazioni del Consigliere Curtaz, il transito al traffico pesante significa voler arrestare lo sviluppo e l'evoluzione delle cose. "Il mondo va avanti e non si ferma, lo sviluppo non può essere arrestato, con la globalizzazione?" di cui soprattutto i Verdi si fanno sovente fautori e promotori di questo termine "? il mondo si è accorciato".

La citazione non è mia, ma è di una persona autorevole come Giorgio Fossa e che è stato invitato di recente anche in Valle d'Aosta. Con la globalizzazione il mondo è diventato più piccolo, si è accorciato perché si sono accorciati anche i tempi di percorrenza fra i vari luoghi, di conseguenza questo processo sta accelerando le comunicazioni tra le persone e gli scambi fra le medesime.

Penso che sarebbe completamente sbagliata la strada di bloccare il traffico pesante e in particolare quello dei TIR sotto il Traforo del Monte Bianco perché bisognerebbe allora impedire anche ai pullman di passare sotto il Traforo del Monte Bianco perché comunque i pullman hanno una dimensione e una motorizzazione che è pari a quella dei TIR e di conseguenza si dovrebbe impedire anche a veicoli che trasportano 50-60 persone di passare nell'ambito della galleria perché sono estremamente inquinanti, quindi ritengo che questa teoria sia estremamente limitativa e senz'altro non condivisibile dal nostro punto di vista.

È necessario invece far sì che il processo di riapertura sia accelerato ed è per questo che noi intendiamo con un ordine del giorno che presentiamo contestualmente a quest'intervento impegnare la Giunta regionale a tenere un comportamento più incisivo nel perseguire questi obiettivi che peraltro mi sembrano stati anche indicati dallo stesso Presidente della Giunta, ma rispetto ai quali la Regione Valle d'Aosta deve ora, alla luce anche di questi primi mesi di fatti che si sono verificati, avere un atteggiamento più manifesto nel voler intraprendere un certo indirizzo.

Il tunnel va riaperto, deve essere ripristinato lo "status quo ante" in condizioni di massima sicurezza naturalmente perché abbiamo visto che la sciagura del Traforo del Monte Bianco ha evidenziato i limiti e le carenze della sicurezza viabile, aspetti che in questi 40 anni sono stati trascurati e anche - secondo punto che riteniamo estremamente importante - chiarendo quali sono i propri indirizzi in materia di politica dei trasporti. Non penso che debba essere solo fatto a livello di piano del bacino di traffico di cui anche la IV Commissione ha già cominciato l'esame, piano del bacino di traffico che questa volta avrà valenza decennale, ma è necessario che la Giunta abbia il coraggio di dare un indirizzo preciso in materia di direttrici.

Quindi anche quando si sente o il Presidente della Giunta o qualche consigliere di maggioranza fare riferimento alla galleria Aosta-Martigny o alla galleria Morgex-Le Fayet, transiti ferroviari internazionali che sarebbero estremamente importanti, bisogna avere la consapevolezza che oggi come oggi in tempi brevi o medi, ma nemmeno medi, non possiamo realizzare in Valle d'Aosta grandi direttrici ferroviarie innanzitutto perché il Governo italiano non ha individuato la Valle d'Aosta come carrefour perlomeno a livello ferroviario e questo lo sappiamo, anzi la ferrovia valdostana sta vivendo un suo piccolo dramma perché non mi pare di rilevare un potenziamento della ferrovia stessa e addirittura l'ultimo tratto, il tratto Aosta/Pré-Saint-Didier, sembra destinato quanto prima all'abbandono. Quindi è un po' difficile pensare a grandi direttrici ferroviarie fra Morgex e Le Fayet verso la Francia e fra Aosta e Martigny verso la Svizzera quando a monte manca tutta una tratta che oltre ad essere obsoleta sembra prossima allo smantellamento, di conseguenza è bene che la Giunta individui bene quelle che intende debbano essere le direttrici internazionali.

A nostro avviso non può essere abbandonato il trasporto su gomma, l'autostrada è stata fatta, è stata fatta per arrivare fino a Courmayeur, queste sono state le scelte politiche del passato, giuste o sbagliate che esse siano, sarebbe paradossale che adesso l'autostrada non fosse più funzionale a quello che è l'imbocco verso la direzione francese. Vogliamo fare una grossa rotonda alla francese per far tornare indietro i TIR dopo che è stato speso qualche centinaio di miliardi, forse addirittura 1000 miliardi?, 1500 miliardi, mi suggerisce il Presidente. Mi sembrerebbe estremamente autolesionistico, d'altronde sono contraddizioni che abbiamo vissuto anche nella scorsa legislatura quando l'Assessore all'ambiente, territorio e trasporti, che governava il settore dei trasporti e aveva delle precise responsabilità in quella materia, aveva collateralmente delle associazioni ambientaliste che hanno fatto ricorso al TAR per bloccare i lavori dell'autostrada e adesso mi sembra contraddittorio in un secondo momento che ancora una volta, sempre dalla medesima parte politica, si cerchi di cogliere questa tragedia quasi come un'occasione - brutto a dirsi - per cercare di sminuire quella valenza internazionale che può avere la Valle d'Aosta come carrefour d'Europa attraverso certe iniziative demagogiche come la raccolta delle firme o come i proclami che invitano a provare a vedere la Valle d'Aosta da questo punto di vista, però con le contraddizioni che dicevo: se non passano i TIR non devono passare neanche i pullman, se si tratta di livelli d'inquinamento.

Alla luce di questo, visto che qui bene o male tutti ci siamo proclamati europeisti o perlomeno ci teniamo al fatto che l'Europa non sia solamente un'entità politica o sia riconoscibile attraverso la moneta che viene coniata forse nemmeno qui a Verrès come abbiamo appreso, ma sia un qualcosa di più, un momento di scambio sociale e culturale tra i popoli che la compongono e naturalmente anche economico, penso che sia inevitabile il processo di evoluzione e non d'involuzione, di chiusura, di volerci chiudere come un'enclave in questa Europa, addirittura rifiutando e rinunciando a questa comunicazione fondamentale con la vicina Francia e di conseguenza con l'Europa nord-occidentale. A nostro avviso gli indirizzi sono riassumibili in due punti e nel concludere li ripeto: riaprire il traforo in tempi brevi e in condizioni di massima sicurezza sia al traffico leggero che al traffico merci, invitando la Giunta ad atteggiarsi in maniera più incisiva per perseguire quest'obiettivo e naturalmente esprimere anche oggi in quest'aula, come Consiglio regionale, una ferma e netta contrarietà all'incidente probatorio essendo impossibile dal nostro punto di vista, ma più che dal nostro anche dal punto di vista di autorevoli esperti, di riprodurre scientificamente le precise condizioni che esistevano al momento della tragedia anche perché sappiamo che, nella malaugurata ipotesi in cui si dovesse fare quest'esperimento processuale, si protrarrebbe a tempo indeterminato la chiusura di quest'importante via di comunicazione internazionale.

Concludo con un invito alla Giunta perché, visto che sta esaminando il prossimo piano del bacino di traffico, abbia anche una maggior chiarezza e nitidezza circa le proprie idee in materia di politica dei trasporti. Scegliete e poi discutiamone a livello di Consiglio regionale quelle che devono essere le direttrici principali evitando formule propagandistiche come quelle di ripescare l'idea dell'Aosta-Martigny o di Morgex-Le Fayet che non sono in questo momento assolutamente perseguibili.

PrésidentLa parole au Conseiller Beneforti.

