Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 405 del 10 febbraio 1999 - Resoconto

SÉANCE DU 10 FÉVRIER 1999 (MATIN)

OGGETTO N. 405/XI Iniziative a tutela della sicurezza dei cittadini e per la prevenzione di episodi di criminalità. (Interpellanza)

Interpellanza Considerati gli eventi di criminalità che hanno drammaticamente colpito alcune città italiane in questo ultimo periodo;

Preso atto che anche la nostra regione è stata presa di mira da una crescente attività di micro e macro criminalità di provenienza esterna alla Valle d'Aosta sfociata anche in omicidi e rapine ripetute;

il sottoscritto Consigliere regionale

Interpella

Il Presidente della Giunta per conoscere le considerazioni fatte dai responsabili delle forze dell'ordine in riferimento a detto fenomeno, le effettive risorse operative messe a disposizione per la tutela della sicurezza dei cittadini e le iniziative per prevenire ulteriori drammatiche esplosioni di violenza e di criminalità in Valle d'Aosta.

F.to: Lattanzi

Président La parole au Conseiller Lattanzi.

Lattanzi (FI) Quando avevo richiesto che il Consiglio si occupasse di questa questione, non mi sarei aspettato che quest'interpellanza oggi diventasse di drammatica attualità, visto gli ultimi eventi.

La nostra regione in generale in questo ultimo anno ha vissuto una serie di crescenti atti di violenza, di micro e anche di macrocriminalità, credo che sia giusto che il Consiglio ne venga investito per conoscere dal Presidente della Giunta, che ricopre anche la carica di Prefetto e quindi di tutore dell'ordine in Valle d'Aosta, quali sono state le considerazioni che i responsabili delle Forze dell'ordine stanno facendo su questi fatti e quali sono le risorse e le iniziative che sono state messe in campo per arginare questo fenomeno e, se possibile, prevenirlo.

Président La parole au Président du Gouvernement, Viérin Dino.

Viérin D. (UV) Pour ce qui est de l'interpellation déposée par M. Lattanzi, au-delà de partager les soucis qui sont liées aux phénomènes qui récemment encore ont frappé notre région, il y a lieu de préciser avant tout que ce sujet ne relève pas de l'activité institutionnelle de la Région, ni de l'Exécutif, ni du Conseil, mais comme par ailleurs M. Lattanzi l'a souligné, des fonctions de compétence préfectorale qui sont attribuées au Président du Gouvernement par le décret du lieutenant du Royaume n° 545/45 et par le Statut spécial.

Par ailleurs, si nous voulons - mais je le dis dans un esprit de collaboration - aux termes de l'article 97 du Règlement du Conseil l'interpellation devrait permettre aux Conseillers de poser au Gouvernement une question sur les raisons de sa conduite ou sur ses intentions à l'égard de certaines questions, et non pas de référer ici quelles ont été ici les considérations que les Forces de l'ordre ont exprimées. Mais, nous voulons souligner l'esprit de collaboration, compte tenu de l'argument qui nous intéresse tous.

A cet égard le Questeur et le Commandant du groupe des Carabiniers d'Aoste ont fourni des statistiques en matière de sécurité publique à la Présidence, statistiques que je vais vous présenter, dont je vais vous en exposer la teneur. Elles se rapportent à l'année 1998: deux meurtres et une tentative de meurtre ont été enregistrés; les auteurs de l'un des deux homicides et de la tentative d'homicide ont été arrêtés.

L'enquête sur le deuxième homicide progresse bien. Par ailleurs en 1997 deux meurtres et une tentative de meurtre avaient également été enregistrés, dont les responsables ont tous été arrêtés. Par rapport à 1997 le nombre des agressions a augmenté, passant de 3 à 15; ce chiffre comprend à la fois les attaques subies par le Bureau de poste et les banques (7) et les délits mineurs (vol à la tire, ou chapardage qui se transforme en agression).

A ces jours les auteurs de cette agression ont été arrêtés et parmi eux se trouvent les responsables de trois des 7 véritables attaques commises contre les banques et le Bureau de poste. Pour ce qui est de ces agressions, précisément elles concernent notamment la basse Vallée et sont vraisemblablement le fait d'incursion de criminels provenant du Canavais et du Piémont.

Au cours de cette même période, le phénomène de la micro-criminalité a par ailleurs fortement diminué: 1604 vols ont été commis en 1997 et les auteurs de 244 d'entre eux ont été identifiés. En 1998 les vols ont été au nombre de 1435 et 336 cas ont été résolus, il y a donc une baisse, on est passé de 1604 à 1435 vols. Pour ce qui est des escroqueries, 131 des 161 cas signalés en 1997 ont été résolus, en 1998 leur nombre a chuté à 79, donc on est passé de 161 à 79, dont 48 ont été résolus.

En matière de prostitution, un problème qui en Vallée d'Aoste concerne essentiellement le tronçon de la route d'Etat 26, entre Saint-Vincent et Aoste, les Forces de l'ordre ont organisé un grand nombre de missions ciblées ainsi que des actions préventives et perturbatrices, qui ont eu pour effet de réduire ce phénomène.

Mais comme nous avons déjà eu l'opportunité de le souligner en d'autres occasions, les raisons véritables de ce phénomène et les actions qui devraient être envisagées sont d'autres. Il faut des interventions notamment sur le plan législatif; au cas contraire il est difficile de s'attendre des effets positifs de ces mesures, qui sont préventives et perturbatrices.

