Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 2677 del 23 luglio 1997 - Resoconto

SEDUTA ANTIMERIDIANA DEL 23 LUGLIO 1997

OBJET N° 2677/X Communications du Président du Conseil régional. Collocation en minorité du Groupe Autonomisti/Autonomistes.

Stévenin (Presidente) Do comunicazione al Consiglio dell'attività svolta dalla Presidenza del Consiglio e dagli organi consiliari dopo l'ultima adunanza:

Projets de loi présentés:

Disegno di legge n. 249, presentato dalla Giunta regionale in data 11 luglio 1997: "Norme sull'organizzazione amministrativa degli uffici del giudice di pace". (II Commissione) Sostituisce il disegno di legge n. 235.

Disegno di legge n. 250, presentato dalla Giunta regionale in data 15 luglio 1997: "Autorizzazione di spesa per l'attuazione di progetti obiettivo previsti dal Piano socio-sanitario regionale per il triennio 1997/1999, approvato con legge regionale 16 aprile 1997, n. 13, nonché per l'avvio e il funzionamento dei macrodistretti e per il miglioramento del servizio sanitario regionale dal punto di vista della qualità del rapporto col pubblico". (Commissioni II e V)

Disegno di legge n. 251, presentato dalla Giunta regionale in data 15 luglio 1997: "Interventi volti ad agevolare la formazione di medici specialisti e di personale sanitario non medico". (Commissioni II e V)

Projets de loi visés:

Disegno di legge n. 239: "Intervento finanziario per l'acquisizione dell'apparecchiatura a risonanza magnetica nucleare".

Disegno di legge n. 242: "Approvazione del rendiconto generale della Regione per l'esercizio finanziario 1996".

Disegno di legge n. 243: "Modifiche ed integrazioni a disposizioni legislative aventi riflessi sul bilancio e rideterminazione di autorizzazioni di spesa per l'anno 1997".

Disegno di legge n. 244: "Assestamento del bilancio di previsione per l'anno 1997, applicazione dell'avanzo finanziario dell'esercizio 1996, ai sensi dell'articolo 43 della legge regionale 27 dicembre 1989, n. 90".

Délibérations visées: 1

A l'égard de la délibération n. 2662/X portant: "Adozione del piano regionale delle attività estrattive relativamente al marmo ed alle pietre affini ad uso ornamentale, ai sensi della legge regionale n. 15/96", est parvenu un exposé au Président de la Commission de Coordination, lequel par lettre réf. n° 2656 - LP/4 du 9 juillet 1997, a demandé les déductions à la Région. Suite aux déductions fournies, le Président de la Commission de Coordination a visé la délibération en date du 15 juillet 1997.

Je vous informe que le projet de loi n° 206, approuvé de nouveau par la délibération n° 2675/X en date du 2 juillet 1997, portant: "Réapprobation, avec modifications, aux termes du dernier alinéa de l'article 31 du Statut spécial, de la loi régionale "Normes pour la participation de la Région Autonome Vallée d'Aoste aux initiatives de classement, inventoriage, conservation, sauvegarde et mise en valeur des archives revêtant un intérêt historique" est devenu exécutif, car le Président de la Commission de Coordination de la Vallée d'Aoste a communiqué que la Présidence du Conseil des Ministres a estimé de ne pas soulever la question de légalité devant la Court Constitutionnelle.

Réunions:

Conférence des Chefs de Groupe: 1

Bureau de Présidence: 1

Ière Commission: 1

IIème Commission: 4

IVème Commission: 3

Vème Commission: 3

Vème et IVème Commission: 1

Les associations des personnes handicapées de la Vallée d'Aoste ont fait parvenir à la Présidence du Conseil, pour information, leur lettre du 1er juillet 1997, dans laquelle elles ont manifesté leur inquiétude au sujet des dernières dispositions ministérielles introduites par la loi n° 662 du 23 décembre 1996. Celles-ci prévoient en effet l'organisation de cours intensifs de spécialisation pour les enseignants de soutien en surnombre, mais ne prévoient ni le recyclage ni l'affection définitive des personnels précaires déjà spécialisés.

Lesdites associations demandent aux organes compétents d'accorder une attention particulière aux débats parlementaires portant sur ces problèmes.

La lettre en question est déposée au Secrétariat, où les conseillers intéressés pourront en obtenir une copie.

Par sa note du 11 juillet 1997, le Président du Gouvernement régional a communiqué que le projet de loi portant dispositions en matière d'organisation administrative des bureaux du juge de paix, approuvé par le Gouvernement dans sa séance du 7 juillet 1997, est remplacé par le projet de loi n° 235 ayant le même objet.