Beneforti (PVA-cU)Un'idea sui problemi connessi alla chiusura del Traforo del Monte Bianco credo ce la siamo fatta tutti, tuttavia l'analisi che ci è stata presentata ha completato certi aspetti che non conoscevamo o che conoscevamo più sinteticamente. I dati che ci sono stati forniti dallo studio sono dati aridi, non danno neppure l'impressione che dietro ci sia stata una tragedia umana come quella che si è verificata.

Sembra che i lutti causati della tragedia siano rimasti oggi solo nelle famiglie colpite nei loro affetti più cari. Da più parti infatti da questa tragedia si tende a tornare alla normalità, alla vita di sempre e non si può fare diversamente, la vita continua; c'è chi tende a cogliere l'occasione per realizzare determinati obiettivi, per ricavarne magari un tornaconto politico e anche economico, ma c'è anche chi, come noi, pensa di adoperarsi perché la tragedia che ci ha colpito non debba più ripetersi. Nel limite del possibile, pertanto, devono essere messi in atto i provvedimenti necessari perché questo si possa realizzare e perché nello stesso tempo sia appurata la verità: questo lo dobbiamo anche alle famiglie delle vittime.

Se per affermare la verità e per dare il via ai lavori di ripristino del traforo, si rende indispensabile la simulazione dell'incendio che scoppiò il 24 marzo, si faccia, ma si faccia subito. Se il magistrato francese non dà ascolto, come ha dimostrato, né alla Regione Valle d'Aosta né al Governo centrale, nella sua autonomia decida di fare questa simulazione, ma decida di farla subito. Il tira e molla come sta avvenendo su questo problema aumenta solo il ritardo che non è più giustificato e giustificabile. È tempo di decidere e di comprendere che non siamo in condizioni di fare opposizione ad un'inchiesta penale sul territorio francese e allora dobbiamo fare in modo che avvenga nel più breve tempo possibile.

Ricercata la verità, siccome non si può mettere un tappo al traforo, e l'autostrada deve terminare a Courmayeur, occorre pensare ai lavori di riparazione che devono iniziare nel più breve tempo possibile. Dobbiamo pensare al sistema di sicurezza da mettere in atto, dobbiamo pensare a una politica dei trasporti che la Valle d'Aosta si può dare su rotaia e su gomma, dobbiamo pensare alla qualità del traffico che nel futuro dovrà transitare sotto il traforo, dobbiamo pensare all'economia che non riguarda solo l'alta Valle, ma anche Aosta e l'intera regione perché economicamente ne ha risentito tutta la Valle d'Aosta.

A fronte di queste prerogative c'è chi ha messo le mani avanti, niente di male ad esprimere ciò che si pensa, ma nessuno può e deve partire da posizioni preconcette e precostituite.

Io dico, Presidente, come ripeto sempre per tutte le cose, apriamo un confronto a tutti i livelli: da parte della società del traforo, delle autostrada, ci sono certi interessi economici che forse non collimano con i nostri; da parte nostra, come Regione, c'è un interesse sì economico, ma c'è anche un interesse occupazionale, c'è un interesse turistico e c'è un problema, come dicevo prima, anche di regolamentazione del traffico. Ritengo che come Regione dobbiamo svolgere il ruolo che ci compete investendo nel confronto tutte le autonomie locali come le forze sociali interessate. Chiedo che la Regione Valle d'Aosta si ponga di fronte al Governo centrale, come ai Francesi, con una linea il più possibile unitaria; superiamo le posizioni di parte e assumiamo e svolgiamo un ruolo che ci permetta di realizzare in Valle d'Aosta una nuova politica collegata al traforo che sia degna di una Regione come la nostra. Credo che noi si abbia la capacità per farlo e dobbiamo farlo, per favorire il confronto e quindi evitare posizioni precostituite da qualsiasi parte provengano.

Confesso che non ho firmato la mozione contro il passaggio dei TIR; io dico regolamentiamo il traffico del Traforo del Monte Bianco. Questa è la mia linea ed è linea di chi rappresento, però chiedo che si apra il confronto in modo da assumere tutti assieme un ruolo per portare avanti la nostra politica.

PrésidentLa parole au Conseiller Martin.

Martin (FA)Il nostro gruppo si associa alle parole di cordoglio che il Presidente della Giunta ha pronunciato nei confronti delle vittime della tragedia del Monte Bianco avvenuta il 24 marzo. In quella giornata così funesta tante coincidenze e tutte negative si sono verificate nello stesso tempo; è stata certamente una giornata catastrofica per la Valle; io non ricordo nulla di simile da diverso tempo e concordo anche con chi dice che nulla sarà più come prima nel Tunnel del Monte Bianco dopo questa tragedia.

Il Presidente ha fatto una ricostruzione storica molto puntuale, dalla quale risulta evidente che la Regione ha fatto quanto poteva e quanto doveva; sono stati effettuati degli interventi in sede governativa e in sede internazionale. Ci sono stati numerosi incontri a livello di primi ministri, a livello di regioni transfrontaliere, per cercare di arrivare a riaprire il più presto possibile il tunnel in sicurezza e soprattutto la Regione è intervenuta per alleviare i disagi economici degli operatori commerciali, degli operatori turistici, dei lavoratori.

Non dimentichiamo la richiesta e l'ottenimento della cassa integrazione per quei lavoratori che erano in stretto contatto con le strutture economiche legate al Tunnel del Monte Bianco.

Penso che a questo punto si sia chiusa una prima fase e che oggi si apra una seconda fase che è quella che deve vedere ripartire la ricostruzione, il rilancio del traforo e riguardare il suo futuro immediato.

Qual è la nostra posizione a questo proposito? Riteniamo che la riapertura in tempi brevi - la riapertura evidentemente in perfetta sicurezza - sia quanto mai indispensabile. Infatti non è pensabile per la Valle d'Aosta un isolamento come quello che sta patendo all'alba del terzo millennio e in un contesto europeo che ormai ha stabilito che il principale collegamento nord-sud è quello del Monte Bianco.

Siamo contrari alla ripetizione del rogo perché lo riteniamo inutile, in quanto ripetuto in situazioni che certamente non potrebbero essere identiche a quelle che si sono veramente verificate. Lo riteniamo inutile perché produrrebbe dei ritardi nella ricostruzione, lo riteniamo inutile anche per problemi ambientali perché un rogo di quelle dimensioni sappiamo a cosa porterebbe.

Quindi una riapertura il più presto possibile, ma anche una riapertura controllata, diversa da quella che è stata fino a ieri, perché concordiamo con chi sostiene che quella struttura non è più in grado di sopportare una tale quantità di mezzi pesanti, così come immagino l'intera Valle non possa più sopportare un simile transito.

Non neghiamo che quest'incidente abbia fatto maturare più in fretta una riflessione che comunque era già in atto, ossia quella di una ricerca di soluzioni alternative per far sì che il traforo diventi sempre più un mezzo di transito di mezzi leggeri e turistici. Dobbiamo però anche essere realistici e mi fa piacere, leggendo oggi un articolo de "La Stampa", sentir dire dagli stessi promotori della raccolta di firme per i referendum contro i TIR, fra cui la Signora Luisa Bergomi, delle cose che ritengo giuste, realistiche.

Leggo testualmente quanto dice la Signora Bergomi: "La nostra iniziativa ha come scopo quello di non far scendere il silenzio sui gravi problemi legati al traffico pesante che attraversa le Alpi e non soltanto la Valle?" e ancora: "? Noi chiediamo soltanto che la politica locale, nazionale ed europea sui trasporti pur con i tempi tecnici necessari cambi direzione". È quello che penso si debba chiedere anche noi, perché un problema come quello del Traforo del Monte Bianco è sì un problema della Regione Valle d'Aosta, ma non solo, è anche un problema nazionale ed internazionale. Ritengo che se la Regione, così come ha fatto, è intervenuta in tutti i modi, a tutti i livelli e in tutte le sedi per portare la sua voce, per cercare d'intervenire, altrettanto - se vogliamo che si risolva il problema - si debba fare a livello nazionale ed europeo. Ecco perché dobbiamo essere realistici e mi fa piacere che questi signori siano realistici in questo senso.

