Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 2005 del 26 giugno 1996 - Resoconto

SEDUTA ANTIMERIDIANA DEL 26 GIUGNO 1996

OGGETTO N. 2005/X Discussione della risoluzione in materia di regolamentazione della prostituzione in luogo pubblico.

Risoluzione Il Consiglio regionale della Valle d'Aosta

Premesso che la legge 20 febbraio 1958, n. 75 "Abolizione della regolamentazione della prostituzione e lotta contro lo sfruttamento della prostituzione altrui", cosiddetta legge Merlin, abolendo la regolamentazione della prostituzione ha di fatto tollerato l'esercizio del meretricio;

Considerato che l'esercizio della prostituzione in luogo pubblico, lungo le vie e le strade, crea notevoli problemi per la sicurezza della circolazione stradale, per l'ordine pubblico, per l'igiene, nonché situazioni di dubbia moralità;

Visto i problemi morali, igienici, di circolazione e di ordine pubblico derivanti dalla presenza e dall'attività di prostitute sulla S.S. 26 ed i conseguenti disagi lamentati dalla popolazione dei Comuni interessati e dagli utenti della predetta strada;

Preso atto che i ripetuti interventi delle Forze dell'Ordine volti a debellare il fenomeno su sollecitazione del Presidente della Giunta regionale nella sua veste di Prefetto, delle Amministrazioni comunali e delle popolazioni interessate non hanno prodotto i risultati sperati, in quanto la carente normativa in materia di prostituzione non ha permesso, agli agenti ed al militari impegnati nelle operazioni, di contestare alcun reato alle prostitute ed ai loro avventori, se non quello di atti osceni contemplato dall'articolo 527 del Codice penale, procedendo ad attuare provvedimenti quali il sequestro delle autovetture e la segnalazione a domicilio dei titolari delle targhe del veicoli coinvolti, che non hanno tuttavia contribuito a risolvere significativamente il problema;

Rilevata, per quanto sopra, la necessità di addivenire ad una modifica della legislazione statale in materia di prostituzione, che renda illegale l'esercizio libero del meretricio in luogo pubblico e che consenta, di conseguenza, un'efficace azione preventiva e repressiva delle Forze dell'Ordine nei confronti del fenomeno, a tutela e garanzia della pubblica morale, dell'ordine e della quiete pubblici, dell'igiene, della sicurezza della circolazione stradale;

Ritenuto opportuno richiedere in tal senso un adeguato ed urgente intervento normativo del Governo e del Parlamento, affinché le collettività ed i cittadini che soffrono dei disagi derivanti dalla presenza e dall'attività di prostitute nei pressi delle loro abitazioni possano trovare un valido supporto nell'azione delle Forze dell'Ordine;

Sollecita

il Governo e il Parlamento della Repubblica perché si adoperino con urgenza nel senso di una revisione della normativa in materia di prostituzione, vietando l'esercizio del meretricio in luogo pubblico;

Decide

di trasmettere la presente risoluzione al Presidente del Consiglio dei Ministri, al Presidente del Senato della Repubblica, al Presidente della Camera del Deputati, ai Gruppi parlamentari del Senato della Repubblica e della Camera del Deputati, ai Parlamentari della Regione.

Presidente Ha chiesto la parola il Presidente della Giunta, Viérin Dino.

Viérin D. (UV) Cette proposition de résolution en matière de réglementation de la prostitution dans les lieux publics répond à un engagement que nous avions pris à la suite de la motion présentée le 12 décembre 1995 par les conseillers Linty et Tibaldi du groupe de la Ligue du Nord, motion qui soulignait les inconvénients que doivent supporter les populations suite à l'exercice de la prostitution sur la route nationale 26, les problèmes d'hygiène, de circulation et d'ordre public.

La motion prenait également en compte la nécessité d'adopter des mesures susceptibles de garantir des conditions de vie acceptables pour les habitants du périmètre touché par ce phénomène, et c'est à ce niveau que l'action du Gouvernement avait été sollicitée.

La motion avait été retirée suite aux engagements que nous avions pris pour étudier les mesures qui pouvaient être envisagées pour répondre à ce problème spécifique.

Nous avons à cet égard entrepris une double action: d'une part, nous avons sollicité les forces de l'ordre pour qu'elles interviennent de manière plus incisive dans les zones concernées, et d'autre part, le cabinet de la Présidence a étudié la possibilité d'une intervention sur la législation nationale en matière de prostitution.

En ce qui concerne le premier point, force nous est de constater que les interventions répétées des forces de l'ordre, visant à réduire ce phénomène, sont loin d'avoir produit les résultats escomptés. En effet, et c'est une constatation, les carences de la législation nationale en matière de prostitution n'ont pas permis aux agents et aux militaires engagés dans ces opérations d'imputer le moindre délit aux prostituées ou à leurs clients, exception faite de ceux prévus par l'article 527 du code pénal, qui vise les actes obscènes dans un lieu public.

Quant aux autres mesures mises en oeuvre, à savoir la mise sous séquestre des automobiles et la communication des faits au domicile des propriétaires des véhicules incriminés, repéré à partir des plaques d'immatriculation, n'ont pas permis non plus de résorber définitivement ce phénomène, bien qu'elles en aient enrayé les effets négatifs.

Pour ce qui est de la possibilité d'une intervention directe sur la législation nationale en matière de prostitution, - c'est le deuxième volet de notre action - elle aurait pu prendre la forme d'une proposition de loi sur l'initiative du Conseil régional, qui viserait à rendre illégal l'exercice de la prostitution dans les lieux publics.

La question présente toutefois des aspects problématiques et difficiles à résoudre. En effet, il semble inopportun d'engager une procédure d'intégration ou de modification directe de la loi n° 75/58, dite loi Merlin, portant abolition de la réglementation de la prostitution et lutte contre l'exploitation de la prostitution par les tiers, sur la base d'un projet de loi nationale, proposé par le Conseil régional; la matière en question étant à la fois délicate et générale, elle devrait faire l'objet d'une intervention parlementaire, qui examine le problème dans sa globalité, tandis que notre volonté et notre engagement allaient et vont dans une direction spécifique, limitée, d'un problème d'ordre général.

Il est vrai qu'une proposition de loi formulée par le Conseil n'aurait pas exclu mais, bien au contraire, favorisé l'ouverture d'un débat parlementaire; toutefois, l'indication d'une solution légale, quelle qu'elle soit, aurait impliqué une prise de position en faveur de l'un ou de l'autre des différents projets - tout dernièrement nous en avons repéré une dizaine qui sont déposés au Parlement, en plus de ceux qui ont été déposés lors de la précédente législature - ainsi qu'une intervention du Conseil régional en matière pénale, du fait qu'il aurait fallu prévoir et l'interdiction de la prostitution dans les lieux publics, et l'application de sanctions aux contrevenants, chose délicate et qui touche d'autres aspects liés à la défense des droits civiques.