Les Conseillers régionaux qui composent le Groupe "Autonomisti/Autonomistes" ont communiqué, par une lettre déposée le 22 juillet 1997 à la Présidence du Conseil, que leur Chef de Groupe sera le Conseiller Ilario Lanivi et leur Vice-Chef de Groupe le Conseiller Domenico Parisi.

Du 5 au 10 juillet une délégation du Conseil de la Vallée, composée de moi-même, des Conseillers Perrin Joseph César, Viérin Marco e Marguerettaz Rudy, a participé, à Luxembourg, aux travaux de la XXIIIème session ordinaire de l'A.I.P.L.F., au cours de laquelle a été abordé et discuté le thème: "A l'aube du XXIème siècle quel rôle pour l'A.I.P.L.F., après trente ans d'existence, et pour la francophonie?". Le débat a été profond et de nombreuses résolutions ont été approuvées.

Dans la journée de jeudi 10 juillet, avant la clôture des travaux, se sont tenues les élections des différents organes de l'A.I.P.L.F.. J'ai été élu membre du Bureau de l'Assemblée même. J'ai également été élu membre de la Commission de l'éducation, de la communication et des affaires culturelles, tandis que les Conseillers Perrin et Marguerettaz ont été élus respectivement membres de la Commission des affaires parlementaires et de la Commission pour la coopération et le développement.

La Conférence des Présidents des Conseils régionaux s'est réunie à Reggio Calabria, mercredi 16 et jeudi 17 juillet, pour examiner les propositions de la Commission Bicamérale sur les réformes institutionnelles. La Conférence a présenté des propositions sur le texte voté par la Bicamérale. Propositions sur lesquelles les représentants des régions à Statut spécial se sont abstenus parce que, tout en partageant quelques unes des suggestions avancées, dans leur ensemble elles ne répondaient pas au "desiderata" des Régions à Statut spécial.

En qualité de Coordinateur du groupe de travail entre les Conseils régionaux et l'Union Européenne, j'ai présidé une réunion du groupe de travail, au cours de laquelle le rôle et la présence des Conseils régionaux au sein de l'Union Européenne ont été examinés.

Une résolution pour réaliser la Constituante Européenne a été approuvée ainsi qu'un plan de formation européenne pour les élus et les fonctionnaires.

Joseph Bréan, Conseiller régional dans la Ière législature et, pendant quelques mois Président du Conseil de la Vallée, est décédé, lundi 14 juillet, à l'âge de 88 ans. Monsieur Bréan s'est distingué comme administrateur élu, en se montrant particulièrement attentif aux problèmes du Pays, et comme entrepreneur. Régionaliste convaincu, toujours fidèle à l'idée valdôtaine, il exerça sa fonction de Président avec rigueur, au service de son Pays, dans un moment difficile pour l'autonomie valdôtaine.

Je renouvelle à ses trois fils, au nom du Conseil de la Vallée, nos condoléances les plus sincères.

Président Quelqu'un demande la parole sur les Communications du Président du Conseil?

La parole au Conseiller Lanivi.

Lanivi (Aut) Faccio riferimento alla segnalazione, pervenuta alla Presidenza del Consiglio, concernente la nomina del sottoscritto e quella del Consigliere Parisi rispettivamente all'incarico di Capogruppo e Vicecapogruppo del Gruppo degli Autonomisti, che si è costituito ufficialmente nella riunione del 2 luglio.

Ritengo doveroso, anche per chiarezza nei confronti non solo dei colleghi, ma dei Valdostani tutti, fare alcune considerazioni che vogliono precisare la nostra posizione e gli intendimenti con i quali vogliamo lavorare fino alla fine di questa legislatura, da un lato, e dall'altro quelli che sono i nostri obiettivi a più lungo termine, cioè per il dopo 1998.

Tanto per sgombrare il campo da ogni considerazione, diciamo che ci presentiamo dimissionari e questo vuol dire che sia l'Assessore Lévêque che i due Vicepresidenti del Consiglio, Aloisi e Viérin, oltre al Presidente della III Commissione, Parisi, rassegneranno prima della fine dei lavori di questo Consiglio le loro dimissioni e, con altrettanta chiarezza e per non voler fare alcuna opera di ostruzionismo, vogliamo segnalare alla maggioranza che, se è d'accordo, vi è la nostra disponibilità a procedere già da domani all'eventuale sostituzione di queste persone.

