Oggetto del Consiglio n. 2187 del 23 ottobre 1996 - Resoconto
SEDUTA ANTIMERIDIANA DEL 23 OTTOBRE 1996
OGGETTO N. 2187/X Corso universitario in telecomunicazioni gestito in Aosta dal Politecnico di Torino. (Interrogazione)
Interrogazione Premesso che in Valle d'Aosta opera da diversi anni un corso universitario in telecomunicazioni gestito dal Politecnico di Torino;
il sottoscritto Consigliere regionale
Interroga
l'Assessore competente per sapere:
1) quanti sono coloro che, a completamento del suddetto corso, hanno conseguito in questi anni il diploma universitario in telecomunicazioni e quanti di essi hanno trovato un impiego attinente (o non attinente) all'indirizzo di studi effettuato;
2) quali iniziative sono state intraprese per permettere il riconoscimento legale del titolo di studio e quali risultati sono stati conseguiti;
3) quante e quali specifiche competenze professionali locali sono state impiegate nel quadro dell'insegnamento;
4) a quanto ammontano le spese affrontate dall'Amministrazione regionale per istituire tale corso, per organizzare la sede e le attrezzature necessarie all'attività didattica, e per garantirne il regolare funzionamento negli anni.
F.to: Tibaldi
Presidente Ha chiesto la parola l'Assessore alla pubblica istruzione, Louvin.
Louvin (UV) Le Conseiller Tibaldi a demandé un certain nombre d'informations au sujet du cours universitaire en télécommunications et je tâcherai d'être aussi exhaustif que possible.
Nous avons actuellement, pour ce qui est du nombre d'étudiants qui ont déjà accompli leur parcours d'études, 52 étudiants diplômés en télécommunications, dont 41 sont résidants dans la région valdôtaine. De ces diplômés 16 ont déjà trouvé un emploi, quelques-uns d'ailleurs avec une parfaite coïncidence avec la formation qui leur est propre, notamment auprès du Xelte, de la RAI et de l'établissement de la Cogne, 4 sont en train de terminer leur service militaire, 3 ont décidé de continuer leurs études au niveau supérieur et poursuivre la maîtrise d'ingénieur auprès de l'Ecole Polytechnique de Turin, 18 en ce moment sont dépourvus d'un travail stable.
Nous avons du mal à comprendre la raison pour laquelle on pose la deuxième question; le titre d'étude des diplômés en télécommunications est un titre parfaitement reconnu sur la base de la loi n° 341/90, la loi de réforme du système universitaire qui a prévu 4 niveaux d'enseignement à l'université: le diplôme, la maîtrise, le cours de spécialisation et le cours de doctorat, et il serait assez surprenant que l'Ecole Polytechnique de Turin décerne des titres non reconnus. D'ailleurs dans la panoplie des titres délivrés par l'Ecole Polytechnique d'autres diplômes figurent au même titre que celui-ci.
Je crois comprendre par ailleurs que la question visait à savoir en réalité quelle était la possibilité d'accéder à des emplois par le titre en question; si telle est la question, je voudrais rappeler quelques initiatives auxquelles nous avons donné cours en tant que Gouvernement régional, initiatives auxquelles nous avons donné suite.
D'abord pour ce qui est de l'Administration régionale, elle avait un devoir de mettre en valeur le niveau du diplôme universitaire; elle a donc pourvu par le biais du projet de loi, qui a déjà été approuvé par le Gouvernement régional, à insérer le diplôme universitaire au même titre que la maîtrise parmi les conditions d'accès prévues pour l'Administration régionale au huitième niveau. Je vous signale que c'est à l'article 5, premier alinéa, de ce même projet de loi que vous trouvez: "ottava qualifica funzionale, diploma di laurea o diploma universitario".
A l'intérieur de cette disposition trouvera application une indication, qui a été sollicitée par le Président du Gouvernement régional par une lettre du mois de mai de cette même année, dans laquelle on demande aux dirigeants du Service du personnel de vérifier la possibilité d'insérer parmi les titres d'accès à la fonction publique celui de diplôme en télécommunications. Ce sera donc à ce même service de prévoir pour certaines fonctions spécifiques une identification du titre d'étude de diplômés en télécommunications pour avoir accès à certaines fonctions particulières au sein de l'Administration régionale.
Je vous signale d'ailleurs que nous avons eu des initiatives différentes soit à la Présidence du Gouvernement régional, soit à l'Assessorat de l'Instruction publique, allant dans la même direction, de solliciter les entreprises qui agissent dans le domaine des télécommunications ou de l'électricité ou de l'industrie informatique, afin que ces ressources professionnelles soient valorisées.
Par une lettre du 3 du mois de mai de cette année le Président du Gouvernement sollicitait dans ce sens la RAI, la Telecom, l'ENEL, Tecdis, afin d'évaluer les nécessités d'emploi à leur intérieur pour tenir compte de ces diplômés en télécommunications. La même initiative a été assumée d'une façon directe par l'Assessorat de l'Instruction publique au cours d'une réunion avec l'Association des industriels, les responsables des différentes sociétés, Telecom, ENEL, INVA, RAI et d'autres, qui ont été également informées du curriculum d'études prévu par cette école et des résultats acquis à son intérieur.
