Oggetto del Consiglio n. 325 del 26 novembre 1973 - Resoconto
OBJET N° 325/73 - Problème de l'aménagement touristique de la zone "Les Ors" dans la Commune de La Salle. (Approbation de Motion)
Andrione (UV) - Je crois qu'il n'est pas nécessaire de dépenser beaucoup de mots pour illustre la motion en question. Pour ce qui nous concerne, nous sommes contraires au système qui consiste à lotir des vastes zones en distribuant sur toute une surface, la plus étendue possible, une volumétrie qui sera concentrée dans quelques zones privilégiées pour permettre la spéculation foncière, la construction de collectifs très grands qui, certainement, dépareilleront le paysage.
En appliquant un système de ce genre, une famille d'Aoste originaire de Valgrisanche, pourrait prétendre avoir toute la surface de la face sud du Cervin et même, à 0,10 mc. par mq., elle pourrait construire un gratte-ciel aux pieds du Cervin.
Nous croyons que si l'on veut faire des prospections de ce genre, il faut les faire sérieusement et préciser ce qu'on veut construire, non pas laisser libre, sur une étendue de ce genre, à 0,24 mc. par mq., une société immobilière de faire les spéculations.
En même temps, nous avons de grandes doutes sur le fait qu'il soit possible, pour une Administration communale, de transférer, de cette façon, la constructibilité des sols communaux et, pour ce qu'on m'a assuré, même des sols appartenant à des consortiums. Je n'ai pas encore pu avoir en mains les documents précis sur la situation de la propriété des sols dans cette zone mais on m'a garanti qu'il y a également au moins un consortium intéressé et ce transfert, actuellement, serait contraire non seulement aux dispositions de la loi du 1927, la loi dite "Degli usi civici", mais également contraire à une loi régionale qui a été votée au mois de mars dans ce même Conseil.
Cela dit et en maintenant notre position à cette formule, je voudrais, plus que faire des considérations générales, relater au Conseil - évidemment dans cela les autres Conseillers présents pourront suivre et ajouter ce qui devrait m'échapper - relater au Conseil les résultats d'une réunion qui a eu lieu samedi dernier dans l'école du hameau de Cheverel, à La Salle et où étaient présents l'Assesseur Lustrissy, les Conseillers Monami et Manganoni, le Vice-Président Chanu et moi-même. Nous avons pu mesurer, encore une fois, quelle est la méthode suivie par ces groupes financiers qui consiste à lancer de très grandes promesses, à créer dans la population de l'endroit une psychose de progrès et de développement presque miraculeux et à convaincre ces mêmes gens que seulement à travers un certain type de spéculation financière on peut résoudre les problèmes de dépeuplement de la montagne, d'une vie civilisée humaine et normale pour notre époque, pour les montagnards.
Or, là, évidemment, nous savons que cela est faux mais il est néanmoins vrai qu'il se forme, de cette façon, une machine de guerre qui est dirigée contre l'Administration régionale et qui tend à prendre les décisions sur place, en coupant dehors sel organes délibérants, les organes décisionnels de la Région; et c'est pour cela que, avec un certain habilité, cette société a établi un prix de trois cent cinquante lire le mètre carré pour les sols privés qui pourrait être augmenté jusqu'à quatre cent et quelques lires, d'ici quelque temps, et que elle a versé à plusieurs propriétaires, jusqu'à maintenant, le vingt pour cent de la somme prévue, de façon qu'avec un débours d'environs soixante millions de lires - c'est certainement moins, mais je dis environ, en approximant par excès et même grandement par excès - cette société a en main des options, pour la presque totalité de cette zone, à conditionner les propriétaires de l'endroit à vouloir un certain type de développement, parce que seulement de cette façon, ils ne seront pas obligés de rendre l'argent qu'ils ont déjà perçu. Non seulement, elle se sert de cette population pour faire une pression sur l'Administration régionale afin d'obtenir des travaux, aux frais de la Région, que la société elle-même ne pourrait pas obtenir si elle traitait avec la Région directement. C'est comme ça que, dans les compromis de vente, ces options qui ont été signées à La Salle, il est dit qu'elles seront nulles et caduques si l'Administration régionale ne devait pas approuver le plan en question ou si l'Administration régionale ne devait pas refaire la route qui monte du Chef-lieu jusqu'aux hameaux de la haute colline de La Salle. Selon certaines voix, cette route couterait, d'arranger cette route d'une façon actuelle, selon les moyens automobiles actuels, couterait de six cent à huit cent millions de lire. Selon monsieur Manganoni, qui est monté, elle couterait plus de deux milliards et, si nous approuvions ce plan de cette façon, je voudrais bien demander à Monsieur Pollicini, Assesseur aux Travaux publics, de quelle façon il pourra planifier le plan des travaux de la Région, ou même planifier tout court quelque chose, quand ces décisions seront prises, non pas par la Junte régionale ou par le Conseil régional, mais seront prises davantage et à faveur d'une société immobilière qui veut construire à La Salle.