Sur la base de ce raisonnement et pour tenir un engagement que nous avions pris, tout en nous rendant compte qu'il s'agit d'une intervention limitée et qui prend en compte simplement un aspect spécifique de ce problème, riche d'implications d'ordre social et général et qui touche également à des problèmes liés par exemple à l'immigration et, donc, au contrôle de ce phénomène, nous avons voulu solliciter, et nous avons pris contact avec M. Linty à cet égard, l'attention du Conseil régional en présentant cette résolution, de façon que la solution définitive de ce problème, sur la base de toutes les considérations qui seront faites, soit attribuée au Parlement, au Gouvernement. Nous voulons reporter ce problème spécifique, lors de ce débat et de cette présentation d'un projet de loi, dans un contexte global, pour que l'on puisse évaluer toutes les conséquences d'une réglementation de ce phénomène.

Le problème, par ailleurs, est un problème d'actualité, qui a repris de l'élan au cours de ces derniers jours; à cet égard différentes propositions ont été formulées: je veux rappeler l'intervention du syndic de Brescia, M. Martinazzoli, et toutes les réactions qui en sont suivies. Je sais que différentes villes italiennes ont des projets à l'étude ou en cours de réalisation pour affronter ce phénomène, et que même au niveau communautaire sont prévues des interventions spécifiques alliant la nécessité d'intervenir pour faire face à un phénomène d'ordre social, aux différents problèmes liés et à l'émigration et à l'hygiène, aux mesures d'ordre public, mais aussi à la nécessité de réglementer ce phénomène et, donc, de donner une réponse d'ordre général.

Sur la base de ce raisonnement, et vu qu'il n'y a pas, en ce qui concerne l'aspect de l'intervention des forces de l'ordre, si nous voulons les solliciter à intervenir pour répondre à des exigences des citoyens, d'autre solution à ce problème que celle de rendre passible de sanction l'exercice de la prostitution, nous avons donc opté pour un examen de la question par une résolution du Conseil, résolution qui sollicite l'action du Gouvernement et du Parlement, afin qu'ils engagent dans les plus brefs délais une révision de la législation en la matière, introduisant l'interdiction de la prostitution dans les lieux publics.

C'est donc sur la base de ces considérations que cette proposition de résolution vous a été présentée. C'est une proposition, dont l'objectif est celui, tout d'abord, de répondre à un engagement que nous avions pris: deuxièmement de répondre d'une façon limitée peut-être, mais concrète à une sollicitation qui nous vient des communautés concernées et, enfin, de solliciter sur ce thème, à partir de cet aspect spécifique, un débat plus large et l'intervention du Parlement, compte tenu de tous ces problèmes et de toutes leurs retombées, afin de parvenir au vote d'une nouvelle - parce que je pense que tout le monde partage cette indication, il y a des points d'arrivée qui sont différents - réglementation de ce phénomène, étant donné que la réglementation actuelle ne répond absolument plus aux exigences sociales et d'ordre général de notre société.

Président La discussion est ouverte. M. Chiarello a demandé la parole.

Chiarello (RC) Bella illustrazione, Presidente! Sono i termini che poi non sono come dice lei... non è scritto qui che si apra una discussione in Parlamento, è scritto di vietare l'esercizio del meretricio in luogo pubblico! Quindi non è aperta la discussione, è aperta e chiusa, cioè si apre chiudendola così!

Mi sento un po' vergognoso, essendo uomo: si arriva a condannare sempre e solo le prostitute, in nessun passo di questa risoluzione si chiede di condannare gli utenti.

É vero, Presidente, che in campo nazionale e nelle varie città ci sono proposte diverse, anche perché la prostituzione è diversa, c'è lo sfruttamento, e nessuno qui chiede di condannare gli sfruttatori, di fare più attenzione agli sfruttatori condannandone almeno una volta qualcuno; nessuno dice in questa risoluzione di vedere di creare dei luoghi che qualcuno ha chiamato "i giardini dell'amore". In campo nazionale si stanno discutendo varie possibilità perché sono convinto che chi ha l'esercizio della prostituzione sotto casa è in difficoltà, ma il problema non lo risolviamo votando una risoluzione di questo tipo. Non dico che non si debba far niente e che tutto va bene così; voglio dire che con questa risoluzione condanniamo solo le prostitute, la parte più debole di questo discorso, e le più deboli sono le prostitute che vengono sfruttate.

A Venezia c'è stato un convegno dove le prostitute hanno addirittura proposto di potersi riunire in cooperative, cioè ci sono varie proposte, ma questa non è una proposta, anzi penso che questa sia la peggior proposta che abbia letto in questi ultimi tempi, perché introdurrebbe la prostituzione abusiva. E quando poi è abusiva, avremo ugualmente il fenomeno della prostituzione, però le prostitute potranno essere messe in galera e noi così avremmo risolto il problema, perché al protettore non gliene frega niente se viene messa in galera la prostituta, ma noi ci saremmo lavati la coscienza!

Ritenevo che potevamo anche noi dare il nostro contributo, magari andando a vedere come si può limitare - preferisco non dire risolvere - questo problema; devo dire che in questo caso mi aspettavo che la Consulta femminile desse la sua opinione, invece non ho visto nessun comunicato da parte di questa Consulta. Quando diciamo che la Consulta femminile deve fare il suo lavoro, almeno in questo campo rientrava fra i suoi compiti dire cosa ne pensava di questo settore.

Non voterò mai una risoluzione che chiede di vietare; se mi si chiede di discutere, sono disponibile.

Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Squarzino Secondina.

Squarzino (VA) Intanto ringrazio Chiarello quando nella parte iniziale del suo intervento ha affrontato il problema dei clienti, questo mi solleva dal fatto di riprendere qui tutto il discorso già fatto a suo tempo in questa sede.

Il problema della prostituzione, ha ricordato prima il Presidente, è un problema attuale, è un problema che fa discutere perché è molto complesso in quanto coinvolge sensibilità diverse e soggetti anche diversi. Si parla di prostitute, ma fra di esse bisogna distinguere fra le prostitute che lo fanno per libera scelta e quelle invece che sono in una situazione di schiavitù. Ancora ieri sera, se qualcuno ha avuto modo di seguire una trasmissione televisiva in cui si affrontava questo problema e si confrontavano fra loro il Ministro Livia Turco, Don Benzi, Vattimo, e altre donne uscite da questa situazione di sfruttamento, ha potuto rendersi conto che oggi non si può più parlare solo di prostitute, ma bisogna distinguere fra le prostitute che fanno questo mestiere per libera scelta - poi ciascuno può essere d'accordo o meno con questo tipo di professione - e quelle che invece lo fanno in situazione di schiavitù.