Non sarebbe mai possibile tout court vietare il transito ai mezzi pesanti al Monte Bianco. Siamo inseriti in un contesto nazionale ed europeo e non dipende solo da noi mettere la parola fine a questo transito, così come non lo può fare nessuno nelle condizioni attuali. Dobbiamo far sì che le condizioni cambino. E qui volevo riprendere brevemente quell'aneddoto che ci raccontava prima il Consigliere Curtaz; non ero presente alla tavola rotonda a cui si riferiva il mio collega e quindi non conoscevo i fatti ed i numeri che il Consigliere Curtaz ha portato all'attenzione di questo Consiglio, sull'auspicio di una maggiore autorevolezza da parte della Regione e degli enti locali per quanto riguarda il problema del traforo e soprattutto quando ha detto che le Ferrovie dello Stato hanno messo a disposizione 50 treni al giorno subito dopo la catastrofe del Monte Bianco e soltanto 6 treni sono stati utilizzati per i trasporti e lui si è stupito di questo dato. Anch'io mi sono stupito, certo, ma mi sono stupito che ben 6 treni siano stati utilizzati, perché pensavo che fossero molti di meno; ma perché questo? Non perché non si debba utilizzare il treno e non si debba andare in quella direzione, ma perché nelle condizioni attuali è impensabile utilizzare il treno.

Se pensiamo che per andare da Aosta a Torino ci si mettono mediamente due ore, se tutto va bene, e non si devono caricare o scaricare con le gru i container. Ma voi pensate a un carico commerciale, a un carico pesante che debba fare quest'operazione; ma se dovesse andare da Aosta a Torino ci impiegherebbe tre giorni. Pensate realmente che un operatore economico possa permettersi di far viaggiare qualcosa sulle nostre ferrovie? È assolutamente impensabile e le condizioni evidentemente sono variegate, sono tante: è un problema di collegamenti ferroviari che non abbiamo e forse perché non li abbiamo lo sappiamo tutti; se la più grande industria italiana non costruisse auto, ma costruisse treni, probabilmente avremmo meno autostrade e avremmo le ferrovie più all'avanguardia di questo continente. Ma non è così, anche perché siamo inseriti in un territorio che non favorisce certi percorsi ferroviari; non siamo la Francia dove se avete notato, quando si parte con il TGV, oltre la frontiera si va fino a Parigi senza incontrare nemmeno una galleria o neanche un ponte.

Penso che avete tutti avuto occasione di fare qualche viaggio in treno in Italia e sapete la difficoltà di collegamento che c'è. Ecco perché non mi stupisco di questo dato che ci ha dato il Consigliere Curtaz perché in effetti oggi non ci sono le condizioni, ma non solo in Valle d'Aosta, non ci sono le condizioni nazionali perché il treno venga usato. E allora siamo favorevoli alla ripresa degli studi di collegamento ferroviario internazionale con la Svizzera; mi riferisco all'Aosta-Martigny; è uno studio che è rimasto nei cassetti per troppo tempo, ma non certo per colpa della Regione. Siamo favorevoli a sviluppare altri studi che prevedano di collegare la nostra Regione direttamente con la Francia, ma tutto questo presuppone del tempo, non si può fare tutto domani e quindi non si può abbassare la saracinesca per i mezzi pesanti in queste condizioni al Tunnel del Monte Bianco.

Quindi siamo favorevoli a che la Regione faccia queste iniziative per avere fondamentalmente due cose: la prima, il trasferimento su rotaia del traffico commerciale a medio termine; la seconda, l'inserimento della Valle, anche e soprattutto a fini turistici, in un contesto internazionale, che è poi il futuro a cui si deve necessariamente pensare se, come tutti sappiamo dagli studi che in tal senso sono stati prodotti e che sono allegati alla relazione che il Presidente ha svolto, fra 15-20 anni il traffico turistico e commerciale avrà comunque saturato le vie di comunicazione attuali e il Monte Bianco non sarà più sufficiente a far passare quest'immenso traffico che è in continuo aumento e che fra 10-15 anni si prevede che raddoppi.

In tal senso la tragedia del Monte Bianco non ha fatto che anticipare un problema che dal punto di vista della diversificazione del traffico sarebbe comunque stato indispensabile affrontare nel medio termine; probabilmente questa tragedia ce lo ha fatto affrontare immediatamente. Non è stata una buona cosa, ma è stata comunque una causa per cui oggi stiamo parlando di questo.

Non pensiamo quindi di essere tagliati fuori, come qualcuno ha detto, da scelte ormai già fatte in altre direzioni; viceversa pensiamo di essere ancora in tempo perché il traffico è in continuo aumento e gli studi che sono stati già approvati e in parte finanziati non sono comunque sufficienti a smaltire questo traffico. Dobbiamo quindi portare avanti gli studi che possediamo e quelli che eventualmente dobbiamo fare.

Dobbiamo anche impegnarci a tutti i livelli per una riapertura immediata, per una riapertura in sicurezza e per riprendere questi studi molto importanti. Dobbiamo impegnarci a livello regionale; ogni gruppo consiliare deve fare la sua parte. Dobbiamo impegnarci in Parlamento con i nostri Parlamentari, ma anche con i Parlamentari che fanno riferimento ai gruppi consiliari presenti in Consiglio e dobbiamo a mio avviso coinvolgere il Parlamento europeo perché questo è un problema che riguarda anche l'intera Europa.

Su questo problema, per addivenire finalmente a quella soluzione che noi pensiamo possa essere di rilancio dell'intera Valle d'Aosta nel prossimo futuro, dobbiamo agire in questo modo, solo così riteniamo che questi problemi possano realizzarsi.

PrésidentLa parole au Conseiller Borre.

Borre (UV)Per quanto riguarda il problema di riapertura più veloce possibile con maggior sicurezza mi sembra di capire che tutta la sala, tranne alcuni, sia d'accordo. Sono questi i problemi che però ci porteranno tempi lunghi, porteranno a coinvolgere non solo la nostra Regione, ma lo Stato italiano, la Francia e anche altri Stati, mentre già da oggi noi potremmo impegnarci a migliorare la viabilità dei mezzi pesanti, quindi migliorare anche la vita di chi abita lungo l'asse autostradale con delle barriere, cercando di fare quei lavori che già ci siamo impegnati in questo Consiglio a fare e prestare maggiore attenzione a quello che la tecnologia oggi ci può offrire sui motori e sui mezzi che transitano nella nostra regione.

Solo dieci anni fa infatti il livello d'inquinamento era altissimo, legato a mezzi che circolavano con motori che producevano quel tipo d'inquinamento sia acustico che atmosferico. Oggi abbiamo la possibilità di avere degli strumenti che ci permettono di avere meno inquinamento, quindi nostro dovere sarebbe quello di prepararci in quanto Valdostani al momento della riapertura con maggiore sicurezza e un minor inquinamento sull'autostrada.

PrésidentLa parole au Conseiller Viérin Marco.

Viérin M. (Aut)È inutile che andiamo a riprendere gli studi fatti, più attendibili o meno attendibili, come aveva già sollevato il collega Curtaz, ma la sommatoria di tutto quello che è successo ci può solo far dire che è stata una cosa molto grave quella che è successa e quest'evento rimarrà nella storia purtroppo non solo della Valle d'Aosta.

