Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 1534 del 27 settembre 1995 - Resoconto

SEDUTA ANTIMERIDIANA DEL 27 SETTEMBRE 1995

OGGETTO N. 1534/X Risultati raggiunti nell'attività svolta per la lotta contro la droga e contro tutte le tossicodipendenze. (Interpellanza)

Interpellanza A conoscenza dell'opera svolta dal Servizio "Attività e programmi socio-sanitari" dell'Assessorato della Sanità, in collaborazione con il "Progetto Arianna" e il competente servizio dell'U.S.L., nel campo della lotta contro la droga e contro tutte le tossicodipendenze;

Tenuto conto delle spese sostenute dalla Regione in tal senso;

il sottoscritto Consigliere regionale

Interpella

la Giunta regionale per conoscere:

- se la prevenzione, come previsto dal "Progetto Arianna" è stata estesa sul territorio, con il coinvolgimento degli Enti locali e delle famiglie interessate;

- se non si ritiene opportuno predisporre e realizzare un Convegno onde aprire un confronto sui risultati raggiunti e sui programmi previsti per il futuro.

F.to: Lanièce

Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Lanièce.

Lanièce (GA) La tossicodipendenza è un fenomeno che continua a colpire anche la nostra regione, e ciò nonostante l'opera di prevenzione e di lotta alla droga svolta dalla regione e dai servizi dell'USL. Per questo ho presentato questa ulteriore interpellanza, per conoscere se quanto è stato fatto rappresenta tutto ciò che la Giunta regionale doveva e si era impegnata a fare.

La spesa che la regione si è accollata dal 1989 ad oggi con il progetto Arianna ed altre iniziative, ha raggiunto livelli assai cospicui. Occorre quindi che il Consiglio regionale e l'opinione pubblica valdostana conoscano quanto è stato fatto sia nel campo della prevenzione, sia nel campo della cura, sia nel campo della lotta al mercato e allo spaccio della droga, sia nel campo dell'inserimento nella vita pubblica sociale e lavorativa dei tossicodipendenti.

In particolare, occorre conoscere il ruolo svolto dal progetto Arianna, che ha assorbito buona parte della spesa prevista dal bilancio regionale, oltre che nella scuola sul territorio, con il coinvolgimento degli enti locali e delle famiglie. In tal senso è più che mai indispensabile realizzare al più presto un convegno sui risultati raggiunti e sui programmi previsti per il futuro.

La legge istitutiva del progetto Arianna prevedeva che nel terzo anno fosse indetto questo convegno. Purtroppo questo convegno non ha ancora avuto luogo, quindi la richiesta è quella di accelerare i tempi per l'effettuazione di questo convegno, che dovrà fare una specie di sintesi dei risultati raggiunti, ma che è necessario anche per fare una valutazione, secondo me molto importante, che però molte volte sembra sfugga, in merito al raffronto fra le spese sopportate ed i risultati raggiunti.

É vero che molte volte è difficile valutare i risultati ottenuti, ma è anche vero che non si può continuare a spendere miliardi e miliardi senza avere una risposta, una risposta non solo data a parole, ma con i fatti concreti.

Quindi occorre sapere se effettivamente questi soldi spesi per la lotta alla droga hanno dato dei frutti, hanno dato dei risultati positivi, hanno portato ad un decremento dell'uso della droga, hanno portato ad una guarigione dei tossicodipendenti, o se invece si tratta solo di palliativi che servono per permettere ad alcuni teorici della lotta alla droga di avere qualche soldo in più in tasca, ma che poi alla fine dal punto di vista pratico non portano ad un miglioramento della situazione generale regionale, e soprattutto non portano alla guarigione del tossicodipendente, al suo inserimento nella vita sociale, tenuto conto anche che queste persone hanno dei gravi disagi.

Disagi che poi si ripercuotono sulle stesse famiglie, che devono sopperire a dei costi notevoli per cercare di aiutare i loro figli.

Quindi penso sia opportuno da parte dell'amministrazione regionale, se vogliamo veramente essere vicini alle persone che soffrono della nostra regione, valutare gli interventi che facciamo per cercare di finalizzarli a delle risposte concrete. Non più parole, belle, ma fatti concreti.

Presidente Ha chiesto la parola l'Assessore alla sanità ed assistenza sociale, Vicquéry.

Vicquéry (UV) Pour pouvoir répondre au premier point de la question, il est nécessaire de faire le point sur les bases méthodologiques du projet Arianna et sur la notion de prévention primaire, vu que très souvent au cours des années passées, elles ont prêté à confusion.

Le projet Arianna, mis en route dans le cadre du plan de la lutte contre l'abus des substances licites et illicites de la Vallée d'Aoste, est né de la collaboration entre les structures socio-sanitaires de la Région, l'Assessorat de la santé et l'Assessorat de l'instruction publique, et du CNR de Pisa.

