Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 2243 del 6 novembre 1996 - Resoconto

SEDUTA POMERIDIANA DEL 6 NOVEMBRE 1996

OGGETTO N. 2243/X Approvazione del rendiconto al 30 giugno 1996 del Casinò de La Vallée - Gestione Straordinaria, a norma dell'articolo 8, 3° comma, della legge regionale n. 88/1993. Autorizzazione al commissario straordinario a trattenere quote nette dei proventi eccedenti a quelle devolute alla Regione, a copertura del disavanzo registrato nel 2° anno.

Deliberazione Il Consiglio

Premesso che la legge regionale 21 dicembre 1993, n. 88 recante "Istituzione della Gestione Straordinaria per l'esercizio della Casa da Gioco di Saint-Vincent" sancisce, all'articolo 8, 3° comma, l'obbligo per la stessa Gestione Straordinaria di presentare all'approvazione del Consiglio regionale il bilancio consuntivo dell'attività svolta, entro trenta giorni dall'affidamento della nuova concessione o comunque annualmente;

Considerato che il Commissario per la Gestione Straordinaria ha provveduto a presentare il rendiconto relativo all'esercizio 1° luglio 1995 - 30 giugno 1996, ed esponente un disavanzo da correlarsi comunque alla complessa e particolare gestione finanziaria della stessa Gestione Straordinaria;

Preso atto che il rendiconto di cui sopra è stato assoggettato a revisione contabile da parte dello studio di dottori commercialisti "Verna", di Milano, come risulta dalla relazione di certificazione allegata allo stesso rendiconto;

Ritenuto di approvare il rendiconto sopraindicato, autorizzando nel contempo il Commissario straordinario a trattenere, a copertura del disavanzo registrato nel secondo anno di esercizio, al netto dell'eventuale finanziamento straordinario previsto dal 1° provvedimento di variazione al bilancio per l'anno 1996, in corso di definizione, le quote nette dei proventi eccedenti a quelle devolute alla Regione in base a quanto previsto dal 1° comma dell'articolo 8 della legge regionale 21 dicembre 1993, n. 88, fino alla concorrenza del disavanzo;

Visto il parere favorevole di legittimità rilasciato dal Capo di Gabinetto, ai sensi dell'articolo 72 della legge regionale n. 3/1956 e successive modificazioni, e del combinato disposto dagli articoli 13 - comma 1 - lett. e) e 59 - comma 2 - della legge regionale n. 45/1995, sulla presente deliberazione;

Delibera

1) di approvare il rendiconto relativo all'esercizio 1° luglio 1995 - 30 giugno 1996 del Casinò de la Vallée - Gestione Straordinaria, a norma dell'articolo 8, 3° comma, della legge regionale 21 dicembre 1993, n. 88;

2) di autorizzare il Commissario straordinario a trattenere, a copertura del disavanzo registrato nel secondo anno di esercizio, al netto dell'eventuale finanziamento straordinario previsto dal 1° provvedimento di variazione al bilancio per l'anno 1996, le quote nette dei proventi eccedenti a quelle devolute alla Regione in base a quanto previsto dal 1° comma dell'articolo 8 della legge regionale 21 dicembre 1993, n. 88, fino alla concorrenza del disavanzo;

3) di dare atto che la presente deliberazione non è soggetta al controllo della Commissione di Coordinamento per la Valle d'Aosta in quanto non compresa nelle categorie indicate nell'articolo 8 del decreto legislativo 22 aprile 1994, n. 320 e di darne esecuzione.

Allegati

(...omissis...)

Président Je rappelle que nous sommes en train de discuter le point n° 14a) et que la discussion générale était close. Je passe la parole au Président du Gouvernement, Viérin Dino.

Viérin D. (UV) Permettez-moi d'apporter quelques précisions aux considérations et aux suggestions qui ont été formulées au cours du débat, en suivant l'ordre des interventions.

