Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 2942 del 8 gennaio 2003 - Resoconto

OGGETTO N. 2942/XI Impegno al Presidente della Regione di indire le elezioni nella prima data utile consentita dalla legge. (Rigetto di mozione)

Mozione Preso atto della situazione che si è venuta a creare dopo le dimissioni dell'ex Presidente della Giunta Dino Viérin;

Atteso che la nuova Giunta appena costituita, ha come obiettivo primario quello di garantire l'Amministrazione nei pochi mesi che ci separano dalle elezioni;

Considerato che è pressante la richiesta avanzata da più parti di addivenire al più presto possibile a nuove elezioni;

Preso atto che la normativa in vigore consente di fissare, ai sensi dell'articolo 4 della L.R. 3/93, le elezioni quattro domeniche precedenti la data dell'ultima elezione, 31 maggio 1998;

il Consiglio regionale

Impegna

il Presidente della Regione a indire le elezioni nella prima data utile consentita dalla legge.

F.to: Curtaz - Squarzino Secondina - Beneforti

Président La parole à la Conseillère Squarzino Secondina.

Squarzino (PVA-cU) Nel momento in cui abbiamo commentato in Consiglio una serie di vicende giudiziarie e non, vicende di carattere politico soprattutto, che hanno riguardato in particolare le dimissioni, prima, dell'Assessore al turismo e, poi, del Presidente della Regione, avevamo sottolineato come quello che era avvenuto fosse un segnale di un disagio molto più profondo, presente in amministrazione. Abbiamo detto, e questa era un po' la filosofia con cui è stata chiesta una commissione di inchiesta, che c'è qualcosa nel funzionamento, nelle modalità di lavoro della Giunta che è venuta a cadere, al di là delle singole persone, c'è qualcosa proprio nel sistema, tale per cui si creano connivenze, si creano modalità di presa di decisione, di presa di gestione del potere, che non danno esiti positivi, come è stato evidenziato.

La nuova Giunta che si è costituita, si è formata con l'obiettivo primario di garantire l'amministrazione nei pochi mesi che ci separano dalle elezioni. Qui noi siamo convinti che sarebbe stato più opportuno che ci fosse un cambiamento più radicale, più completo rispetto alla Giunta precedente, per sottolineare che ci voleva un'affermazione di distacco rispetto alla situazione precedente. In queste settimane in cui abbiamo assistito a questi incidenti di percorso della "Giunta Viérin", da più parti era venuta la richiesta di giungere addirittura a nuove elezioni al più presto, proprio per concludere questa fase ed iniziarne una nuova.

Noi abbiamo visto la normativa in vigore, la quale, in base all'articolo 4 della legge n. 3/1993, dice che le elezioni possono avvenire o quattro domeniche precedenti la data delle ultime elezioni o due domeniche successive alla data delle ultime elezioni, che nel nostro caso era il 31 maggio 1998. Riteniamo pertanto che le elezioni vadano indette nella prima data utile consentita dalla legge, e la prima data utile consentita dalla legge è domenica 4 maggio. Ci sembra questa la data più idonea e la cosa più sensata, anche perché non dimentichiamo che a metà maggio abbiamo un avvenimento che nulla ha a che fare con le elezioni e che è l'Adunata degli alpini, quindi un grande avvenimento sociale…

(interruzione di un Assessore, fuori microfono)

… pedagogico sarebbe l'essere presente agli spettacoli che l'ANAS stessa organizza, in cui si mette il dito contro la guerra e si dice come la guerra sia un fatto terribile. Solo in questo senso l'avvenimento può assumere una valenza pedagogica!

Le altre domeniche di maggio - se eccettuiamo la prima - sarebbero intercettate da questo grosso avvenimento e, d'altra parte, il voler rinviare le elezioni alla data dell'8 giugno potrebbe presentare un rischio, che è quello che coincida con la data per i referendum nazionali promossi da alcuni grandi partiti sui temi ambientali e di estensione dell'articolo 18 dello Statuto dei lavoratori anche alle aziende con meno di 15 addetti. In questo caso sarebbe utile non far sovrapporre le due campagne elettorali, sia quella regionale sia quella per i referendum.

Questi sono i motivi per cui chiediamo che il Consiglio impegni il Presidente della Regione ad indire le elezioni nella prima data utile consentita dalla legge. Ricordo che non è il Consiglio regionale a decidere la data, ma è per legge il Presidente della Regione che indice le elezioni. Con questa mozione vorremmo quindi impegnare la Giunta, in particolare il suo Presidente, a scegliere, come data per le prossime elezioni, la prima data utile: esattamente domenica 4 maggio!