Par une initiative récente, que je veux signaler par son importance, l'ENEL - Compartimento di Torino - a émis un avis de sélection pour deux diplômés universitaires, ingénieurs en télécommunications, donc spécifiquement pour notre diplôme, dont un serait affecté à l'intérieur de la Région Vallée d'Aoste et l'autre à l'intérieur du département de Turin, pour des activités de travail à temps indéterminé. Donc la condition requise pour l'accès à ces emplois serait spécifiquement le diplôme universitaire délivré par le siège d'Aoste.
Je vous signale d'ailleurs que des colloques sont en cours soit auprès de la C.A.S. soit auprès de l'industrie Syntax, pour embaucher d'autres personnes diplômées par le siège d'Aoste de l'école en télécommunications.
M. Tibaldi demande également quelles sont les compétences professionnelles locales, qui ont été utilisées dans le cadre de cette école.
Les données qui nous ont été fournies par l'Ecole Polytechnique de Turin indiquent que 4 personnes ont été utilisées pour des activités d'enseignement à l'intérieur du cours; il s'agit pour les années de 1993-1994 à 1996-1997 du professeur Tullio Ballarino, pour les années de 1991-1992-1993-1995-1996 de M. Piero Brunet, pour les années 1992-1993 de M. Fabio Truc en tant que "tecnico laureato del laboratorio" (ce même technicien a été chargé également d'enseignement en matière de physique et structure de la matière pendant 4 années académiques) et pendant 3 années académiques l'ingénieur Pier Luigi Vernetto a également été utilisé par l'école en tant qu'assistant en communications électriques, assistant en électronique des télécommunications et pour ce qui est de l'année 1995-1996 en tant que technicien licencié et enseignant assistant.
Pour ce qui est des frais, si vous souhaitez avoir des détails, ils pourront vous être fournis; je voudrais vous signaler que, pour ce qui concerne la gestion de l'établissement, on peut supposer pour la partie d'immeuble qui est consacrée à cet effet auprès du petit séminaire des frais de location qui s'élèvent à environ 40 millions par année, des frais de chauffage, lumière, téléphone, qui se chiffrent autour des 24 millions par année, tandis que pour ce qui est de l'ensemble des frais qui reviennent à la Région sur la base de la convention, ils se sont élevés à 233 millions pour l'année 1990, 538 pour l'année 1991, 752 pour l'année 1992, 499 pour l'année 1993, 581 pour l'année 1994 et 425 pour l'année 1995.
Je vous signale que les frais ont été particulièrement élevés pour la constitution des laboratoires, pour lesquels ont été affectés à l'intérieur de ces sommes 213 millions en 1990, 362 en 1991, 264 en 1992 et 183 en 1993. Ce chiffre a baissé énormément à partir de 1994, 22 millions, et 1995, 2,8 millions, du fait que les laboratoires ont été pratiquement achevés et donc il s'agit essentiellement de les maintenir à un niveau de fonctionnement suffisamment élevé.
Pour ce qui est des frais d'enseignement il est à signaler que la baisse que l'on enregistre à partir de l'année 1995 est due non pas à une diminution des frais globaux d'enseignement ni au nombre d'heures d'enseignement, mais du fait que nous avons pu accéder à des fonds européens grâce à l'intervention de l'Ecole Polytechnique, qui a pu mettre à la charge de l'Union européenne une partie des frais en question.
Pour ce qui est du personnel je vous signale que 8 personnes sont affectées aux fonctions de gestion de cette même école, un secrétaire, deux Vème niveaux, un aide technique et quatre concierges, dont deux à plein temps et deux à temps partiel.
Si dà atto che, dalle ore 12,50, presiede il Vicepresidente Aloisi.
Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Tibaldi.
Tibaldi (Ind) L'interrogazione, lo dico sin dall'inizio, ma penso che fosse sufficientemente comprensibile in senso implicito dalla scrittura del testo, non intende assolutamente mettere in discussione quella che è una grande opportunità che è offerta alla nostra Valle, cioè questa esperienza di tipo universitario che, da qualche anno a questa parte, sta professionalizzando un certo tipo di laboratori verso un insieme di settori che saranno strategici per il futuro. Su questo non c'è niente da obiettare.
L'interrogazione ha inteso venire a conoscenza di alcuni elementi che ritengo siano di fondamentale importanza per conoscere quanto queste risorse che vengono profuse - non solo in senso economico, ma anche in senso dell'iniziativa vera e propria - in questa direzione abbiamo cominciato ad avere un riscontro effettivo, cioè quanto l'obiettivo sia stato conseguito di anno in anno e quanto sia possibile ottimizzarne il conseguimento per quanto concerne gli anni futuri. Il significato delle domande, alle quali l'Assessore ha dato certe risposte, è essenzialmente questo.
