Oggetto del Consiglio n. 3692 del 23 settembre 1992 - Resoconto
OGGETTO N. 3692/IX Interventi per superare le difficoltà del mercato della Fontina. (Interrogazione)
Interrogazione Visto il perdurare della crisi di mercato dei formaggi in generale e della fontina in particolare;
venuti a conoscenza che la Giunta ha revocato la propria deliberazione del 29 maggio 92, che approvava un programma di indagine sui consumatori della fontina;
i sottoscritti consiglieri regionali
interrogano
l'Assessore competente per sapere:
1) quali sono le decisioni della Giunta per venire incontro alle difficoltà del mercato della fontina;
2) quali provvedimenti saranno presi per aiutare i produttori di fontina.
F.to Lanièce, Bondaz.
Presidente Ha chiesto la parola l'Assessore all'Agricoltura, Forestazione e Risorse Naturali Rollandin.
Rollandin (UV) Au mois de juillet on avait déjà parlé de la question de la fontine, au moment où on avait présenté une proposition d'intervention d'un milliard pour soutenir la Coopérative qui, à ce moment, avait les difficultés que dans le temps sont augmentées, malheureusement.
Je crois que le problème doit être soulevé, et je crois que c'est évident que, même dans la séance d'aujourd'hui, on arrive pas à définir l'ensemble des thèmes concernant le problème de la production du fromage typique de notre région.
Je dois dire, en même temps, que dans la prémisse on dit: il perdurare della crisi di mercato dei formaggi in generale.
J'avoue que c'est surtout sur certains fromages plutôt que du fromage en sens général car, par exemple, il y a une requête de fromages typiques, et en effet le Piémont est en train de s'équiper dans ce sens, et même l'Administration régionale a présenté la requête du "label fromadzo" justement pour diversifier la production qu'à présent n'est que de la fontine.
Mais, à part ça, je crois que, pour ce qui est des intentions de l'Administration régionale, je ne veux pas lire les données sur la fontine, que je crois le collègue connaît car il les a lues au Conseil il y a quelques temps.
La situation, malheureusement, dans ces derniers temps à empiré par rapport à ce qui était le problème auparavant, compte tenu du fait qu'il y a eu cette augmentation de production. Même s'il y a eu des difficultés dans les alpages, à ce qu'il paraît, de la part des conferimenti, de la partie des fontines qu'a été allouée à la Coopérative, il n'y a pas eu une baisse, mais bien loin, au contraire, il y a eu une augmentation.
Cette augmentation a emmené le conseil directif de la coopérative des fontines à aborder ce thème et à prendre une série de décisions que, je crois, mériteraient un peu d'attention, par rapport à ce qui est des indications fournies, car là on prévoit qu'il y ait, pour ce qui est de la fontine, compte tenu, on dit dans cette lettre de la Coopérative, per quanto riguarda la Cooperativa, les mesures: riduzione a far data dal 1° ottobre 1992 delle anticipazioni riconosciute ai soci per ogni forma di formaggio conferita, dalle attuali 75.000 a 50.000; sospensione dell'accoglimento di richieste di nuove associazioni alla Cooperativa, fatti salvi i passaggi di quote - et là on dit- tale misura trova giustificazione nei seguenti fattori -après je donnerais un double- ammontare delle giacenze, mancanza di capienza dei magazzini, ritardo della consegna della nuova galleria del magazzino di Valpelline - là où il y a ce problème de structure - prossima chiusura del magazzino Macebo - là je ne fais pas de commentaires - ritardo della disponibilità anche parziale del magazzino di Pollein - à ce propos je dois dire que nous avons déjà nommé l'expert pour le collaudo, et par conséquent dans quelques jours sera présenté à la Coopérative comme disponibilité.
Le proposte che la Cooperativa formula sono: gestione invernale, riduzione per caseifici e singoli del 10-15 percento della produzione '92, riduzione per caseifici e singoli del 50 percento degli incrementi registrati nel '92 con riferimento all'89 e anni successivi - on fait référence au '89 car c'est du '89 au '90 qu'il a eu cette augmentation, en effet on est passé de 354.000 à 424.000 pièces qu'ont été présentées- gestione estiva, abolizione per caseifici e latterie della produzione non proveniente da latte conferito da alpeggio.
En plus on dit: le misure suddette devono essere accompagnate da un impegno per il miglioramento della qualità con le seguenti azioni: vigilanza assidua del Consorzio, applicazione del regolamento, varo della seconda parte del regolamento, analisi batteriologiche.
