Oggetto del Consiglio n. 692 del 23 giugno 1999 - Resoconto
SÉANCE DU 23 JUIN 1999 (MATIN)
OGGETTO N. 692/XI Notizie in merito alle soluzioni emerse per la ricostruzione del Tunnel del Monte Bianco. (Interrogazione)
Interrogazione Richiamata la decisione unanime della Conferenza dei Capigruppo di rinviare ad uno specifico Consiglio la discussione sulla tragedia del Tunnel del Monte Bianco;
Atteso che, anche per i tempi delle inchieste in corso, non è ancora stato possibile affrontare tale argomento in Consiglio regionale sebbene siano trascorsi già tre mesi dal disastro;
Preso atto dei numerosi convegni e/o conferenze organizzati da più parti;
Ritenuto opportuno riportare in Consiglio gli aggiornamenti su alcune nuove questioni sollevate dagli organi di informazione;
Venuti a conoscenza delle richieste del Presidente della Giunta di incontrare i Ministri ai Lavori Pubblici e ai Trasporti;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interrogano
Il Presidente della Giunta per conoscere:
a) se è avvenuto l'incontro con i Ministri Micheli e Treu e quali tipi di soluzioni sono emerse;
b) se è ipotizzabile sapere quando potranno iniziare gli interventi di ricostruzione e che durata avranno gli stessi;
c) e, da parte di chi, sono stati investiti degli studi di progettazione per trovare delle soluzioni e per l'emergenza e per il futuro ed, eventualmente, quali sono i progettisti.
F.to: Collé - Comé - Marguerettaz -Lanièce - Viérin M.
Président La parole au Président du Gouvernement, Viérin Dino.
Viérin D. (UV) De nombreux colloques et conférences axés sur le thème des transports se sont tenus après la tragédie du Tunnel du Mont-Blanc survenue le 24 mars 1999 et qui a causé la mort de 39 personnes ainsi que la fermeture du tunnel. Ces colloques et conférences ont sans aucun doute eu le mérite d'ouvrir un débat approfondi sur le dysfonctionnement du système européen des transports, mais la position de la Vallée d'Aoste à ce sujet n'y a été que marginalement illustrée.
Nous avons donc demandé à rencontrer le Président du Conseil, le Sous-secrétaire Bassanini, les Ministres des travaux publics et des transports afin de leur exposer le point de vue du Val d'Aoste sur la réouverture du Tunnel du Mont-Blanc ainsi que sur la recherche et la réalisation des solutions alternatives aux transports routiers susceptibles d'intégrer la Région dans les systèmes internationaux de liaison ferroviaire.
Nous attendons à présent une confirmation, ce sera début juillet, soit à Rome, soit à Turin, soit même à Aoste, un colloque étant organisé par les organisations syndicales avec la présence annoncée des deux ministres. Nous attendons une réponse et d'ici la moitié juillet ces rencontres auront lieu.
Pour ce qui est de la conception et de la réalisation des travaux nécessaires à la réouverture du tunnel, vu qu'au-delà des considérations d'ordre général concernant le problème de sécurité dans le tunnel ou le problème des transports, surtout le problème des transports à travers les Alpes, notre objectif principal demeure la réouverture dans les délais les plus brefs possibles et en toute sécurité du Tunnel du Mont-Blanc; il est à préciser qu'elles relèvent de la compétence des sociétés concessionnaires et qu'à notre connaissance il n'a pas été confié d'autres missions dans le but de trouver des solutions dans l'immédiat ou pour l'avenir.
Des études ont été confiées par la Société du Tunnel du Mont-Blanc, des études de caractère économique quant aux retombées que la fermeture du Tunnel du Mont-Blanc a sur l'économie en général de l'Italie et notamment sur l'économie du Val d'Aoste. Cette étude a été confiée à l'Université de Castellanza et à Prometeia et les journaux ont donné une information sur l'essentiel de cette étude.