Se affrontiamo il problema nel suo complesso, bisogna tenere presenti tutti questi elementi: le prostitute, i clienti su cui non voglio ritornare, a questo proposito sui giornali sono state pubblicate tutta una serie di classifiche di categorie: chi sono i clienti, che tipo di prestazione vogliono, perché scelgono donne di una nazionalità piuttosto che di un'altra. C'è il problema delle persone che vivono lungo le strade dove avviene la prostituzione, c'è il grosso problema del racket ed è il problema delle organizzazioni che hanno in mano la tratta delle donne, e c'è un problema anche di carattere sanitario; a questo proposito tutti sappiamo, e in V Commissione è stato ricordato, quando abbiamo affrontato il problema dell'AIDS, che uno dei canali privilegiati di diffusione dell'infezione per l'HIV è proprio la prostituzione.

É un problema complesso, che richiede soluzioni complesse, soluzioni che tengano conto di tutti questi vari elementi.

Ricordava prima il Presidente che a livello europeo ci sono almeno da 5-6 anni delle proposte di sperimentazione di azioni nei confronti delle prostitute, soprattutto nella logica del minor danno e nell'ottica di prevenire questa infezione da HIV e per garantire un sesso sicuro, perché questo ha delle ricadute sulle famiglie. Quindi è un problema grosso, che a livello europeo viene preso in considerazione.

Dicevo prima che ci sono dei progetti sperimentali che sono attuati anche in Italia, a Venezia: il Comune di Venezia si è trovato alcuni anni fa con gli stessi problemi che abbiamo noi, cioè la popolazione era contraria al disordine e al disagio di alcune zone, luoghi principali del cosiddetto "mercato del sesso"; hanno fatto comitati, hanno cominciato a chiudere le vie, però questo tipo di intervento non ha cambiato nulla. Allora il Comune di Venezia ha scelto una risposta più articolata che contemporaneamente porta avanti tre obiettivi, che sono quelli che ricordavo prima: da una parte, modificare i comportamenti a rischio di chi esercita la prostituzione, dall'altra ridurre il disturbo alla quiete pubblica e i conflitti con la cittadinanza, ed infine portare aiuto a chi cerca di uscire dallo sfruttamento. Quindi c'è un progetto articolato, finanziato tra l'altro all'interno di progetti della CEE, che va in questa logica. Quindi, si stanno sperimentando delle risposte articolate su più piani ad un problema così complesso.

Nel momento in cui si riconosce che questo è un problema complesso e grosso per la nostra comunità e si dice che non possiamo affrontarlo e risolverlo, mi chiedo dov'è scritto che anche noi non possiamo pensare di attivare quei progetti integrati tipo quello del Comune di Venezia. É una domanda che faccio; è una possibilità che abbiamo, possiamo benissimo decidere che questo è un grosso problema e che vogliamo intervenire in modo integrato, e allora prepariamo anche dei progetti obiettivi in questo senso. Chiusa la parentesi!

Se la nostra scelta è quella di affrontare solo un aspetto del problema, in questo caso va scelto qual è il problema prioritario. La priorità oggi in Europa, e l'hanno dichiarato pochi giorni fa a Vienna in una conferenza dell'Unione Europea i 15 Ministri degli interni e della giustizia dei Paesi europei, è il traffico delle donne; il problema grosso non è la prostituzione, ma è la condizione di schiavitù in cui sono tenute le donne. Allora, non si tratta di chiedersi cosa fare nei confronti della prostituzione; i miei colleghi uomini mi dicevano scherzando: "Da quando uomo è uomo, da quando donna è donna, questo mestiere c'è, cosa vuoi risolvere?" Ma nessuno vuol risolvere questo problema, si vuole solo che nell'affrontare questo problema oggi, non dico 20-30 anni fa, venga identificato il problema prioritario! Il problema prioritario è quello dello sfruttamento delle donne immigrate.

Si calcola che il 60 percento della popolazione delle prostitute è immigrata ed è in una situazione di illegalità; allora pensare di usare la repressione contro chi è in una situazione di illegalità, significa ricondurre sempre di più queste donne ad una situazione di ulteriore illegalità. Il problema è colpire i veri responsabili, quindi prima di tutto il racket, e ripeto che in questa conferenza che si è tenuta a Vienna il 10 e 11 giugno si sono indicati alcuni orientamenti adottati a livello europeo, orientamenti che i singoli Stati cercheranno di attuare. Ed ho verificato presso il Ministero degli affari sociali la volontà della Ministra di attuare questi orientamenti, che sono: si deve anzitutto riconoscere e rispettare la dignità umana delle prostitute, che sono delle persone, in secondo luogo si deve aiutare queste donne ad uscire dalla situazione di schiavitù in cui sono; a Vienna si è detto che questo tipo di prostituzione è la forma attuale della schiavitù delle donne.

Come aiutarle? Si prospettano alcuni orientamenti. A questo riguardo il documento è molto lungo quindi non mi metterò a leggere e a tradurlo dall'inglese, ma le tre grandi linee sono: intraprendere una grande opera d'informazione e presa di coscienza a tutti i livelli, chiedendo ai Governi di fare di questa opera una delle linee portanti di governo; prevedere nei confronti delle donne che hanno il coraggio di denunciare gli sfruttatori delle forme particolari di legislazione, che consentano di rimanere ancora nel Paese fintanto che l'iter processuale non è concluso, quindi si guarda alla prostituzione nell'ottica di aiutare queste donne ad uscirne fuori e si cerca di predisporre degli strumenti legislativi che vanno in questo senso - è quello che la Ministra chiama "legislazione premiale" -; fare un'opera per inserire di nuovo nella vita sociale queste persone in questi Paesi o nei Paesi d'origine, questo è un problema che va affrontato all'interno delle politiche d'immigrazione.

Mi sembra che da questo emerga un tipo di ottica diverso da quello presente nella risoluzione, che va nella direzione di cogliere l'elemento prioritario che è la lotta contro la schiavitù delle donne, mentre su tutti gli altri aspetti si può discutere; questo è invece oggi l'elemento prioritario e se vogliamo come Consiglio prendere posizione, a mio avviso, dovremmo indicare questo come elemento prioritario. Dovremo, per prima cosa impegnarci come Regione a preparare un progetto integrato per questa situazione di Chambave; e in secondo luogo, chiedere al Governo, attraverso i nostri Parlamentari, che attui nel nostro Paese gli orientamenti delineati a livello europeo, in particolare un impegno forte per reprimere il racket e il traffico che è la forma moderna di schiavitù.

Pertanto chiedo che venga ritirata la risoluzione perché, da una parte, non dà il quadro più complesso del problema e non indica delle soluzioni articolate, dall'altra indica una soluzione che non tocca l'elemento prioritario che oggi è invece in discussione.

Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Linty.