J'ai voulu lire ce dernier document de la Coopérative car je crois synthétise un peu la difficulté que même la Coopérative a du prendre acte qui existe, car il y a eu différentes assemblées là où on disait, bon le problème, mais qu'est ce qu'on va faire, compte tenu que soit la Coopérative que le Consortium, dont le collègue fait partie, ont des responsabilités précises par rapport à ce qui est leur tache.
Le Consortium, d'après le décret du '56 a, comme obligation, de suivre la tutela del prodotto, et la Coopérative aurait l'intérêt à commercialiser.
Je crois que dans ces dernières années on avait essayé de donner l'appui financier à la Coopérative.
La garantie fidéjussoire par 18.000.000.000, je crois que c'est un point important qui a permis de donner une anticipation aux producteurs et surtout de permettre aux éleveurs de maintenir une certaine rentabilité de leur activité.
Or, pour ce qui est de ces mois, on a essayé avant tout de coordonner un peu les différentes actions, et en effet avec le collègue on s'est rencontré pour examiner ce qui est possible.
On est en train de présenter un dossier avec les différents problèmes concernant le produit fontine, dès la production du lait à la conservation du produit, à la vente, compte tenu, je veux le répéter, des compétences existantes pour ce qui est de la Coopérative et du Consortium.
On a fait ces rencontres avec la Coopagrival et l'Arev, pour voir quelles sont les possibilités de coordonner l'activité des différentes fromageries.
On a, en même temps, chargé des experts pour suivre un peu ce qui est le marché, surtout des pays du Nord, là où on a découvert que, par exemple, la Suède a prévu une importation de fontal pour une partie plutôt remarquable.
On a, en même temps, essayé de suivre le marché existant au delà des régions limitrophes pour voir ce qui est possible de faire.
Mais je crois que la partie plus importante pour ce qui est des remèdes, c'est de faire comprendre que sera impossible d'intervenir uniquement du point de vue financier, au mois de juillet on l'avait dit, même du point de vue des rapports avec la communauté Européenne. Je crois que, soit en ce qui concerne les quotas laitières soit en ce qui concerne la lavoration de ces quotas en fromage, il y a des évidentes difficultés à prévoir une intervention tout court au soutien de la production car, du point de vue de la communauté, il y a une politique qui est exactement le contraire.
On a, en même temps, soutenu que quand même la production a des aspects qui ne sont pas strictement liés au fait du lait et de la transformation du lait, mais à ce qui est le maintien du paysage et cetera, des motivations et des raisons qui sont de plus en plus valables et que même la communauté est en train d'accepter.
On a eu une rencontre à ce sujet là où on a présenté ce premier dossier et je crois que dans cette direction on ira.
Pour ce qui est du problème du label, du marchio fontina, là on a fait une série d'observations, et je crois qu'avec le Consortium on ira prévoir des modifications qui aillent permettre de souligner mieux le produit, car à présent il n'y a que le marchio sur la partie plate de la fontine. Au contraire, au pied de la fontine, ce sera nécessaire, comme ce qui est pour le grana, d'avoir la possibilité de reconnaître ce qui est fontine, car au moment où la fontine est coupée en petits morceaux, il n'y a plus la possibilité de faire ce contrôle, très important pour ce qui est de la vente.
Pour ce qui est du règlement, j'estime que là c'est le point plus délicat, plus important, des mesures qui seront a adopter.
Je crois qu'il y a deux aspects: le problème de l'alimentation du bétail estival et pendant l'hiver.
Pendant l'été je crois que dans l'alpage sera indispensable d'éviter qu'il y ait, de la part des éleveurs, l'emploi des intégratifs; mangimi à l'alpage c'est évident que c'est un contresens.
Même du point de vue alimentaire, il y a des expertises très claires qui disent qu'il y a une exagération de la part des producteurs, qui c'est inutile. On va allouer des intégratifs qui n'ont aucun effet si non de prévoir des modifications plutôt importantes à la qualité du lait qui est contraire à la caséification et par conséquent à la rentabilité de la fontine.
Et l'autre thème, qui est encore plus engageant, c'est la question de la production du foin. A toute évidence et d'après le règlement de la fontine, l'alimentation devrait être faite par le foin produit dans la zone.
Alors là je crois qu'il faudra, avec un peu de bon sens, prévoir que pendant la première partie de l'application, prévoir qu'une majorité de foin, au moins pour ce qui est des grandes étables, ce soit de production locale.
Mais à présent il faut comprendre que les grands élevages, là où ils ont des centaines de vaches, deviennent une production industrielle, ce n'est plus une production agricole, et par conséquent, s'ils veulent maintenir ce bétail, doivent produire du lait qui pourra être pasteurisé et du lait qui pourra être alloué à la Centrale Laitière. Mais ils ne peuvent plus le transformer en fontine.