Tout d'abord le règlement pour le recrutement du personnel du casino. La rencontre prévue avec les organisations syndicales a eu lieu le mercredi 30 octobre dernier; au cours de cette réunion certaines observations ont été présentées et on a pu analyser et approfondir les aspects qui sont liés à cette proposition de règlement, en présence du responsable de la gestion extraordinaire. Cette proposition de règlement sera examinée par le Gouvernement au cours des jours prochains et ensuite soumise à l'attention de la IVème commission et du Conseil. Il s'agit à l'état actuel d'une ébauche de proposition; dès que le Gouvernement aura formalisé son consentement quant à sa teneur, nous l'enverrons à la IVème commission; donc sous peu tous les conseillers pourront l'examiner et on pourra ouvrir le débat à cet égard.

Il s'agit du respect d'un engagement, un élément que nous considérons comme important, tout d'abord parce que ça fait depuis 1978 qu'on parle du règlement pour le recrutement, parce que c'est en 1978 que l'article 13 de la convention avait prévu que les embauches soient réglementées par des dispositions approuvées par le Conseil de concert avec SITAV et les organisations syndicales. Ce Conseil lui même en 1992 avait approuvé un règlement, qui n'a jamais été mis en application parce que SITAV avait contesté la procédure suivie pour son adoption.

Par la suite, plusieurs commissions spéciales se sont penchées sur ce thème, mais pour des raisons diverses elle n'ont pas abouti à une proposition. Nous considérons donc comme important de présenter cette proposition de règlement et nous estimons qu'il s'agit d'un instrument indispensable pour fixer des critères d'ordre général et donner la transparence nécessaire aux procédures de recrutement de la maison de jeu. C'est seulement suite à cette adoption que nous pourrons donner cours aux requêtes d'augmentation des effectifs qui ont été formulées par la maison de jeu, des requêtes qui par ailleurs, n'ont pas été formulées uniquement dans ce rapport sur le bilan de la deuxième année de gestion; des requêtes qui ont déjà été formulées par la gestion extraordinaire et sur les quelles le Gouvernement a exprimé un avis contraire, en raison de l'absence de ce règlement. C'est pour cette raison que nous avons maintenu le nombre des effectifs qui avait été établi au 1er juillet 1994; il n'y a donc pas eu de variation à cet effet.

En ce qui concerne l'évolution et les rapports entre les jeux traditionnels et les jeux américains, avant tout nous partageons la nécessité d'analyser cette évolution et ce rapport. Il est donc important de réfléchir sur une certaine tendance, qui concerne non seulement la maison de jeu de Saint-Vincent mais toutes les maisons de jeu. Nous pensons qu'on doit prêter une attention particulière aux actions nécessaires pour renverser une tendance générale; à la page 5, le rapport fait état de cette tendance.

Mais, tout en considérant utile, voire indispensable cette analyse et, donc, une attention spécifique à l'évolution de ce rapport, nous pouvons dégager certains signaux positifs qui sont dus à l'action de la gestion extraordinaire. Tout d'abord les résultats: j'ai les résultats du mois d'octobre, qui voient une progression des jeux français de 0,08 pour cent par rapport à une progression des jeux américains de 12,14 pour cent. Donc c'est un signal que nous considérons comme positif.

De même, un autre signal nous le trouvons dans une inversion de tendance qui s'est dégagée à Saint-Vincent par rapport à la quote-part de marché en ce qui concerne les jeux traditionnels, qui depuis 1990 ont toujours vu une baisse constante. En 1995 il y a une inversion de cette tendance, parce qu'en 1995 la quote-part de marché de Saint-Vincent pour les jeux traditionnels est passé de 33,7 pour cent à 37,6 pour cent. Je fais référence à cette donnée seulement pour remarquer une inversion de tendance, que je considère comme positive et qui rejoint les soucis qui ont été soulevés.

Par ailleurs, il faut également souligner qu'à l'intérieur de la maison de jeu de Saint-Vincent le rapport entre jeux traditionnels et jeux américains reste plus élevé par rapport aux autres maisons de jeu; Saint-Vincent est caractérisé par ce rapport différent, qui voit une importance majeure des jeux traditionnels et c'est ce que nous devons nous efforcer de maintenir, en considérant, aussi, la nécessité de donner cours au plan de développement. C'est là un autre thème qui a été soulevé: plan de développement, et donc par quels moyens faire face aux investissements nécessaires pour le réaliser.