Quant à la remise en état du tunnel, la situation est plus complexe. Les médias vous auront certainement appris que le juge d'instruction de Bonneville, chargé de l'enquête pénale sur cet accident, a communiqué aux sociétés concessionnaires son intention de procéder à une reconstitution de l'incendie en septembre prochain. Fin juin, début juillet, les deux commissions d'experts, qui ont été nommées, devraient présenter leur rapport définitif et donc nous disposerons de tous les éléments nécessaires pour évaluer les causes, les conséquences de cet accident.
Le magistrat français suggère que l'on mette le feu sur le lieu même de l'accident à un camion dont la typologie et le chargement seraient exactement identiques à ceux du camion qui a été à l'origine de la tragédie du 24 mars. Or, sans vouloir mettre en question l'autonomie de la Magistrature française et les exigences de l'enquête en cours, cette proposition nous inquiète, car elle ne manquerait certainement pas de retarder les travaux du tunnel et ne donnerait pas les éléments que pourrait fournir l'emploi d'autres moyens soit par la simulation en laboratoire, soit par l'utilisation d'un tunnel désaffecté. C'est ce qu'ont également manifesté la Société italienne du Tunnel du Mont-Blanc et la Société des autoroutes, autostrade, lors d'une conférence de presse qui s'est tenue à Rome le vendredi 18 juin dernier, et dont nous avons fait part au Président du Conseil des ministres. Nous avons adressé des courriers aux responsables gouvernementaux et aux différents décideurs politiques pour manifester notre étonnement quant à la proposition qui a été formulée et notre opposition, compte tenu là, essentiellement, des retards et des dégâts qu'elle entraînerait.
Les experts italiens et français, qui assistent les sociétés concessionnaires dans l'évaluation des dégâts du tunnel et dans la conception des travaux de remise en état, jugent en effet que la reconstitution de l'accident serait inutile et incertaine et partant, discutable car il est pratiquement impossible de recréer les conditions de l'environnement, de la pression atmosphérique et de la circulation de ces jours-là.
Par ailleurs la simulation de l'incendie endommagerait encore davantage l'ouvrage et la roche sans compter les risques que comporterait pour l'environnement la combustion des substances toxiques.
De plus, la reconstitution de l'accident nécessiterait la réfection de la voûte du tunnel et de la chaussée, travaux qui seraient entièrement à refaire aux fins de la réouverture du tunnel, ce qui signifierait un gaspillage d'argent et un retard considérables pour la réouverture du Tunnel du Mont-Blanc.
Quant aux travaux, en conclusion, nous avons sollicité là aussi les décideurs politiques et les responsables de la société afin que soient suivies des procédures d'exception et qu'il soit tenu compte dans l'adjudication des travaux des exigences des entreprises valdôtaines qui sont déjà insérées dans un système économique lourdement frappé par la fermeture de ce tunnel. A la date d'aujourd'hui malheureusement nous n'en sommes pas encore là parce que nous devons attendre les décisions qui seront prises et par le magistrat et par le Gouvernement suite à la présentation des rapports des commissions d'enquête et ce sera à partir de ce moment que l'on pourra définir la nature des travaux qui doivent être effectués et donc prévoir les délais d'exécution de ces mêmes travaux et avoir une idée sur la réouverture du tunnel.
Dès que nous aurons tous les éléments nécessaires, sur la base de l'engagement que nous avons pris, nous procéderons à l'inscription de ce point spécifique à l'ordre du jour de l'Assemblée pour que nous puissions débattre des conclusions et des perspectives du Tunnel du Mont-Blanc, voire du problème du réseau des transports en général.
Président La parole au Conseiller Collé.
Collé (Aut) Mi rendo conto che la questione legata al Traforo del Monte Bianco sia tutt'altro che facile, tuttavia abbiamo ritenuto opportuno fare quest'interrogazione perché, al di là degli impegni che avevamo assunto come Capigruppo di ritornare in Consiglio con un punto specifico, avevamo in questi ultimi mesi visto alcuni articoli di giornale sulla stampa nazionale e anche internazionale che ci avevano preoccupato.
