Oggetto del Consiglio n. 1175 del 22 febbraio 1995 - Resoconto
SEDUTA ANTIMERIDIANA DEL 22 FEBBRAIO 1995
OGGETTO N. 1175/X Divieto di utilizzo del salone del Palazzo regionale notificato al Centro Iniziative Alternative. (Interpellanza)
Interpellanza Viste le lamentele espresse dai responsabili del C.I.A. (Centro Iniziative Alternative) in merito alla notifica da loro avuta dal Capo Gabinetto della Presidenza della Giunta riguardanti l'utilizzo del salone regionale che verrebbe loro inibito;
Preso atto che il centro è il punto di riferimento per numerosi giovani valdostani e che si occupa di attività socio-ricreativa senza attingere a contributi regionali vari;
Ritenuto importante che proprio per i motivi suindicati il Centro stesso continui la sua attività;
il sottoscritto Consigliere regionale
Interpella
il Presidente della Giunta regionale per capire:
1) quali sono i motivi reali che hanno portato al divieto di utilizzo del salone stesso;
2) quali possibilità ci sono di addivenire ad un accordo con eventuale regolamento di uso o versamento di cauzione per danni.
F.to: Chiarello
Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Chiarello.
Chiarello (RC) Questa è una di quelle interpellanze abbastanza importanti, per vedere se riusciamo a risolvere qualcosa per i nostri giovani valdostani.
Mi è sembrata strana la risposta che è stata data dal funzionario della Presidenza della Giunta a questi giovani. Fra parentesi, vorrei solo precisare una cosa. Dato che sono stato accusato da un funzionario di difendere quelli che imbrattano i muri della Valle d'Aosta, vorrei precisare che non ho mai difeso questa gente che imbratta i muri, sia con scritte in italiano che in francese, anzi secondo me queste scritte sono simbolo di inciviltà.
Ho fatto questa interpellanza per difendere questo gruppo di giovani, i nostri giovani, perché poi non dimentichiamo che sono i nostri figli queste persone che combinano anche dei guai qualche volta, dato che mettiamo a loro disposizione delle strutture che senz'altro non sono adatte per gli scopi per i quali vengono utilizzate in questo momento.
Mi sarebbe piaciuto di più che quel funzionario avesse risposto che si sarebbe studiata una normativa, cioè che per i gruppi che usano questa sala sarebbe stata necessaria la presenza di un responsabile, come si usa in altri luoghi, che rispondesse di eventuali danni o ci fosse un regolamento di utilizzo della sala stessa. Può essere benissimo che quel giorno abbiano fatto dei danni, ma vorrei solo ricordare, visto che si parla di un milione di danni, che per questo milione di danni rischia che venga loro negato l'utilizzo di questa sala. Nelle settimane scorse una squadra sportiva della Valle d'Aosta ha fatto una pubblicità negativa a tutta la Regione, ritirando la squadra durante una competizione; ebbene, questa squadra viene foraggiata con centinaia di milioni dalla Regione. A questi giovani non abbiamo mai dato un soldo, non ne hanno mai chiesti, e per un danno che, ripeto, può anche esserci stato - in due anni di utilizzo di questa sala non si era mai arrivati a questo punto - gli viene negata l'utilizzo della stessa.
Vorrei che ci rendessimo conto che questi giovani sono giovani valdostani. Due o tre anni fa c'è stata l'occupazione del macello civico, abbiamo detto che erano degli incoscienti, c'è stata una protesta popolare; da allora però non abbiamo fatto niente per creare una struttura dove i giovani potessero incontrarsi e fare della musica, potessero vivere la loro gioventù. Quello che manca in Valle d'Aosta è questo; dico al Presidente della Giunta, e non vuole essere polemica: se togliamo anche questa sala, si va ad uno scontro, in cui qualcuno attacca l'altro? L'importante è che questi giovani possano continuare a frequentare la sala.
Piuttosto si faccia una normativa, e dato che questo è un salone regionale, non penso che qualche funzionario possa decidere per tutti, ma penso che la Giunta e questo Consiglio debbano decidere in merito.
Presidente Ha chiesto la parola il Presidente della Giunta, Viérin Dino.
Viérin D. (UV) Sans doute ce problème, si nous voulons l'aborder dans son ensemble, est un problème complexe. Mais je voudrais savoir à quoi je dois m'en tenir pour répondre à l'interpellation présentée par M. Chiarello, parce que si nous devons discuter le problème de l'absence de structures en faveur des jeunes, c'est un problème réel, mais, en me penchant sur ce problème, je suis dans l'obligation de ne pas répondre à M. Chiarello, parce qu'il me pose d'autres questions.
