Oggetto del Consiglio n. 775 del 28 luglio 1999 - Resoconto
OGGETTO N. 775/XI Notizie sugli accordi definiti con l'ENEL e sugli obiettivi da realizzare con le norme di attuazione previste dal "decreto Bersani". (Interpellanza)
Interpellanza Richiamato il Decreto Lgs n. 79 del 16/03/1999 meglio riconosciuto come Decreto "Bersani";
Richiamato l’accordo definito con il "Memorandum d’intenti" e siglato in data 3/05/1999 dal Presidente della Giunta regionale e dell’Amministratore Delegato dell’ENEL S.p.A. Dott. Franco Tatò;
Rilevati gli innumerevoli articoli apparsi ultimamente sui quotidiani nazionali inerenti a scelte ad accordi ormai definiti fra i vari Ministeri riguardanti il futuro assetto dell’ENEL;
Ricordata l’enorme importanza dell’argomento per il futuro della Comunità valdostana;
I sottoscritti Consiglieri regionali
Interpellano
La Giunta per conoscere:
1) Quali sono ad oggi gli accordi definiti con l’ENEL inerenti il "Memorandum d’intenti" ed eventualmente quali le divergenze ancora in atto;
2) Quali sono gli obiettivi che si vogliono perseguire e realizzare con le norme di attuazione previste dal Decreto Bersani.
F.to: Viérin M. - Collé - Comé - Marguerettaz - Lanièce
Si dà atto che, dalle ore 17,04, presiede il Segretario Perron.
PresidenteLa parola al Vicepresidente Viérin Marco.
Viérin M. (Aut)Questo è un argomento molto importante per il futuro della Valle e di tutti i suoi cittadini. Volevo solo ricordare all'inizio di quest'interpellanza che nel 1948 con la legge costituzionale inerente il nostro Statuto speciale, fu sancita anche la proprietà e l'uso delle acque proprio a scopo idroelettrico, quindi questo diritto è già stato riconosciuto alla Valle d'Aosta.
Purtroppo nel 1962 ci fu la nazionalizzazione tramite la costituzione dell'ENEL. Quest'anno è stato emanato il decreto n. 79/99, decreto "Bersani", che è nato grazie non alla volontà dello Stato, ma grazie alle direttive comunitarie che hanno imposto allo Stato di rompere il monopolio ENEL e creare una situazione di libero mercato.
Qual è oggi la situazione? Grazie alla privatizzazione dell'ENEL, voluta dalla Comunità europea, e al successivo decreto "Bersani" il mondo politico valdostano ha di fronte un momento storico per la Valle, dobbiamo avere il coraggio di giocare un ruolo forte e deciso, purtroppo ci pare che la Giunta si stia appiattendo senza raccogliere tutto quello che invece si potrebbe raccogliere e senza affrontare il tema in senso complessivo.
Questa situazione ha portato ad alcuni atti della Giunta, quali il "Memorandum d'intenti" sul quale l'interpellanza chiede ragguagli in maniera precisa perché questo memorandum è ancora senza risultati. Oltretutto al punto 3.3 dello stesso si fissa al 30 giugno 1999 la data ultima e al punto 3.4 si dice che il termine del 30 giugno 1999 è un termine che ha natura essenziale, quindi vorremmo capire se si è parlato di questo o meno.
Ma vi è un altro aspetto che ci interessa di più: riteniamo che sarebbe stato più opportuno affrontare prima il secondo punto dell'interpellanza rispetto al primo proprio perché, stabilendo quali sono gli obiettivi che si vogliono perseguire e realizzare con le norme di attuazione previste dal decreto "Bersani", si potrebbe togliere forza all'ENEL creando un rapporto più consono alle esigenze della Comunità valdostana. Aspetto la risposta del Presidente della Giunta per dichiarare la mia soddisfazione o meno e fare eventualmente altre considerazioni.
PresidenteLa parola al Presidente della Giunta regionale, Viérin Dino.
Viérin D. (UV)De concert avec l'Assesseur Ferraris, je vais essayer d'apporter quelques précisions pour répondre aux questions qui ont été posées.