Dans cette soirée passée là-haut, il a été évident que plusieurs montagnard qui ont vendu ou qui sont disposés à vendre leurs terres, ont compris qu'ils ont vendu pour peu et rien et, cependant, il faut dire que nos gens sont honnêtes: autrefois nos mères nous apprenaient l'honnêteté, aujourd'hui, au contraire, il faudrait commencer à apprendre autre chose aux propres enfants parce que sinon on risque, comme on dit grossièrement à Paris, d'être bon avec le "c". Et alors, comme de façon que, s'étant engagés d'une certaine façon à vendre leurs biens, maintenant ils ne voudraient plus retourner en arrière et j'ai entendu - et je crois que les autres Conseillers également ont entendu - cette phrase: "nos n'en vendu, n'en étà d'accord, ara se pout pas mè tourni en derré". Chose qui, évidemment, a un poids, au moins psychologique, et qui doit être tenu présent par le Conseil régional.
Mais, de l'autre côté, si l'on pouvait aujourd'hui retourner à la situation existante il y a trois ans, je crois que même la plupart, la majorité de cette population serait contraire et, du moins, elle serait contraire à céder certains biens à des prix de ce genre; et dans cette même réunion, a été concordé entre la population et les Conseillers régionaux, que nous serions fait portevoix d'une requête, c'est-à-dire la requête de présenter au Conseil le fait que cette population désire que, dans la zone haute de La Salle, quelque chose, quelques installations touristiques soient faites et que, si la Région prend sur elle la responsabilité de repousser le plan actuel, elle devrait également s'assumer la charge de faire des travaux, de créer des installations et des remonte-pentes dans cette zone.
C'est cela que nous sommes venus dire, en précisant également qu'un membre du Gouvernement régional ou plusieurs membres, si vous le croyez, devrait monter sur place, examiner avec les intéresses les différentes possibilités et donner des précisions, non seulement, mais prendre des engagements pour étudier et pour favoriser le développement de la zone.
Voilà ce que je devais dire. Je me réserve de revenir plus tard sur cet argument. Pour l'instant il me semble que les possibilités de dialogue, les possibilités de recherche d'une solution optimale sont ouvertes. Ce qui est important c'est de ne pas permettre que cette zone devienne simplement un champ pour la spéculation financière la plus hontée, spéculation qui séparerait définitivement les populations de La Salle de la propriété du sol et, par conséquent, elle non seulement ne défendrait la population de la montagne, mais favoriserait leur départ et l'abandon de ces terres.
Manganoni (PCI) - Je ne voudrais pas ajouter beaucoup à ce qu'a dit le Conseiller Andrione, que je partage entièrement. Je voudrais seulement attirer l'attention du Conseil sur le fait que, comme nombre d'habitants prévu dans cette zone, il sera plus du double du nombre d'habitants prévu à l'Alpila, c'est-à-dire, on ferait dans cette magnifique zone deux Alpila. Je pense qu'en ayant une Alpila en Vallée d'Aoste nous en avons déjà suffisamment. Or, je me permets de faire quelques considérations.
