Oggetto del Consiglio n. 2311 del 11 dicembre 1996 - Resoconto
SEDUTA POMERIDIANA DELL'11 DICEMBRE 1996
OGGETTO N. 2311/X Adhésion de la région autonome de la Vallée d'Aoste à la Déclaration Universelle des Droits Linguistiques de Barcelone du 6 juin 1996.
Délibération Le Conseil
Vu la Déclaration Universelle de Droits Linguistiques adoptée par la Conférence Mondiale de Droits Linguistiques de Barcelone le 6 juin 1996, ayant pour objet la défense des droits linguistiques des peuples;
Considérant que ladite Déclaration est le fruit d'un long processus de réflexion de dimension universelle, entamé en septembre 1994, quand les entités promotrices de la Conférence ont chargé de la rédaction une équipe de spécialistes provenant de différents pays, disciplines et activités, et auquel ont participé, grâce aux nouvelles technologies de communication, des personnes et des entités de tous les continents, ainsi que soixante-quatre organisations du monde entier qui travaillent dans des domaines aussi différents que la recherche juridique, linguistique ou sociologique et la défense des droits des peuples;
Attendu que, grâce à la diversité des apports refus et à un effort d'ouverture et d'équilibre, la Déclaration susmentionnée ne s'identifie à aucune école déterminée, qu'elle proclame l'égalité de toutes les langues et des droits linguistiques, qui sont à la fois collectifs et individuels, et qu'elle dépasse toutes les classifications arbitraires qui subordonnent une langue à son statut politique ou administratif ou à des critères peu objectifs, comme le degré de codification ou le nombre de locuteurs;
Estimant que ladite Déclaration jette les bases pour une entente humaine en matière de droits linguistiques - entente indispensable à la coexistence de communautés, groupes et personnes qui partagent un même espace - et qu'elle recherche des solutions adaptées à chaque cas à partir des accords démocratiques;
Etant donné que par la proclamation de la Déclaration Universelle de Droits Linguistiques s'ouvre une nouvelle étape, qui devrait culminer en une Convention Internationale des Nations Unies afin d'atteindre l'objectif souhaité par tous: une paix linguistique mondiale juste et durable, fondée sur la connaissance et la reconnaissance des droits linguistiques;
Pris acte que cette Charte a été remise à M. Federico Mayor Zaragoza, directeur général de l'UNESCO, afin que cet organisme puisse lui donner un suivi, jusqu'à la présentation à l'ONU, et que de nombreux parlements régionaux et nationaux, ainsi que le Parlement européen, ont décidé ou sont en train de discuter de l'adhésion aux principes de ladite Déclaration;
Ayant considéré que la Vallée d'Aoste, région engagée depuis sa naissance dans la défense des droits linguistiques à l'intérieur de sa propre communauté, ainsi que dans les initiatives de solidarité en faveur des minorités linguistiques, ne peut être insensible à cette Charte;
Délibère
1) d'approuver l'adhésion aux principes énoncés dans la Déclaration Universelle de Droits Linguistiques de Barcelone du 6 juin 1996 ci-jointe, partie intégrante de la présente délibération;
2) de déclarer la présente délibération non soumise au contrôle de la Commission de coordination de la Vallée d'Aoste aux termes de l'article 9 du décret n. 320 du 22 avril 1994 et de la mettre à exécution.
Annexes
(...omis...)
Président La parole à l'Assesseur à l'instruction publique, Louvin.
Louvin (UV) Lors de la conférence mondiale des droits linguistiques de Barcelone le 6 juin dernier, conférence à laquelle la région valdôtaine était représentée par le Conseiller Perrin, une importante déclaration universelle des droits linguistiques a été adoptée. Cette déclaration est le fruit d'un long processus de réflexion de dimensions mondiales et de l'effort conjoint d'une équipe de spécialistes de plusieurs pays, venant de différentes disciplines et activités, processus auquel ont participé des personnalités de tous les continents ainsi que de 64 organisations du monde entier.
Grâce à la diversité des apports, grâce à un important effort d'ouverture et d'équilibre, cette déclaration universelle, ne s'inspirant d'aucune école déterminée, a la qualité de proclamer l'égalité de toutes les langues et les droits linguistiques à la fois collectifs et individuels et nous paraît donc dépasser toutes les classifications arbitraires au sein desquelles cet argument a été jusqu'à présent abordé.
Elle jette donc à notre avis les bases pour une entente humaine globale en matière de droits linguistiques, matière dans laquelle nous savons bien que la différence culturelle peut engendrer d'importants conflits non seulement à l'échelle régionale mais à l'échelle continentale et même mondiale.
Or, nous estimons, tout en étant bien conscients de notre propre dimension, devoir donner une adhésion de principe à cette Charte, que de nombreux parlements régionaux, nationaux ou même européens sont en train de discuter. Par cette proposition nous demandons donc l'adhésion de ce Conseil régional aux principes qui sont énoncés dans la déclaration elle-même.
Notre région est depuis tout temps engagée soit directement sur sa dimension interne dans la défense des droits linguistiques, soit à l'échelle plus générale pour ce qui concerne les différentes initiatives de solidarité à l'égard des minorités linguistiques, à l'égard des communautés opprimées, auxquelles elle a dans le temps adhéré. C'est la raison pour laquelle nous soumettons ce projet d'adhésion du Conseil régional valdôtain aux principes énoncés par la Charte de Barcelone.
Président Quelqu'un demande la parole? La parole à Mme Squarzino Secondina.