Tout d'abord pour ce qui est de la déclaration d'intentions signée avec l'ENEL le 3 mai dernier, le groupe d'évaluation composé de Finaosta et de deux sociétés spécialisées a rencontré à plusieurs reprises les représentants de l'ENEL afin de fixer le cadre général d'un éventuel accord de gestion conjointe des activités de production et de distribution de l'énergie électrique sur le territoire valdôtain. Ces rencontres ont permis la mise au point, d'une part, d'une méthode d'évaluation de la production et de la distribution de l'énergie et, d'autre part, la définition des critères à suivre pour la fixation du prix de l'énergie aux stades de sa production et pour l'analyse des hypothèses suivies par l'ENEL lors de la rédaction du plan pluriannuel économique et financier. C'est à partir de ce dernier que la valeur économique des sociétés de production et de distribution est déterminée, vu que la volonté a déjà été exprimée dans le mémorandum. Il s'agit maintenant de donner suite à cette volonté et donc il faut d'abord définir, en vue de l'évaluation des sociétés de production et de distribution de l'énergie, ces critères et analyser les hypothèses suivies pour la rédaction de ce plan. C'est un aspect méthodologique, mais il est important de le souligner, vu que c'est en suivant ce procédé que nous pourrons arriver ou non à un accord.
Ces réunions, qui visaient aussi à l'acquisition de la documentation et des informations nécessaires du point de vue technique, économique, organisationnel et financier pour mieux comprendre la réalité locale des activités de production et de distribution de l'énergie électrique, avaient pour but de réaliser une expertise technique sur un échantillon représentatif d'installations valdôtaines, afin de vérifier sur le terrain l'état effectif de ces dernières.
Durant le laps de temps qui s'est écoulé depuis la signature de la déclaration d'intentions, la construction d'un modèle hydrologique de la Vallée d'Aoste a été également définie, modèle qui, compte tenu des cahiers des charges des concessions, permet d'évaluer la fluctuation de la production à venir et d'étudier la répartition de celle-ci selon les tranches horaires. Au cours donc de toutes ces réunions la proposition de contrat formulée par l'ENEL a été étudiée et discutée et une contre proposition répondant à nos objectifs, sur lesquels se fonde explicitement ladite déclaration d'intentions, a été soumise.
Nous pouvons donc dire qu'à l'heure actuelle il n'existe pas encore d'accord défini avec l'ENEL, mais que les négociations se poursuivent pour ce qui est du prix afférent aux activités de production et de distribution et pour ce qui est des contenus de la proposition de contrat.
Je tiens par ailleurs à préciser, en répondant à une requête explicite, que l'échéance fixée par la déclaration d'intentions, le 30 juin, a été tacitement prorogée par les parties compte tenu de l'état des négociations qui sont en cours. Il y a une proposition de contrat formulée par l'ENEL, il y a eu une contre proposition formulée par Finaosta. La négociation se poursuit pour vérifier si nous pouvons arriver à un point d'accord et à un point d'équilibre indépendamment de cette échéance qui était fixée initialement au 30 juin.
En ce qui concerne par contre les dispositions d'application du décret "Bersani", la question est posée pour savoir quels sont les objectifs que nous voulons atteindre. Tout d'abord, nous voulons par ce décret d'application réglementer le transfert de l'Etat à la Région des fonctions de recherche, de production, de transformation, de retraitement, de distribution et d'utilisation en matière d'énergie. Ces dispositions devront traiter en particulier de la production d'hydroélectricité pour ce qui est de la rédaction du plan général d'utilisation des eaux du domaine public, des échéances des concessions, de la prorogation des concessions et des subconcessions ainsi que de l'octroi de nouvelles concessions.
Les dispositions de ce décret doivent également concerner le transport de l'électricité en fonction notamment de nos orientations stratégiques et opérationnelles et de la réglementation de la concession du service public de distribution de l'énergie, compte tenu des besoins des entreprises locales, des modalités d'octroi de concession à des nouvelles entreprises locales de distribution et des mesures visant à encourager le groupement des distributeurs locaux.