Linty (LNPIAP) Sono contento e soddisfatto perché la Giunta ha predisposto questa risoluzione, che mi pare un primo passo concreto, ed ho un piccolo rammarico, quello di non essere riuscito a far arrivare la risoluzione in aula per il tramite della V Commissione consiliare, della quale faccio parte. Proprio perché questi sono problemi importanti e complessi, mi chiedo come mai la Presidente della V Commissione non abbia provveduto a presentare una risoluzione a questo Consiglio con questi dispositivi, e come mai, visto che questa risoluzione ci è arrivata dieci giorni fa all'ordine del giorno, si viene oggi a dire che non è sufficiente questa risoluzione per eliminare il problema della prostituzione. Ma questo lo sappiamo tutti: non è con una risoluzione di un Consiglio regionale che si può debellare un fenomeno qual è quello degli effetti del meretricio sulla statale 26.

Credo comunque che l'atto importante di questa risoluzione sia riferito alla nostra comunità, perché bisognerebbe andare dagli abitanti di Verrayes - e consiglio i colleghi a farlo - a spiegar loro che il problema grosso non è la prostituzione ma è il racket. Andiamo pure a dir loro: il problema non è della prostituzione, non è dei preservativi usati che dovete andare a raccogliere prima che i vostri figli vadano a prendere l'autobus, non è quello, il problema è del racket; quindi noi adesso approviamo una risoluzione, chiediamo all'INTERPOL e ai servizi europei di controllo del racket di debellare il racket, perché lo dice il Consiglio regionale della Valle d'Aosta.

Credo che il Consiglio regionale debba prendere posizione proprio per salvaguardare la popolazione, che ormai da troppi anni è costretta ad assistere impassibile, anche se i rappresentanti degli enti locali si sono fatti sentire, al manifestarsi di un problema grande che è quello di una non-legge, in quanto oggi, in Italia, non esiste una legge né che vieta né che rende legale la prostituzione. Di conseguenza la prostituzione - si dice - viene tollerata perché non esiste una legge che dice che è illegale, e viceversa.

Mi rendo conto che tutte le problematiche sollevate dai precedenti interventi sono in parte condivisibili, perché è un problema molto vasto, però ho paura a sposarle in pieno per un motivo molto semplice ed è che i problemi molto vasti e molto articolati bisogna prima discuterli e studiarli. Noi, unica nazione in Europa, siamo rimasti fuori dal Trattato di Schengen e il fatto di non avere una legge che regolamenti la prostituzione, quindi che dia velocità e spazio di azione anche ai racket che sfruttano la prostituzione, è un dato che va a convalidare la scelta dell'Europa di tenerci fuori dal Trattato di Schengen. Non è più il momento di fare grandi simposi o discussioni sul problema della prostituzione, ma è arrivato il momento di prendere delle iniziative concrete e mi pare che questa risoluzione rientri in quest'ottica, anche se nel nostro piccolo di più non si può fare.

É stato contestato, ma secondo me è importante quanto viene comunicato, cioè vietare l'esercizio del meretricio in luogo pubblico; questo è importantissimo, qui si parla di Europa e a me dispiace che questi simposi si svolgano in Austria, che fra l'altro si è già dotata di una legge sulla prostituzione, così come la Germania, i Paesi Bassi e la Danimarca, e non si fanno non dico a Verrayes perché non so se ci sono le strutture, ma ad esempio al quartiere S. Salvario di Torino dove ci sono queste esigenze, perché poi la gente deve sentire di cosa si parla. Se continuano invece a propinargli "aria fritta", questi un giorno si "incavolano" e fanno bene, e non si può dare loro torto!

Quindi è un problema da affrontare subito. Approfitto di questo intervento per dire anche come la penso non solo per quanto riguarda il vietare, ma anche per quel che riguarda il regolarizzare, conscio del fatto che non esiste dottrina, non esiste cultura che sia in grado di debellare il fenomeno della prostituzione, perché se non si è riusciti in duemila anni ho qualche dubbio che nei prossimi secoli questo sia possibile farlo.

Allora dico: regolarizziamola alla stregua degli Olandesi, rendiamola con tanto di licenza trimestrale dei comuni; a me dispiace che quando si affrontano certi discorsi, e lo dissi allora in V Commissione, ci sia una sorta di tabù, qui c'è un problema concreto, risolviamolo concretamente, altrimenti se continuiamo a girarci intorno, a parlare per vent'anni del problema, abbiamo visto quali sono stati gli effetti della legge Merlin! Non sto parlando di riaprire le case chiuse, ma propongo di regolarizzare la loro posizione, in modo che possano essere controllate dal punto di vista sanitario e - perché no? - anche dal punto di vista fiscale. Credo che interventi di questo genere anche dal punto di vista fiscale siano in grado di contenere lo sfruttamento da parte del racket.

Concludo questo intervento con una battuta, mi sia consentita dal collega Chiarello...

(... intervento del Consigliere Chiarello, fuori microfono...)

... questo è un primo passo, non è per lavarsi le mani, Vittorino, ho detto che è un primo passo, è giusto dare una risposta alla popolazione di Verrayes, altrimenti qua continuiamo a parlarne e risposte non ne arrivano! E non vorrei che si passasse poi dalla cooperative rosse alle cooperative a... luci rosse!

Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Perron.

Perron (UV) Il Presidente della Giunta ha spiegato molto bene la problematica che questa risoluzione riassume, pertanto il gruppo dell'Union Valdôtaine accoglie con favore la presentazione di questa risoluzione.

Direi che finalmente nel limite delle nostre possibilità mettiamo mano o tentiamo di mettere mano ad un problema che la nostra comunità, o una parte di essa, vive quotidianamente in un modo drammatico e preoccupante. Forse chi non vive in zona non lo sa, ma basta ripercorrere ogni sera il tratto di strada da Nus fino a Chambave per rendersi conto di cosa significa vivere in quella zona, per rendersi conto esattamente del dramma che questa popolazione quotidianamente si trova ad affrontare.

É un problema, quello della prostituzione in generale, che in questi giorni sta tornando nuovamente alla ribalta, a seguito anche delle recenti prese di posizione che hanno colorato i titoli dei giornali, e al quale tante città stanno tentando di dare una risposta globale. Però credo che in questo dibattito abbiamo perso un po' di vista lo scopo di questa risoluzione, che è quello di tentare di dare una risposta ad un problema specifico, e non quello di tentare di risolvere il problema della prostituzione con questa risoluzione; è ovvio, nessuno ha questa pretesa.

Noi accogliamo favorevolmente questa risoluzione, che è concreta, che non è demagogica, che è limitata ad un aspetto del problema che riassume schematicamente e concretamente alcuni aspetti di questo grande fenomeno, ed è un problema che necessita di una risposta di tipo politico, risposta che questa risoluzione tenta di dare.

