Oggetto del Consiglio n. 766 del 28 luglio 1999 - Resoconto
OGGETTO N. 766/XI Notizie relative ai risultati dell'esame di Stato. (Interrogazione)
Interrogazione Preso atto che nei tabelloni di alcune scuole superiori è riportato solo il voto finale dell’esame di stato e non anche la votazione conseguita nella lingua francese;
Considerato che l’esito dell’esame di stato, in tutte le sue parti, francese compreso, è un atto di dominio pubblico;
Considerata altresì l’importanza che, nel primo anno di applicazione della legge regionale 52/98, rivestono i risultati della prova di francese;
La sottoscritta Consigliera regionale
Interroga
l’Assessore competente per conoscere
1) quali disposizioni in merito alla pubblicazione dei risultati dell’esame di stato sono state emanate dalla Sovraintendenza al fine di garantire uno standard omogeneo di presentazione dei dati;
2) quanti candidati hanno sostenuto l’esame di stato, quanti l’hanno superato in modo positivo e quanti, di questi, non hanno conseguito la sufficienza in lingua francese.
F.to: Squarzino Secondina
PresidenteLa parola all'Assessore all'istruzione e cultura, Pastoret.
Pastoret (UV)La question posée par Mme Squarzino me permet de porter d'une façon accélérée à l'attention de l'Assemblée et de l'opinion publique les résultats afférents l'examen de maturité de l'année 1999 tout en particulier les résultats concernant la quatrième épreuve de français.
Avant de passer à l'illustration des données je me dois de répondre avant tout à la première partie de la question dans laquelle on me demande: "quali disposizioni in merito alla pubblicazione dei risultati dell’esame di stato sono state emanate dalla Sovraintendenza al fine di garantire uno standard omogeneo di presentazione dei dati;". Aucune mesure concernant la publication des résultats des examens d'Etat n'a été adoptée, car il s'agit là d'un acte obligatoire aux termes du premier alinéa de l'article 21 de la disposition ministérielle n° 31.
La Surintendance aux études, au cours d'une conférence des services, réunion à laquelle participent tous les proviseurs des écoles, a instruit les proviseurs mêmes de la nécessité et des modalités d'adaptation des formulaires aux termes de la loi régionale n° 52/98 et du décret du Président de la République n° 13/99. Au cours de cette réunion il a été convenu de faire en sorte que chaque établissement scolaire rédige ses formulaires sur la base d'une analyse approfondie du problème et du travail qui avait déjà été accompli par des simulations par certains d'entre eux.
Chaque établissement scolaire a donc pourvu à préparer ses propres formulaires, à l'exception du cahier des notes et des attestations prévu aux termes du VIème et VIIIème alinéas de l'article 20, qui ont été fournis à tout le jury. Ces attestations contiennent un encadré permettant à chaque élève de connaître les notes obtenues lors de l'épreuve de français comme d'ailleurs il était dans les intentions de l'Administration et dans les légitimes attentes des élèves. Ces attestations ont donc été remplies par tous les établissements scolaires. Le contrôle successif des modèles utilisés nous permet d'affirmer que tous les établissements, sauf deux, ont affiché les résultats concernant l'épreuve de vérification de la connaissance de la langue française; bien évidemment à ce propos ce manque est à attribuer uniquement aux responsables des établissements.
Par la suite on demande combien de candidats se sont-ils présentés aux examens d'Etat, combien ont-ils été reçus et combien n'ont-ils pas subi avec succès l'épreuve de français; 670 élèves se sont présentés aux examens d'Etat au Val d'Aoste, 645 élèves ont été reçus, c'est-à-dire 96,27 pour cent, 25 élèves ont été recalés, soit 3,73 pour cent. Au niveau national 91,6 pour cent des élèves ont été reçus.
Permettez-moi là de remarquer comme, d'après ces données, les élèves reçus au Val d'Aoste sont plus nombreux que dans le reste d'Italie, évidemment on raisonne en termes de pourcentage. Ce qui témoigne du bon état de santé de notre école; j'estime que ces résultats fort importants n'auraient pas été possibles sans un profond engagement de la Surintendance aux études, des proviseurs, des professeurs qui ont travaillé de façon coordonnée et efficace.
Cela a permis aux élèves d'aborder, lors de l'examen de maturité, des épreuves auxquelles ils avaient été entraînés pendant toute l'année scolaire comme nous l'avions souhaité et voulu et cela a été possible merci à la collaboration de tout le monde de l'école et aussi au travail sérieux que les étudiants ont su mener en soignant leur préparation.