Questa scelta e questa posizione sono la logica conseguenza di un confronto negato: avevamo avanzato come Autonomisti una proposta politica, che aveva al suo centro l'obiettivo di tendere nel tempo ad un governo delle sole forze autonomiste; a questa proposta non c'è stata fornita risposta e quindi riteniamo corretto che questa debba essere la nostra posizione.

Gli Autonomisti si collocano, quindi, fuori da questa maggioranza; gli atteggiamenti e l'azione che intendiamo produrre nei prossimi mesi sarà improntata comunque a far avanzare la proposta politica e non quindi a quella di svolgere un'opposizione preconcetta. Rimane ferma in noi la volontà di tendere al rafforzamento dell'autonomia, anzi delle autonomie, come fatto necessario ed indispensabile soprattutto oggi nella nostra Regione, attenti a non compromettere in maniera irrimediabile le condizioni per una solidarietà fra le forze autonomiste, solidarietà che auspichiamo e per la quale intendiamo applicare le nostre energie. Con altrettanta chiarezza affermiamo che la nostra posizione sarà invece di netta opposizione ad ogni proposta di mediazione, ad ogni compromesso che tenda di fatto a limitare, a dimezzare la sostanza dell'autonomia della nostra Valle.

Ribadiamo quindi la nostra proposta politica centrale, che non tutti hanno forse esaminato, o forse non hanno voluto esaminare. Siamo convinti per una necessità storica che sia necessaria oggi una forte coesione autonomista, proprio di fronte a fatti che nessuna parola, nessun gioco di considerazioni può eliminare e che rappresentano il vero tema, la vera realtà che dobbiamo affrontare. Ci sono situazioni del tutto nuove che richiedono oggi delle risposte e rinviarle significa assumersi anche le responsabilità di rinvio di scelte che, non fatte oggi, potrebbero non essere fatte con altrettanta forza un domani. E allora perché facciamo questa proposta in questo momento?

Intanto per un motivo di correttezza e di chiarezza di fronte a tutti, consiglieri regionali e non. Sarebbe stato più comodo, ad esempio, non fare questa scelta alla vigilia delle vacanze estive, in cui sappiamo tutti che l'attenzione della gente è relativa, in quanto è presa da altri problemi; sappiamo benissimo che avremmo potuto trovare delle astuzie per mantenerci in posizione di ambiguità, un po' in maggioranza un po' in opposizione, per poi alla vigilia elettorale presentare la sorpresa. Ed è quanto invece abbiamo voluto evitare, anche se questo comporta dei sacrifici indubbi sotto tutti gli aspetti, soprattutto quello di abbandonare possibili vantaggi derivanti dalla gestione del potere, però questo testimonia che a quest'obiettivo vogliamo tendere e quest'obiettivo vogliamo sostenere con forza, a prescindere da ogni altra considerazione.

Quindi è meglio che oggi, malgrado molte difficoltà, venga fatto questo discorso anche perché su questo tema che consideriamo centrale possa svolgersi un dibattito che riteniamo utile per l'intera comunità valdostana, centrato proprio sui problemi dell'interpretazione dell'autonomia in un mondo che è cambiato e rispetto al quale la Valle d'Aosta deve riposizionarsi, deve cioè trovare modalità per far fiorire la sua autonomia in condizioni molto diverse da quelle che conoscevamo negli anni passati, soprattutto quattro anni fa.

Per tornare al perché presentiamo la nostra proposta in questo momento, oltre che per un motivo di chiarezza e di correttezza di fronte a tutti, anche per un atteggiamento di coerenza rispetto ad una linea politica che non è improvvisata, ma che è stata avviata in occasione - lo voglio ricordare - dell'elezione dei Parlamentari valdostani nel 1996, momento che riteniamo importante perché ha rappresentato la scelta fatta da alcuni movimenti della nostra Valle, che hanno deciso di sganciarsi dai loro riferimenti nazionali per centrarsi sulla realtà valdostana e quindi di fatto ampliando e modificando le dimensioni dell'area di autonomia nella nostra Regione.

Il risultato di quelle scelte è stato fin da subito un risultato positivo, nel senso che ha consentito l'elezione di Parlamentari che hanno operato a Roma non costretti o non rappresentando una parte della Valle d'Aosta, diciamo la parte autonomista mediata e l'altra di mediazione con forze politiche nazionali, ma è stata un'elezione coerente su un unico valore che era quello della salvaguardia dell'autonomia della Valle, un obiettivo che era già prevedibile nel ?96 e che ha giustificato quel tipo di scelta.