Ce projet a mobilisé pendant six ans les institutions formelles: familles, école, et informelles: associations, groupes, de tout le territoire valdôtain, dans un travail structuré de prévention. Le projet se situe dans le contexte de la prévention primaire, de la gêne des adolescents - "il disagio sociale" -, où par gêne l'on entend la conséquence de la complexité des différents facteurs critiques relative aux problèmes que les jeunes vivent quotidiennement dans leur parcours de développement vers la maturité.

La prévention, selon les hypothèses de travail du projet Arianna, ne doit pas être vue de manière sectorielle et spécifique ou uniquement en tant que prévention de l'abus de substances licites ou illicites, mais de manière globale comme prévention de toute forme de malaise.

Elle devient ainsi une éducation au bien-être, qui prend en compte la personne tout entière, avec sa compostante physique et physiologique, ainsi que les problèmes concernant le rapport entre les individus et le développement d'une conscience sociale et civile.

En partant du fondement que la toxicomanie, comme d'autres formes de malaise, est l'expression d'une gêne plus générale, la prévention ne doit pas être considérée simplement comme une action d'information sur les symptômes, mais également comme une intervention sur les causes de malaise, à savoir les problèmes liés à l'éducation et au rapport entre les individus.

La prévention consiste donc en un encouragement des expériences éducatives pour les élèves, et en même temps en la mobilisation des parents et des enseignants dans une réflexion critique sur les modèles de vie et des rapports, que le malaise des jeunes jette dans la crise; malaise qui peut aboutir à une pathologie spécifique, c'est-à-dire la toxicomanie, la délinquance et cetera, ou à des expériences négatives de déqualification de la part des différents systèmes de rapport qui intéressent l'adolescent, la famille, l'école, la communauté sociale élargie.

Dans le projet Arianna la prévention appliquée à l'école a été réalisée par la promotion de tous les secteurs de la personnalité de l'élève et de ces rapports sociaux à travers un programme continue, susceptible de toucher la multitude des rapports de l'individu et articulé dans la quotidienneté des différentes situations de vie.

Sur la base de ces fondements, le projet a choisi la réalité de l'école comme secteur primaire d'action, car dans le dynamique scolaire s'est créée une espèce de caisse de résonnance des phénomènes qui engendrent le malaise des jeunes. Comme nous le savons, l'école ne pourra jamais à elle seule suffire à satisfaire toutes les exigences de l'adolescent et à réduire les obstacles relationnelles, sociaux et culturelles qui peuvent représenter des éléments de crise à l'intérieur d'un processus naturel de développement physique et relationnelle.

L'école doit pourtant interagir étroitement avec les autres systèmes relationnelles, familles, associations, groupes et cetera. Dans ce sens le projet Arianna a été conçu et proposé comme un système de formation intégré, en mesure de développer des actions synergiques et d'orientation vers ce réseau de vie en commun, dans lequel le jeune vit et grandit.

Pour ce qui est du deuxième point, les bureaux compétents de l'assessorat de la santé et de l'assessorat de l'instruction publique, sur proposition d'un groupe technique de coordination du projet, sont en train d'organiser pour les 26-27-28 du mois d'octobre trois journées de rencontre et de débat entre le monde de l'école et le projet Arianna, en vue d'une évaluation globale des activités et à titre de conclusion de six ans de travail.

Cette initiative a été prise sur la base de deux considérations: avec l'année scolaire 1994-95 le projet Arianna s'est achevé, comme le prévoyait la loi régionale 6/90; il est nécessaire de procéder avec l'école à une estimation globale de l'impact du projet, au cours des années de son développement.

L'objectif de ces trois journées est celui de procéder avec l'école dans son ensemble à un examen des activités exercées dans le cadre du projet et ce dans un contexte plénier, où puissent trouver leur place les différents avis qui se sont manifestés au cours de ces années, ainsi que la présentation des données découlant de l'évaluation prévue et effectuée par la structure organisationnelle du projet.

L'on entend ainsi donner la parole à tous ceux qui ont été concernés par le projet, usagers et proposants, mais aussi à tous ceux qui n'ont pas pu ou voulu participer, pour chercher à déterminer et à comprendre ensemble l'expérience réalisée.

Il serait possible par exemple de faire le point sur les ressources que le projet a développées en ces années en Vallée d'Aoste, en vue de nouvelles actions, sur les voies que les activités de prévention et d'éducation à la santé peuvent emprunter au cours des années à venir, sur les synergies qu'il est nécessaire de développer avec l'école, sur les erreurs à éviter, sur la manière d'intervenir pour résoudre les problèmes qui peuvent surgir, sur le genre de liaison qu'il est nécessaire d'établir avec les structures sociales, du territoire et cetera.

Pour un compte-rendu des résultats plus spécifiques, référence est faite au rapport des activités réalisées dans le cadre du projet, régulièrement envoyé, et notamment au rapport n. 4 du mois de juillet 1995 qui a été remis récemment à chaque conseiller régional.

Presidente Ha chiesto la parola l'Assessore alla pubblica istruzione, Louvin.