Le rapport sur le bilan fait état d'une nécessité et ce plan qui avait été préparé fin 1994, début 1995, et qui a tenu compte, pour son application, des liens avec la gestion future de la maison de jeu, doit être considéré, à la rigueur, pour que l'on procède à une mise à jour de ce même plan. Là, nous pourrons revenir sur certains objectifs que ce plan établit, pour que tous ensemble nous puissions en discuter et vérifier le bien-fondé de certaines prévisions qui sont contenues à l'intérieur de ce plan. Mais il est évident qu'à l'état actuel de la situation nous ne pouvons que prévoir un financement régional de ce plan de développement; au moment où nous discuterons d'une nouvelle convention avec un autre gestionnaire privé, nous pourrons envisager d'autres modalités, mais aujourd'hui il n'y a pas d'autre possibilité de financer ce plan qu'une intervention régionale.

Tout d'abord, s'agissant dans ce cas spécifique de propriété régionale, c'est à nous qu'incombe cette tâche; ensuite, si nous modifiions le rapport d'ordre financier entre gestion extraordinaire et Administration régionale, là nous pourrions trouver les moyens financiers, mais nous estimons plus opportun, pour l'instant, de garder ce genre de répartition et - également - ces modalités de versement et d'attribution, parce que ce sont des modalités qui nous permettent de disposer directement de ces moyens financiers. L'on faisait référence, ce matin, pour ce qui est de ce deuxième bilan, à plus de 64 milliards, voilà donc, les moyens qui peuvent permettre de financer directement ou, à la rigueur, indirectement ce plan de développement.

En ce qui concerne les manifestations, c'est une sollicitation que nous partageons et c'est une réflexion dans laquelle nous nous sommes engagés pour mieux définir le calendrier des différentes initiatives de 1997 et ce, sur la base de certaines considérations. Tout d'abord, nous devons disposer d'un cadre général, à l'intérieur duquel insérer l'éventuel accord avec le Billia, parce que si nous devons assumer certaines tâches pour un accord avec le Billia, qui ne considère pas seulement les services que cette structure peut offrir à la maison de jeu, mais également les employés qui, aujourd'hui, sont à l'intérieur du Grand Hôtel, c'est là une donnée qui peut engendrer une réponse ou une autre, selon la nature des accords. Ensuite, il est également nécessaire de considérer les retombées de cette manifestation sur l'activité principale de la maison de jeu, à savoir les retombées pour les jeux américains et les jeux français, avec une définition plus ponctuelle également des finalités des autres manifestations, que l'on définit manifestations de production indirecte. Nous avons considéré qu'il était nécessaire de mieux en définir les finalités et les objectifs, de façon à éviter d'organiser n'importe quelle manifestation, et à établir un ordre de priorité quant au choix de ces manifestations. Enfin, il y a l'autre réflexion sur une nécessité également, à savoir le respect des devis présentés et une réduction des coûts. L'analyse, là à posteriori, des différentes manifestations présente parfois des données qui ne tiennent pas suffisamment compte du respect de ce principe, des devis qui avaient été établis lors de l'approbation de la manifestation.

Quant aux résultats, là nous constatons tout d'abord et nous prenons acte avec plaisir du fait que ce Conseil a fait un pas en avant; il y a désormais une reconnaissance presque unanime des résultats positifs de la gestion extraordinaire au cours de ces deux années; à part la première année, si je considère globalement les deux années de gestion extraordinaire, je peux vérifier que du point de vue financier il y a eu un bénéfice pour l'Administration régionale qui dépasse 73 milliards de lires, et cela à la date du 30 juin 1996. Il y a donc un pas en avant sur la reconnaissance de ces résultats. Par ailleurs, j'ai ici le résultat du mois d'octobre, qui a été un mois positif parce que nous avons eu une progression au mois d'octobre de 13,40 pour cent; les recettes globales sont passées de 19.700 millions de 95 à plus de 22,4 milliards en 96, ce qui nous amène également au 30 octobre à une augmentation générale des recettes de la maison de jeu de 2,44 pour cent par rapport à 95, qui avait déjà été une année positive, et à une augmentation des recettes de l'Administration régionale de 1,8 pour cent, donc 2,5 milliards comme Administration régionale, plus de 5 milliards pour la gestion extraordinaire.