Tous les sujets ont donc exercé au mieux leurs compétences, mais en particulier nous avons porté toute notre attention aux problèmes des étudiants et des établissements scolaires. Nous avons rédigé le programme de français prévu par la loi n° 52 dans le délai fixé et avec la collaboration active des profs on a effectué les simulations des épreuves. Enfin nous avons relié les épreuves d'examen aux activités développées au cours de l'année tenant ainsi l'une des promesses que nous avions faites lors de l'approbation de la loi n° 52, c'est-à-dire que l'examen aurait tenu en compte, comme cela nous semble juste et légitime, du réel parcours scolaire des élèves.
Je tiens aussi à préciser que cette organisation de travail sera maintenue dans le futur car nous estimons fondamental ?uvrer en pleine et totale collaboration avec les responsables des écoles afin de garantir aux étudiants des parcours cohérents avec leur activité. De plus, nous sommes aussi particulièrement fiers d'avoir pu ?uvrer en accord avec les établissements scolaires visant ce qui est, ce qui reste et qui sera notre objectif: l'amélioration de l'offre dans nos écoles et la prise en charge des problèmes des sujets des écoles et notamment en ce cas des étudiants.
Pour revenir aux données, l'examen de maturité s'annonçait plus difficile, plus compliqué, voire plus sérieux d'après les déclarations du Ministre à l'éducation publique, Berlinguer. Sous ce point de vue les résultats ont porté à un nombre supérieur d'élèves recalés; au cours de cette année scolaire il y a eu 91,6 pour cent d'élèves reçus au niveau national par rapport à 96 pour cent de l'année 1998, ce qui signifie un taux négatif de moins 4,4 pour cent. Là aussi sur le plan régional on est passé de 98,8 pour cent de 1998 à 96,27 pour cent de cette année avec un taux négatif de moins 2,5 pour cent par rapport à l'année précédente, soit un chiffre de succès qui est de presque 50 pour cent de succès supérieur par rapport à l'Italie.
Cette donnée aussi confirme les évaluations que je faisais tout à l'heure: l'insuccès scolaire à l'examen de maturité s'est avéré donc majeur à l'échelon italien par rapport au Val d'Aoste, voilà une bonne réponse à la prétendue situation défavorisée de nos étudiants.
Pour ce qui est de la vérification acquise, sur 645 élèves reçus 596 ont subi avec succès l'épreuve de vérification de connaissance de la langue française, soit 92,40 pour cent. Ce sont 49 les élèves qui n'ont pas subi avec succès l'épreuve de vérification de la langue française, soit 7,6 pour cent.
Ces deux données nous font dire avec satisfaction qu'un autre des objectifs importants que nous nous proposions lors de la présentation de la loi sur la maturité a été atteint. Nous avions dit maintes fois qu'il devait revenir au système scolaire de vérifier les compétences des élèves pour ce qui est de la vérification de la connaissance du français pour l'accès aux places publiques. Cet objectif a été rejoint; déjà cette année 92,4 pour cent des jeunes, qui ont subi avec succès la vérification de connaissance de la langue française, pourront accéder aux places publiques sans tenir des ultérieures épreuves en ce sens.
Pour ceux qui dans quelques années auront un diplôme universitaire, pour lesquels le problème reste ouvert, nous avons déjà pourvu à donner une réponse et le restant de la réponse devra être assurée par cette Assemblée lors de la discussion du projet de loi qui est prévu dans notre calendrier au sujet de la "spendibilità".
Parmi les élèves qui ont été reçus, les résultats se rapportant à l'épreuve de français ont été les suivants: pour 16,28 pour cent des élèves la note finale a diminué, pour 34,88 pour cent d'entre eux la situation a demeuré inchangée, c'est-à-dire que l'épreuve de français n'a nullement contribué à modifier leur position et leur note finale.
Par contre l'épreuve de français a contribué à améliorer les résultats pour 48,84 pour cent des élèves reçus à l'examen d'Etat, une donnée celle-ci qui démontre comme le français ait contribué à une meilleure appréciation des résultats de l'examen de maturité.