Deuxième chose, je ne pense pas pouvoir éviter de dire que nous sommes tous conscients qu'il s'agit de jeunes valdôtains, nous avons tous des fils, nous sommes tous sensibles à leurs problèmes. Ici le problème tel qu'il s'est produit et tel qu'il a été présenté par M. Chiarello se pose sur un autre plan, bien que nous nous rendions compte évidemment de ses liens avec un contexte plus ample et plus général, auquel nous devons donner une réponse. Mais dans le cas spécifique - et je veux brièvement relater les événements, de façon à éclaircir certains malentendus, et surtout à faire de façon qu'il n'y ait pas une fausse interprétation quant à une prétendue volonté de l'Administration régionale de discriminer n'importe qui - nous avons à ce propos toujours accordé gratuitement le salon et la petite salle de l'Administration régionale à ceux qui les ont demandés, sauf les exceptions que je vais citer sur la base d'une réglementation que le Gouvernement s'est déjà donnée et sur la base de choix que le Gouvernement a déjà faits, des choix qui ont comme résultat la mise à disposition gratuite de ces salles.
Toute autre réglementation pourrait entraîner une autre disponibilité sur la base d'un paiement. Nous ne voulons pas arriver à cette réglementation, compte tenu de l'actuelle absence de structures, et donc de l'importance que le salon et la petite salle de l'Administration régionale revêtent, pour permettre à toute association de disposer d'un lieu pour effectuer ses activités.
Au mois de septembre dernier le responsable du Centro Iniziative Alternative avait demandé l'autorisation d'utiliser le salon des manifestations et la petite salle du Palais régional pour les 10 et 14 janvier. La manifestation du 10 janvier a pu avoir lieu sans problèmes, alors que la réservation du 14 janvier a été révoquée à cause des travaux d'installation du nouveau standard de l'Administration régionale, d'abord prévus pour une autre date et ensuite effectués les 13, 14 et 15 janvier. Travaux urgents, sous peine de retombées généralisées et onéreuses.
Les intéressés ont été prévenus trois jours à l'avance, par appel téléphonique, confirmé par télégramme en date du 12 janvier. Nous nous sommes également mis à la recherche d'une autre salle, afin de leur offrir une possibilité alternative; nous nous sommes adressés à la Commune d'Aoste, mais sans issue. Il importe à cet effet de souligner que lors de la délivrance de toute autorisation il est précisé que cette autorisation est subordonnée aux exigences de l'Administration régionale et que, le cas échéant, elle peut être révoquée sans que les bénéficiaires de l'autorisation puissent pour autant porter plainte. Il y a déjà eu d'autres exemples de révocation, par exemple lors de la visite qui avait été annoncée du ministre Maroni.
En l'occurrence un tract intitulé "Grazie" a été diffusé, qui accuse l'Administration régionale de comportement incorrect vis-à-vis des citoyens.
Le premier février 1995 une autre demande de réservation des salles en question a été déposée en vue du déroulement d'un concert le 4 février, à noter ici trois jours de temps, là également. Cette demande a été régulièrement accueillie, avec les résultats documentés que je vais illustrer.
Avant le concert quelques-uns des participants ont déplacé les chaises, en bloquant ainsi les sorties de secours pour pouvoir jouer au ballon dans la salle. A la fin de la soirée les locaux, y compris les toilettes, étaient dans des conditions pitoyables: une table normalement utilisée lors des concours a été détruite, quelques rideaux ont été arrachés. Les dommages - et ces précisions je les donne sur la base d'une documentation écrite et sur la base d'un rapport que nous avons sollicité aux différents responsables du service concerné - aux rideaux et aux supports, constatés par le service chargé de l'entretien des immeubles s'élèvent à 666.000 lires, les dommages causés à la table en bois se chiffrent à 500.000 lires, les frais de nettoyage et de cirage des planchers - ainsi que les frais de nettoyage des chaises et des tables - s'élèvent à 320.000 lires au total.
Une plainte contre inconnus a été déposée à la Questure d'Aoste par la Direction générale des finances.
Lundi 6 février le chef de cabinet, après avoir été mis au courant de ces faits, a convoqué les responsables du Centro Iniziative Alternative et lors de la rencontre, qui a eu lieu le 7 février, ces derniers ont été informés que, suite aux faits précités, il paraissait opportun à l'Administration régionale de se réserver à l'avenir toute décision quant aux demandes qui seront successivement présentées par cette association, concernant l'utilisation du salon des manifestations et de la petite salle du Palais régional. J'ai, par ailleurs, moi-même rencontré hier les représentants de cette association et au cours d'un entretien j'ai eu la possibilité de leur exprimer les raisons et surtout la finalité de l'Administration régionale.