Squarzino (VA) I principi che ispirano questa Carta fanno riferimento ad alcuni valori, il cui rispetto è ritenuto fondamentale proprio per la convivenza dei popoli e delle diverse culture. Si tratta del diritto, che va riconosciuto ad ogni persona, ad ogni gruppo, di utilizzare la propria lingua nel rispetto della propria cultura. Fra l'altro questo è uno dei principi fondamentali riconosciuto già dalla nostra comunità europea, la quale in vari documenti, non ultimo quello relativo all'istruzione superiore, ricorda come se, da una parte, l'usare un'unica lingua, avere una lingua comune, quasi una lingua franca, consentirebbe una maggiore mobilità nel mondo del lavoro, consentirebbe una maggiore interazione economico-amministrativa, faciliterebbe tutti i settori di attività nell'ambito finanziario e industriale, dall'altra, una diversità di lingue - ed è questa la scelta che la comunità europea ha fatto - costituisca una caratteristica della società europea, che la rende interessante, stimolante, civilizzante e provocante.
Il fatto che, proprio per vegliare affinché questi diritti siano rispettati, si voglia far appello allo stesso ONU, è un segno forte di democrazia. Nelle disposizioni finali di questa Carta si chiede tra l'altro la creazione di un Conseil des langues au sein des Nations Unies, con lo scopo di verificare che questi diritti della persona umana siano rispettati.
Vorrei ricordare che esistono molti diritti universali della persona umana. Questa mattina abbiamo votato una risoluzione che fa riferimento ad altri diritti ritenuti fondamentali, fra cui il diritto alla vita, alla sicurezza, alla pace, a veder tutelata la possibilità di sottrarsi alla povertà. Sono diritti, si diceva stamani nella risoluzione, che sono negati ad intere popolazioni del sud del mondo, e anche stamani si faceva riferimento all'ONU come all'organismo mondiale, cui si chiede di vigilare su questi diritti. Un organismo, le Nazioni Unite, che si vuole trasformare nell'ottica proposta lo scorso anno a conclusione della marcia per la pace Perugia-Assisi, a cui anche la nostra Valle ha partecipato sia in forma ufficiale, sia con la presenza di diversi cittadini.
Qui mi si consenta di aggiungere due parole a quelle che stamani non ho potuto dire, cioè il documento che stamani abbiamo votato è un documento che ha affrontato solo un elemento della problematica delle necessità dei paesi del terzo mondo. Ci si è soffermati in modo particolare sul problema della cooperazione, sulle azioni politiche che facilitano i processi di pace, e tra l'altro credo veramente che ogni volta che si rispetta l'esigenza di una singola persona o di un gruppo di utilizzare la propria lingua nelle comunicazioni, si faccia un'opera in questo senso. Però nel documento di stamani si prendevano in esame alcuni meccanismi, che sono le cause delle motivazioni delle guerre e dei disagi che si denunciavano.
Ricordo brevemente il problema della vendita delle armi, quello del debito pubblico, e alcuni dati ci possono aiutare a ricordare un elemento drammatico: in questi ultimi dieci anni i paesi del Sud hanno pagato una cifra così alta per il debito pubblico, che in ogni minuto i paesi del Nord hanno ricevuto una cifra pari a 125mila dollari, un po' come se i poveri del Sud costruissero ogni giorno ad un benestante del Nord una casa molto confortevole. La situazione è ancora più drammatica e incredibile se si guarda l'Africa, che ha dovuto in questi ultimi dieci anni pagare ben 950 miliardi di dollari e nonostante questo si trova indebitata del 123 percento più di prima.
L'Unicef, che oggi ricordiamo in modo particolare, ha calcolato che muoiono attualmente 500mila bambini in più all'anno per motivi legati direttamente al debito, e questi vanno ad aggiungersi a quelli che già prima morivano, quasi un extra di 1315 bambini morti ogni giorno.
Tutti sappiamo che di fronte a situazioni così drammatiche, anche se come paesi occidentali cerchiamo di operare per la pace, di fatto con la vendita delle armi forniamo elementi perché la guerra continui; è difficile operare in modo efficace.
La regione Valle d'Aosta ha uno strumento di lavoro, ed è il comitato regionale per la cooperazione con i paesi in via di sviluppo, che cerca di indicare interventi che possono essere utili alle popolazioni in difficoltà. Nell'ultima riunione il comitato ha fatto presente l'opportunità di intervenire in modo straordinario in località dove sono straordinari i bisogni. Non credo che sia necessario che questo Consiglio sottoscriva verbalmente un impegno rispetto a questo tema, ma sono sicura che, come già più volte è stato assicurato in questa sede, nel momento in cui ci sarà un progetto chiaro e definito queste risorse straordinarie saranno trovate.
Non me ne voglia l'Assessore Louvin se ho utilizzato una parte dell'ordine del giorno che stavamo discutendo per esprimere il mio parere, ma mi sembrava importante ricordare in questa sede alcuni concetti che stamani, per disguidi burocratici, non mi è stato possibile esplicitare.
D'altra parte, come ricordava l'Assessore Louvin, questa Carta va nell'ottica di creare delle condizioni culturali per consentire una maggiore convivenza fra le diverse comunità, ed è nell'ottica sempre della pace e della convivenza fra i popoli che era stata votata questa mattina la risoluzione.
Président Je ne dis rien.... à chacun sa sensibilité et son choix d'intervenir sur les différents thèmes et à chacun la responsabilité de ce qu'il fait.
D'autres demandent la parole? On peut passer à la votation de l'objet n° 23:
Presenti, votanti e favorevoli: 27
Il Consiglio approva all'unanimità