Mais ici l'analyse des résultats - que nous considérons deus leur totalité comme positifs - s'est déplacée à l'analyse de la quote-part de marché. Là il y a une prise de position et de la maison de jeu et des organisations syndicales, parce que sur ces thèmes au cours des semaines dernières plusieurs articles ont été publiés dans la presse et dans les différents journaux, donc tout le monde a eu la possibilité de vérifier ces données et, également, de constater que dans certains cas l'on faisait certaines allusions à des comportements qui pourraient se prêter à d'autres interprétations. Sur ce thème et les responsables de la maison de jeu et les organisations syndicales ont pris une position ferme, donc je laisse à ces responsables le fait d'analyser dans le détail ces différentes données.

En ce qui me concerne je voulais faire quelques considérations. Tout d'abord sur les jeux français, là je veux rappeler l'inversion de tendance à laquelle je faisais référence, qui s'est réalisée en 95, et souligner qu'en ce qui concerne les jeux américains il est vrai qu'il y a une baisse de la quote-part, mais il ne faut pas oublier qu'on est passé d'une situation dans laquelle la maison de jeu de Saint-Vincent bénéficiait d'une position de quasi monopole en ce qui concerne les jeux américains, à une présence toujours plus croissante de slot dans les autres casinos. Et les données sont là pour le prouver.

Je prends Campione, parce que ce casino a été pris comme référence. En 1993 Campione avait 110 slot, en 1995 il en a 225; donc ce casino a presque doublé le nombre des slot. De même Venise; au mois de novembre 1993 le casino de Venise disposait de 150 slot, aujourd'hui il dispose de 540 slot; et de même pour les autres maisons de jeu. Saint-Vincent en avait 385 et maintenant en a 428...

(... intervento del Consigliere Tibaldi...)

... c'est une leçon de mathématiques, donc je ne veux pas vous ennuyer sur la répartition, parce que si quelqu'un a le monopole et ensuite d'autres entrent dans ce marché, si le premier a une progression, mais que les autres progressent plus vite, la quote-part est répartie d'une façon différente. Donc je le pose en tant qu'élément, pour que l'on puisse analyser ces données en disposant de toutes les données nécessaires.

Comme je pense qu'il est également nécessaire de considérer que, si ces maisons de jeu ont pu augmenter le nombre des slot, c'est parce qu'elles disposaient des espaces nécessaires, chose qui ne s'est pas vérifiée à Saint-Vincent, chose sur laquelle nous avons déjà discuté et qui nous renvoie au plan de développement. Et le tout en considérant que les jeux américains ont un poids majeur dans les autres maisons de jeu et que dans la répartition de la quote-part du marché ils pèsent d'une façon plus importante par rapport aux jeux américains, ce qui amène également à une constatation quant au bien-fondé de ces analyses.

La conclusion est simplement une invitation à une analyse plus ponctuelle avant de tirer les conclusions que nous estimons hâtives et qui sont souvent le fruit d'une vision unilatérale parfois manichéenne, influencée par un jugement politique dans le sens qu'on veut à tout prix démontrer le bien-fondé d'une certaine analyse.

En ce qui concerne les incertitudes auxquelles fait référence le rapport du commissaire à la page 12... M. Tibaldi a fait référence à la page 12... à la page 6? Oui, l'incertitude institutionnelle de la gestion extraordinaire, qui est reprise à la page 12: il y a là les deux éléments, dont le premier se rapporte aux liens entre gestion extraordinaire et Région et le problème plus en général de "situazione nazionale di incertezza normativa con richieste veementi di nuove case da gioco, da aprirsi in comuni turistici".

Nous en avons pris bonne note, c'est d'ailleurs une réflexion que nous avons déjà faite lors de la discussion pour l'analyse des résultats de la commission quant à la future gestion de la maison de jeu de Saint-Vincent. Nous partageons donc cette nécessité, nous nous posons simplement la question si le résultat de cette réflexion doit être celui de créer des comités de surveillance ou autres, mais en tout cas la question est ouverte et nous aurons la possibilité de vérifier quels sont les moyens que nous estimons les plus utiles quant à la définition des rapports entre maison de jeu et Administration régionale.