Prix du terrain trois cent cinquante lires: à l'Alpila on a payé à nos campagnards cent cinquante lires le mètre carré, si je ne me trompe pas. Eh bien, après quelques années, la société Alpila vend les logements construits sur les terrains payés cent cinquante lire, elle les vend à huit cent mille lires le mètre carré. Je pense, je ne veux pas faire le prophète, mais cette expérience peut déjà nous dire ce qu'il arrivera où on aurait l'intention de construire deux Alpila. Eh bien, je veux me limiter à une autre considération; prix d'aménagement. Or, qu'est-ce qu'il arrive? Pour permettre à des spéculateurs de massacrer notre paysage, la collectivité valdôtaine, c'est-à-dire la Région, le Bim, La Commune, devront en payer les frais; les égouts qui c'est qui les payera? La construction de parkings, l'élargissement de la route - effectivement cette route a été construite il y aura une vingtaine d'années, suffisante alors, non plus suffisante aujourd'hui parce qu'il y a vingt ans, on me pouvait pas prévoir l'énorme développement de voitures, de la mécanisation - alors, la construction, je disais avant, des égouts et, dans ce cas, il faudra prétendre que les égouts descendent jusqu'à la Doire et non des vasques de dépuration comme on parle à Pila, parce qu'on sait les conséquences des sources qui se trouvent en aval de ces vasques. Alors ce sera des frais énormes, la construction de l'aqueduc, je vous disais, de la route, ce sont des milliards; non seulement la construction mais l'entretien et la gestion de ces infrastructures. Alors, c'est juste que la collectivité valdôtaine, après être exploitée - je vous ai déjà cité le cas des terrains - après avoir notre pays massacré - et il suffit visiter d'autres pays, d'autres Communes de la Vallée d'Aoste - quand encore nous devons nous prendre en charge les frais, et il s'agit de milliards et de milliards? D'ailleurs l'Alpila peut nous enseigner quelque chose et je vous dirais, selon moi, ce n'est absolument juste que les spéculateurs, que nous payons encore, n'est-ce-pas, toutes ces infrastructures pour les spéculateurs.
Je suis allé à Courmayeur un de ces jours parce qu'à Courmayeur il y a quelque chose de pareil, peut-être de pire encore, et je pense qu'on en parlera dans un prochain Conseil régional. Alors on m'a donné des appels que les gens qui ont encore gardé le bon sens et un minimum d'honnêteté, ont fait imprimer. Je ne vais pas les lire tous pour ne pas vous embêter. Je veux seulement vous lire deux passages sur lesquels je voudrais attirer surtout la sensibilité des Conseillers régionaux: "qu'en étudiant les plans d'aménagement on ne cherche pas seulement d'insérer dans les zones considérées le plus grand nombre possible d'habitations et d'habitants", cela c'est le but de beaucoup de plans d'aménagement qui sont en train de préparation en Vallée d'Aoste, "mais qu'on leur ménage la possibilité d'une vie régénératrice dans un milieu tout-à-fait différent de celui de la Ville; nous n'allons pas construire un faubourg d'une Ville dans nos montagnes". Et il continue, cet appel "que l'on ne continue pas par la préparation de plans d'aménagement grandioses", moi je dirais "kolossal" avec le k "à mortifier surtout la sensibilité de la population autochtone et d'adoption qui, à cause des dits plans, sera bientôt privée de la terre de ses ancêtres, jalousement conservée jusqu'ici et avec elle l'essence même de son ethnie".
Je ne continue pas; j'inviterai cependant mes collègues à lire ces appels qui ont été imprimés par ce comité de Courmayeur.