Président La discussion générale est ouverte. S'il n'y a pas d'interventions, je ferme la discussion générale.

La parole au Président de la Région, Louvin.

Louvin (UV) Pour une réponse, qui ne sera pas très longue.

La motion appelle à des réponses sur des différents niveaux, je voudrais bien les dissocier puisque c'est en fonction de ces différents niveaux qu'elle doit être déclinée. La réponse politique que je voudrais donner aux collègues tient aux prémisses et notamment à l'objectif prioritaire de ce Gouvernement, qui serait, d'après nos collègues, celui de garantir l'administration dans les quelques mois qui nous séparent des élections.

Il doit y avoir certainement là une divergence d'opinions par rapport à l'esprit avec lequel ce Gouvernement a été formé; ce n'est pas un gouvernement qui a le souci de garantir l'administration; il entend gouverner dans l'achèvement d'un programme de législature, avec des initiatives qui ne tiennent pas exclusivement à la garantie de l'administration, mais également à l'initiative politique pour les quelques dossiers importants: nous en avons eu quelques-uns dans la journée d'aujourd'hui, nous en verrons encore dans les semaines à venir. Je vous renvoie donc l'étiquette que vous voudriez nous coller au dos, d'être simplement un "gouvernement de garantie". Celui ci est un gouvernement, un point c'est tout! Je l'ai dit, d'ailleurs, il y a quelques semaines, face à cette même Assemblée!

Deuxièmement - mais c'est une remarque plutôt de couleur - elle tient à la "pressante richiesta avanzata da più parti". Je n'ai pas eu le sentiment dans la communauté, dans les instances sociales, politiques, et cetera, hormis certains mouvements d'opposition parmi lesquels le vôtre, je n'ai pas eu le sentiment de recevoir une invocation aussi pressante et incisive pour que l'on parvienne aussitôt que possible à des nouvelles élections! Les élections sont un fait naturel, prévu aux termes de notre Statut, et la communauté a la nécessité de réitérer son expression de vote. Je ne vois pourtant pas des initiatives aussi capillaires et répandues réclamant ces votations.

La deuxième réponse se situe sur un niveau fonctionnel; je ne voudrais pas m'aventurer sur ce terrain, pour ne pas entamer ici, dans notre Assemblée, une discussion sur quelle date serait la plus opportune. J'ai reçu ces jours passés une note très détaillée de nos services, qui nous fait part d'une série de problèmes concernant les six options pour la date de ces élections. Ils font état de superpositions et d'interférences avec de nombreux faits, qui se produisent dans notre communauté: en premier lieu les échéances des festivités religieuses qui concernent essentiellement la phase précédente, notamment la fête de Pâques pour la procédure de présentation des listes; puis l'interférence avec la campagne électorale des fêtes civiles, qui se situeraient dans une période hypothétiquement concernée aussi par les élections.

De même que - je le remarque au passage - le fait que la date que vous indiquez vous-même, est une date qui se situe dans une fin de semaine, où une fête importante, la fête des travailleurs du 1er mai, permettrait à beaucoup de travailleurs, étudiants et autres, d'en bénéficier pour des promenades scolaires, pour des fins de semaine et pour d'autres activités qui pourraient être tout aussi nuisibles que celle que vous indiquez dans votre communiqué aux fins du déroulement de la consultation.

Ces questions ne sont pas sur la table ici. Je veux vous donner, et c'est là la réponse première que je vous donne, une raison de très haute inopportunité de votre initiative, et je la remets à la sensibilité des politiques et des juristes que vous êtes, parce que j'estime grave qu'une force politique - soit elle d'opposition ou de majorité - essaie de faire conditionner par un vote, surtout s'il s'agit d'un vote de majorité ou à la majorité, la décision du Président de la Région en matière de tenue des élections. Vous n'êtes pas sans savoir, au niveau constitutionnel à qui appartient et pour quelle raison il appartient au Chef du Gouvernement de fixer la date des élections.

Nous avons voulu, au niveau national et dans le cadre constitutionnel, que la fixation de la date des élections ne réponde pas à l'intérêt partisan, comme dans le système britannique, où c'est le Premier ministre qui déclenche la procédure électorale! Nous avons voulu qu'elle réponde à une évaluation impartielle, qu'elle soit donc assumée sur des bases autres que l'évaluation d'opportunité politique. J'estime, par conséquent, que cette décision doit être prise en dehors de cette Assemblée, en évaluant bien sûr les raisons d'opportunité que j'écoute, auxquelles je prête la plus haute attention, et qui peuvent nous être adressées de n'importe quelle façon. Personnellement je repousserai avec autant de fermeté une requête venant de mon propre mouvement, des forces de la majorité, visant à obliger, non pas ma modeste personne mais le Président de la Région, à une décision sur la date des élections!