E i risultati positivi di quella scelta, dicevo, si sono avuti successivamente nei lavori della Bicamerale, dove ritengo sia da segnalare con un certo interesse, al di là di considerazioni partitiche - sto parlando di interessi generali della Valle d'Aosta - la posizione ferma, coerente e dignitosa del nostro rappresentante in Parlamento di fronte ad un quadro complessivo, unitario di tutte le forze dei partiti nazionali, che scartando l'ipotesi federalista come organizzazione dello Stato italiano, di fatto hanno compiuto una scelta storica, che è quella di indirizzare la forma di Stato del nostro Paese improntata ad un centralismo più moderno, più razionalizzato, ma pur sempre centralismo, e quindi il tentativo di ribadire quelle dimensioni nazionali che con la costruzione europea tendono a portare non solo la Valle d'Aosta, ma le autonomie speciali e l'insieme delle autonomie del nostro Paese ad una situazione di uniformità di abbassamento del loro livello di autonomia.

Ed è significativo il fatto che siano stati ben pochi a contrapporsi alla scelta pressoché unitaria dei partiti nazionali e dico nazionali perché improntati proprio ad una logica che non riesce ad immaginare un'organizzazione del Paese al di là di un centralismo, più o meno illuminato, più o meno razionalizzato, che considera le autonomie o gli spazi di autonomia di ciascuno come spazio da dover mediare con poteri centrali. Questi sono fatti che nessun proclama, nessun bando può cancellare.

Anche in Consiglio regionale, ancor prima che ufficialmente si presentassero gli Autonomisti, credo che alcuni passaggi importanti e unitari di tipo e di taglio autonomista siano stati realizzati. Voglio ricordare almeno due passaggi estremamente importanti: le indicazioni date ai Parlamentari, cioè al Parlamentare rappresentante valdostano presente nella Bicamerale e ai Parlamentari, guardando al futuro lavoro, sia su quest'argomento, che considero centrale e non omologabile con altri tipi di problematiche perché questo è il tema che mette in gioco la sostanza, il ruolo, la funzione della Valle d'Aosta nei prossimi anni, sia sull'altro aspetto, collegato con questo, della legge elettorale. Quindi vi sono anche significative convergenze, che motivano e giustificano la proposta politica che abbiamo avanzato.

Il percorso, ripeto, è stato sufficientemente lineare e chiaro, non è stato un'improvvisazione di ieri; è partito nel ?96, ma ha trovato momenti significativi sia nella presentazione del documento di convergenza politica dell'11 aprile, sia nella presentazione della costituzione del Gruppo in questo Consiglio regionale.

La nostra posizione, lo voglio ribadire - e se rubo qualche minuto è perché almeno in questo Consiglio ci sia la possibilità di rappresentare i connotati della nostra posizione, che poggia su un percorso politico molto chiaro iniziato un anno fa, presentato con forza oggi e certamente non riconducibile a motivazione pre-elettorale degli ultimi giorni - prende in considerazione il fatto di contribuire a dare una speranza al futuro della nostra Valle, che deve puntare secondo noi sul rafforzamento della sua autonomia.

Questo non è un bisogno degli autonomisti, credo che sia un'esigenza dell'intera comunità valdostana ed è questa una considerazione oggi più valida di ieri proprio perché, rispetto alle modificazioni che sono prevedibili a livello nazionale, non abbiamo oggi nessun dato per sostenere o credere che vi saranno mutamenti di linea rispetto ad un nuovo centralismo che lo Stato sta mettendo in piedi. In secondo luogo si sta accentuando una dimensione europea rispetto alla quale la Valle d'Aosta deve trovare nuove forme organizzative di rapporti verso l'esterno e di assetto nel suo interno che le consentano di guardare con speranza al futuro.

Ultime considerazioni. C'è chi legittimamente sostiene - e ci permettiamo di non essere d'accordo, anche se riconosciamo che è legittimo sostenere posizioni diverse - che è prioritario il completamento del programma avviato nel ?93. Noi diamo un valore e un giudizio non positivo su quest'operazione che al di là delle parole è di semplice rinvio, ovvero non tiene conto dei fatti che sono intervenuti e che stanno avvenendo, ma vuole portare a conclusione un programma concordato. Su questo è giusto che si facciano alcune considerazioni con molta chiarezza.