Come Autonomisti riteniamo che siano tre gli aspetti da non dimenticare e da cercare di realizzare: il primo è ricercare le cause e la responsabilità comunque di quanto è successo, e qui condivido quanto ha detto il collega Beneforti: dobbiamo ricercare le cause del perché è successo questo e non bisogna dimenticare che qui ci sono state oltre 40 vittime.

Il secondo aspetto è l'urgenza di riattivare in sicurezza il traforo a servizio del traffico leggero, mentre si impone una giusta riflessione per quanto riguarda la riapertura del traffico pesante. Certo non potrà più tornare ad essere la situazione precedente anche quando sarà definita tutta la questione, ma per cercare di accelerare l'apertura di questa via di comunicazione abbiamo oggi sul tappeto due problemi e cioè la posizione della società italiana, soprattutto condivisa dal Governo italiano, d'intransigenza nella ripetizione del rogo e la posizione della magistratura francese. La società è contraria alla ripetizione del rogo e si richiama ad un'eventuale rogatoria internazionale per concedere l'effettuazione di tale rogo scaricando la responsabilità di decidere sulle autorità nazionali e quelle regionali. D'altra parte la magistratura francese, tramite il Presidente del Collegio dei periti, nominati dal Giudice istruttore di Bonneville, è stata molto chiara, forse anche prepotente, perché da una lettera che abbiamo risulta esserci una specie di ricatto e secondo me queste sono le cose che non vanno bene, infatti in una lettera inviata alle società è stato intimato che fino all'esecuzione del rogo non si possa toccare nulla.

Quindi, dicevo, abbiamo questa situazione di stallo e le affermazioni di questa lettera non è stato il giudice francese a farle, ma il Presidente del Collegio dei periti nominati dal giudice: "Le tunnel est sous le contrôle des experts judiciaires en matière pénale et le restera tant que l'expertise n'aura pas apporté les éléments nécessaires pour reprendre l'enquête judiciaire. Dans l'attente de ces réponses le tunnel ne sera pas rendu aux deux sociétés exploitantes. Nous rappelons enfin que toute modification à l'intérieur du tunnel est rigoureusement interdite, toute infraction pourrait engager des graves conséquences".

Questo vuol dire che non si potrà neanche entrare nel tunnel per iniziare a fare le dovute progettazioni in maniera definitiva e questo ritengo che sia una posizione grave.

Probabilmente qui bisognerebbe iniziare, non so se il Presidente della Giunta lo abbia già iniziato a fare, penso di sì, a trovare una certa mediazione, altrimenti questo nostro secondo obiettivo che come Autonomisti abbiamo presentato viene meno perché se la situazione rimane in stallo, muro contro muro, non so quando potremo fare un discorso di celerità.

Il terzo obiettivo è la definizione delle future strategie che la Valle vuole darsi nel campo dei trasporti. Per fare questo non serve a niente o a poco dire ferrovia sì, ferrovia no, è forse più per darsi un'immagine per avere scelto un tema o una posizione. Non utilizzo un termine forte come quello di Curtaz, però ritengo che sia abbastanza vero quello che dice il collega perché già da tempo i collegamenti internazionali possono essere realizzati solo se si ha la capacità di ricercare un'intesa vera con la Comunità europea per poter decidere con concretezza.

Faccio due esempi: al Traforo del Monte Bianco si è pensato per 50 anni e poi finalmente, quando si è riusciti a definire la questione, ci sono voluti 3-4 anni per realizzarlo, quindi i tempi per le decisioni sono molto lunghi. Come secondo esempio prendo un caso a noi vicino, la ferrovia Torino-Lione, da quanti anni se ne parla eppure si pensa alla sua realizzazione addirittura nel 2015, quindi è necessario evitare proclami, ma iniziare a definire concretamente, passo dopo passo, l'iter per giungere a realizzazioni concrete anche se purtroppo un'occasione forse l'abbiamo già persa perché chi era in quest'aula nella passata legislatura si ricorda la nostra polemica con l'Assessore Mafrica quando lo stesso Assessore in un incontro internazionale diede il benestare sulla realizzazione della tratta Torino-Lione quando ancora discutevamo di altre tratte ferroviarie di collegamento fra la Valle d'Aosta, la Svizzera e la Francia. Noi prendemmo un'iniziativa la scorsa legislatura proprio su questo fatto e guarda caso oggi è una di quelle occasioni che possiamo dire che abbiamo perso.

Concordo pertanto con il collega Curtaz che forse l'azione potrebbe essere tardiva perché le direttrici sono già state quasi tutte definite. Concordo però anche con il collega Martin che alcune strade si possono ancora perseguire, però bisogna avere costanza ed iniziare a fare un passo dopo l'altro, ma definire le cose perché solo dire ferrovia o trasporto su rotaia non serve a niente, è da anni che lo diciamo, ma dei passi ben precisi e identificabili su questo non ne abbiamo ancora fatti.

Infine riteniamo che la posta in gioco non sia solo l'ambiente, ma anche la sicurezza e il lavoro delle persone. Presumo che dobbiamo guardare a tutti e due gli aspetti. Con questo annunciamo la presentazione di una risoluzione, che andremo a consegnare alla Presidenza, che riprende quanto testé detto.

Si dà atto che, dalle ore 18,48, presiede il Vicepresidente La Torre.

PresidenteLa parola al Consigliere Cottino.

Cottino (UV)Avant tout pour me joindre aux mots de condoléances à toutes les familles des victimes et aux remerciements à tous ceux qui ont ?uvré pendant et après le désastre, comme il a été déjà fait par le Président du Gouvernement et aussi pour souligner que, malgré ce qu'a dit certaine presse en ce qui concerne les victimes, au delà des connaissances que je peux avoir en tant que citoyen, dans mon rôle politique j'ai mis sûrement toutes les victimes et en particulier toutes les familles des victimes sur le même niveau.

Cela dit, je prends aussi la parole pour faire ce que le Conseiller Curtaz a appelé: propaganda, sì senza mezzi termini, propaganda perché ritengo che se certe affermazioni vengono da certe parti si chiamano in un modo, se vengono da altre si chiamano in un altro.

Dire che il fatto di propendere per cercare di rilanciare eventuali possibilità di collegamenti ferroviari con altri Stati significa fare della propaganda, bene allora dovrei pensare che questa propaganda nella passata legislatura è stata fatta anche dal gruppo politico che è rappresentato dal Consigliere Curtaz perché mi risulta che l'allora Assessore ai trasporti, dopo aver a suo dire verificato l'impossibilità o quasi del tunnel Morgex-Le Fayet, aveva ripreso a studiare la fattibilità di un progetto di collegamento Aosta-Martigny e lo aveva fatto in un momento in cui sembrava che nessuno, soprattutto dalla parte svizzera, fosse d'accordo su quest'argomento. Ora invece che sembra che al di là del confine qualcuno abbia cambiato idea, allora questa cosa non va più bene o quanto meno si chiama in un modo diverso.

Credo che sotto quest'aspetto la necessità di studiare tutte le possibilità che ci sono di collegamento ferroviario con il nord Europa e con l'Europa dell'ovest sia un dovere anche di questo consesso perché se è vero e se siamo tutti convinti che i tempi saranno comunque molto lunghi, ammesso che la cosa sia fattibile e che trovi il modo di essere realizzata, nella misura in cui non iniziamo mai o non rilanciamo certe idee, sicuramente queste non verranno mai prese in considerazione, dunque credo che sia necessario, e noi come Union Valdôtaine siamo convinti di questo, rilanciare quest'idea, approfondire gli studi già esistenti, verificarne tutte le possibilità e, nel caso in cui queste risultassero fattibili, fare tutto ciò che è in nostro potere perché si avverino.