Alors, je conclus en disant qu'on ne peut absolument pas approuver, comme il a été préparé par la Commune, un plan énorme, un plan qui massacrerait toute cette colline; non seulement mais qui voudrait dire: mettons-nous à la merci des spéculateurs; et malheureusement, dans beaucoup d'endroit en Vallée d'Aoste on est déjà à la merci des spéculateurs; cherchons de ne pas nous y mettre aussi là. C'est juste que l'on développe là-haut parce qu'il fut qu'on change la politique qu'on a suivi jusqu'à maintenant en Vallée d'Aoste en fait de tourisme et qu'on ne destine pas toujours les investissements régionaux dans les "poli" déjà énormément développées mais qu'on pense aux autres Communes de la Vallée, n'est-ce-pas? Parce que la Vallée d'Aoste est toute touristique, elle est toute intéressante du point de vue du tourisme, n'est-ce-pas? Qu'on pense aussi à d'autres zones mais non avec un développement pour le tourisme modeste, pour le tourisme populaire duquel puisse en avoir les avantages, non les spéculateurs mais surtout la population autochtone, surtout la population locale.
Chanu (DP) - Io non vorrei aggiungere molto a quanto è stato detto dal collega Andrione e da Manganoni. Certamente dobbiamo partire da un dato di fatto comune e che non credo ci trovi dissenzienti. Perché, effettivamente, il Comune di La Salle ha la necessità di trovare la soluzione dei suoi problemi, problemi di spopolamento, problemi di impoverimento, nel settore terziario del turismo. Credo che su questo punto di partenza siamo tutti d'accordo, così come lo sono i presentatori della mozione allorquando, nella parte deliberativa, fanno presente l'invito a studiare la possibilità di una creazione di una stazione turistica nella zona interessata del Comune di La Salle. Una stazione turistica però che non sia - e qui sono perfettamente d'accordo e consenziente con chi mi ha preceduto - che non sia quello che pare essere adesso, quello che sembrerebbe e sembra sia, anche da quanto abbiamo potuto sentire in occasione della riunione avuta a Cherevel, che è di quella stazione turistica "kolossale", quella stazione turistica cosiddetta "integrale" che, effettivamente, dà da pensare che si risolva in un affare ottimo per le società immobiliari che hanno preso l'iniziativa, ma che, certamente, lascia assai perplessi se sia la via migliore per risolvere i veri problemi del Comune di La Salle. E, quindi, compito nostro proprio nell'esaminare, nell'approfondire gli aspetti di questa esigenza legittima del Comune di La Salle e, nello stesso tempo, tenere conto altresì che questa esigenza legittima può e deve trovare soddisfacimento in un modo assai diverso da quello che pare prospettato in questo momento e da quello che, naturalmente, la grossa società immobiliare sta spingendo avanti. E sta spingendo avanti con quel sistema che è stato messo in evidenza, focalizzato dall'amico Andrione, di agire così, a piovra, nel senso di bloccare, nel senso di impegnare con scritture private o di compromessi, naturalmente esponendosi dal punto di vista finanziario con cifre irrisorie ma, nello stesso tempo, creando in chi rimane o si sente, in un certo senso, vincolato da questi compromessi, creando quella psicologia dell'essere ormai impegnato e del dover quindi mantenere fede a questo proprio impegno anche se, anche se, in cuor suo, si accorge che, effettivamente, la soluzione sua e la soluzione soprattutto del comprensorio di La Salle, per quello che potrà essere il suo sviluppo futuro, poteva essere ben diverso.