La prima è che questo programma è stato in stragrande maggioranza esaurito; la seconda che per la realizzazione di questo programma abbiamo dato lealmente il nostro contributo e credo che l'opera del nostro rappresentante, l'Assessore Lévêque, sia stata apprezzata non solo dalle forze di maggioranza, ma anche da altri, e non voglio qui spendere parole di lode perché non è nostra abitudine eccedere negli elogi, mi limito ad una semplice constatazione. Quindi riteniamo quella una motivazione comprensibile, ma non politicamente all'altezza della situazione oggi e soprattutto nelle prospettive future se l'obiettivo che ci può vedere uniti è quello di rendere più consistente la salvaguardia e la valorizzazione della nostra autonomia.

Ritengo di aver pressoché esaurito questo mio intervento, faccio solo presente - ed è una dichiarazione di volontà di azione per il futuro - che la nostra azione sarà esclusivamente rivolta, al di là di ogni considerazione e di ogni preoccupazione, al raggiungimento degli obiettivi che ho indicato.

Presidente Collega Lanivi, capisco l'eccezionalità della situazione, però voglio anche dire che appena perverranno le dimissioni ed iscriveremo all'ordine del giorno il tema relativo alla necessità di sostituire sia l'Assessore, sia i Vicepresidenti, a quel momento ci sarà l'occasione per un dibattito politico. Ho voluto precisarlo perché qualche Consigliere protestava. Ha chiesto la parola l'Assessore al bilancio, finanze e programmazione, Lévêque.

Lévêque (Ass. tec.) Per svolgere più brevemente due considerazioni e confermare la mia decisione di rassegnare le dimissioni in data odierna, rimettendo nelle mani del Presidente il mio mandato....

Presidente Mi chiedo se non è il caso di farlo durante il dibattito, che sarà aperto su questo tema specifico. Qui stiamo prendendo la parola su delle dichiarazioni del Presidente del Consiglio, mentre sarebbe opportuno aprire il dibattito su questo tema nel momento in cui pervengono le dimissioni alla Presidenza del Consiglio, così tutti potranno intervenire. Vi invito a riflettere su quest'aspetto. Ha chiesto la parola l'Assessore al bilancio, finanze e programmazione, Lévêque.

Lévêque (Ass. tec.) Credo, nel momento in cui avrò rassegnato le dimissioni formalmente, di non essere più presente in quest'aula, in quanto non Consigliere, quindi chiederei di poter fare due brevi dichiarazioni adesso.

Sento doveroso intervenire perché la fase politica in cui ci si trova non è ordinaria e credo che il ruolo che ho svolto personalmente in questi quattro anni richieda chiarezza, ove possibile, trasparenza di posizione e di comportamento.

La costituzione del Gruppo degli Autonomisti non è stata, come ricordava prima Lanivi, né un blitz né un fulmine a ciel sereno, ma ha rappresentato una vicenda politica che ha avuto un suo sviluppo, un suo déroulement negli ultimi mesi, con obiettivi politici e con posizionamento a mio modo di vedere chiari e semplici che condivido.

In primo luogo, ampliare l'area autonomista in Valle, rafforzandola; in secondo luogo, favorire e rendere effettivo il pluralismo autonomista per meglio rappresentare le diverse voci di questa comunità; in terzo luogo, semplificare il quadro politico, dando ai cittadini valdostani una più chiara rappresentazione degli obiettivi e del posizionamento delle forze politiche; infine, permettere alla Valle di essere governata da sole forze autonomiste, indipendenti e svincolate da interessi diversi.

Permettetemi di dire che se gli obiettivi li ritengo chiari e realizzabili - e sono stati enunciati anche con chiarezza e senso di responsabilità per tempo - altrettanto attenta è stata l'analisi svolta sulla situazione in corso. Infatti, l'accordo politico sottoscritto nel ?93 poggiava su una serie di elementi e di fattori che oggi hanno subito delle rilevanti trasformazioni.

Prima le sole forze autonomiste non contavano sui numeri sufficienti per governare; la scelta di alcune forze politiche fatta nel tempo di rendersi autonome, di sganciarsi dai riferimenti nazionali, così come il panorama complessivo che è venuto creandosi (pensiamo solo che nel ?93 non esisteva Forza Italia, per dire una delle cose che è intervenuta nel cambiare il panorama politico sia nazionale che in Valle) credo che siano considerazioni da svolgere.

In secondo luogo anche il quadro nazionale non era critico per la Valle quanto lo è oggi. L'esito della Bicamerale ha rappresentato l'affossamento delle speranze federaliste. La realtà europea che avanza impone la necessità di porre la Valle in una robusta rete di relazioni politiche con diverse realtà.