J'estime que cela n'est pas correct, qu'il est contraire à une interprétation correcte du pouvoir et du devoir de fixation des élections, qui me revient en ce moment sur la base du 2ème alinéa de l'article 18 de notre Statut. C'est la raison pour laquelle je demande à la majorité et aux membres de ce Conseil de voter contre cette motion avancée par le groupe "Per la Valle d'Aosta-con l'Ulivo".

Si dà atto che, dalle ore 18,17, presiede il Vicepresidente Viérin Marco.

Presidente La parola al Consigliere Curtaz.

Curtaz (PVA-cU) Credo che il ragionamento che ha fatto il Presidente della Regione, ragionamento al quale riconosco una dignità istituzionale, non tenga però sufficientemente conto delle premesse della mozione del nostro gruppo. Presidente, ancora una volta lei, nella sua qualità di Presidente della Regione, fa finta che non sia successo nulla! Dal suo insediamento non abbiamo sentito una parola in riferimento a quanto è avvenuto nei mesi scorsi e, oggi, si sorvola su una richiesta che, se lei non ha sentito essere stata avanzata da più parti, significa che lei era distratto, impegnato nelle trattative con le altre forze politiche per la composizione della nuova Giunta o quant'altro! In realtà numerose forze politiche presenti in quest'aula o non rappresentate in quest'aula hanno chiesto elezioni regionali anticipate!

Ora sappiamo, e lo so bene perché sono stato fra i primi, in quest'aula, a sostenere come dal punto di vista tecnico le elezioni politiche anticipate avessero poco senso, perché significava arrivare comunque alle elezioni attraverso un commissariamento - cosa che nessuno di noi avrebbe auspicato - alla fine del mese di aprile, direi che questo dato tecnico giustifica ampiamente, dal punto di vista politico, la richiesta di fare le elezioni la prima data possibile. È una richiesta prettamente politica; noi non intendiamo interferire nelle sue prerogative istituzionali! Il Consiglio le chiede di fissare la prima data politica, non ledendo affatto la sua autonomia! È un impegno politico, Presidente; se lei a questo impegno politico potrà ad un certo punto contrapporre delle ragioni istituzionali superiori, nessuno potrà contestarle niente.

Peraltro nessuno potrebbe contestarle nulla se, anche in assenza di precise ragioni, lei fissasse le elezioni quando, dal suo punto di vista, verrà ritenuto più opportuno. Poi, certo, ci sono forze politiche "piccole", come la nostra, che queste richieste devono farle in questa sede, alla luce del sole; ci saranno altre forze che faranno le pressioni da qualche altra parte! Però non siamo all'asilo infantile, sappiamo benissimo che ci sono delle forze politiche che hanno interesse a posticipare il più possibile la data delle elezioni, in modo che l'opinione pubblica si tranquillizzi e che si lasci decantare quanto è successo! Sono due posizioni politiche: quella di anticipare le elezioni e quella di ritardarle il più possibile, entrambe comprensibili. Spetterà alla sua sensibilità istituzionale capire se è più opportuna una data o l'altra.

Per quanto ci riguarda, riteniamo che la prima data possibile - questa del 4 maggio, a parte il collegamento che mi sembra francamente azzardato al 1° maggio, e quindi la possibilità che ci siano chissà quali ponti e vacanze dei lavoratori, che peraltro in questo periodo mi sembrano interessati da altri problemi piuttosto che dai ponti e dalle vacanze - abbia un merito oggettivo: quello di eliminare ogni interferenza con lo spauracchio organizzativo dell'Adunata degli alpini. È l'unica data che non fa interferire in alcun modo le elezioni con l'Adunata degli alpini, altrimenti questa manifestazione interferirà - e questo vale anche per tutte le persone che fortunatamente verranno in Valle d'Aosta in questa occasione - o al momento della presentazione, o al momento dei comizi elettorali, o al momento delle elezioni medesime! Eviterei l'11 maggio - anche se non voglio interferire - e quindi ridurrei queste opzioni a cinque, sempre che ragioni istituzionali superiori non consiglino di utilizzare il 5 maggio.

