Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 743 del 22 giugno 1994 - Resoconto

OGGETTO N. 743/X - Ritardo nella corresponsione dei premi di marchiatura fontina per l'anno 1992. (Interpellanza)

Interpellanza - Vista la precaria situazione economico-finanziaria in cui versano alcune aziende agricole valdostane;

Richiamate le delibere del Consiglio regionale che hanno fissato la concessione di premi di marchiatura ai produttori di formaggio "Fontina" per le produzioni relative all'anno 1992;

Constatato che la corresponsione del premio inerente la produzione dell'anno 1992 non è ancora avvenuta e che per la produzione dell'anno 1993 l'Amministrazione regionale non ha ancora adottato nessun provvedimento.

I sottoscritti Consiglieri regionali

interpellano

la Giunta regionale per conoscere:

1) quali sono le motivazioni di questo grave ritardo;

2) quali provvedimenti si intendono intraprendere.

F.to: Viérin M. - Collé - Marguerettaz

Presidente - La parola al Vicepresidente Viérin Marco.

Viérin M. (PpVA) - L'interpellanza viene portata in quest'aula per capire in maniera più approfondita quali siano le intenzioni della Giunta sul mancato introito. Infatti, questo era un introito di un certo rilievo, perché nel 1990 si aggirava intorno alle 4000 lire per ogni forma marchiata per le cooperative e sulle 7000 lire per gli altri soggetti. Nel 1991, è stato portato sul chilo: lire 500 per le cooperative e lire 875 per i privati.

Nel 1992, era stata fatta una delibera sui prezzi del 1991 ed era stata vistata dal Coordinamento con alcune precisazioni che riguardavano il permesso della CEE. Erano state fatte due delibere per l'esercizio 1992, la n. 4489 del 13 aprile del 1993 e la n. 406/10 del 22 dicembre 1993; la prima, riguardava coloro che conferivano alla cooperativa delle fontine.

Vorremmo capire se per i premi per l'anno 1992 ci sono delle novità e che cosa si intende fare per il 1993 e il 1994, perché rischiamo di essere di tre anni indietro per l'erogazione delle contribuzioni.

Presidente - La parola all'Assessore all'agricoltura, forestazione e risorse naturali, Vallet.

Vallet (UV) - Justement les Conseillers soulignent le grave retard avec lequel on devrait pourvoir aux payements de ces prix. Il ne faut pas oublier les prémisses qui sont à la base de ce retard et le Conseiller Viérin en a rappelées quelques-unes et je veux compléter le cadre pour expliquer l'impossibilité, à ce moment, de pourvoir aux payements. La délibération du mois d'avril 1993 a été visée par la Commission de Coordination avec une condition: "...purché non in contrasto con la normativa CEE".

Cette condition a produit l'effet que, s'agissant d'une contribution sur laquelle il y a un fort risque d'incompatibilité avec la législation CEE, le fonctionnaire, sans avoir éclairci cette compatibilité, ne signe pas les mandats de payement. C'est pour cette raison que dans la délibération du mois de décembre dernier, au point 4, on avait inséré ce paragraphe qui dit: "Stabilire che alla liquidazione della spesa... solo dopo l'avvenuta comunicazione dell'esito positivo del controllo comunitario di cui all'articolo 93, comma 3, del Trattato di Roma".

Nous avons donc transmis à Bruxelles notre délibération et la réponse que nous avons eue de la part de la Commission nous suggère trois possibilités. La première, est de supprimer cette prime; la deuxième, de modifier les modalités de calcul et d'érogation de cette prime et, dans le cas contraire, de motiver pourquoi nous voulons attribuer ce type de contribution. Suite à cette réponse, nous nous sommes rendus à Bruxelles, nous avons rencontré les fonctionnaires responsables et nous avons essayé de porter toutes les motivations qui étaient à la base de cette intervention.

Nous avons évoqué l'agriculture de montagne, le coûts des productions de montagne, le label Doc de la Fontine; nous avons rappelé que dans les années 1990-1991 on a eu de problèmes quant à la qualité de la Fontine, nous avons essayé de faire comprendre que cette délibération n'était pas prévue pour les années à venir, mais qu'il s'agissait de régler une prime que les producteurs s'attendaient et donc la validité de la délibération était dans la délibération elle-même, en nous engageant à régler les années 1992 et 1993 et de modifier un type différent d'intervention, à partir du 1994.

Je dois dire que nous n'avons nullement ébranlé la position des fonctionnaires et ils sont restés sur leur position négative, soutenue du fait que les principes communautaires ne permettent pas que les primes soient calculées sur la base de critères quantitatifs, encore moins en ce qui concerne le secteur laitier. Donc, nous avons pensé de trouver un autre système et nous sommes en train de vérifier si cette modification peut obtenir le consensus. Nous proposons à Bruxelles de calculer cette prime sur la base des heures de travail qui seraient nécessaires pour travailler le lait et produire du fromage de qualité.

L'ébauche de délibération je l'ai transmise, informellement, à un fonctionnaire du Ministère à Rome qui vérifiera la possibilité de la faire accepter par Bruxelles. J'attends la réponse. En conclusion, si je devais dire quel est le pourcentage de possibilités que nous avons d'avoir le consensus de Bruxelles, je devrais dire que c'est 50 et 50; je ne peux pas être optimiste et nous courons le risque de ne pouvoir pas allouer ce type de contribution. Je ne peux pas dire le mot "fin" à cette histoire; je souhaite que la proposition puisse être accueillie, pour 1992 et 1993. Dans ce cas je demanderai au Conseil de modifier les délibérations du mois d'avril et de décembre 1993. Dans le cas contraire, il faudra se résigner à ne pouvoir pas concéder ce type de prime.

Presidente - La parola al Vicepresidente Viérin Marco.

Viérin M. (PpVA) - La relazione dell'Assessore è stata abbastanza precisa, anche il sottoscritto aveva dati similari. Il punto è di non essere sicuri di poter rispondere a una contribuzione in merito alle produzioni addirittura del 1992, quindi del 1993,... e non parliamo di quest'anno! Ma sul passato biennio l'Amministrazione aveva già dato un indirizzo, quindi occorrerebbe almeno una lettera inviata almeno ai produttori che non sono legati alla cooperativa Fontine e una lettera alla cooperativa, in modo che siano edotti da oggi, altrimenti ci sono ancora agricoltori che dicono che stanno aspettando i soldi del premio di marchiatura per poter far fronte ad alcuni debiti.

Sappiamo benissimo che soprattutto i giovani hanno alcuni problemi per far fronte alle spese d'investimento: quindi sarebbe bene informarli che questo credito non è più sulla carta, è un credito verbale. Pertanto pregherei l'Assessore di fare questa comunicazione in modo che il mondo agricolo sia preparato a questa evenienza.