Per rientrare anche in altri discorsi, vogliamo risottolineare la nostra contrarietà al cosiddetto "rogo bis" che non farebbe altro che portare ulteriori danni, ma soprattutto non farebbe altro che allungare i tempi possibili di riapertura del Traforo del Monte Bianco.

Annuncio la presentazione di una risoluzione che tocca parecchi punti e non voglio far perdere ulteriore tempo al Consiglio nell'illustrarla attualmente perché chiederò, prima del termine della discussione generale, la sospensione per verificare, anche se parecchi gruppi hanno già depositato delle risoluzioni, la possibilità di presentare una risoluzione che, al di là delle questioni di affetto, così come le ha chiamate il Consigliere Curtaz ieri, ma avrò occasione di tornarci sopra, è aperta al contributo delle altre forze politiche.

Faccio questo nella convinzione che ogni risoluzione che viene portata in Consiglio è giusto che venga discussa preventivamente e nel limite del possibile abbia la più ampia adesione.

PresidenteLa parola al Consigliere Praduroux.

Praduroux (UV)Per un brevissimo intervento. Ho ascoltato con molta attenzione gli interventi di tutti e tutti hanno le loro ragioni, personalmente ritengo che la chiusura totale del tunnel non sia possibile al traffico dei TIR, mi pare che sia più giusto pensare a un traffico limitato molto nel passaggio dei TIR. Però mi veniva anche in mente che adesso i paesi attraversati dall'autostrada Aosta/Pont-Saint-Martin godono di grossi benefici perché non hanno l'inquinamento acustico né di gas tossici, domani che il tunnel venga riaperto al passaggio dei TIR questi comuni, che hanno fatto richiesta già scritta d'insonorizzare l'autostrada per togliere il rumore acustico e anche dei gas, si troverebbero di nuovo penalizzati, quindi vorrei dire che, nel momento in cui si pensa di riaprire il tunnel al traffico dei TIR, bisogna pensare a costruire le barriere, dove occorrono, per il rumore e per limitare l'inquinamento dei gas che sono molto nocivi.

L'autostrada ci ha penalizzati molto anni fa con il suo passaggio dal punto di vista ambientale e nocivo sotto tutti gli aspetti, pertanto questa forse è l'occasione buona per pensare di apportare gli interventi necessari che aiutino i sindaci e le popolazioni dei paesi attraversati dall'autostrada.

PresidenteC'è una richiesta di sospensione per valutare la possibilità di contemperare le numerose risoluzioni presentate.

Il Consiglio è sospeso per quindici minuti. È convocata la riunione dei Capigruppo.

Si dà atto che la seduta è sospesa dalle ore 19,04 alle ore 19,41 e che presiede il Presidente Louvin.

PrésidentEn attendant de reprendre les travaux, je vous informe de la décision des Chefs de groupe de procéder de la façon suivante: nous allons terminer l'examen du point 31 à l'ordre du jour avec la votation des résolutions après quoi le Conseil sera suspendu pendant une heure environ.

Nous reprendrons donc une heure après les travaux pour la suite pendant la soirée.

J'annonce la présentation d'une résolution à la signature du Président du Gouvernement, des Conseillers Cottino, Fiou, Martin et Collé.

La discussion générale est close.

La parole au Président du Gouvernement, Viérin Dino.

Viérin D. (UV)Permettez-moi quelques considérations concernant le débat qui s'est dégagé sur ce problème.

Tout d'abord c'est une note de réjouissance, nous avons pris acte qu'il suffit d'éliminer les TIR et nous avons au Val d'Aoste une situation idyllique. Donc déjà aujourd'hui que les TIR ne passent plus au Mont-Blanc, nous prenons acte que finalement les choses ne vont pas si mal du point de vue environnemental parce que nous pouvons nous présenter en tant que carte postale, en tant que région alpine qui a une situation idyllique. J'en prends acte avec plaisir et c'est donc de ce point de vue que j'exprime un sentiment de réjouissance.

Certaines réflexions qui ont été faites sur les 40 ou 50 trains et les 6 trains me rappellent un peu l'histoire de la ménagère qui va au marché vendre ses ?ufs; le collègue Martin a déjà très bien éclairci quel était le problème et donc je ne veux pas y revenir. Par contre moi je crois qu'il faudrait avoir un peu plus d'attention à ne pas mettre en si forte opposition l'économie et la santé parce que nous avons entendu des propos qui étaient un peu forcés. Je sais que le thème est un thème important, mais j'ai mieux apprécié l'intervention de M. Beneforti qui est plus ouverte à la confrontation et au dialogue.

Mais les considérations que je voulais faire en terminant portent sur la perspective ferroviaire, parce que là, à part le fait qu'on veut vraiment tout nous enlever, dans le sens que nous ne pouvons même plus rêver vu que cette perspective, cette hypothèse de transversale ferroviaire alpine n'est même pas un rêve ou un projet d'avenir, c'est de la propagande pure et simple, sans considérer quelques éléments que nous estimons par contre fondamentaux. Tout d'abord, et je reprends encore une fois - et je le remercie - les affirmations du collègue Martin, quelqu'un a oublié l'analyse des données concernant l'augmentation des flux de trafic au cours des 15 prochaines années.

Toutes les analyses portent à la même conclusion: le réseau actuel, que ce soit celui routier ou que ce soit celui ferroviaire, ne sera plus en mesure d'absorber le nombre de passages et donc il est forcément nécessaire et indispensable d'imaginer quelque chose de nouveau. Alors si l'on ne veut pas augmenter le nombre des tunnels routiers, mais en même temps, il n'y a pas de soutien à la perspective ferroviaire parce que c'est de la propagande, je me demande comment l'on pense résoudre ce problème, vu que ou l'on est favorable, aux renforcements des axes routiers ou l'on est favorable au renforcement des axes ferroviaires. Il faut de toute façon donner une réponse.

Par contre on nous dit, peut-être j'ai mal compris et alors j'accepterai volontiers des rectifications vu que pour ce qui est de l'Aoste-Martigny, c'est de la propagande; qu'il n'y a pas de soutien à la perspective ferroviaire que ce soit l'Aoste-Martigny ou n'importe quelle autre nouvelle transversale ferroviaire alpine, mais notamment l'Aoste-Martigny parce que c'est de la propagande. Il n'y a plus personne qui y songe; tout a été abandonné; les Suisses ont déjà décidé en faveur du Lotchberg et du Gotthard, néamoins je me permets de rappeler que les choses évoluent, parce que s'il est vrai que, tant que les deux transversales ferroviaires alpines du Lotchberg et du Gotthard n'avaient pas été décidées, le Canton du Valais et la Confédération helvétique qui s'étaient données des priorités.

Je fais notamment référence à une prise de position de M. Schneider, ancien Président du Canton du Valais et actuellement patron de l'économie et des finances valaisannes: "L'avenir passe par le Tunnel Martigny-Aoste".

Il y a donc une prise de position officielle et il y a un soutien, sans oublier, vu que nous sommes toujours accusés d'être des localistes, la prise de position que, grâce à l'intervention de M. Louvin, le Président de notre Assemblée, l'Assemblée parlementaire de la francophonie, qui s'est réunie à Ottawa au Canada du 5 au 8 juillet 1999, a prise sur ce thème spécifique. Elle demande aux autorités gouvernementales de lier les décisions stratégiques en matière de transport à l'exigence d'assurer une attention particulière aux communautés francophones telles que le Val d'Aoste. Et donc nous réaffirmons avec force cette perspective. Quelqu'un dira que c'est un rêve. Je crois par contre que d'ici à 15 ans ou à 20 ans, ce sera une réalité.