Lo spirito della nostra mozione non è quindi quello di violare chissà quali prerogative del Presidente della Regione, ma è ispirato da ragioni di opportunità logistica e di opportunità politica. Noi siamo fra coloro che hanno accantonato l'idea della richiesta di elezioni anticipate, perché non siamo per il commissariamento - questa mi sembra una cosa condivisa anche da altre forze politiche -, ma anche perché l'elezione politica anticipata avrebbe significato guadagnare, rispetto alla data del 4 maggio, una settimana, quindi cambierebbe poco. In questo senso va la nostra proposta e chiediamo che il Consiglio si esprima. Se poi la maggioranza del Consiglio, come spesso avviene sulle proposte dell'opposizione, deciderà di rigettare la proposta, vorrà dire che il Presidente della Regione si sentirà ancora più libero di decidere la data delle elezioni fra le sei stabilite dalla legge!

Si dà atto che, dalle ore 18,26, riassume la presidenza il Presidente Perron.

Presidente La parola al Consigliere Frassy, per dichiarazione di voto.

Frassy (FI) La dichiarazione di voto non può non essere condizionata da quella che è la conclusione alla quale la maggioranza silenziosa si appresta a giungere, perché immagino che l'appello del Presidente Louvin sia stato fatto proprio da questa maggioranza silenziosa! Auspicavamo che prima della chiusura del dibattito generale la maggioranza esprimesse il suo punto di vista. Questo non è accaduto, di conseguenza abbiamo atteso che il Presidente, che era l'oggetto dell'impegno, esprimesse il suo punto di vista.

Riteniamo che questa mozione nella sua atipicità per l'oggetto e per la procedura, sia una mozione di realismo politico, è una mozione che ci ricorda che non siamo di fronte ad un rimpasto minimale, in quanto, di otto componenti la Giunta, solo due sono stati sostituiti, ma siamo di fronte ad una situazione che ha delle particolarità e delle implicazioni politiche oltre che amministrative. Vi siete trovati a dover fare un rimpasto forzatamente e il fatto che il rimpasto sia stato "forzoso" lo dimostra anche la cronologia degli eventi, perché alle prime dimissioni dell'Assessore Lavoyer non era successo nulla, questa maggioranza faceva finta che non fosse accaduto nulla!

Solo quando si paventò il commissariamento della Regione, solo a quel punto non si poteva più fingere che la realtà imponeva di arrivare a certe conclusioni! Il fatto che stiate procedendo per gradi, tirando a campare, lo dimostrano altre evidenze: l'anomalia di un Ufficio di Presidenza, dove la maggioranza è rappresentata da chi dice, a parole, di essere passato all'opposizione, un Ufficio di Presidenza che ha due vicepresidenti che dovrebbero stare in minoranza! È la dimostrazione che cercate di affrontare i problemi quando siete obbligati ad affrontarli!

Ancora, la stranezza di una maggioranza che ha detto: "abbiamo finito il programma e dobbiamo gestire l'amministrazione", ma sicuramente il prossimo Consiglio e la prossima Giunta avranno, fra i vari compiti, anche quelli di gestire l'ordinaria amministrazione! È quanto meno sorprendente che ci sia la difesa ad oltranza di posizioni, che però sono la gestione di quella che è la macchina, ma nella sua ordinaria amministrazione. Dal punto di vista politico, sarebbe allora forse più responsabile rimettere quanto prima agli elettori la parola, per poter sottoporre un programma nuovo di legislatura, sul quale aggregare le forze politiche che andranno a convergere sui programmi che saranno definiti.

Abbiamo una Giunta che è una "riedizione" della Giunta precedente, nonostante gli applausi che sono stati tributati nello scorso Consiglio, come se ci trovassimo di fronte ad un evento di inizio legislatura; nonostante gli applausi fatti, nulla è cambiato! C'è l'atipicità di un programma politico che è stato completato, perché l'ex Presidente Viérin lo aveva già annunciato sei mesi fa prima delle note vicende. È un programma politico che trova l'avallo, forse perché è completato o forse perché quel programma politico comporta la gestione della macchina su certi canali piuttosto che altri, di una parte dell'opposizione. La "Stella Alpina" ha dato il suo voto al Presidente Louvin, si è astenuta sulla riproposizione degli Assessori della "Giunta Viérin", e ha dichiarato in quest'aula - ma non solo qui - con ampio risalto sui giornali di questi giorni, che condivide il programma amministrativo e politico di questa Giunta.

