Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 2929 del 8 gennaio 2003 - Resoconto

OGGETTO N. 2929/XI Operatività dell'Aeroporto regionale di Saint-Christophe. (Interrogazione)

Interrogazione Preso atto che da tempo sono in corso lavori per il potenziamento dell'aeroporto "Corrado Gex" di St. Christophe;

Osservato che, con decreto datato 28/01/2002 dell'ENAC, sarebbe stato vietato il cosiddetto "volo a vista notturno";

Ritenuto opportuno sapere se tale divieto possa in qualche modo vanificare l'efficacia dei lavori in corso, ai fini di un reale potenziamento dello scalo commerciale;

Creduto, peraltro, che sia comunque opportuna una riflessione complessiva sulla necessità di ampliare il nostro aeroporto, alla luce del modesto bacino di utenza e della relativa vicinanza di grandi aeroporti internazionali;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interrogano

il Presidente della Regione per sapere:

1) se la disciplina di cui al citato decreto avrà conseguenze sull'operatività dello scalo aeroportuale di St. Christophe e se tali effetti siano tali da poter vanificare i lavori di potenziamento in corso;

2) se ritiene opportuno che la Regione continui ad investire ingenti risorse per il potenziamento commerciale dell'aeroporto regionale.

F.to: Curtaz - Squarzino Secondina

Président Chers collègues, étant donné qu'on a été beaucoup plus rapides de ce qu'on avait prévu, je propose de retourner au début des questions, pour donner au Président de la Région un peu de réponse. On reprend avec le point n° 4.

La parole à l'Assesseur au tourisme, aux sports, au commerce et aux transports, Cerise.

Cerise (UV) Les travaux d'extension de l'Aéroport régional visent principalement à la modernisation de ce dernier, grâce à une adaptation des infrastructures et des équipements. Une attention particulière est accordée à l'amélioration des conditions de sécurité au sein de l'aérodrome, en vue de son exploitation par des compagnies et des transporteurs aériens, pouvant être intéressés à l'ouverture des liaisons depuis et vers la Vallée d'Aoste à des fins touristiques, commerciaux, culturels, et cetera. L'Administration régionale a pour objectif de poursuivre ce processus de modernisation et d'agrandissement de l'Aéroport prévu depuis longtemps, tout en tenant compte des restrictions techniques et administratives imposées récemment par les organismes de surveillance et de contrôle, surtout après les événements tragiques qui ont frappé l'Italie et le monde entier au cours des deux dernières années.

Je peux toutefois raisonnablement affirmer que le renforcement des infrastructures de l'Aéroport régional de Saint-Christophe, envisagé par l'Administration régionale à partir des années '80, et effectivement mis en ?uvre au cours de la dernière décennie après la publication des résultats des études de faisabilité et des analyses effectuées sur les capacités d'accroissement du trafic des passagers, a entraîné pour la Vallée d'Aoste des retombées positives indéniables pour ce qui concerne notamment la sécurité et le développement socioéconomique. Il importe par ailleurs de considérer que récemment l'autorité de régulation du secteur aérien - ENAC (Ente nazionale per l'aviazione civile) et l'ENAV (Ente nazionale per l'assistenza al volo) - a vu changer son statut d'organisme national public en organisme économique privé, ce qui a comporté des modifications dans les organigrammes de gestion y afférents et dans l'attribution des compétences, et n'a pas manqué d'entraîner des retards toujours plus importants dans l'examen des études, des projets et des plans d'agrandissement des aéroports et surtout des aérodromes, avec des conséquences néfastes pour le progrès structurel et opérationnel de ce dernier.

Je rappelle le cas des procédures d'atterrissage automatique: le projet afférent a été transmis à l'ENAC le 6 septembre 2001; le 22 novembre 2001 des informations quant à l'état d'avancement du dossier ont été requises; le 8 avril 2002 trois nouvelles copies du projet ont été adressées à l'ENAC; le 10 décembre 2002 l'avis de l'ENAC sur la question a été de nouveau sollicitée; au cours des mois précédents, différentes rencontres ont eu lieu à l'ENAC et à l'ENAV de Rome, sans qu'aucune définition claire du dossier ne soit dégagée. Le décret susmentionné du 28 janvier 2002 publié par l'ENAC concerne le règlement pour le vol de nuit en avion, suivant la règle du vol à vue dans l'espace aérien italien et énonce les consignes que doivent suivre les aéronefs et les conditions requises pour l'aéroport, où des vols de nuit sont autorisés, dans le laps du temps allant de 30 minutes après le coucher du soleil à 30 minutes avant l'aube. De ces dispositions dépend le développement futur de l'aérodrome valdôtain, dans la mesure où, en sus des procédures prévues aujourd'hui, qui comportent la mise en place d'un service d'assistance radiophonique jusqu'à une certaine altitude, à une certaine distance de l'aéroport, aux fins de l'atterrissage à vue, grâce au balisage lumineux de la piste, il sera nécessaire d'installer des équipements destinés à assister les pilotes jusqu'à ce que l'avion se pose.