Quindi, in questo senso a mio avviso, sta l'impegno dell'Amministrazione regionale; non si tratta di respingere ottusamente un'iniziativa volta a creare una infrastruttura turistica in La Salle, perché siamo certi e siamo sicuri tutti quanti che questa è la sola soluzione che, effettivamente, porta un vantaggio ed evita quei pregiudizi e quei pericoli per il futuro di La Salle. Nello stesso, però, facendoci forti anche dell'esperienza di carattere negativo che abbiamo avuto, da questo punto di vista, di installazioni e di creazioni così macroscopiche, entità che diventano poi entità di carattere eminentemente speculativo e privato, prendere finalmente noi, come Amministrazione regionale, l'iniziativa. E l'iniziativa non può essere che quella di fare, di sostituirsi, in tutto o in parte, all'operatore privato nella creazione delle infrastrutture e, secondo me, quella di condizionare, eventualmente, l'operatore privato ai principi, ai programmi, a quello che effettivamente l'operatore pubblico - in questo senso la Regione - intenda che sia fatto nel Comune di La Salle. Bisogna cioè costringere coloro i quali, in questo momento, ritengono sia sufficiente lanciare un miraggio di un benessere futuro che, però, alla stregua di quanto noi sappiamo, sarà un benessere limitato e un benessere che andrà a finire in tasca e in borsa di società fuori Valle, bisogna cioè far sì che questo operatore privato dovrà, debba sottostare, sottoporsi all'iniziativa dell'operatore pubblico che dovrà dare le direttive, dovrà dare i progetti, dovrà dare quelli che sono anche i limiti di sfruttamento di questa stazione. Evidentemente, dal punto di vista di quanto noi già sappiamo, come numero di presenze è assolutamente spropositata e sproporzionata. Potrà essere, una stazione del genere, un buon affare, un buon investimento per chi tende a creare condomini e tende a venderli, ma di certo non credo che sarà un buon affare e un buon investimento per la gente di La Salle e, quindi, sotto questo profilo, io riterrei proprio che la Giunta, il Consiglio regionale, prendesse in seria considerazione, riesaminasse questo "plan d'aménagement touristique" che viene fuori attraverso il piano regolatore presentato dal Comune di La Salle e dia, abbia la forza di dare le direttive e le iniziative perché qualcosa a La Salle si faccia ma che sia veramente qualche cosa che serva soprattutto agli abitanti di La Salle e a quelli che, effettivamente, a La Salle operano e a La Salle vivono.
Borbey (DC) - Io non vorrei tediare il Consiglio, forse, sempre sulle mie solite impostazioni proprio in merito all'urbanistica in Valle d'Aosta e cioè urbanistica, tutela del paesaggio e via dicendo. Noi oggi siamo qui riuniti dietro una mozione da parte di un Gruppo consiliare, per discutere se un piano regolatore comunale è stato studiato bene o invece se sono stati fatti errori grossi, madornali o minimi. Parliamo a vuoto, parliamo al buio poiché dall'intervento che ho sentito da parte di Manganoni, senza forse sapere tutto quello che è stato riportato già tra una amministrazione comunale, vari privati, in probabili convenzioni tra una società e l'amministrazione comunale. Si parla al buio e si dice che dobbiamo stare attenti perché un domani dovremmo fare tutto noi: le fognature, dovremmo fare gli acquedotti, dovremmo fare tutti i piazzali, senza forse sapere che, invece, in questa bozza, io dico "bozza di convenzione", a quanto pare, ma anch'io parlo purtroppo al buio, tutte queste opere che sono di infrastrutture, a quanto pare, questa società le farebbe lei, salvo la strada che porta al Capoluogo di La Salle nella zona di Les Ors.
Ora, dicevo appunto che noi, Consiglio regionale, organo competente, organo che abbiamo la responsabilità del futuro della Valle, purtroppo parliamo di questioni urbanistiche soltanto con mozioni, interpellanze, dopo che i vari comuni, piccoli comuni, che sono stati lasciati da soli, senza alcune direttive da parte dell'Amministrazione regionale, hanno dovuto sobbarcarsi non dico l'onere, perché è stata fatta una legge in cui l'Amministrazione regionale pagava settanta o ottanta percento, ma hanno scelto un ingegnere, non hanno avuto direttive se la scelta poteva essere buona o non buona, se era bene di fare, forse, una scelta collegiale per cose di importanza del genere; ma è stato scelto un ingegnere che, senz'altro, sarà stato ottimo, io non so neppure quale sia, il quale, ritengo, con tutto il Consiglio comunale, abbia interpellato, come abbiamo fatto noi, so di molti comuni, a esempio Charvensod, abbiamo fatto riunioni con la popolazione e abbiamo redatto un piano regolatore, abbiamo adottato in Consiglio comunale un piano regolatore, dicevo, appunto, senza preventivamente avere precise indicazioni.