Enfin, pour ce qui est de la partie plus intéressante de la question posée par Mme Squarzino, la donnée qui est ressortie de toutes les recherches que nous avons effectuées c'est que la quatrième épreuve de vérification de connaissance de la langue française n'a été aucunement déterminante pour les élèves n'ayant pas passé l'examen d'Etat, c'est-à-dire qu'aussi les élèves qui auraient eu une insuffisance en français, même s'ils avaient rejoint la suffisance, n'auraient quand même pas été reçus et n'auraient pas passé l'épreuve finale de la maturité. Ce qui nous fait dire en conclusion que les élèves des établissements scolaires secondaires de notre Région n'ont pas été pénalisés par l'épreuve de français et que certaines prévisions noircies de pessimisme de cet automne ont été démenties par les faits.
PresidenteLa parola alla Consigliera Squarzino Secondina.
Squarzino (PVA-cU)Chiederò magari all'Assessore se mi dà i dati, perché ho preso nota, ma visto che la logica con cui l'Assessore li presentava era diversa da quella che avevo in mente, non riuscivo a trovare bene le caselle in cui sistemarli. Comunque ringrazio il Presidente per l'attenzione che ha nei miei confronti perché interpreta quello che io non voglio dire.
Rispetto alla prima domanda, con piacere ho sentito che l'Assessore ha riconosciuto come atto obbligatorio quello di esporre anche i risultati della quarta prova di lingua francese dato che alcune scuole, poche, solo due, non lo avevano fatto e ritengo che non è corretto che non avvenga questa pubblicazione e che i ragazzi debbano andare nelle segreterie delle scuole per chiedere quanto hanno avuto in francese. Prendo atto che sono due comunque le scuole che non hanno capito che era obbligatorio esporre anche il risultato della quarta prova di lingua francese. Penso che la Sovrintendenza lo abbia fatto rilevare nel momento in cui ha fatto questa verifica.
Rispetto al secondo punto, ringrazio l'Assessore per tutti i dati che mi ha fornito. Le confesso, Assessore, che ero sicura come moltissimi di noi e moltissimi studenti che quest'anno il francese non avrebbe in nessun modo penalizzato i risultati degli alunni, ma perché? Ricordo che da lontano lo stesso Parlamentare Caveri, quando è stata approvata la legge sull'esame di Stato alla Camera, si è preoccupato di presentare un ordine del giorno in cui diceva che nel primo anno sicuramente le cose sarebbero andate in modo diverso perché era una fase transitoria.
In tutte le riunioni in cui la sovrintendente attuale e quella passata hanno discusso con i sindacati, con i ragazzi, con i genitori su questo problema, hanno tranquillizzato dicendo che quest'anno i ragazzi non sarebbero stati penalizzati, quindi era intento di tutti dimostrare che il francese non è penalizzante, questo è chiaro, si sapeva prima, vedremo fra qualche anno eventualmente. Chiusa parentesi.
Non è che sia dispiaciuta che la scuola valdostana funzioni bene; nessuno di noi, se ha un minimo di interesse per il bene pubblico, è contento se vede che la nostra scuola non funziona. Gli interventi che in quest'aula vengono fatti dalla sottoscritta, come da altri consiglieri, sottolineano le cose che non vanno perché la scuola funzioni sempre meglio. Tra l'altro pregherei l'Assessore, quando ricorda gli impegni degli attori che hanno fatto sì che quest'esame sia andato bene, di aggiungere nell'elenco les élèves perché ha ringraziato tutti per l'impegno tranne loro.
È stato detto in una seconda parte, non quando si è fatto tutto l'elenco, comunque ci sono dei casi di ragazzi che hanno superato l'esame di Stato e non hanno superato la prova di francese; questo è un problema che rimane?
(interruzione del Presidente Viérin Dino, fuori microfono)
? Presidente, per piacere, a volte interloquisco in modo vivace, però in genere ascolto la gente che parla e non disturbo così. Non siamo abituati ad essere disturbati continuamente, quindi chiederò eventualmente al Presidente di rispondermi nel momento in cui discuteremo la legge perché allora avrà modo di dire il suo parere e di valutare anche le mie osservazioni, ma chiedo, nel rispetto di quello che sto dicendo, di non essere interrotta continuamente.
Concludo dicendo che vedremo fra qualche anno i risultati, ma il problema che ho sempre posto è non che il francese è di per sé penalizzante in quanto esiste; ho sempre detto che il francese va considerato una risorsa culturale importante e come tale all'interno della scuola considerata e valutata e non estrapolata come quest'esame di Stato fa. Perché da una parte si afferma che il francese è un bene culturale inserito dentro l'esame, dall'altra lo si valuta a parte.