In primo luogo, volevamo soffermarci sulle dichiarazioni fatte e confermate dal Presidente della Giunta come uno stupore da parte della Regione nei confronti dello Stato, fra virgolette, dei ministri che avrebbero già identificato quello che sarà il futuro del Traforo del Monte Bianco, cioè del raddoppio; Fassino a Saint-Vincent ha parlato in questi termini e proprio in quell'occasione il Presidente della Giunta aveva posto un punto interrogativo su questa scelta anche perché giustamente si ritiene che questa Regione debba dire la sua in proposito e sembra che le cose ad oggi non siano così.
Un'altra cosa su cui volevo soffermarmi, e di cui abbiamo avuto conferma dal Presidente della Giunta, è che il Sindaco di Chamonix è stato ricevuto a Roma, mentre la delegazione di questa Regione ancora non ha avuto quest'incontro con i ministri interessati e con il Presidente del Consiglio. Stupore, quindi, che viene concordato da noi perché non ci pare troppo logico questo comportamento; ci auguriamo che a luglio quest'incontro avvenga, diversamente la situazione sarebbe oltre modo spiacevole.
Avevamo poi presentato quest'interpellanza perché in questi mesi avevamo appreso da più giornali come diversi studi di progettazione non si sa bene a che titolo stiano proponendo delle soluzioni per quanto riguarda il futuro del traforo. Leggiamo ad esempio su "Gente e Motori" come l'Arch. Fernando De Simone dell'Ecosystem abbia addirittura già progettato due soluzioni, che queste siano già state presentate, una è un progetto per l'emergenza con un costo di 50 miliardi e l'altra per il futuro che è la realizzazione di un altro tunnel, quando gli si pone la domanda sul discorso della ferrovia, dice che prima occorre migliorare il tunnel esistente e poi raddoppiarlo.
Sempre in materia d'incarichi, abbiamo letto come l'Ing. Pietro Lunardi si stia occupando di proporre delle soluzioni insieme ad un pool nominato dalla società che gestisce il Traforo del Monte Bianco sia dalla parte italiana che dalla parte francese e sono due gli studi. Apprendiamo anche come lo Studio tecnico Treva di Trevisan e Vagneur su incarico di due uffici ministeriali si sta occupando per delle soluzioni, quindi siamo preoccupati per una situazione che ci sembra paradossale, ci sembra strano cioè che tre studi diversi si occupino della stessa cosa, almeno stando a quanto si legge sui giornali.
Al di là di questo abbiamo appreso, lo ha già detto il Presidente della Giunta, come ci sia quest'ipotesi sciagurata, proposta da Bruno Charve, come si legge sul "Corriere della Sera", mentre su "La Stampa" si parla di Frank Guesdon, quindi non so esattamente da chi venga questa proposta, comunque diciamo dalla Procura di Bonneville, la quale sarebbe intenzionata seriamente a riproporre l'accaduto per il mese di settembre.
Credo che sia inutile ridire qui come questa cosa allungherebbe i tempi in maniera notevole, già oggi non si parla più di gennaio 2000 per l'apertura, ma si parla di maggio-giugno, non lo diciamo noi, lo dice il Presidente della società Valori. Se in più ci dovesse essere quest'ipotesi, vorrebbe dire che il tunnel verrebbe aperto alla fine del 2000, se non addirittura a gennaio 2001. Questo creerebbe alla Valle d'Aosta ulteriori danni che peraltro sono già notevoli, si parla con l'indotto di più di 1.000 miliardi; se da un anno andiamo a due questa situazione non sarebbe più troppo sostenibile.
Quindi cosa chiediamo, Presidente? Lei lo ha già detto nel suo intervento, noi lo ribadiamo. Invitiamo lei, Presidente, e il Governo a portare avanti tutte quelle soluzioni, "in primis" quegli incontri che avrebbero dovuto già essere avvenuti affinché intanto la Valle d'Aosta giochi un suo ruolo perché al momento mi sembra che siano altri che lo stiano giocando e perché si trovino tutte quelle soluzioni e quelle condizioni affinché il tunnel in tempi brevi possa essere riaperto.