Sicuramente è un quadro che non fa chiarezza, che non aiuta a capire quali siano gli obiettivi prossimi e futuri di questa maggioranza e di chi, dall'esterno, appoggia e sostiene questa maggioranza, pur non sedendo in Giunta! La sensazione è che l'unica posizione da difendere sia quella che viene normalmente definita come la posizione di potere che si acquisisce per il fatto di ricoprire certi incarichi e certe posizioni, piuttosto che non ricoprirle. Per qualcuno, a fronte dell'incertezza della prossima legislatura, è evidente che sia meglio la certezza di ricoprire un ruolo, che è pur sempre di prestigio e autorevole per il fatto di essere presidente di una commissione piuttosto che per essere in una Giunta regionale!

Non capiamo quale sia la prospettiva politica di questo rimpasto, di questo "forzato", "forzoso", "obbligatorio" rimpasto, ed è difficile riuscire a capire come si possa far politica senza prospettiva, perché chi sta all'opposizione ha la prospettiva di diventare forza di governo, chi è forza di governo ha la prospettiva di realizzare dei programmi. Ci troviamo nel paradosso che i programmi sono realizzati, ci troviamo nel paradosso che non ci sono i tempi tecnici per inventare alcunché, comunque è comodo difendere la posizione che si copre! Sicuramente qualcuno dirà che è comodo per l'opposizione fare questo ragionamento, in quanto l'opposizione, avendo la prospettiva di essere un domani forza di governo, ha l'esigenza di misurarsi anche con quello che è il termometro del consenso elettorale. Sicuramente siamo un po' stupiti dello stupore del Presidente Louvin, che forse ha voluto fare un'analisi troppo giuridica di una questione squisitamente politica, perché sostenere che l'articolo 18 dello Statuto dà prerogativa al Presidente della Regione di indire le elezioni, non può non portarci a dire che le elezioni sono un fatto politico!

Al di là di quelli che possono essere i tecnicismi su quando indire o meno questa data, soprattutto in questo contesto, penso che siano preminenti le valutazioni politiche rispetto a molte altre valutazioni. E fra le valutazioni tecniche sulle quali il Presidente Louvin sembra invece incentrare il suo ragionamento, attenzione, perché da quanto abbiamo potuto capire, l'Adunata degli alpini, che riteniamo essere un evento importante per la città di Aosta, ma più in generale per la Regione, è un evento che rischia di ostacolare il libero svolgimento della campagna elettorale, nel senso che la mobilità di questa regione e di questa città per circa una settimana sarà fortemente penalizzata.

Il Presidente della Regione sa che uno degli obblighi, dei diritti e dei doveri di chi partecipa ad una campagna elettorale, è di poter fare campagna elettorale per i trenta giorni di campagna elettorale; di conseguenza, questo evento di metà maggio condizionerebbe pesantemente una ipotetica elezione che si dovesse svolgere ai primi di giugno, riducendo i tempi utili di campagna elettorale di una decina di giorni o di una settimana. Quante iniziative sono state votate in quest'aula, impegnando il Presidente della Giunta, prima, e della Regione, poi, in base alla nuova denominazione, a fare e a non fare certe cose che comunque rientravano nelle sue competenze? Perciò sicuramente, Presidente Louvin, sarebbe stato opportuno confrontarsi politicamente su una questione squisitamente politica e non trincerarsi dietro dei tecnicismi che non vediamo!

A noi sarebbe piaciuto che questa mozione fosse servita da spunto per portare a completamento alcune riflessioni di tipo politico, che ho solo richiamato per sintesi, ma che incombono come una cappa sull'aula consiliare, oltre che nelle attese e nelle aspettative dell'opinione pubblica! Prendiamo atto che questa maggioranza - e soprattutto questa Giunta - non ha la forza sufficiente, non ha la forza politica per affrontare in termini politici determinati argomenti e si trincera dietro tecnicismi obiettivamente poco sostenibili.

La conclusione del nostro gruppo, ma la conclusione di "Forza Italia", che aveva richiesto elezioni anticipate in un primo tempo e che aveva richiesto comunque di arrivare quanto prima al voto, non può che essere favorevole ad un atto di indirizzo politico, che condividiamo per la sua filosofia, per la particolarità del momento politico.

Presidente Pongo in votazione la mozione in oggetto:

Consiglieri presenti: 32

Votanti: 26

Favorevoli: 6

Contrari: 20

Astenuti: 6 (Comé, Lanièce, Marguerettaz, Martin, Piccolo, Viérin M.)

Il Consiglio non approva.