É vero, è stato discusso in V Commissione e l'indirizzo che questa risoluzione chiede mi pare corretto, cioè richiedere in questo senso un adeguato e urgente intervento normativo del Governo e sollecitare il Governo e il Parlamento perché si adoperino con urgenza ad una revisione della materia. Non possiamo certamente farlo noi, magari potrà essere anche l'occasione per rivedere una seria e chiara politica sull'immigrazione.

Come dicevo, ne abbiamo parlato in V Commissione e quello che ci è stato assicurato cos'è? Che il fenomeno è tenuto costantemente sotto controllo rispettando le leggi dello Stato; altro non si può fare, il problema è proprio questo. Le leggi dello Stato sono quelle che sono e purtroppo non permettono degli interventi legislativi, a meno che non siano fatti dal Governo, o diversamente praticabili da quello che si fa ora. Finché non vi sarà un preciso intervento legislativo da parte del Parlamento, non si potranno ottenere miglioramenti né in Valle d'Aosta né altrove. Ecco perché mi pare che questa risoluzione vada in una direzione corretta, quello cioè di chiedere un intervento legislativo in questa materia.

Se avessimo la possibilità di affrontare questo argomento nella sua completezza, potremmo qui metterci a disquisire, se riaprire le case chiuse oppure no, se affrontare tutti gli altri aspetti connessi al problema: quello sanitario, quello morale, finché se ne vuole. Qui non possiamo, non siamo chiamati a questo, pertanto mi limito ad annunciare il voto favorevole del nostro gruppo a questa risoluzione.

Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Bich.

Bich (APA) Cercherò di essere il più conciso possibile e di evitare degli sbrodolamenti di tipo retorico e pietistico oppure argomentazioni di tipo ovvio e banale.

Questo argomento che viene portato in discussione oggi fa seguito ad una discussione avvenuta qualche mese fa in Consiglio, dove si erano fissate alcune idee. Per la verità la mozione che aveva innescato questo dibattito veniva dopo una giornata carica di tensioni, di lavoro, di conflitti di tipo dialettico e quindi molti di noi, io per primo per carità, non ho prestato la dovuta attenzione a quel dibattito tenuto alle ore 21, o giù di lì, sulla mozione presentata dai Consiglieri della Lega.

Si parlò allora di prostituzione, si parlò di regolamentazione della prostituzione, si parlò di prostituzione nel senso più complesso e variegato, eccetera, e ancora oggi vengono ripresi questi concetti; attenzione, però, perché alcuni colleghi parlano di prostituzione, ma cominciano a parlare di prostituzione di colore, ed allora già c'è una definizione e una limitazione del campo; altri parlano di vizio vecchio quanto il mondo che va in qualche modo regolamentato e represso, altra banalità per dire che questi sono gli stessi temi discussi già prima della legge Merlin; altri ancora fanno emergere il disagio della popolazione di Verrayes, che poi forse non è difforme dal disagio della popolazione del quartiere Dora, dove i ragazzi con gli scooter parlano fino a tarda ora sotto le case e costituiscono una turbativa della quiete pubblica. Purtroppo il vivere civile ci porta a situazioni complesse di disagio, di impatto sociale, dove chi vuol dormire non può dormire, altri che vogliono riunirsi pacificamente senza andare al bar non possono farlo, altri ancora che vogliono manifestare i loro peggiori istinti non lo possono più fare perché è vietato, come si vuol vietare, l'esercizio del libero meretricio in luogo pubblico. Insomma, ci sono delle limitazioni che si stanno presentando sul dibattito che centra le problematiche sociali, che sono molto variegate, molto difficili da definire.

Secondo me quest'ordine del giorno però giunge in un momento in cui la discussione sulla regolamentazione della prostituzione è ampia e portata sulla scena politica nazionale: il Sindaco di Brescia, la rivolta di S. Salvario, e quant'altro mai. Però non guardiamo la faccia della luna solo dalla parte che si vede, guardiamola anche dall'altra. Intanto a Verrayes quelli che passano con le macchine non è che li importiamo dalla Calabria, è gente di qua, magari di Verrayes stessa; l'utenza di questa prostituzione non è un'utenza dell'altro mondo, è un'utenza nostra, quindi non va sottolineato solo il disagio che ha una certa popolazione che vuole avere la sua tranquillità notturna, va anche sottolineata una degenerazione di tipo etico e sociale che anche nella nostra regione è in corso. Non possiamo negare che il bisogno di consumi va anche in quella direzione e che forse la proposta di interposizione, di ripulsa di questo tipo di vita che i consumi edonistici siano quelli dell'abito griffato, della macchina bella e poi anche della prostituzione magari di colore, deve venire anche da consessi di una certa rappresentatività.

Allora avrei preferito che il Consiglio regionale oggi cominciasse quanto meno a lanciare degli indirizzi di tipo etico, non dico mica religioso, ma etico; cominciamo a condannare questa forma di disvalore imperante che si getta sulla strada e che ha intaccato in modo profondo anche la nostra regione. Quindi, secondo me, va condannata questa forma di usare il corpo come mercimonio, va condannata come un disvalore della società, ce l'abbiamo anche noi in casa purtroppo.

Dopo di che si può pensare di dare degli orientamenti. Il primo orientamento non è quello di tornare al 1957, alla legge Merlin, dove c'era già una regolamentazione della prostituzione, che erano delle case chiuse con conseguente marchio della prostituta e relativo registro di polizia di chi esegue il meretricio. Spero che nessuno voglia la schedatura della prostituzione, alzi la mano chi la vuole! Linty, vuoi la schedatura? Allora come fai a chiedere in quest'ordine del giorno la modifica della legislazione, tale che renda illegale l'esercizio del libero meretricio in luogo pubblico? Per fare questo, devi individuare la meretrice, cioè devi schedarla, non c'è altra via, a meno che tu non le metta un microchip...

Caro Linty, con quest'ordine del giorno sancisci la schedatura della meretrice, che non sia meretrice politica perché quelle le abbiamo già schedate e sappiamo già chi sono, non abbiamo bisogno di avere altre cose!

Il punto debole di quest'ordine del giorno è proprio quello che si torna indietro al 1957, non si affrontano i temi generali, non si affronta il tema etico generale, perché in fondo è una degenerazione del costume questa di affastellarci sulla nazionale dalle 21 in poi e fare uso del corpo, delle risorse in questo modo, un modo possibile, non vietato, però è una degenerazione. La regolamentazione porta di conseguenza alla schedatura delle prostitute, e questo è grave perché incide su un diritto soggettivo e dopo la schedatura delle prostitute abbiamo sempre visto che consegue la schedatura dei gay, la schedatura dei viados e poi di altre minoranze, e così via, finendo per instaurare una specie di stato di Polizia.

Con questo, forse con parole che non volevamo, ma di fatto diamo il primo via al ritorno di uno stato di Polizia di tipo crispino; nelle società a cui si riferiva un attimo fa Linty, società mitteleuropee, abbiamo visto che lo stato di Polizia in passato ha portato a qualche problemino che abbiamo poi rilevato anche nella politica.