C'est un pas que, je peux comprendre, est très difficile, est difficile surtout dans certaines zones où, le collègue sait très bien, et là il y a eu peut être même un peu de disattention de la part des organes compétents, on a prévu la construction d'étables qui sont exagérées par rapport à l'unité de fourrage, par rapport à ce qui est la production.
Voilà, je crois que là c'est le point capital de ce qui pourra être un engagement qui n'aille pas à résoudre le problème de l'excédent de fontines du 1992, ce qui pourra même être résolu, mais en 1993 il y aurait le même problème si on arrive pas à définir, au moins à grandes lignes, ce qui est l'intervention.
En même temps il y a eu le règlement communautaire sur ce qui est le label de la fontine et, en plus sur les analyses qui seront obligatoires pour ce qui est de la production de fromage, ce qui est un autre thème très engageant qui nous sommes en train de définir par rapport au certificat. Certificat qui sera nécessaire pour vendre le produit dans les autres pays communautaires, car aujourd'hui la difficulté de conquérir certains marchés est liée au fait qu'il y a l'exigence, de temps à autre, de faire des contrôles que parfois nous donnent quelques problèmes.
Voilà, pour ce qui est de la diversification, j'ai déjà parlé du problème des fromages et de la possibilité, pendant certaines périodes, de prévoir qu'au lieu de transformer le lait en fontine on pourrait le transformer en fromage.
Je parle surtout de la période fin automne, les mois où il y a la descente des alpages, octobre, novembre, jusqu'au moment où il y a à nouveau la production optimale.
Par conséquent, l'intention c'est de prévoir, dans la semaine prochaine, une nouvelle rencontre avec tous les organes qu'ont déjà été consultés, et qu'ont élaboré des propositions pour arriver à une détermination définitive sur ceux qui sont les adresses concernant la production, afin qu'il y ait au moins clarté sur ce qu'on veut et surtout sur ce qu'on peut faire d'une façon concrète pour défendre les intérêts de ceux qui produisent la fontine d'une façon, je crois, acceptable et selon les règlements qu'on doit adopter compte tenu des réglementations communautaires.
Pour ce qui est des données, je donnerais une copie aux collègues car c'est inutile de lire l'ensemble des numéros.
Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Lanièce.
Lanièce (DC) Ringrazio l'Assessore per l'illustrazione, e diciamo che è andato anche molto più avanti di quella che era l'interrogazione illustrando degli argomenti che non erano stati chiesti.
L'interrogazione era partita da quell'indagine che noi avevamo a suo tempo commissionato.
Stranamente in questi incontri le Cooperative di commercializzazione prospettavano dei problemi nelle vendite e noi ci siamo chiesti se fosse stata fatta un'indagine conoscitiva per sapere se la gente conosce la fontina e perché la compra.
Perché se non abbiamo questo, copiando anche un po' dal privato, io non so chi devo contattare e come devo comportarmi nei confronti sia dei rivenditori sia del consumatore, perché ci si è basati più sul grossista, molte volte non contattando come si dovrebbe anche il dettagliante che sta dietro il banchetto e serve direttamente i clienti - attenzione.
Dai primi fatti rilevati sono emerse delle cose che fanno rizzare i capelli.
C'è gente che compra senza sapere, ed è molto grave che si compri un prodotto senza motivazione, perché c'è il rischio che se ne arriva uno alternativo e similare si lasci questo per quello.
Ci troviamo perfettamente d'accordo riguardo al problema della produzione delle grosse stalle.
Bisogna dire che quando l'Assessorato rilascia l'autorizzazione a costruire le stalle le pratiche sono a posto perché sono allegati i contratti di locazione, mentre se dovessimo lasciare fare le stalle solo ai proprietari di terreni diventerebbe riduttivo.
Poi purtroppo, dopo alcuni anni, le locazioni venivano abbandonate e le stalle andavano avanti.
Può essere possibile adesso, è pericoloso, ma potremo domani esaminarlo, vincolare le quote latte alla superficie del territorio.
Alcune nazioni hanno già applicato questo, si potrebbe intanto tentare di fare il passaggio tramite gli alpeggi che sono già delle unità più complete.
Questo potrebbe essere da studiare, perché detto così sembra il toccasana però poi in realtà ci possono essere delle controindicazioni, potrebbe frenare la produzione e si eviterebbe di rischiare una produzione a livello industriale e non più a livello di coltivatore diretto.
Ringrazio comunque per le risposte date.