Oggetto del Consiglio n. 3419 del 19 maggio 1992 - Resoconto
OBJET N° 3419/IX Exposition antologique des ouvrages de monsieur Jules Brocherel. (Interpellation)
Président Je donne lecture de l'interpellation présentée par le Conseiller Stévenin.
Interpellation M. Jules Brocherel 1871-1954, peut être considéré à juste titre le premier qui a valorisé et divulgué l'artisanat typique valdôtain.
Son livre "Arte popolare valdostana - 1937" a été un point de repère pour de nombreuses générations de studieux.
De plus M. Brocherel s'est occupé d'alpinisme de tourisme et de l'étude du patois.
Cela dit les soussignés conseillers de l'Union Valdôtaine
interpellent
l'Assesseur compétent pour savoir si ce n'est pas le cas d'organiser une exposition antologique des ouvrages de cet éminent valdôtain, dont la partie la plus considérable, environ 400 ouvrages se trouvent aujourd'hui au musée civique du Turin.
Président La parole au Vice-président Stévenin.
Stévenin (UV)Bientôt va paraître une biographie de Jules Brocherel. Jules Brocherel, né en 1871, peut être considéré à juste titre le premier qui a valorisé et divulgué l'artisanat valdôtain.
Son livre "Arte popolare valdostana", édité en 1937, a été un point de repère pour de nombreuses générations de spécialistes.
De plus monsieur Brocherel s'est occupé d'alpinisme, de tourisme, de l'étude du patois. Il a été également un excellent photographe. Pour toutes ces raisons nous intéressons le Gouvernement et l'Assesseur compétent pour savoir s'il n'est pas le cas d'organiser une exposition anthologique des oeuvres de cet éminent valdôtain.
C'est un valdôtain qui a eu parfois des comportements énigmatiques. A son égard beaucoup de choses on été dites et écrites.
Mais je crois qu'il nous laisse un héritage fort intéressant. Une partie considérable d'oeuvres qu'il avait recueillies ont été cédées au Musée civique de Turin. Il s'agit environ de 400 oeuvres.
Pourquoi les aurait-il cédées à Turin? On ne le sait pas. Peut-être parce qu'il n'a pas réussi à réaliser ici un musée de l'artisanat typique; peut-être pour d'autres raisons.
Le problème et la vérité c'est que de nos jours il n'existe pas encore en Val d'Aoste un vrai musée de l'artisanat typique qui est annoncé à chaque grande manifestation de l'artisanat, qui est annoncé lors des campagnes électorales, qui est annoncé dans le programme des différents partis politiques.
Il y a également l'AVAS qui s'intéresse depuis longtemps de monsieur Jules Brocherel et je crois que là, près de l'AVAS, existent de centaines de photographies de monsieur Jules Brocherel.
Voilà donc les raisons qui m'ont porté à présenter cette interpellation et attendre une réponse de la part des Assesseurs compétents.
Presidente La parola all'Assessore all'Industria, commercio e artigianato, Mafrica.
Mafrica (PCI-PDS) Probabilmente il Consigliere Stévenin ha letto nei pensieri della Giunta e, in effetti, la sua segnalazione va incontro alle intenzioni e alle iniziative già prese.
E' vero che l'opera di Brocherel è un'opera importante fino ad oggi non indagata in profondità e soprattutto non valorizzata.
La Giunta sta cercando di porre rimedio a questa scarsa conoscenza con due importanti iniziative:
- la pubblicazione, su iniziativa degli assessorati all'Industria, Commercio ed Artigianato e della Pubblica Istruzione, con Priuli e Verlucca, di un volume che presenterà la complessità della figura e la vastità dell'opera di Brocherel.
Un'opera che, come è stato anche ricordato, spazia dalla letteratura alla fotografia, alla pubblicistica, all'etnografia. Il volume è in corso di stampa.
- La seconda iniziativa riguarda la riproposta, in primo luogo ai valdostani dopo oltre 50 anni, della collezione Brocherel che è costituita da oggetti di artigianato ed arte popolare raccolte dallo stesso in tutta la Valle e successivamente ceduta al Museo Civico di Torino.
La mostra verrà realizzata in concomitanza con la prossima edizione de la Foire de Saint Ours.
Il lavoro di preparazione in questa direzione è già iniziato come è possibile verificare dalla documentazione presso l'Assessorato ed in effetti l'obiettivo, non facile da raggiungere, è quello di rientrare in possesso definitivamente di questa collezione oggi fuori Valle.
Questa è sicuramente servita agli artigiani valdostani come modello, attraverso la pubblicazione del libro che la descriveva. Si tratta di una collezione importante e verrà fatto il possibile per riportarla in Valle e per collocarla presso una sede idonea, a favore della quale alcuni passi sono già stati compiuti.
Sono già stati presi contatti con l'AVAS e sono stati individuati possibili locali. Credo che entro il marzo 1993 qualche ulteriore passo in avanti sarà stato fatto oltre ad organizzare la Mostra.
Presidente Parola al Vicepresidente Stévénin.
Stévenin (UV) Evidemment je ne peux que me déclarer satisfait de la réponse que vient de me donner l'Assesseur.
Je n'ai pas lu dans la pensée de la Junte ni de l'Assesseur; j'étais au courant, bien sûr et d'ailleurs je l'ai dit dans mon intervention, qu'une biographie, éditée, je crois, par Musumeci, était à la presse.
Mais je n'étais pas du tout au courant de la volonté de l'Assesseur ou bien du Gouvernement de recueillir la collection Brocherel. Je crois que là ce n'est pas un travail si simple; oui, c'est vrai qu'une partie est à Turin, au musée civique.
J'ai aussi lu qu'il y aura un déplacement du musée dans cette semaine ou dans ces jours et je crois que toute cette immense collection devra être déplacée ailleurs. Cela pourrait être l'occasion pour examiner la possibilité d'avoir le plus rapidement possible l'entière collection.
J'ai appris que Jules Brocherel a porté loin de la Vallée d'Aoste un tas d'oeuvres et ce n'est pas facile de les recueillir, parce qu'il paraît qu'il avait des contacts en France et en Suisse, notamment sur le côté français, dans la Savoie et même à Genève.
Alors voilà, je souhaite que, pour réaliser cette deuxième initiative, on tienne compte également de l'apport qui peut venir de l'Association valdôtaine des Archives Sonores qui travaille depuis longtemps sur les oeuvres et sur les ouvrages d'un tas d'éminents valdôtains.
Egalement, je crois que l'on devrait collaborer avec l'IVAT (Institut Valdôtain de l'Artisanat Typique), qu'il peut sans doute contribuer à faire devenir cette initiative importante et elle sûrement portera de bons fruits à notre Région.
Je concorde également avec ce que vient de dire l'Assesseur. Souvent on a oublié monsieur Brocherel pour un tas de raisons. Quelqu'un avait même dit qu'il avait eu des contacts avec le fascisme, quelqu'un d'autre qu'il écrivait un patois franco-provençal d'une façon qui n'était pas la plus correcte et encore d'autres ont été les critiques vis à vis de cet homme.
Je crois qu'il est important, pour l'histoire de notre Vallée, mettre en valeur tout ce que Brocherel a fait dans sa vie.