In terzo luogo, nel ?93 la Valle d'Aosta e l'Amministrazione regionale avevano assoluta necessità di passare attraverso una fase di profondo riordino. Riordino normativo, istituzionale, organizzativo, finanziario. Ed è quanto il programma di legislatura allora sottoscritto prevedeva. Chi ha sottoscritto quel programma ne era convinto - e io personalmente ero fra questi - e ha operato coerentemente e con impegno per la sua concreta attuazione.

Gli obiettivi programmatici, come detto da molti, compreso dalla stessa Union Valdôtaine, allora previsti sono stati peraltro sostanzialmente perseguiti in questi quattro anni, con l'eccezione di alcuni grandi temi che sono in discussione in questi mesi e su cui comunque si può dire forte la convergenza politica fra forze autonomiste.

A programma compiuto, anche bene e con largo anticipo, e a quadro politico mutato, si presenta a mio modo di vedere una fase di esaurimento di quelle spinte propulsive che hanno animato nel ?93 le allora forze di maggioranza sia in termini di coesione politica, che di progettualità, che di efficacia amministrativa.

A mio modo di vedere era necessario un rilancio dell'azione politica e non un anno di appiattimento amministrativo in attesa delle elezioni del ?98. Un rilancio che passasse attraverso un progetto politico e programmatico a medio termine, coraggioso, e che guardasse sì a questo scorcio di legislatura, ma soprattutto ai prossimi cinque anni durante i quali la Valle deve potersi presentare nell'Europa della moneta unica come soggetto politico ed economico con tutte le carte in regola. Un rilancio che si fondasse su di un progetto realmente autonomista, aperto alle reti di relazioni istituzionali, politiche ed economiche più innovative e lungimiranti del Paese e dell'Europa, capaci di coinvolgere e valorizzare le diverse componenti politiche locali. E le condizioni c'erano sin da subito, così come ritengo ci saranno dopo le elezioni del ?98.

Su questa proposta politica gli Autonomisti hanno chiesto un confronto serio ed approfondito che di fatto non c'è stato perché non se ne è voluto parlare: tra una scelta autonomista e una soluzione di mediazione per il momento è prevalsa la seconda. Ne prendiamo atto, ne prendo atto con rammarico per la Valle, ma con la serenità di chi sa di aver proposto e sostenuto non solo quello che realmente sentiva, ma ciò che con tanti amici anche unionisti nelle sedi e nelle occasioni più diverse abbiamo sostenuto insieme.

Sulla base di queste considerazioni, assumendo in questa fase gli Autonomisti una posizione distinta da quella della maggioranza, come ha appena dichiarato il Capogruppo, continuando a guardare alla stessa prospettiva politica in questi giorni indicata, conseguentemente annuncio che lascerò la carica di Assessore regionale, rimettendo entro la giornata odierna nelle mani del Presidente della Giunta il mio mandato.

Presidente Ha chiesto la parola il Vicepresidente Aloisi.

Aloisi (Aut) Cercherò di guadagnare qualche attimo di tempo; apprezzo la sensibilità con la quale la Presidenza del Consiglio ha dato la possibilità di fare questa serie di interventi anche perché il Regolamento sulle comunicazioni è chiaro, e di questo, signor Presidente, io la ringrazio.

Si conclude oggi un ciclo politico fra i più interessanti e complessi degli anni ?90. Un ciclo nel quale abbiamo assistito a smottamenti e a ricomposizioni politiche che a volte possono essere comprese e giustificate solo se si è in presenza di un progetto politico chiaro e definito e che guarda al futuro.

In questi ultimi tempi abbiamo registrato tentativi, a volte anche riusciti, di riscrivere la storia politica della Valle d'Aosta in modo completamente diverso rispetto ai fatti realmente avvenuti.

I cambiamenti repentini di alcune forze politiche rispetto alle posizioni del passato, recente e non, ci riportano indietro, alimentando in tal modo la considerazione che in politica quanto si ritiene valido la sera non lo è più la mattina, e quindi le opportunità da cogliere, gli egoismi e gli interessi prevaricano gli aspetti umani e politici.

Assistiamo in questa fase ad un attacco scriteriato alla persona, ritorna la calunnia, il dileggio verso chi, a torto o a ragione, la pensa in un modo diverso, non gradito, e questo tipo di ragionamento sta entrando anche nella nostra comunità.

Questa è una logica da respingere oggi, così come è stata respinta nel passato perché accettare, condividere o avallare il concetto che la politica debba e possa essere disumana è un concetto sbagliato. Infatti la disumanizzazione non produce nulla di buono e non ci porta lontano.