Louvin (UV) Qu'il me soit permis d'ajouter quelques mots pour souligner non seulement l'importance de l'organisation de ce colloque, que les Assessorats de la santé et de l'instruction publique sont en train d'organiser pour les 26-27-28 du mois d'octobre, qui répond précisément aux finalités de l'interpellation du Conseiller Lanièce, mais également pour dire qu'il n'est pas de l'intention du Gouvernement d'abandonner ce terrain, une fois acquis les éléments d'information et d'évaluation sur ce qui a été l'expérience du projet Arianna.

Dans sa dernière séance le Gouvernement régional a approuvé, pour la transmission au ministère de la famille et de la solidarité sociale, un nouveau projet qui concerne la continuation de l'action de prévention et d'éducation à la santé dans le domaine scolaire, et spécifiquement en matière de lutte contre la drogue. Je tiens à souligner l'importance de ce projet, qui sera réalisé d'une façon très capillaire dans toutes les écoles supérieures et en plein accord avec l'action de planification éducative, qui est réalisé à l'intérieur de ces mêmes écoles.

Nous mettons essentiellement à la disposition des écoles un capital important d'expérience des experts qui ont déjà travaillé dans ce domaine, et de continuité dans l'écoute des problèmes de l'adolescence. Ce projet, qui se chiffre à presque 600 millions de lires pour l'année scolaire 1995-96, est donc un projet de continuité par rapport à l'action précédente, mais qui sera remodulé sur la base des évaluations qui ressortiront au cours du colloque de la fin du mois d'octobre.

Nous continuons donc dans notre action de prévention et cela avec une collaboration très étroite entre les services de la santé et les services de l'éducation.

Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Lanièce.

Lanièce (GA) Prendo atto delle risposte datemi dagli Assessori. Da una parte posso essere soddisfatto perché a fine ottobre ci sarà il convegno, che avrà il compito di mettere in evidenza i risultati raggiunti dal progetto Arianna, un progetto importante, tenuto conto anche delle risorse economiche che ha comportato, e quindi che dovrebbe dimostrare che questi soldi sono stati spesi bene, che hanno portato a dei risultati positivi, e che questa prevenzione ha funzionato.

Sicuramente il convegno sarebbe stato più opportuno realizzarlo precedentemente, come era previsto, e cioè al terzo anno; in questo modo avremmo fatto due convegni, uno a metà dell'opera e uno alla fine del progetto. Questo avrebbe potuto anche permettere, una volta valutati i risultati, di correggere "il tiro" di questo progetto Arianna, perché se andiamo a vedere fino in fondo, possiamo dire che è vero che c'è stata una forte presenza all'interno della scuola, però dal punto di vista della dislocazione sul territorio e soprattutto del coinvolgimento degli enti locali e delle famiglie forse il progetto Arianna ha difettato un po'. Con un convegno organizzato al terzo anno, si poteva far fronte a questo problema e cercare di valutare le opportunità per modificare l'azione dello stesso progetto Arianna.

Ribadisco comunque l'importanza della volontà dell'amministrazione regionale di adoperarsi nei riguardi di questo problema; il problema della droga è un problema che ho sollevato molte volte, un problema che purtroppo è presente sul nostro territorio e che ha bisogno di soluzioni.

Prima dicevo, basta con le parole, vogliamo i fatti, e ciò è vero perché, leggendo i vari allegati che sono pervenuti sul progetto Arianna, si ha la sensazione che il progetto Arianna abbia seguito il suo iter e si siano fatte delle riunioni, ma che alla fine il tutto si sia ridotto ad un insieme di parole e di schemi che non hanno portato ad un effettivo risultato concreto, cioè ad una diminuzione dell'uso della droga nel nostro territorio, ad un miglioramento per quanto riguarda le guarigioni dei tossicodipendenti.

Forse è vero che il progetto Arianna nella sua finalità non prevedeva un collegamento del genere, però è più che mai necessario dare una risposta alla comunità valdostana, dicendo che gli interventi che l'amministrazione regionale pone in essere, interventi pesanti dal punto di vista economico e finanziario, devono per forza avere un risultato concreto, devono portare ad un miglioramento della situazione, devono rendere possibile non dico la risoluzione integrale del problema - che è impossibile - ma almeno un piccolo passo in avanti che possa portare un po' di sorriso nelle famiglie colpite da questo grave problema.

Vorrei quindi invitare tutto il Consiglio e la Giunta ad adoperarsi il più possibile anche nei confronti di quelle associazioni, che magari non hanno una grande risonanza, ma possono portare delle idee. So che c'è un ente che ha chiesto un'audizione presso la V commissione, sono passati due mesi e ancora non l'ha avuta. Non voglio entrare nel merito se questo ente operi più o meno bene, però sarebbe giusto almeno sentire cosa ha da proporre, tenuto conto che ogni giorno sul giornale leggiamo di nuovi metodi per cercare di combattere il fenomeno droga.

Probabilmente molti metodi saranno inefficaci, però è opportuno in momenti del genere, e ricordo che un mese fa è morto un altro valdostano per overdose, sentire tutti, poi si sceglierà il metodo o i metodi migliori. Diamo quindi "la parola" a tutti quanti, perché il problema droga è un problema grave a cui dobbiamo dare delle risposte non più solo a parole, ma anche con i fatti.