Quindi facciamo attenzione a fare questi riferimenti, facciamo attenzione al ritorno a forme di regolamentazione che hanno fatto vedere tutto il loro aspetto degenerativo e negativo.

Ci sono delle proposte per rivedere al meglio questo fenomeno, riprenderlo; quanto ha detto la collega Squarzino lo condivido interamente, soprattutto gli aspetti legati al racket che poi si esprimono attraverso questa offerta, sono quelli che vanno realmente repressi e che viceversa non vengono neppure presi in considerazione da quest'ordine del giorno.

Se vogliamo avere l'unanimità, dobbiamo vederci un attimo nella Sala preconsiliare per vedere cosa bisogna modificare nell'ordine del giorno per avere una risoluzione che non sia così ambigua; se viceversa vogliamo essere tranchants, non si modifica niente, io personalmente non posso accettarlo in questo senso. Anche se il disagio della popolazione di Verrayes si può alleviare in modo preciso, perché chi segue le lucciole va a finire con la macchina nelle piazzole, per cui basta interporre delle precise barriere di tipo fisico, in modo tale che non si possa eseguire l'atto di meretricio.

Sembra che Verrayes sia diventata la "Lourdes" di Aosta, per cui bisogna che si ristabilisca la sacralità; sotto casa mia girano i gay come al giardino e nessuno è mai venuto a proporre degli ordini del giorno di questo tipo, come del resto nella città ci sono diversi punti dove si spaccia e c'è tanta gente che ha dei problemi con la prole; Verrayes fa parte a sé perché sono andati in tre consiglieri regionali a sventolare bandiere, qui si è voluto accogliere questo messaggio. Se si vuole risanare Verrayes, chiamiamo Monsignor Milindro che faccia qualche esorcismo... se si vuole veramente arrivare a questo e far trasferire la prostituzione in altre zone, basta mettere delle sbarre come dicevo prima, un martellante controllo di Polizia come è stato attuato in certe vie di Bolzano, dove hanno preso le targhe e poi hanno mandato ai proprietari delle autovetture le targhe con le fotografie, arrivando a forme di repressione culturale e civile inusitate.

Bisogna, secondo me, rivedere alcuni punti della risoluzione, se si vuole raggiungere un accordo, altrimenti ognuno segue la propria strada.

Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Marguerettaz.

Marguerettaz (PpVA) Diventa difficile andare alla ricerca di una qualche originalità dopo tutte le cose che sono state dette.

Intervengo adesso perché sollecitato in modo particolare dall'ultimo che abbiamo sentito, del quale condivido la sostanza del contenuto.

Una prima riflessione che va fatta è questa. Affrontiamo questa, come forse anche altre problematiche in questo Paese civile, e intendo non la Valle d'Aosta, ma intendo il costume dell'Italia intera, quando ci accorgiamo che un qualsiasi fenomeno diventa urtante o spiacevole o comunque di difficile assorbimento dalla cosiddetta società civile. Tanto per toccare un altro problema, bisogna risolvere il problema della tossicodipendenza perché i nostri figli rischiano di bucarsi con le siringhe che ci sono in giro, oppure perché dà fastidio vedere ragazzi "fatti" in giro per le strade della città.

Qui ci poniamo lo stesso problema secondo lo stesso taglio, che è comunque un dato oggettivo: dobbiamo risolvere il problema della prostituzione perché questo problema dà fastidio per alcuni aspetti che sono stati elencati prima.

Allora questa è una necessità, ma se è l'unica necessità credo, come Consigliere regionale e come persona, di dovermi ribellare a questo; se questa è l'unica necessità non ci sto! Bene ha fatto il collega Bich a dire che questa è una piaga sociale nel senso che coinvolge il costume delle persone, che porta al degrado non solo morale, ma anche di altri aspetti delle persone che hanno a che fare con questa piaga. Allora qualcosa su questo va detto, non possiamo dire che è un fatto tecnico, di mera igiene; qualche riflessione in questo senso va fatta.

Di questa risoluzione ho sottolineato due frasi che mi hanno colpito. Non sapevo che il titolo della legge Merlin fosse: "Abolizione della regolamentazione della prostituzione e lotta contro lo sfruttamento della prostituzione altrui"; ma una prima riflessione che mi è venuta è questa.

Probabilmente già nel titolo di questa legge c'è una immediata reazione: che la prima parte del titolo di questa legge sia realizzata in quattro e quattr'otto, nel senso che si sono chiuse all'epoca le case di tolleranza. Sulla seconda parte del titolo forse va fatta una riflessione, cioè la lotta contro lo sfruttamento della prostituzione altrui è mai stata realizzata perlomeno in maniera efficace e decisa? Su questo mi fermo nella riflessione, perché il fenomeno che ha iniziato a preoccupare la cosiddetta società civile, anche nello specifico riferimento che si fa alla nostra realtà e quindi alla zona di Verrayes, coinvolge un tipo di prostituzione che è diverso da quello di quarant'anni fa; è una prostituzione in stragrande maggioranza di importazione extracomunitaria e di donne, almeno a sentire il dibattito che si è svolto in questa trasmissione "Cliché", citato nel suo intervento dalla collega Squarzino, di donne che per la stragrande maggioranza dei casi sono costrette a prostituirsi.

Quindi c'è stata un'evoluzione in questa - chiamiamola - "professione". Una volta si diceva che questa era una libera professione, oggi c'è da chiedersi se questa è una libera professione, perché a sentire i racconti di queste ragazze sembra che esse siano oggetto di un vero e proprio ricatto, un oggetto in mano a chi le sfrutta. Qui mi riallaccio alla seconda considerazione che volevo fare, inerente alla seconda frase che ho sottolineato. Quindi noi con questa risoluzione chiederemmo al Governo e al Parlamento che si adoperino per rivedere le leggi in materia, vietando l'esercizio del meretricio in luogo pubblico; questa frase, come forse già diceva Chiarello, può sottintendere facilmente la possibilità di riaprire tale esercizio per certi versi com'era prima del 1958.

Non entro nel merito, ma dico solo che oggi c'è un dibattito molto ampio, ci sono proposte le più disparate, sentivo quella del Ministro Turco che dava un taglio completamente diverso, dicendo che non si tratta di riaprire i "bordelli", si tratta piuttosto di agire sulle prostitute che vivono in una situazione di indubbia costrizione, aiutandole affinché vengano sostenute là dove riescono ad avere la forza e il coraggio di denunciare chi le sfrutta. Poi si andava ad impostazioni completamente diverse, forse queste troverebbero anche più il favore della collega Squarzino. C'era un ospite nella trasmissione che ricordava come avevano risolto il problema in Inghilterra: anziché vietare la prostituzione è stato vietato l'abbordaggio, vale a dire il reato non è più il prostituirsi, il reato è l'andare in luogo pubblico alla ricerca della prostituta. Probabilmente è un modo discutibile, però è un altro dato per dire come a fronte del fenomeno le risposte siano state le più diverse.