Nous nous rendons compte qu'il y a cette perspective d'ordre temporaire, mais au moins permettez-nous de rêver d'un projet que nous pensions être partagé.

J'ai pris par contre bonne note que cette perspective ferroviaire n'a pas de soutien. Je le considère d'autant plus contradictoire, tout en partageant à une remarque faite pertinemment par M. Tibaldi: comment pensons-nous - c'est un cheval de bataille de quelqu'un - améliorer notre réseau ferroviaire s'il n'y a pas un débouché de ce réseau ferroviaire vers l'extérieur? Qui nous financera, qui investira dans le renforcement et l'amélioration de notre réseau ferroviaire jusqu'à Chivasso s'il n'y a pas de débouché au-delà des Alpes?

C'est pour cette raison qu'il est important de soutenir ce projet et de donner un sens concret à cet objectif vu que c'est probablement la seule possibilité que nous avons non seulement de nous insérer dans le réseau européen de transport ferroviaire, mais également d'améliorer et de donner une solution à l'insuffisance de notre réseau ferroviaire.

Pour terminer, je pense que nous devons nous fixer des priorités et ces priorités sont, tout en soulignant que cette Assemblée s'est déjà exprimée à cet égard, l'opposition à n'importe quelle hypothèse de doublement du Tunnel du Mont-Blanc, sa réouverture en conditions de sécurité dans le délai le plus bref, la réalisation des nouvelles transversales ferroviaires alpines englobant le Val d'Aoste, l'opposition à toute hypothèse de simulation d'un nouvel accident à l'intérieur du Mont-Blanc et dans l'immédiat: oui à une réglementation du passage à l'intérieur du Mont-Blanc, non à une interdiction généralisée.

PrésidentTous les conseillers ont eu le texte des différentes résolutions présentées, je rappelle dans l'ordre la résolution présentée par le Conseiller Curtaz, la résolution présentée par les Conseillers Frassy, Tibaldi et Lattanzi, la résolution présentée par le groupe des Autonomistes et en dernier la résolution présentée par le Président du Gouvernement et autres conseillers. Est-ce qu'il y a à ce propos des déclarations quant à leur maintien ou à leur retrait? Nous procédons à l'examen de la première de ces résolutions.

Je donne la lecture de la résolution présentée par le Conseiller Curtaz:

Risoluzione Il Consiglio regionale

Preso atto dei problemi posti dalla chiusura del traforo del monte Bianco;

Chiede

una rapida riapertura del tunnel, nel rispetto delle regole di totale sicurezza degli utenti;

Ribadisce

la propria opposizione ad ogni ipotesi di raddoppio del traforo;

Ritiene

indispensabile favorire e perseguire politiche dei trasporti che abbiano come obiettivo il trasferimento su rotaia di buona parte dell'attuale traffico su gomma;

Chiede

che il passaggio all'interno del tunnel venga limitato ai veicoli leggeri, a quelli turistici, agli autocarri di capacità inferiore alle 40 tonnellate e a quelli di breve percorrenza;

Impegna

la Giunta regionale ad operare in ogni sede per il perseguimento degli obiettivi sopra evidenziati.

F.to: Curtaz

PrésidentOn me précise que la résolution des Conseillers de Forza Italia a été déposée en première?, ça ne pose pas de problèmes? D'accord, alors nous gardons cet ordre simplement pour simplicité.

La parole au Conseiller Curtaz.

Curtaz (PVA-cU)Prendo solo l'occasione per una breve replica all'intervento del Presidente della Giunta di cui ho apprezzato due cose, mentre per un altro aspetto devo rimproverarlo, perché, come qualche volta gli succede, utilizza un intervento per far dire ad altri ciò che altri non hanno detto.

Dicevo che ho apprezzato due cose dell'intervento: la prima è l'attacco ironico che accetto perché, visto che ogni tanto mi piace fare qualche battuta e usare un po' l'ironia, che talvolta non viene accettata, se si fa dell'ironia sulle cose che dico lo apprezzo e voglio sottolinearlo, soprattutto apprezzo, e lo dico con convinzione, il fatto che nella risoluzione proposta dalle forze di maggioranza, a differenza che nel testo originario che era stato distribuito, c'è un accenno specifico all'opposizione ad un'ipotesi di raddoppio del Tunnel del Monte Bianco. Voglio dare a Cesare quel che è di Cesare.

Invece mi è dispiaciuto che il Presidente, è una cosa di cui lo rimprovero ogni tanto, utilizzi magari dei passaggi non troppo chiari da parte del sottoscritto o di qualche altro componente del gruppo o di qualche altro consigliere, per fargli dire delle cose che non ha detto, anzi per argomentare tutta una serie di questioni partendo da presupposti che non stanno né in cielo né in terra. Dovrebbe essere superfluo, invece lo devo ribadire, che siamo fra i più tenaci sostenitori delle passanti ferroviarie attraverso le Alpi perché tutta la storia politica dei movimenti ambientalisti ha sempre avuto come bandiera da portare ben alta in materia di trasporti quella di passare da un trasporto su gomma ad un trasporto su rotaia tant'è vero che nella mia risoluzione questo punto è espressamente indicato e il Presidente della Giunta non può svolgere delle argomentazioni su un presupposto completamente erroneo.

Quindi non impedisco a nessuno di sognare, si può e anzi si deve sognare e devo dire che forse ho trascorso gran parte della mia breve vita politica a sognare, sennò non sarei su questo banco, sarei magari da qualche altra parte, non è un peccato sognare, fa bene. E spiego meglio quello che intendevo dire con un'operazione che mi sa un po' di propagandistico così evitiamo gli equivoci: dire che si contingenta il passaggio dei TIR in attesa che venga fatta la ferrovia, è questo secondo me l'aspetto propagandistico perché oggi, checché ne dica il Presidente della Giunta, che può farmi vedere tutti gli articoli scritti in vallese, tutte le interviste degli ex presidenti vallesani, la prospettiva del Tunnel Aosta-Martigny, purtroppo, è una prospettiva a lunghissima distanza, non è immaginabile nel giro dei prossimi lustri e nessuna persona ragionevole lo può sostenere.

Dire: "Non preoccupiamoci, contingentiamo i TIR per un certo periodo in attesa della ferrovia" rischia in questo senso di essere un'operazione propagandistica. Detto questo, che ci sia la necessità di un riammodernamento delle linee ferroviarie, che ci sia la necessità di passanti ferroviarie sotto le Alpi, è un dato di fatto. È un dato anche di fatto, lo voglio sottolineare ancora una volta, che la Valle d'Aosta su questo punto si muove, a mio giudizio, tardivamente perché quando sono state fatte 5-10 anni fa delle scelte molto importanti sul versante svizzero, probabilmente eravamo in ritardo.

Questa è la mia valutazione politica, può essere condivisa oppure no, ma denunciare che siamo in ritardo, dire onestamente che questa Aosta-Martigny rischia di essere una chimera, rischia di essere un sogno, non vuol dire essere contro la ferrovia, non vuol dire non garantire il soutien, ma figuriamoci! Ma io lo voto con tutte e due le mani alzate un qualsiasi progetto di ferrovia che attraversi le Alpi, che passi qui, che passi al Frejus, che passi al Gottardo perché quella è la politica che l'Europa si deve dare.

Quindi su questo punto, Presidente, non accetto che vengano fuorviate le mie parole perché sono state fatte delle osservazioni su questo punto a sproposito.

PrésidentLa parole au Conseiller Ottoz.

Ottoz (UV)Je m'abstiendrai sur la résolution de M. Curtaz quoique j'aie la tentation de voter contre parce qu'il me semble excessivement libéral et permissif dans le transport des poids lourd sous le Tunnel du Mont-Blanc.