Enfin sur l'aspect - si je peux le définir ainsi - d'un plaidoyer contre M. Arrigoni ou le crucifige Arrigoni; je dis: crucifige directement Arrigoni mais indirectement le Gouvernement, parce que dans les différentes affirmations on prend Arrigoni un peu comme un miroir aux alouettes, mais on sait très bien que la cible réelle n'est pas M. Arrigoni, qui ne remplit plus ses fonctions par ailleurs, mais c'est ce Gouvernement avec ses responsabilités. Un plaidoyer ou un crucifige, qui d'ailleurs est fondé essentiellement sur la situation au premier juillet 94; on donne donc aujourd'hui un jugement, deux années plus tard, sans tenir compte des conditions et des limites de cette époque, et aujourd'hui - sur la base des résultats qui ont été heureusement acquis - en banalisant tous ces différents passages et en les considérant comme une chose escomptée.

A l'époque on avait un sentiment différent, parce qu'on se rendait compte qu'on se trouvait face à un moment de passage important, quelqu'un l'a même défini historique, parce qu'après plus de 40 ans on essayait en tant qu'institution de s'approprier nouveau de la gestion de la maison de jeu. Mais en tout cas ce sont là des avis, quelqu'un se sent même mené par le bout du nez par cette situation, selon un raisonnement qui dépasse l'appartenance majorité-opposition et nous rappelle un "déjà vu", une période que nous avons vécue de 1990 à 1992. Et ce, selon une logique que je peux définir à la "Gino Bartali" dans le sens que "è tutto sbagliato, è tutto da rifare".

Donc, c'est une appréciation légitime, nous regrettons simplement que quelqu'un pense qu'il y a de notre part au moins de la mauvaise foi et nous espérons que ces doutes pourront être dépassées. Nous en prenons acte, nous ne partageons pas ces avis et nous laissons à ceux qui les ont exprimés, la responsabilité de certaines affirmations.

Je veux me référer notamment aux affirmations faites au sujet d'une connivence de quelqu'un avec les intérêts de la SITAV, ou des conséquences ou aux raisons pour lesquelles il y a à Saint-Vincent un certain pourcentage de pourboires. Sur ce fait, nous pensons qu'il est de notre devoir de laisser le soin de vérifier le bien-fondé de ces accusations à la magistrature, à laquelle on a déjà confié la tâche de répondre aux mêmes questions qui nous ont été soumises aujourd'hui à l'intérieur de cette salle. Nous ne sommes pas un tribunal, nous ne voulons pas nous transformer dans une salle de justice, nous exprimons ici un jugement politique avec le maximum de tranquillité et sur la base de la conviction ferme d'avoir accompli au mieux notre tâche.

A cet égard notre jugement sur le bilan de la gestion extraordinaire est un jugement positif, sur la base d'une analyse globale des conditions, des limites, des difficultés qui ont caractérisé son institution et son action, mais aussi sur la base des résultats et des objectifs qui ont été obtenus: la continuité de l'activité de la maison de jeu, le maintien de sa rentabilité, l'obtention de l'autonomie de cette maison de jeu par rapport à tous les liens qu'au cours des dizaines d'années précédentes s'étaient créés, la sauvegarde des emplois, une gestion dynamique qui a pris en compte également l'essor et le développement de la maison de jeu.

C'est sur la base de ces considérations que nous estimons en conclusion qu'une fois de plus la présentation de ce bilan a été une occasion importante non seulement d'analyse mais aussi de réflexion sur l'activité de notre maison de jeu. Ce sont une réflexion et une analyse qui nous ont permis une fois de plus, de souligner son importance et de mettre également en évidence que nous devons continuer sur la base d'une confrontation que nous estimons toujours utile, à mieux définir les actions nécessaires pour la relance de cette maison de jeu, pour qu'elle continue à donner toute sa contribution non seulement en ce qui concerne la réalité des communautés locales de Saint-Vincent et de Châtillon ou le maintien des emplois, mais aussi en ce qui concerne les disponibilités financières qu'elle met à la disposition de notre budget et, donc, de la communauté valdôtaine.