Devo dire che sulla prima domanda in particolare, dove l'Assessore mi ha fatto un elenco dei soggetti che si sono diplomati al termine di questo corso triennale e che sono 52, in realtà mi aspettavo un dato più preciso su quelli che hanno avuto l'opportunità di trovare un lavoro attinente agli studi effettuati...
(... Intervento dell'Assessore Louvin, fuori microfono...)
... grazie, mi riserverò di guardare la distinta, comunque c'è da dire questo. L'esperienza è appena iniziata, penso che non si possa fare una valutazione complessiva di quello che è il corso degli studi, però da una prima impressione che 16 persone abbiano trovato un lavoro va bene, bisogna vedere se quelli che hanno beneficiato del titolo sono in numero congruo o ipotizzabile congruo, relativamente all'indirizzo di studi effettuato. Non so quanti sono, ripeto, non ho sentito, però mi sembra che da questo punto di vista la scuola debba crescere per quanto riguarda l'ottimizzazione dell'impegno delle risorse utilizzate e gli obiettivi conseguiti.
Per quanto riguarda la seconda domanda, qui non si tende a voler disconoscere la legalità del titolo che viene conferito dall'istituto al termine del corso di studi. C'è però da registrare un fattore, di cui penso l'Assessore sia a conoscenza. Questo titolo che è para-universitario, o universitario a tutti gli effetti, comunque ha dei concorrenti in altri titoli di studio - mi riferisco ai periti tecnici, ai periti elettronici, ai periti elettrotecnici - i cui possessori sembra siano privilegiati sul mercato del lavoro locale e nazionale.
Non so se l'Assessore ha mai avuto occasione di affrontare questo argomento con i responsabili della scuola, ma pare che il diploma di perito abbia un valore sostanziale superiore rispetto a questi diplomi universitari. Queste sono segnalazioni che saranno arrivate senz'altro all'Assessore, sono arrivate anche a me da parte di persone che hanno frequentato il corso di studi e che mi hanno portato a conoscenza del fatto che questo titolo in più effettivamente non è che costituisca quel grande riconoscimento che possa permettere una facilitazione d'ingresso nel mondo del lavoro.
Ecco quindi qual è il significato di questa domanda: portare a conoscenza dell'Assessore, che sovrintende all'Istruzione pubblica e quindi anche a questo corso di specializzazione, di questo problema. La scuola di telecomunicazioni non sembra dare quell'atout in più che servirebbe a coloro che magari sono già diplomati e che vogliono questo ulteriore riconoscimento per potersi inserire più favorevolmente nel mondo del lavoro.
Per quanto riguarda la terza domanda, quattro persone insegnanti è stata la risposta, addirittura anche con l'indicazione nominativa, non si pretendeva tanto, comunque grazie; quattro persone insegnanti che sono state occupate nei diversi rami di insegnamento. Qui c'è un altro fatto da portare in evidenza; sembra - magari sarà oggetto di ulteriori approfondimenti o interpellanze - che la voce docenti sia la parte più consistente di quello che è l'impegno in convenzione, si tratta di docenti che vengono naturalmente importati - uso questo termine anche se non appropriato - da fuori Valle per poter impartire le loro conoscenze ai discenti.
Mi è stato riferito, però purtroppo non posso avere in questo momento la documentazione necessaria, che siano cospicue le spese per ogni ora di lezione, ammontando a circa 300mila lire/h, esclusa la trasferta. Invito l'Assessore a verificare questi costi di gestione, per quello faccio riferimento alle professionalità presenti in loco, perché penso che per insegnare materie più semplici come la matematica, la fisica, le nozioni base di elettronica, si possano reperire risorse umane anche in Valle d'Aosta, e magari affrontare spese più evidenti per quanto concerne le materie ancora più tecniche e più specialistiche per quello che è il riconoscimento del titolo in questione. Mi faccio promotore di questo suggerimento nei confronti dell'Assessore, poi in dettaglio avrà la cortesia di fornirmi i dati in suo possesso, li potremo anche analizzare insieme.
L'ultimo aspetto riguarda la convenzione, i cui oneri sembrano essersi ridotti in questi ultimi anni in seguito anche ad un intervento del Fondo sociale europeo, la cui media si stabilizza intorno ai 400-450 milioni annui.
A fronte di queste spese penso che lo sforzo che viene fatto da tutta la struttura scolastica debba essere profuso in maniera maggiore per ottimizzare anche i risultati, cioè cerchiamo di far sì che coloro che si dotano di questo titolo di studio abbiano maggiori possibilità, perché alla fine, altrimenti, malgrado l'iniziativa sia lodevole e degna di massima tutela e salvaguardia, non si vorrebbe che fosse più indirizzata verso una remunerazione fantastica di certi docenti piuttosto che di prospettive di inserimento sociale da parte dei discenti. Questo è il mio auspicio, che rilancio all'Assessore e lo ringrazio.
Presidente Con questo punto all'ordine del giorno si concludono i lavori della mattinata, il Consiglio è aggiornato alle ore 16.
La seduta è tolta.