Actuellement nous avons la Suisse qui limite le transport des poids lourd à 28 tonnes, la Grande Bretagne à 38 tonnes, l'Autriche à 40 tonnes, mais 38 pour les poids lourd qui viennent de hors la Communauté européenne; tout le réseau européen est fixé à 40 tonnes au maximum.

La tendance générale européenne est pour 40 tonnes partout sauf le transport interport des containers qui devrait être porté à 44 tonnes sur six axes d'un port maritime à un autre ou d'un port ferroviaire à un autre, donc il me semble que M. Curtaz, qui demande qu'on limite le passage aux véhicules légers, aux véhicules touristiques, aux poids lourd de capacité inférieure à 40 tonnes, veut nous faire voter le maximum du tonnage possible sous le Tunnel du Mont-Blanc?

(interruzione del Consigliere Curtaz, fuori microfono)

? donc je demande pardon, mais je m'abstiendrai.

PrésidentJe soumets au vote la résolution présentée par le Conseiller Curtaz:

Conseillers présents: 34

Votants: 6

Pour: 2

Contre: 4

Abstentions: 28 (Agnesod, Beneforti, Bionaz, Borre, Cerise, Charles Teresa, Collé, Cottino, Cuc, Ferraris, Fiou, La Torre, Lanièce, Lavoyer, Louvin, Marguerettaz, Martin, Nicco, Pastoret, Perrin, Perron, Piccolo, Praduroux, Rini, Vallet, Vicquéry, Viérin D., Viérin M.)

Le Conseil n'approuve pas.

Nous procédons à l'examen de la résolution présentée par les Conseillers du groupe Forza Italia, dont je donne la lecture:

Risoluzione Il Consiglio regionale

Premesso che la sciagura del Traforo del Monte Bianco, oltre ad aver evidenziato i limiti e le carenze della sicurezza viabile in galleria, ha determinato e sta determinando un pesante impatto sull’economia valdostana e nazionale, derivante dalla chiusura del Tunnel e dalla conseguente impossibilità di transito delle persone e delle merci attraverso questa importante direttrice internazionale;

Atteso il ruolo strategico che svolge la Valle d’Aosta a livello di comunicazioni e trasporti, il quale è determinato dalla sua favorevole posizione geografica nel cuore dell’Europa;

Esaminato lo studio commissionato dalla Società Italiana per il Traforo del Monte Bianco, relativamente all’analisi degli effetti sui flussi di traffico conseguenti alla chiusura del tunnel;

Considerato che il Magistrato inquirente francese, titolare dell’inchiesta sulla tragedia del 24 marzo scorso, intende eseguire un incidente probatorio a fini processuali, consistente nella ripetizione dell’incendio all’interno del Tunnel;

Esprime

ferma contrarietà all’esecuzione di un incidente probatorio, essendo impossibile riprodurre scientificamente le precise condizioni esistenti al momento della tragedia, nonché inopportuno protrarre a tempo indeterminato la chiusura di questa importante via di comunicazione internazionale;

Ribadisce

la necessità di riaprire il traforo in tempi brevi e in condizioni di massima sicurezza, sia al traffico leggero che al traffico merci;

Impegna

la Giunta regionale ad avviare o a favorire tutte quelle iniziative volte a accelerare le procedure di progettazione e di ricostruzione del traforo del Monte Bianco.

F.to: Tibaldi - Frassy - Lattanzi

Je soumets au vote la résolution:

Conseillers présents: 34

Votants: 5

Pour: 3

Contre: 2

Abstentions: 29 (Agnesod, Beneforti, Bionaz, Borre, Cerise, Charles Teresa, Collé, Cottino, Cuc, Ferraris, Fiou, La Torre, Lanièce, Lavoyer, Louvin, Marguerettaz, Martin, Nicco, Ottoz, Pastoret, Perrin, Perron, Piccolo, Praduroux, Rini, Vallet, Vicquéry, Viérin D., Viérin M.)

Le Conseil n'approuve pas.

Nous procédons à l'examen de la résolution présentée par les Conseillers du groupe Autonomiste, dont je donne la lecture:

Risoluzione Il Consiglio regionale

Ricordando con dolore le vittime della tragedia del Traforo del Monte Bianco e le penose difficoltà che hanno incontrato le famiglie;

Chiedendo che si renda giustizia, certamente relativa, a chi è stato colpito direttamente dall’evento con una seria indagine che individui ogni sorta di responsabilità;

Consapevole delle ripercussioni negative che ha comportato la chiusura del traforo nell’economia valdostana;

Preoccupato che la situazione di stallo venutasi a creare tra le parti dopo la richiesta della magistratura francese di ripetere il rogo, si trascini troppo a lungo;

Chiede

che il Governo Italiano moltiplichi gli sforzi affinché non vi siano tempi infruttuosi sia per quanto concerne la determinazione delle responsabilità, sia per la riapertura del Tunnel in sicurezza;

Sottolinea

la necessità che, nel caso in cui non si concordino i termini di una regolamentazione del traffico pesante, venga comunque ristabilita la circolazione del traffico leggero;

Impegna

il Governo regionale e i Parlamentari della Valle d’Aosta a adoperarsi presso le istituzioni preposte finchè si accelerino le decisioni inerenti l’espletamento delle indagini e la riapertura in sicurezza del Tunnel del Monte Bianco;

verificare, una volta per tutte, se nelle future strategie della Comunità europea in tema di trasporti su rotaia vi sia una concreta possibilità di inserimento per la nostra regione.

F.to: Viérin M. - Collé - Lanièce - Marguerettaz

PrésidentLa parole au Vice-président Viérin Marco.

Viérin M. (Aut)Come già anticipato al collega Cottino abbiamo trovato un'intesa con l'Union Valdôtaine, la Fédération e i Democratici di Sinistra, quindi abbiamo fatto una risoluzione in comune, pertanto viene ritirata la nostra risoluzione iniziale.

PrésidentNous prenons acte du retrait de la résolution. Nous procédons à l'examen de la résolution présentée par le Président du Gouvernement et les Conseillers Martin, Cottino, Fiou et Collé, dont je donne la lecture:

Résolution Le Conseil régional de la Vallée d'Aoste

Rendant hommage aux victimes de la tragédie survenue le 24 mars 1999 dans le Tunnel du Mont-Blanc et renouvelant ses condoléances ainsi que toute sa solidarité aux familles qui ont été si terriblement frappées par cette catastrophe;

Soulignant la nécessité que les causes techniques et humaines de l'accident ainsi que les éventuelles responsabilités soient pleinement précisées aussi rapidement que possible;

Relevant que la fermeture du tunnel du Mont-Blanc a entraîné l'isolement partiel de la Vallée d'Aoste, du fait qu'elle a entravé les relations que la communauté valdôtaine entretient tout naturellement avec les communautés limitrophes de la Savoie, de la Haute-Savoie et avec les Pays de l'Europe occidentale;

Remarquant que la fermeture de cet axe routier international a des retombées négatives considérables - notamment du point de vue économique, touristique et commercial - sur les systèmes économiques de la Vallée d'Aoste, ainsi que de l'Italie, de la France et, enfin, de l'Europe entière;

Rappelant l'engagement que le Ministre de l'Équipement, des Transports et du Logement de la République française et le Ministre des Travaux Publics de la République italienne ont pris le 8 juillet 1999 à Courmayeur, afin que le Tunnel du Mont-Blanc soit rouvert pour l'automne de l'an 2000;

Estimant qu'aucun Etat ne peut prendre tout seul des décisions sur la politique des transports dans les Alpes en raison des accords internationaux et des réglementations existantes à l'échelon européen;

Considérant comme vital le rééquilibrage des flux du trafic des marchandises de la route vers le rail par le développement du ferroutage et du transport multimodal;