Les infrastructures actuelles ou en cours de concession et/ou de réalisation, les services d'assistance radiophoniques au sol, extension de la piste, demeurent toujours valables aux fins de la sécurité des vols entrepris de jour par mauvaises conditions météo et à l'avenir des vols de nuit, comme l'a confirmé l'autorité de régulation du secteur aérien lors des différentes rencontres qui se sont déroulées au siège central de l'ENAC à Rome. Ces dispositifs doivent encore être homologués par la loi italienne. D'autres infrastructures, comme par exemple les hangars modulaires en phase d'achèvement, contribueront à améliorer les conditions d'exploitation de l'escale par les usagers habituels - Protection civile, transporteurs et aéroclubs - directement par le remplacement des anciens hangars qui seront démantelés, ou indirectement par la création d'espaces plus grands, qui permettront d'abriter les services aériens à l'intention des passagers (services d'incendie, équipement pour le déchargement des bagages…), et cetera.

Pour ce qui est du dernier point, à l'heure de la globalisation il semble désormais acquis que les défis futurs ne pourront être relevés que si l'on dispose d'infrastructures de pointe toujours plus performantes. Dans l'intérêt de la collectivité il importe donc de miser sur une escale susceptible d'assurer un volume adéquat de liaisons aériennes, plutôt que sur un aérodrome qui s'avérerait insuffisant, voir à ce propos l'article paru dans le quotidien "Il Sole 24Ore" du 30 septembre 2002 et relatif classement aux provinces italiennes, où il est dit qu'Aoste, il manque un peu d'infrastructures.

Président La parole au Conseiller Curtaz.

Curtaz (PVA-cU) Trattandosi di prima risposta ad iniziative consiliari, approfitto, intanto, per fare gli auguri di buon lavoro al neoassessore. Ho ascoltato la sua risposta, avente un carattere preminentemente tecnico e ne prendo atto. Devo però dire che non sono del tutto convinto, non sulla correttezza della risposta, ma sulla bontà della politica aeroportuale della nostra regione. Credo che il decreto che vieta il volo a vista notturno - forse lo stiamo tutti sottovalutando - rischia di essere un campanello di allarme su quello che potrà succedere da qui a qualche anno. Rischiamo di fare degli ingenti lavori di potenziamento, inseguendo le nuove normative che saranno sempre più rigorose, senza mai raggiungere l'obiettivo, con il rischio di spendere delle risorse ingenti per avere un servizio di trasporto aereo ridotto ai minimi termini, qual è quello che oggi viene riservato all'utenza valdostana, perché in Valle d'Aosta non ci sono i numeri per avere un aeroporto di una certa dimensione, il bacino di utenza è ridotto ed è quello corrispondente ad un quartiere di una grande città.

Personalmente poco mi importa se "Il Sole 24Ore" mette la città di Aosta in posizione secondaria per il fatto che non ci sono servizi aeroportuali. A me interessa constatare che abbiamo degli aeroporti internazionali di grosse dimensioni, quali "Malpensa" a Milano e "Caselle" a Torino, a circa un'ora di strada. Paradossalmente non si mette un tempo maggiore per andare da Aosta a Caselle, piuttosto che dal centro di Torino a Caselle; penso anzi che si metta più tempo dal centro di Torino a Caselle; raggiungere un aeroporto comporta ormai un tempo fisiologico di avvicinamento allo scalo interessato. Mi sembra che dovremmo semmai interrogarci sulla necessità di potenziare i servizi che possono agevolare il trasporto degli utenti valdostani verso gli aeroporti internazionali; credo che difficilmente faremmo una buona politica nel potenziare un aeroporto, perché non sappiamo se poi questo aeroporto potenziato potrà darci i risultati che immaginiamo!

Teniamo presente che oggi abbiamo una società di gestione dell'aeroporto convenzionata, che garantisce certi voli perché contrattualizzata, e questa società di gestione dell'aeroporto è in grosse difficoltà finanziarie, ha avuto perdite nel 2001 di 8 miliardi di lire. Ci troviamo di fronte ad una problematica aperta e invito questa Giunta a valutare - ma sarà compito soprattutto della prossima amministrazione - se sia corrispondente agli interessi della Valle d'Aosta continuare a fare investimenti su un aeroporto che non potrà mai dare le prestazioni per ragioni tipologiche, geografiche, organizzative, di bacino di utenza, che auspicheremmo!