Bisogna che tutti siano rispettosi delle scelte altrui poiché solo in questo modo si può dialogare, ci si può spiegare, ci si può confrontare per superare incomprensioni politiche e non dare spazio a chi continuamente vuole fare il mestatore generando situazioni di sospetto e di continua diffidenza.

Su basi di chiarezza e di assoluto rispetto degli interlocutori si può costruire politicamente ciò che oggi, per svariate ed a volte incomprensibili ragioni, è stato valutato non in modo appropriato e cioè un governo regionale composto da sole forze autonomiste, governo che è di primaria importanza per il futuro della Valle d'Aosta.

Sono gli scenari politici nazionali che emettono segnali di forte incertezza per il futuro della nostra Regione e ne potrebbero addirittura mettere in discussione gli interessi generali specifici della stessa. Su questi convincimenti la formulazione di un governo regionale composto di sole forze autonomiste, voglio ribadire questo concetto, si rende necessaria. Devo rilevare purtroppo che così non è stato.

Allora la scelta che andremo a fare noi Autonomisti sarà una scelta difficile, che comporta un percorso in forte salita. Qui apro una parentesi del tutto personale. Una scelta di questo tipo la feci nel ?91 ed oggi, come allora, con la stessa coerenza e la stessa determinazione presumo pagherò un prezzo che non è quantificabile, né da un punto di vista politico, né da un punto di vista umano. Oggi, come allora, la scelta sarà lacerante, dolorosa ed intaccherà aspetti umani e personali se non saremo in grado e capaci di prediligere il momento politico dell'alta politica.

Con questa scelta, chiara ed irrevocabile abbiamo avuto la forza e la capacità di rimetterci in discussione per tutelare gli interessi generali e non solo di parte.

Siamo alla fine della legislatura: molto è stato fatto in termini di realizzazione programmatica e poco resta da fare. Sono convinto, Signor Presidente della Giunta, che la nuova maggioranza sarà una maggioranza forte, decisa, granitica, compatta al cui interno non ci sarà alcuna smagliatura e che saprà portare a compimento parte di quel poco di programma che è rimasto da fare.

Noi Autonomisti saremo rispettosi dei ruoli e delle istituzioni e non saremo disponibili né ad accordi sotto banco, né a fare giochi di sponda a chicchessia.

Chiederemo però che la maggioranza sia rispettosa di chi si pone in posizione politicamente diversa, convinti che la sede deputata, qualora dovessero sorgere difficoltà di natura politica, sarà la Conferenza dei Capigruppo. E ciò non solo per rispetto istituzionale, ma per evitare ulteriori elementi di confusione nella collettività e nelle forze politiche.

Saremo costruttivi e determinati nell'azione politica e saremo altresì leali e corretti come lo siamo stati in questi anni. E diffidi, Signor Presidente della Giunta, di quelli che le giureranno fedeltà a ogni piè sospinto poiché saranno i primi ad abbandonarla quando spireranno i venti di tempesta. D'altronde chi ragiona in termini opportunistici ed è privo di progettualità politica è pronto a cambiare domani, così come ha fatto ieri. Ci sono personaggi che sono aperti a tutto e a tutti e che, come avviene spesso nei paesi sudamericani, esprimono aspetti inquietanti sui quali è opportuno riflettere per non sottovalutarne la portata.

Coerentemente con quanto annunciato dal Capogruppo e anche dall'Assessore Lévêque formalizzerò nella giornata di oggi le mie dimissioni da Vicepresidente del Consiglio.

Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Perrin Joseph César.

Perrin G.C. (UV) Dans le plus grand respect des opinions et des positions des forces politiques nous ne pouvons en ce moment que prendre acte de ce que le Chef de groupe des Autonomistes nous a annoncé il y a un instant.

Le Groupe de l'Union Valdôtaine ne retient pas qu'on puisse sur les déclarations du Président promouvoir un débat politique qui mérite une longueur de temps beaucoup plus ample. Donc nous nous resservons d'intervenir avec profondeur et de façon exhaustive au moment où nous aurons l'objet ad hoc présenté à ce Conseil.

Presidente Ha chiesto la parola il Vicepresidente Viérin Marco.

Viérin M. (Aut) Ringrazio il Presidente per la parola concessami, come aveva già dichiarato prima il collega Aloisi.

Posso condividere quanto ha detto il Capogruppo dell'Union, ma oggi per noi è indispensabile annunciare le nostre dimissioni e contestualmente dobbiamo anche fare alcune considerazioni.