Tout en réaffirmant sa ferme opposition à toute hypothèse de doublement du Tunnel du Mont-Blanc;

Demande

que la réouverture du Tunnel du Mont-Blanc, en toute sécurité et sur la base des recommandations contenues dans le Rapport commun des missions administratives d'enquête technique française et italienne, se fasse dans les plus brefs délais;

Exprime

son soutien aux prises de position contraires à la simulation d'un nouvel accident à l'intérieur du Tunnel;

Souligne

la nécessité que les Gouvernements français et italien, ainsi que les instances européennes mettent en ?uvre - dans le cadre aussi de la Convention alpine et par la conclusion du processus d'approbation de la Convention européenne des Régions de montagne - une politique résolument orientée vers des modes de transports qui, tout en respectant les contraintes environnementales et la nécessité de protéger la santé et la qualité de vie des populations alpines, assurent l'accessibilité aux régions de montagne, le renforcement du transport ferroviaire en matière de transit international et de trafic interrégional, l'amélioration des voies de communication transfrontalières;

Sollicite

une prise de décision rapide concernant la réalisation de la Transalpine Lyon-Turin ainsi que d'itinéraires de chemin de fer à travers la Vallée d'Aoste soit vers la Suisse soit vers la France;

Souligne

également qu'il s'avère essentiel, dans l'immédiat, de parvenir à la définition de nouveaux systèmes efficaces de contrôle et d'optimisation des flux de circulation des véhicules lourds, notamment pour ce qui est des traversées alpines;

Engage

le Président du Gouvernement valdôtain, en sa qualité de représentant de la Région, à se faire l'interprète auprès des instances européennes, du Gouvernement italien et de la Commission intergouvernementale pour le contrôle du Tunnel du Mont Blanc

- de la nécessité que le Tunnel du Mont-Blanc soit rouvert, dans le respect de toutes les conditions de sécurité, dans les plus brefs délais et que son utilisation soit dûment réglementée;

- de l'exigence de mettre en ?uvre, de concert avec le collectivités territoriales concernées, une politique d'ensemble des transports sur le massif Alpin, englobant aussi le Val d'Aoste, ayant comme objectif prioritaire la protection de l'environnement et le transfert global et progressif du fret de la route au rail, par la réduction des poids lourds dans l'arc alpin au profit du chemin de fer.

F.to: Viérin D. - Martin - Cottino - Fiou - Collé

PrésidentLa parole au Conseiller Frassy.

Frassy (FI)Se non viene illustrata, non l'illustro io, però almeno motiviamo quello che è il voto del nostro gruppo.

È una risoluzione che abbiamo letto con attenzione, ma non ci sentiamo di condividere sino in fondo perché riteniamo che su alcuni punti forse, proprio per l'allargamento della maggioranza, non sia estremamente chiara, nel senso che dice e non dice su certi punti. La nostra forse è stata più sintetica, ma sicuramente più chiara.

Il nostro sarà un voto di astensione anche perché noi avremmo voluto concordare il documento che viene posto in votazione, ma non abbiamo trovato l'accordo sul documento, di conseguenza, contrariamente al gruppo degli Autonomisti, non ci interessa più di tanto l'accordo con il PDS, con l'Union e con Fédération perché ci sembra di capire che la dichiarazione di voto degli Autonomisti sia stata incentrata su quest'accordo con le forze politiche, mentre noi avremmo auspicato l'accordo sul documento.

Non siamo riusciti a raggiungere in sede di riunione di Capigruppo l'accordo sul documento, per questo motivo ci asteniamo sul documento.

PrésidentLa parole au Conseiller Cottino.

Cottino (UV)En effet, comme j'étais en train d'écouter comme se passait la question avec les rigolades de Forza Italia, j'avais levé la main pour illustrer la résolution et M. Frassy m'a anticipé, pas grave absolument.

Je voudrais tout simplement dire que, contrairement à ce que vient de souligner M. Frassy, cette résolution me paraît très claire sur toute une série d'arguments et surtout il me paraît suffisamment claire pour souligner toutes les actions qui ont déjà été faites de la part du Président du Gouvernement, du Président de cette Assemblée et de toute une série d'autres autorités politiques, voire les Parlementaires au niveau valdôtain et le Gouvernement italien même.

Donc en soulignant toute cette série de questions, on va encore demander que le Tunnel du Mont-Blanc soit rouvert le plus vite possible en toute sécurité; on exprime un soutien aux positions contraires à la simulation d'un nouvel accident à l'intérieur du tunnel; on souligne la nécessité que l'accessibilité aux régions de montagne soit assurée; on souligne la nécessité d'un renforcement du transport ferroviaire en matière de transit international comme l'amélioration des voies de communication transfrontalières; on sollicite une prise de position rapide concernant la réalisation de la Transalpine Lyon-Turin selon ce qu'on a toujours dit; on souligne également qu'il s'avère essentiel de parvenir à la définition de nouveaux systèmes de contrôle et d'optimisation des flux de circulation des véhicules lourds.

C'est une résolution cohérente avec le débat que les forces politiques qui l'ont signée ont fait dans cette salle et c'est pour cela que, en étant un des signataires, je confirme le vote favorable du groupe de l'Union Valdôtaine.

PrésidentLa parole au Conseiller Curtaz.

Curtaz (PVA-cU)Per annunciare il nostro voto di astensione sulla risoluzione perché non posso non sottolineare come a delle affermazioni che non ci soddisfano - ed è inutile che ritorni sulle questioni su cui abbiamo discusso quasi tutto il pomeriggio - si contrappongono invece delle prese di posizioni che condivido molto e ne sottolineo due: la prima l'ho già esposta nell'intervento precedente, è la riaffermazione dell'opposizione all'ipotesi di raddoppio del Tunnel del Monte Bianco; la seconda è l'ultima frase laddove si dice che è prioritaria la protezione dell'ambiente e il trasferimento globale e progressivo del trasporto dalla ruota alla ferrovia e quindi credo che queste due affermazioni significative, contrapposte alle altre affermazioni su cui conservo le mie perplessità, rendano equilibrato un voto di astensione.

PrésidentLa parole au Vice-président Viérin Marco.

Viérin M. (Aut)Solo per ribadire il nostro voto favorevole in quanto le argomentazioni le ha già illustrate il collega Cottino.

Vorrei ricordare a qualcuno che ha tirato in ballo gli Autonomisti perché probabilmente sperava in un mio intervento, e quindi ho preso la parola, che gli Autonomisti non solo in questo caso, ma anche in casi precedenti e anche nella legislatura passata, quando qualcuno di Forza Italia qui non c'era, hanno votato insieme anche a forze di governo regionali quando si trattava di problemi sui quali c'era una visione comune e su un problema di tale rilevanza era importante che ci fossero più voti favorevoli ad un'unica risoluzione.

Tanto per essere chiari, probabilmente qualcuno come Forza Italia ha preso l'abitudine di non essere mai d'accordo su niente perché così sicuramente c'è un piccolo spazio su un articoletto di giornale, altrimenti non si appare all'esterno. Siamo contrari a queste cose anche perché chiederei a Frassy che è tanto bravo se può spiegarci la grande differenza che c'è fra la sua risoluzione e alcuni concetti espressi nella nostra.

PrésidentJe soumets au vote la résolution:

Conseillers présents: 34

Votants: 28

Pour: 28

Abstentions: 6 (Beneforti, Curtaz, Frassy, Lattanzi, Squarzino Secondina, Tibaldi)

Le Conseil approuve.

Les travaux de l'Assemblée reprendront à 21 heures 15.

Si dà atto che la seduta è sospesa dalle 20,16 alle 21,33.