Président Quelqu'un demande la parole pour déclaration d'intention?

La parole au Conseiller Tibaldi.

Tibaldi (Ind) Se il Presidente dice di assistere al consueto "déjà vu" da parte dei consiglieri dell'opposizione, o da parte del sottoscritto in particolare, io dico che oggi ho assistito alla solita cortina fumogena da parte sua su quelle che sono determinate analisi sulla casa da gioco valdostana.

Prima di tutto vorrei fare un'interpretazione autentica di certe affermazioni che io per primo ho fatto, e non la solita interpretazione che il presidente pretende di fare su certe affermazioni altrui. Il fatto che i valori assoluti di certi introiti della Casa da gioco di Saint-Vincent abbiano segnalato un incremento, non vuol dire che uno debba per forza considerare questi risultati come positivi, perché la precisazione che è stata fatta immediatamente è che naturalmente l'analisi va fatta anche a livello di quote di mercato. Quindi non è vero che è la prima volta che il Consiglio regionale si trova d'accordo su un'analisi positiva di questi dati; anzi, al contrario, noto che è la prima volta, stando alle dichiarazioni che ho sentito poc'anzi, che il Presidente della Giunta ammette che ci sia un'inversione di tendenza adesso ad ottobre su determinati valori delle quote di mercato. Questo significa che si ammette esplicitamente la gestione '95-'96 ha comunque segnato delle flessioni, che sono state testé confermate dal Presidente della Giunta.

Quindi il passo in avanti è stato fatto dal Presidente, e mi fa piacere che affermi e confermi che effettivamente quei dati che venivano divulgati, come giustamente diceva stamani il Consigliere Bich, più a fini propagandistici che non a fini analitici, segnalino questi risvolti che sono poco benefici.

Quanto al piano di sviluppo e agli investimenti, per l'ennesima volta si rimanda il tutto ad un'analisi concreta di un piano di sviluppo; se ne discuterà quando ci sarà la nuova convenzione, quando - chissà quando! - verrà individuato il gestore privato per la casa da gioco, questo gestore privato ideale. Intanto proroghiamo a tempo indefinito questa gestione, perché sappiamo che il vero specchietto per le allodole è il bando europeo; è un'ipotesi a scadenza in determinata, sappiamo che ci sono le more della Giustizia amministrativa che dovrà esaminare un ricorso che è stato notificato da parte della società che è stata esclusa e di cui stamani il Consiglio è stato informato.

Una cortina fumogena anche su situazioni che sono state poste in chiara evidenza - non solo da parte mia - questa mattina. L'incertezza istituzionale della gestione straordinaria, che nasce come plenipotenziaria nel '94 e che porta alla conclusione di quegli accordi che non oggi a distanza di due anni sono stati censurati dal Consiglio, ma sono stati segnalati come situazione completamente anomala dall'opposizione già nel novembre '94, quando con una esplicita risoluzione i consiglieri di minoranza proposero una revisione di quelle clausole, e questo Consiglio si pronunciò in senso contrario. Penso che i consiglieri di opposizione si ricorderanno quel novembre del '94. Quindi non è una crocifissione tardiva, è semplicemente un ribadire dei concetti, delle analisi, delle situazioni che già in maniera molto chiara ed esplicita da parte dell'opposizione vennero portati alla luce in quest'aula.

Non voterò questo consuntivo, perché ci sono troppe incertezze, troppe lacune e troppe perplessità che derivano dalle scelte gestionali di fondo fatte dal commissario straordinario.

La tutela politica nei confronti del commissario oggi permane, il Presidente lo ha ribadito - se ne assume la continuità nella responsabilità e quasi con tono minaccioso sembra voler non solo assumersi una difesa d'ufficio, ma mettere in guardia coloro che osano esprimere opinioni divergenti dalle sue.