Sono d'accordo con la proposta di Bich, nel senso che così come è stesa questa risoluzione avremmo alcune difficoltà a votarla per i motivi che ho cercato di esprimere, quindi se nel pomeriggio si fa un breve incontro fra i Capigruppo e si addiviene a qualche modifica, questa potrà trovare anche il nostro voto favorevole.

Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Ferraris.

Ferraris (GV-PDS-SV) C'è un autorevole commentatore di fatti sociali, che dice che non è affatto ovvio che la nostra società sia unanimemente persuasa che la prostituzione è una piaga morale da combattere come tale.

Credo che il compito di questo Consiglio non sia quello di esprimere giudizi di carattere morale, ognuno di noi dà un proprio giudizio sulla prostituzione e ritengo che tali giudizi siano legittimi. Quello di cui dobbiamo invece tener conto, pur ricordando che la risoluzione di cui si parla ha un aspetto limitato, come sottolineava il Presidente della Giunta nell'introduzione, è che non ci sia lesione dei diritti fondamentali della persona, e da questo punto di vista, sulla base delle cose che già sono state dette da chi mi ha preceduto, indubbiamente dalla collega Squarzino quando fa presente che c'è un problema di traffico di donne, c'è un problema di diritti umani che vengono conculcati, c'è un problema di diritti anche di convivenza da parte delle popolazioni che devono far fronte a questo fenomeno, credo che il Consiglio debba esprimere una propria opinione.

Credo che però, vista la complessità del problema e visto il dibattito che si sta sviluppando a livello nazionale e a livello europeo - e mi stupisce che la posizione della Lega prenda le parti più repressive che di questo dibattito vengono avanti, vista la sua aspirazione a guardare più al nord che al sud dell'Europa - siano da condividere le cose che sono state dette da chi ritiene che la risoluzione così come è stata scritta è una risoluzione che tiene più conto degli effetti del fenomeno, senza cercare di andare all'origine delle cause, e soprattutto si propongono delle soluzioni che puntano prevalentemente sul piano della repressione, per cui qualcuno pensa, e sicuramente non a torto, a dei rischi di schedatura.

Pertanto mi associo con chi diceva che è necessario fare un minimo di confronto all'interno di questo Consiglio; non credo che il problema sia quello di ritirare la mozione, perché sarebbe un modo per non far niente, per eludere il problema, ma credo che la risoluzione vada approvata dal Consiglio, però con delle modificazioni. Per fare questo è necessario che ci si veda, come diceva precedentemente Marguerettaz, alla ripresa dei lavori per vedere di trovare una soluzione comune, che tenga conto dei diritti inalienabili delle persone, di questioni che possono essere risolte per quanto riguarda i problemi legati alle popolazioni locali e di questioni di approfondimento dello studio del fenomeno. Stiamo discutendo di questo fenomeno avendo pochi dati, se si è passati da Chambave si sa qualcosa, ma se di lì non si passa i dati sono più frammentati.

Con questo concludo, chiedendo alla ripresa dei lavori di vederci per trovare una soluzione unitaria sul documento.

Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Linty.

Linty (LNPIAP) Le premesse fatte dal Consigliere Bich al suo intervento, quando si riproponeva di non parlare di argomenti retorici e banali, si siano infrante nel discorso fatto: come si può paragonare un motorino che fa rumore sotto al quartiere Dora al problema della prostituzione di Verrayes? Mi chiedo qual è il filo logico che lega queste cose, quando per le molestie notturne e la turbativa della pubblica quiete esistono dei precisi articoli del Codice penale che li reprimono, mentre per la prostituzione non esiste alcun articolo che metta in grado le Forze dell'ordine di ripristinare l'abitabilità e la civiltà in determinate zone.

Il problema non è quello di rimuovere il problema da Verrayes perché poi si sposti a Courmayeur piuttosto che a Pont-Saint-Martin, piuttosto che a Biella, non credo che qui si sia mai parlato di alienarlo da Verrayes per farlo arrivare in un altro posto. Il problema è quello di far vedere che si fa qualcosa qui dentro, perché sentendo tutti questi discorsi non mi stupisco più; pensavo che l'istituzione del Consiglio regionale fosse un po' diversa dalle aule parlamentari; invece no, e se avevo qualche dubbio, oggi me lo sono tolto subito!

E dopo aver detto di essere fiero ed orgoglioso di guardare al nord Europa piuttosto che al sud, dico anche che se non si è fatto nel nostro Paese in questi anni, oggi capisco perché: perché i problemi si tende ad analizzarli in tutti i minimi punti per creare un dibattito infinito, lo ripeto, perché il problema della prostituzione di Verrayes non è di ieri. Il problema della prostituzione di Verrayes non è che viene affrontato oggi perché la Lega è andata giù a fare la fiaccolata, almeno vorrei che non fosse così perché è un problema che riguarda tutta la regione, qui non è il caso di dare etichette, è un problema di ordine pubblico e c'è un detto che dice che la libertà tua finisce dove inizia la mia, e viceversa, e quindi se qualcuno infrange la legge o infrange questa libertà, è giusto che incorra in quella che la legge prevede essere la sanzione per quel tipo di reato.

E poi facciamo attenzione con l'etica per favore, io mi sono guardato bene dal parlare di etica. Se guardiamo le amministrazioni e l'etica politica di chi si assume il compito di infondere la cultura negli abitanti valdostani, e se questi abitanti scorrono un po' di giornali del passato di queste persone che vogliono rendere etici tutti i Valdostani, signori miei, ci facciamo ancora le figuracce! É importante guardare il pulpito dal quale parte la predica, non si può parlare solo di etica della prostituzione, l'etica è una cosa che riguarda tutta la società, quindi facciamo attenzione a dare indirizzi di etica o dire: "Guardate che state facendo una cosa cattiva!". Credo che il compito delle istituzioni sia quello di rendere la vita vivibile nella nostra comunità e questo mi pare atto che va proprio in quella direzione.

Per quanto riguarda il discorso che facevo e che ha dato adito a questa cosa della schedatura, per me l'esercizio della prostituzione può essere equiparato a qualunque altra attività professionale, come l'architetto, l'ingegnere o il geometra, è questo il muro che voglio abbattere. E mi stupisco anche dei tempi di reazione dei consiglieri, l'ho detto prima: i consiglieri hanno avuto dieci giorni per leggere questa risoluzione, se in dieci giorni non si sono fatti un'idea di quello che dovevano venire a dire oggi, non vedo come ce la possano fare in una delle solite riunioni. Siamo tutti maggiorenni e vaccinati, quindi penso che si debba avere anche la responsabilità che le scelte politiche richiedono.

Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Dujany.

Dujany (PVA) Brevemente, vista l'ora. Vorrei solo condividere le preoccupazioni di quei Consiglieri, da Marguerettaz a Bich, che hanno già indicato i limiti di questo documento, che mi pare che punti soprattutto ad una soluzione di tipo repressivo.

Evidenzierei anch'io il problema della tutela dei diritti fondamentali della persona, perché l'argomento, se dovesse passare con questa impostazione così come risulta dal documento proposto, potrebbe ingenerare molti aspetti negativi. Quindi chiedo anch'io che nel primo pomeriggio si ponga mano al documento per revisionarlo.

Vorrei poi soltanto evidenziare un aspetto forse nuovo. Non condivido molto il sollecitare il Governo e il Parlamento perché si adoperino alla revisione della normativa; in una visione di linea federalista anziché andare a legittimare la comunità nazionale che non mette in condizione questa comunità di poter agire e di assumere tutte quelle iniziative necessarie per dare un grado di convivenza dignitoso alla comunità, il documento dovrebbe richiedere competenze a questa comunità per poter determinare un'autogovernabilità e un'autodeteminazione della comunità stessa, non intendendo, alla fin dei conti, andare ancora una volta a legittimare uno Stato già fin troppo centralista.

Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Piccolo.

Piccolo (ADP-PRI-Ind) Solo per ribadire quanto hanno già espresso gli altri colleghi. É indubbio che il problema del meretricio abbraccia varie problematiche, innanzitutto quelle morali, igieniche e sanitarie, non ultimo il fatto che è portatrice di malattie come l'AIDS e veicolo per lo spaccio della droga.

Non sono certo le risoluzioni che risolvono il problema, però sicuramente un Consiglio regionale ha il diritto-dovere di rispondere ad alcune richieste fatte dai cittadini, pertanto accolgo la proposta del rinvio al pomeriggio perché credo che l'ordine del giorno debba avere quanto meno l'unanimità del Consiglio stesso.

Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Chiarello.

Chiarello (RC) Prima una precisazione a Linty, per dirgli che non mi tocca con le cooperative rosse perché, se era giusto quello che avevano in mente, poi è stato sbagliato... io sono uno come te che non li giustifica senz'altro, quindi parla con altri di questo, hai sbagliato indirizzo!

Ho letto adesso il titolo di un giornale che dice: "Da nessuna parte, basta farlo subito". Questa risoluzione non porta da nessuna parte, basta che domani sul giornale ci sia scritto che il Consiglio regionale ha approvato una risoluzione che delega al Parlamento di affermare che la prostituzione non si può più fare in luogo pubblico, e noi ci siamo lavati le mani!

Se poi vogliamo risolvere il problema diversamente, allora discutiamo diversamente, ma non in mezz'ora oggi pomeriggio! Prendiamo l'autonomia, usiamola a nostro uso e consumo e facciamo delle proposte diverse, delle proposte che almeno cerchino di rendere più vivibile quell'area dove attualmente si esercita la prostituzione. In questo senso si deve intendere l'autonomia di questa regione, e questo vuol dire risolvere i problemi della gente di Verrayes.

Se invece vogliamo solo dire alla gente di Verrayes: "Noi abbiamo approvato questa risoluzione, poi se non risolviamo niente la colpa è dello Stato centralista", come diceva prima Dujany, perché lo Stato centralista in questa cosa non so cosa c'entra, però dato che è lo Stato centralista, allora carichiamo sulle spalle dello Stato centralista!

Secondo me la V Commissione era il luogo dove fare qualcosa di importante; come ha detto la collega Squarzino, altre regioni che non hanno la nostra autonomia hanno portato avanti dei progetti che cercavano di limitare il problema; noi, invece, demandiamo allo Stato centralista! Solo questo volevo dire.

Presidente Ha chiesto la parola il Presidente della Giunta, Viérin Dino.

Viérin D. (UV) J'interviens pour comprendre le sens des sollicitations qui ont été formulées mais qui n'ont pas été formalisées. Personne n'a posé des questions, ce qui était tout à fait naturel, si l'on veut trouver, je ne dis pas l'unanimité parce qu'il est fort improbable qu'on trouve l'unanimité sur un problème de ce genre, compte tenu des considérations qui ont été exprimées. De ce point de vue chacun prendra ses responsabilités et l'on votera, parce que ce n'est absolument pas de mon intention de retirer la résolution.

Je suis prêt à une confrontation pour vérifier si l'on peut éclaircir certains malentendus ou si la formulation se prête à certaines confusions du point de vue de l'interprétation ou des retombées. Ce que je voulais souligner c'est que, s'il y a une requête formelle de suspension et, donc, il y a suspension de séance, on se retrouve, on vérifie s'il y a cette possibilité, on revient et on vote ce qui sera le résultat de cette confrontation, alors je comprends; je ne suis pas disposé à un renvoi simplement parce que, compte tenu de certaines méthodes qui me rappellent mes années d'enfance, où quand on posait un problème, aussitôt, pour résoudre ce problème on devait le déplacer dans une optique planétaire, cosmique et mondiale, le résultat c'est que les débats ont laissé les choses telles qu'elles sont, on n'a pas avancé dans certains secteurs et il serait bien de confronter l'attitude d'aujourd'hui par rapport à certains problèmes et, par contre, les considérations qu'on faisait dans le passé.

En tout cas, le problème n'étant pas là, je suis tout à fait disponible; je voudrais rappeler que cette résolution a été présentée suite à un engagement qui avait porté une majorité de ce Conseil à accepter une certaine orientation et, donc, à s'engager à présenter une résolution qui aille dans une certaine direction. Quelqu'un a peut-être oublié, ou - comme le dit Bich - l'heure était peut-être un peu tardive, alors on n'a pas suffisamment considéré cette question. Par contre, nous avons encore bonne mémoire et nous voulons maintenir un engagement qui a été pris dans une direction et sur la base d'une discussion préalable qui avait déjà été faite non seulement au sein de cette Assemblée mais même avant, quand on avait décidé de l'attitude à tenir face à une motion.

Donc, je suis tout à fait disposé à une confrontation, mais qu'elle soit limitée: ce n'est pas la Vème commission, c'est l'Assemblée qui suspend sa séance pour permettre une confrontation. Si l'on peut trouver un accord c'est utile, s'il n'y a pas d'accord on reviendra ici et on votera sur la base des évaluations que chaque groupe politique jugera opportun de faire.

Presidente Sulla base di quanto è stato detto, c'è una proposta di sospensione? Consigliere Ferraris, formalizza la richiesta di una sospensione?

(... intervento del Consigliere Ferraris, fuori microfono...)

Presidente É convocata una riunione dei Capigruppo alle ore 16.

La seduta è tolta.