Enfin, ces dispositions d'application du décret "Bersani" devront concerner les tarifs électriques sur le territoire valdôtain selon les différents utilisateurs ou les différentes catégories d'utilisateurs.
Ce sont donc les objectifs que nous nous sommes fixés. Nous avons rédigé une proposition que nous allons soumettre à la Commission paritaire pour respecter l'échéance établie par le décret Bersani. Nous estimons que en automne nous serons à même de présenter le décret d'application y afférent.
PresidenteLa parola al Vicepresidente Viérin Marco.
Viérin M. (Aut)Il Presidente non è che ha detto cose errate o senza senso, però ha detto solo alcune cose, io avrei voluto saperne anche delle altre.
Forse il Presidente può nascondersi dietro il discorso della trattativa in atto, quindi di non rendere pubbliche alcune notizie per evitare di avere meno forza nella contrattazione con l'ENEL. Ora, se questa può essere non dico una scusante, ma una motivazione, si doveva per avere più forza seguire un'altra strada. Ho capito che c'è stata una proposizione di contratto dell'ENEL a cui è seguita già una controproposta regionale; mi sembra che si faccia tutto questo prima di sapere quali competenze avrà nel futuro la Valle d'Aosta sulle acque a scopo idroelettrico e quali competenze avrà l'ENEL. È un po' come definire prima il prezzo della macchina che si vuole comprare e senza sapere la cilindrata, la carrozzeria, eccetera. Mi sembra che non sia un iter dei più consoni per fare una buona amministrazione.
Abbiamo già detto in passato che sul discorso della proprietà delle acque a scopo anche idroelettrico bisogna avere un po' più di fermezza e un po' più di coraggio. Capisco che probabilmente questa maggioranza ha anche dei rapporti con forze politiche che sono collegate con le forze di governo romane, quindi hanno magari più difficoltà ad impostare questo scontro o questo dialogo un po' più forte, però allo stesso tempo dobbiamo guardare agli interessi dei Valdostani e ci sono alcuni fatti concreti che dimostrano l'accusa che lancio oggi.
Innanzitutto io parto dal decreto. Ho voluto fare nella presentazione di quest'interpellanza una prefazione nel dire che la Valle d'Aosta aveva già all'inizio dallo Statuto queste competenze, che le sono state sottratte nel 1962 o congelate, chiamiamolo come vogliamo, che le sono state di nuovo scongelate o ridate con il decreto "Bersani", però il tutto deve ultimarsi con la Commissione paritetica per il confronto Stato-regione, con le norme di attuazione. Il decreto "Bersani" all'articolo 16 dava 120 giorni, ora il fatto di non decidere entro 120 giorni, anche se è vero che le norme di attuazione si possono emanare anche dopo, non essendo un termine perentorio, vuol dire non avere le idee chiare.
Questo fatto mi è stato confermato dall'attuale situazione del "Memorandum d'intenti" che doveva essere chiuso al 30 giugno; al 30 giugno non è stato chiuso, vi sono state proposte, controproposte e così via, vuol dire che non è chiaro dove si vuole arrivare, che non ci si è prefissati un obiettivo minimo o massimo che sia, che si è deciso di vivere non dico alla giornata, ma di fare le cose man mano che si propongono, quindi si è definita a maggio questa proposta di "Memorandum d'intenti", mentre successivamente non è stata rispettata la scadenza fissata per il 30 giugno 1999 rinviando il tutto a data da destinarsi, non si sono rispettati i 120 giorni nel proporre alla Commissione paritetica la proposta della Valle d'Aosta quando invece le Province autonome di Trento e Bolzano hanno rispettato questi tempi e da quello che mi risulta hanno già un accordo in Commissione paritetica su quelle che saranno le loro competenze sulle acque.
Hanno rispettato non solo i 120 giorni, ma sono riusciti in questo periodo a trovare un'intesa in Commissione paritetica, intesa che invece noi andremo a definire se va bene a ottobre perché sappiamo che nei mesi di agosto e settembre la commissione non si riunisce, quindi arriveremo qui a fine anno a discutere su un atto che la Commissione paritetica avrà formulato e magari avendo già firmato il "Memorandum d'intenti" con l'ENEL sulle due società miste. Questa sarebbe una vergogna perché, secondo noi, non è ammissibile che si firmi un'intesa senza prima sapere quali sono le nostre competenze statutarie, i nostri diritti e quelli che sono dell'ENEL e dello Stato.