Chiedo solo una cosa: qualora venga dimostrata l'esistenza di danni a carico della Regione, invito il Presidente a farsi parte attiva nei confronti dei responsabili per tutelare gli interessi della Regione; questo non solo per uno spirito di contraddizione politica, come lui ha voluto sottolineare, quanto piuttosto perché qui gli interessi supremi sono quelli della Regione e non quelli di una parte o dell'altra. Confermo quindi il mio voto di astensione.

Président La parole au Conseiller Collé.

Collé (PpVA) Questa mattina mi ero soffermato in modo particolare su quattro punti: il regolamento, il discorso sui giochi francesi, gli investimenti e il discorso delle manifestazioni. Credo di poter dire che per tutti e quattro questi punti c'è da parte del Presidente della Giunta una condivisione delle preoccupazioni da noi esposte.

Per quanto riguarda i giochi francesi, non abbiamo mai fatto nei dibattiti fin qui svolti sulla casa da gioco un discorso di percentuali di più e di meno, è una cosa che non ritenevamo opportuna e che non ritengo opportuna neppure oggi.

Quello che invece mi premeva far capire e augurarmi che questo fosse condiviso da tutti è che per quanto riguarda i giochi tradizionali francesi si guardi al futuro, pensando a questo tipo di gioco non dico come ad un eventuale problema, perché forse è una parola eccessiva, ma con un po' di riguardo rispetto ai giochi americani che, per quella che è la tendenza non solo della Casa da gioco di Saint-Vincent, ma anche delle altre case da gioco, hanno un risvolto economico più positivo.

Per quanto riguarda gli investimenti, il Presidente della Giunta condivide che bisogna essere pronti a quello che sarà il futuro delle case da gioco, in vista di probabili aperture a livello nazionale; il problema è che dobbiamo attivarci al più presto per andare a rivedere il piano predisposto nel '94 e quindi definire se questo è il piano giusto, o se vi sono delle modificazioni da apportare, e poi partire immediatamente con questo piano di sviluppo della casa da gioco. Anche perché ho la sensazione che fra ricorsi, controricorsi, eccetera, se stiamo alla finestra, anche il casinò probabilmente starà alla finestra a guardare, mentre gli altri potrebbero andare avanti. Quindi l'invito ulteriore è quello di procedere.

Sono altresì soddisfatto quando il Presidente della Giunta, parlando delle manifestazioni, dice che è necessaria una seria riflessione sia su un'analisi dei costi da una parte, sia su quella che è la qualità delle manifestazioni, cosa che noi abbiamo più volte sollevato. Pertanto mi fa piacere che questo aspetto venga sentito anche da parte del Governo regionale e che si vogliano attuare tutti i meccanismi necessari per andare a rivedere questo concetto.

Penso di poter dire che da parte del Presidente della Giunta c'è stata una replica di buone intenzioni, che apprezziamo; tuttavia, mancano quelle certezze di cui avremmo bisogno, pertanto il gruppo dei Popolari della Valle d'Aosta si asterrà dal votare questo rendiconto.

Président La parole au Conseiller Bich.

Bich (RV) Per dichiarazione di voto, riflettendo sulle dichiarazioni fatte dal Presidente della Giunta.

Ho sempre avuto molto rispetto della gerarchia, dell'autorità, dello stato delle cose, dei rapporti fra le persone nelle loro funzioni ufficiali, eccetera, quindi non sarò certo io a spingere il crucifige verso il Presidente della Giunta come tale.

Però, se vogliamo aprire le virgolette e darci del tu, come si fa qualche volta quando si decide di fermare gli apparati di registrazione, di fermare questo sventolio ufficiale che si vuol fare nel dibattito, dando dei segnali trasversali del tipo: entro in Giunta, oppure no, non entro, entro in maggioranza, eccetera, quindi se vogliamo stare nei rapporti personali nudi e crudi, come devono essere fra persone che si devono anche stimare, che si devono valutare per l'opera che svolgono, devo dire che la replica che ha fatto il Presidente della Giunta è stata una replica assai ostica sotto certi aspetti, con valutazioni di tipo "molto" molto sul falsetto.