Enfin, les Carabiniers et la Police ont pris des mesures pour endiguer de manière permanente toutes montées de la micro-criminalité liée à la présence d'immigrés clandestins ou non. Un effort constant est également soutenu par les Forces de l'ordre pour améliorer les services de contrôle du territoire. Pour le contrôle de la ville d'Aoste, la Police emploie pour chaque période de service deux patrouilles motorisées et dans le centre historique une patrouille à pied, en liaison avec l'Ufficio mobile di Polizia. Par ailleurs deux patrouilles motorisées de l'Ufficio stranieri de la Questure et du Service de la Police de frontière effectue tous les jours une ronde.

En ce qui concerne les Carabiniers, près de 300 d'entre eux se trouvent sur le territoire valdôtain; ils relèvent de deux compagnies territoriales, basées à Aoste et à Saint-Vincent et Châtillon, comprenant respectivement 8 et 7 postes; un service opérationnel sert d'appui pour les enquêtes plus complexes. Dans la ville d'Aoste deux véhicules munis de radios circulent 24 heures sur 24, ainsi que 3 ou 4 unités de la compagnie des Carabiniers d'Aoste. Sur l'ensemble du territoire de la Vallée chaque jour 35 unités assurent chacune un service de 6 heures sur la voie publique.

Lors de circonstances particulières - fin de semaine, foires, manifestations diverses - d'autres personnels sont appelés en renforce. Il peut s'agir de personnels qui assurent des services spécialisés, voire les interventions sur les pistes de ski, ou des activités spécifiques des Carabiniers.

En synthèse, pour ce qui est des services sur la voie publique en 1998 le groupe des Carabiniers a effectué 11 917 missions, équivalent à 61 502 heures d'activités; il a employé 23 245 militaires sur 47 471 véhicules et a contrôlé 147 234 personnes, ce qui pour une réalité telle que la Vallée d'Aoste représente quelque chose de remarquable et donne le sens de cette présence sur le territoire.

En conclusions nous pouvons donc affirmer que d'une manière générale, sauf les cas spécifiques et les cas auxquels M. Lattanzi fait référence, la situation de notre région du point de vue de l'ordre et de la sécurité publique peut être considérée comme bonne au point de vue général, et pour 1999 les mesures de prévention entreprises seront reconduites, afin de réduire l'incidence des délits les plus fréquents, c'est surtout la micro-criminalité qui entraîne des conséquences plus fâcheuses et négatives quant à l'opinion publique, avec les vols à domicile et les agressions, dont le chiffre a par ailleurs marqué un net recul vers la fin de 1998.

L'entente et la collaboration entre les différentes Forces de l'ordre sont excellentes et ils poursuivent leur action, en vue d'une prévention et d'un contrôle, pour assurer la sécurité de cette communauté.

Président La parole au Conseiller Lattanzi.

Lattanzi (FI) Ringrazio il Presidente per aver voluto rispondere puntualmente alle richieste d'informazione al di là della forma dell'interpellanza.

Il quadro generale che lui ha prospettato, in base ai dati ricevuti dalla stampa delle conferenze che avevano tenuto le Forze dell'ordine, più o meno ci risultava, cioè possiamo sicuramente confermare il dato secondo cui sono diminuiti i furti, mentre sono in aumento - e noi tutti li abbiamo potuti vivere insieme - atti più gravi.

Quello che preoccupa è che a fronte di una diminuzione dell'attività della prostituzione, della clandestinità, sulla quale è stata svolta un'attività importante di prevenzione, a questo proposito concordo con il Presidente che la prevenzione può avere un limite se non viene sostituita da atti legislativi, e ricordo come - in questo senso esprimo un auspicio - la sua forza politica possa a livello parlamentare andare in una direzione diversa da quella che ha preso il Governo nazionale.

Tornando al discorso dei furti, evidentemente il calo dei furti c'è stato, però nel 1998 sono aumentati i delitti più gravi, cioè le rapine, le aggressioni - il Presidente ha citato quelle delle banche e delle Poste - e soprattutto gli omicidi che in questi ultimi due mesi ci hanno colpito in maniera più grave e preoccupante.

Non ho indicazioni da darle, se non quella di una preoccupazione che mentre da una parte ci vede sereni verso la prevenzione della prostituzione, dei piccoli furti e della microcriminalità, ci vede invece più preoccupati per una criminalità crescente di peso più importante.

Il Presidente ha citato infiltrazioni dal Piemonte piuttosto che dal Canavese, sono proprio queste infiltrazioni, forse di stampo mafioso, che più ci preoccupano; i due ultimi omicidi credo che abbiano gettato sulla comunità valdostana un'ombra sulla nostra tranquillità e sulla nostra sicurezza. Certo, chi non ha a che fare con quelle persone probabilmente problemi non ne ha, però il sapere che la nostra regione in questi ultimi due mesi si è collocata fra le regioni più danneggiate da questo tipo di atti, desta preoccupazioni.

Sono convinto che il Consiglio se ne doveva occupare, chiaramente confido nell'attività del Presidente, in qualità di Prefetto, perché l'attenzione rimanga alta per quanto riguarda i fatti gravi e si continui con la prevenzione degli altri fatti. Ribadisco l'invito per il discorso di un atto legislativo sulla clandestinità.