Presidente, volevo solo ricordarle una cosa. Sostengo che l'ENEL oggi può trattare ancora in posizione di forza, mentre un domani con le norme di attuazione definite per la Valle d'Aosta potrebbe trattare con meno forza! Perché gli obblighi dell'ENEL sono due essenzialmente: il primo è previsto dall'articolo 8 sul decreto "Bersani" che prevede dismissioni per 18 mila megawatt e l'ENEL deve dismettere, caro Assessore Vallet, il 49 percento entro il 2003, è chiaro che non deve dismetterli in Valle d'Aosta, ma è un obbligo per l'ENEL; l'articolo 16 e le norme di attuazione oltretutto prevedono che la Valle d'Aosta debba andare a concordare non solo alcune briciole, ma anche la scadenza delle concessioni; una parte, come diceva giustamente il Presidente, scadrà nel 2000, nel 2003, nel 2005, nel 2010, nel 2030, come anche l'articolo 12 del decreto "Bersani" dice, ma l'articolo 16 dice che non si applicano quei commi per la Valle d'Aosta per cui la Valle d'Aosta potrebbe anche avere la scadenza delle concessioni per quelle che sono le acque sul suo territorio prima del 2030, infatti il Trentino ha ottenuto il 2010 in Commissione paritetica.
Manca su questo la firma della Presidenza del Consiglio dei ministri di cui aspettiamo ancora sia il decreto per le quote latte sia l'altro discorso delle acque per uso irriguo, non mi risulta che li abbiano firmati, quindi quelle due norme concordate in Commissione paritetica sono già state concordate un anno e mezzo fa e ad oggi non abbiamo ancora il decreto. Procedendo di questo passo, rischiamo che l'ENEL concluda prima l'accordo che interessa lei dopodiché lo Stato dà il via a quelle che sono le norme di attuazione. Questo vuol dire trattare in posizione di debolezza, vuol dire non avere il coraggio di alzare il tiro anche perché questo Consiglio deve avere bene in mente le cose che bisogna almeno ottenere nelle norme di attuazione, cioè il discorso delle tariffe perché sappiamo che possiamo entrare nel merito delle tariffe, ma possiamo arrivarci solo con le norme di attuazione. Se un domani queste norme di attuazione ci danno la possibilità di fare delle tariffe agevolate ai Valdostani, allora avremo maggiori interessi di chiudere le due società miste con l'ENEL mentre se un domani non avessimo il diritto di fare in Valle d'Aosta le proprie tariffe, allora l'interesse diminuirebbe fortemente.
La situazione sul personale è un altro discorso che dobbiamo toccare in maniera molto puntuale. Per quanto riguarda la prelazione sulle future vendite e le cessioni ENEL, quando scadranno le varie concessioni dello Stato che verranno definite dalla Commissione paritetica, su questi beni la Valle d'Aosta avrà il diritto di prelazione o non lo avrà?
È importante che i beni apportati dall'ENEL nelle future società miste non siano i più scalcinati e di questo il Presidente ha fatto menzione perché diceva che la Finaosta ha verificato anche lo stato delle centrali che sono state proposte dall'ENEL. L'ENEL ha varie centrali in Valle d'Aosta, non tutte sono nelle stesse condizioni di obsolescenza, quindi bisogna fare una valutazione molto attenta perché non vorremmo che l'ENEL scaricasse sulla Valle d'Aosta quello che vuole "sbolognarsi".
Allora cerchiamo di portare l'ENEL a una posizione di minore forza prima di definire quel "Memorandum d'intenti". Secondo noi sarebbe sbagliato chiudere un memorandum d'intenti prima di avere in tasca le norme di attuazione che definiscono i diritti della Comunità valdostana sulla gestione delle acque a scopo idroelettrico.