En effet, les véritables raisons, à part que cette attitude a eu comme conséquence un deuxième tract intitulé "Democrazia", qui a été diffusé, dans lequel la décision de l'Administration régionale a été jugée tout à fait arbitraire et préjudiciable aux droits du Centro Iniziative Alternative, mais - je disais - en effet les véritables raisons qui ont conduit à annoncer cette volonté de l'Administration régionale, ce droit que nous nous réclamons de pouvoir décider quant à l'utilisation gratuite de cette salle sur la base des faits qui se sont produits, sont évidentes, parce qu'elles sont liées aux événements qui se sont produits lors de la soirée du 4 février, et qui - je pense - n'exigent aucun commentaire supplémentaire.
Toutefois, je voudrais encore souligner que le déroulement de toute réunion éventuellement organisée pour le lundi suivant ledit concert dans les salles en question aurait été impossible sans ces interventions.
Or, M. Chiarello n'est pas sans savoir qu'il existe des règles écrites: aucun culte ne peut être célébré dans les locaux en question, aucun parti ne peut y faire de la propagande en période électorale, mais aussi des règles qui n'ont pas besoin d'être écrites aux fins de leur application, et je pense que la première règle est le respect de la propriété d'autrui. Le paiement des dommages et intérêts ne suffit certes pas à effacer la violation de cette règle, et en tout cas, compte tenu également de cette disponibilité que depuis toujours l'Administration régionale a demandée à cet égard, je veux préciser qu'en cette occurrence, par ailleurs, ce paiement n'a même pas été demandé. L'autorisation d'utiliser librement et gratuitement les structures régionales implique que le bon état desdites structures ainsi que les service et personnel y afférents sont assurés par l'Administration régionale.
De ce point de vue toute autre possibilité n'aurait comme conséquence que, d'une part, d'alourdir la procédure,et d'autre part de nous obliger à demander un paiement pour l'utilisation de cette salle, ce que nous ne voulons pas; au contraire, nous avons déjà, de concert avec l'assesseur aux travaux publics, établi des travaux de réfection de ces salles, afin de pouvoir continuer à assurer ce service, comme dans un contexte plus ample il y a des initiatives en cours de la part de l'assessorat de l'instruction publique pour aménager des salles, parexemple, l'ancien cinéma Splendor, pour répondre aux problèmes qui existent, nous le savons tous qu'ils existent..
Mais cette disponibilité ne peut signifier que les locaux doivent être transformés en d'autres salles: il est évident qu'il y a une difficulté d'utilisation de ce salon pour un concert rock, mais le fait d'accorder cette autorisation va dans la direction de la disponibilité, dans l'espoir qu'il y aura une prise en charge de la part des organisateurs de ces manifestations quant à la responsabilité et quant au comportement des participants au cours de ces mêmes manifestations.
Cela paraît une solution de facilité que de se plaindre de l'absence formelle de règles, lorsque ces dernières existent et elle sont carrément ignorées et ce, au nom d'une soi-disant démocratie.
Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Chiarello.
Chiarello (RC) Ringrazio il Presidente. Volevo solo rassicurarla che quelli che hanno giocato a pallone non li giustifico senz'altro. Volevo solo spiegare che quando c'è più di un centinaio di ragazzi giovani, che qualcuno faccia "casino" - come si dice in Bassa Valle - può succedere, e questo non è giustificabile, per carità, però in due anni che viene utilizzata questa struttura, mi sembra che sia stata abbastanza rispettata. E' chiaro, ho sentito anche dalle sue parole, che non è una struttura per concerti rock, però questi ragazzi suonano anche il rock, è un momento di ritrovo per loro.
E' vero quello che dice, che non abbiamo ancora individuato una struttura; a questo proposito la inviterei ad individuarne una.
Ho sentito che non c'è una chiusura effettiva su questa sala, sapevo che i responsabili avevano chiesto anche un incontro con il Presidente ed ho sentito che c'è stato; ho anche ammesso che può essere successo qualcosa quella sera, mancava qualche responsabile, però tengo a dire che quando ci sono 2-300 ragazzi messi insieme, può anche succedere che qualcuno si metta dissennatamente, anche in contrasto con gli altri, a giocare a pallone.
Mi ero risentito con questa decisione proprio perché mi sembrava quasi una ripicca, un po' come che quando succede qualcosa in uno stadio, che magari qualcuno toglie dei seggiolini, poi non lasciano più entrare nessuno allo stadio.
Mi sembra che l'Amministrazione con quei giovani in questo momento sia venuta ai ferri corti, proprio come diceva il Presidente, per quel famoso volantino, per quello che era successo prima, e che mancasse la scintilla per innescare l'incendio. Vorrei che ci ricordassimo che non sono giovani che vengono da fuori, sono i nostri ragazzi, non mettiamoci di nuovo contro questi giovani.