Spero davvero che cominci oggi una nuova stagione per la politica valdostana e che si inauguri un nuovo modo di fare amministrazione. Per questo anch'io voglio dare un contributo, un segnale che spero sia imitato da molti. Voglio fare un passo indietro affinché la comunità valdostana possa farne uno in avanti.

Le forze di maggioranza dichiarano che gran parte del programma di legislatura è stato portato a termine probabilmente, questo è vero ed è proprio per questo che ritengo che l'attuale fase politica ed amministrativa si sia esaurita e non possiamo permetterci di perdere ancora un anno senza affrontare i veri problemi della Valle d'Aosta.

Infatti, non dimentichiamo che gli operatori del turismo si lamentano, che l'edilizia è in crisi, che gli agricoltori e gli allevatori sono in difficoltà, costretti a destreggiarsi tra una burocrazia dispersiva e un fisco oppressivo, che l'ambiente, che dovrebbe essere un patrimonio e una sensibilità comuni, è stato interpretato dall'Assessore come un'occasione per rinverdire - è proprio il caso di dirlo - la sua immagine con iniziative che spesso dalla gente sono considerate come delle barriere fra l'uomo e il suo territorio.

E l'industria? Stendiamo un velo pietoso: peggio di così non si poteva fare. Ma al di là di queste considerazioni, devo farne un'altra che probabilmente ha contribuito a determinare la situazione in cui questa nostra Valle si è venuta a trovare. Oltre al senso della misura abbiamo perso oggi quello dei valori, abbiamo perso il buon senso dei nostri vecchi, quello che ha sempre permesso di trovare soluzioni semplici e concrete alle richieste altrettanto semplici e concrete della gente.

Alla luce di queste considerazioni e riflettendo sul contesto italiano, in cui si predica il federalismo e si organizza un nuovo centralismo, e i lavori della Bicamerale sono stati un esempio lampante, mi sono chiesto spesso quale doveva essere il ruolo della Valle d'Aosta. Siamo una piccola comunità e non dobbiamo né possiamo confonderci con la massa, anzi dobbiamo offrire, cercando di dare l'esempio, segnali di solidarietà e di solidità di un piccolo popolo per il quale ciò che è veramente importante è l'essere umano stesso, la sua famiglia, la sua salute, il suo lavoro.

Per noi Autonomisti questo è esempio di umanità e di valori veri ed è ora possibile darlo, evidenziando e valorizzando la nostra autonomia come dimensione di un'Amministrazione che, proprio perché opera in ambiente ridotto, deve essere più vicina ai cittadini.

In giornata, come dichiarato dal Capogruppo, formalizzerò le mie dimissioni da Vicepresidente del Consiglio. Sì, lascio una poltrona con la stessa semplicità e correttezza con cui l'ho occupata, anche se sono cosciente di aver talvolta compiuto degli errori di cui mi scuso con i colleghi. Faccio un passo indietro affinché i Valdostani ne facciano uno avanti.

Non è altro che una decisione conseguente al significato che voglio dare a questa giornata, un contributo alla semplificazione, alla chiarezza, alla lealtà nei confronti di coloro che qui rappresentiamo.

Lo so che sarò retorico, ma dico queste cose perché ci credo in maniera convinta: ho una figlia ed un'altra è in arrivo fra pochi giorni, mi piacerebbe che da grandi trovassero una Valle d'Aosta all'avanguardia, dove i loro concittadini e le loro istituzioni siano pronti ad accoglierle con umanità. Una Valle d'Aosta in cui le persone contino più delle poltrone.

Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Parisi. Sottolineo che oggi abbiamo fatto qualcosa fuori dalla norma perché anche le dichiarazioni, pur essendo interessanti, erano dichiarazioni su un oggetto politico specifico.

Parisi (Aut) La ringrazio, Presidente, sarò brevissimo. Siccome ritengo che la politica sia servizio, ho cercato di servire onestamente il popolo valdostano dalla maggioranza, accettando un incarico in Commissione. Spero di aver svolto la mia funzione in maniera corretta e produttiva, spero di poter fare lo stesso in una posizione diversa e mi auguro che, anziché scrivere libri bianchi e fare grandi parole, si possa dimostrare sul concreto quali sono i problemi che dobbiamo affrontare in futuro e dare delle risposte realistiche ai cittadini valdostani.

Con questo dichiaro di dare le dimissioni da Presidente della III Commissione in quanto ero stato eletto dalla maggioranza e spero, lo ripeto, di poter dare nel futuro il mio contributo ai cittadini valdostani nel concreto.