Non ci venga a dire, Presidente, quando si parla di Arrigoni, che si vuole crucifigere Arrigoni; ma non si vuole mica crucifigere Arrigoni come tale, è per come ha gestito il casinò. Se Arrigoni assume 30 persone, se le assume per conto suo o con valutazioni tecniche date dall'Ufficio del personale, allora lo capisco e posso condividere o meno. Ma se le assunzioni che sono state svolte per sua stessa dichiarazione sono quelle che ha voluto la Presidenza della Giunta, in sostanza - quando poi dietro le assunzioni sappiamo benissimo cosa c'è, c'è un rapporto non dico "clientelare" ma c'è un rapporto che in passato si è sfilacciato parecchio, perché in passato sono successe delle "cose turche" - non posso accettare che nella visione attuale la gestione del personale presso il casinò sia fatta in questo modo. Tutto lì!

Abbiamo persino fatto delle battute sul fatto che, per stessa ammissione del personale che opera al casinò non a bassissimo livello, ma a livello se non stratosferico, quasi, si è detto: su queste persone abbiamo ricevuto centinaia di telefonate; allora il sistema si consolida ancora in quel modo lì. Oggi gestire il casinò cosa vuol dire? Vuol dire gestire ancora dei voti? Vuol dire trasferire la gente all'interno, far passare dal part time al full time, o far passare da un settore ad un altro dove si guadagna di più, vuol dire promuovere o assumere del personale, prendere delle consulenze, assumere attraverso le società collegate, incentivare le procedure di acquisizione di oggetti di consumo e via dicendo?

Certo, il casinò è potere, e allora nella forma in cui è stato gestito non mi sta bene, lo critico! Ecco perché il mio voto non è un voto favorevole e non ha una connotazione politica nel senso ONU, Organizzazione delle Nazioni Unite, o rapporti fra Governo centrale o regionale o istituzionale o cose del genere, ma è semplicemente un voto sull'uso che deve essere fatto degli strumenti di potere che vengono utilizzati dalle persone. Mi riferisco al buon Arrigoni, qui non c'entra il crucifige, mi riferisco anche al Capo della Giunta regionale, il quale sa che se gli scagliamo un crucifige è perché tre giorni dopo risorge.

Quindi non ce la venga a contare, perché l'uso di questi strumenti è un uso che va a tutto vantaggio di chi detiene e mantiene il potere. In questo quadro è preoccupante la duplice questione dei due contratti: il contratto Billia e il contratto dei beni materiali.

Veramente è inquietante, perché di mezzo ci sono personaggi che hanno mosso le carte scritte in quel modo, hanno fatto mettere delle corbellerie enormi che però adesso stanno per diventare delle bombe ad orologeria di tipo giuridico ed amministrativo, e ci troviamo in una condizione di estremo disagio. Venga a dir di no il Presidente della Giunta se non è così, se non c'è il disagio per quei fatti, se oggi la Giunta andrebbe a delibare degli atti assunti dal commissario nel 1994 in quel modo; sono convinto che non lo rifarebbe!

Ed è inutile tirar fuori la storia trita della giustizia: qui nessuno ha mai usato l'arma della giustizia, oppure tutti l'hanno usata, ma persone comunque molto ben identificate quando era il caso di scagliare campagne, eccetera, usandola magari per creare delle condizioni di ineleggibilità, di tangibilità, di mobilità da certi settori e da certi ruoli. Qui ognuno si deve prendere la sua responsabilità, non c'è dubbio, noi ce la siamo presa, io me la sono presa in prima persona, io e anche gli altri consiglieri del gruppo ci asteniamo su questa deliberazione perché riteniamo che questa sia l'échantillon di un momento amministrativo poco apprezzabile. Quindi ci asteniamo, senza fare né alti là, né senza tirar fuori crucifige, senza trasformare il Consiglio regionale in un sinedrio, perché qui non si tratta di far niente di tutto questo. Diciamo però che questo è un atto di pessima amministrazione, per cui ci asteniamo su questa deliberazione.

Président On passe à la votation, les conseillers sont invités à s'exprimer:

Presenti: 32

Votanti e favorevoli: 23

Astenuti: 9 (Aloisi, Bich, Collé, Lanièce, Linty, Marguerettaz, Parisi, Tibaldi e Viérin Marco)

Il Consiglio approva