Ora, questo piano regolatore, mi sembra, per quanto concerne il Comune di La Salle, è stato approvato all'unanimità dal Consiglio comunale di La Salle; ora, Da parte della Democrazia Cristiana non siamo qui per dire che il piano regolatore di La Salle non ha pecche e, per quanto concerne lo studio di questi due milioni cinquecentomila mq di proprietà comunale, settecentomila mq di proprietà privata, che formano tutto questo comprensorio di Les Ors, che ha volumetria 0,24, può portare a settecentocinquantamila mc quindi, un insediamento - mi permetta l'U.V. - non di quindicimila abitanti ma bensì di settemila, ottomila abitanti. Ma dico, anch'io parlo molto al buio, ritengo che sia una cosa esagerata, ma voglio precisare che non è serio che in Consiglio regionale si continui - e io ho proprio l'impressione che oggi il dibattito continuerà per delle ore delle ore, al buio, senza sapere - poi alla fine usciremo senza saperne, forse sapendone meno di quando siamo entrati qui nella discussione. Quindi, qual è l'invito che io faccio? Inoltro il plauso che voglio fare: voglio fare un plauso all'Amministrazione comunale di La Salle che, dopo quella nefasta legge-ponte, ha avuto il coraggio, e dico coraggio Signori miei, di fare un piano regolatore, cosa che tantissimi comuni non hanno ancora avuto il coraggio di fare. Hanno saputo scegliere, individuare quale può essere la zona che in un domani potrà portare un beneficio, potrà portare. Cioè, ha potuto individuare la zona che è, forse, l'unica zona di questo territorio, quasi strettamente agricolo, che un domani potrà migliorare le condizioni di vita dei concittadini di La Salle.
Ora, è da rivedere questo piano regolatore? Ritengo che dovremmo essere forse tutti d'accordo. Io, personalmente, sono d'accordo che sia da rivedere; ma è da rivedere con sollecitudine, Signori miei, e con urgenza, non soltanto parlando di fare, forse, in Comune di La Salle un turismo di tipo popolare o di altro tipo, bisogna che, a un certo punto, assieme al Comune che ha approvato il piano regolatore, assieme ai tecnici regionali, assieme all'ingegnere che ha studiato il piano regolatore di La Salle, assieme alla Commissione che è preposta, si faccia un sopralluogo in questa magnifica zona - e mi hanno detto magnifica, sì - con senso di responsabilità, si analizzi e si faccia uno studio preciso se c'è sufficiente quantità di acqua per un domani e se un domani questa zona potrà ospitare anche un insediamento di cinque, sei, o settemila abitanti; chi, forse, di voi oggi potrebbe dire che non sarebbe un bene, chi non lo può dire oggi, garantire? Noi ci prendiamo questa responsabilità, assolutamente, ma riteniamo che dobbiamo approfondire questo problema.
Per concludere, riteniamo che questa, questo studio che, appunto, è solamente abbozzato e cioè una superfice a cui si dà una volumetria, non si parla ancora di: "verrà Pila così", cioè tutto conglobato in una superficie di mille o duemila mq, ma si parla che una volumetria di due milioni cinquecentomila di mq e, quindi, circa un cinquecentomila mc, vengano insediati in settecentomila mq, Manganoni, se non vado errato.
A ogni modo, voglio ritornare, appunto, che noi siamo i primi a dire che saremmo dell'impostazione di rivedere forse questo, ma proprio con serietà, non aspettare che un domani si perda forse una possibilità che attualmente il Comune di La Salle ha. E io qui non parlo di società o non di società, ma parlo che forse sarebbe ora che in un determinato comune, a scelta del Consiglio regionale, d'accordo con la Comunità montana, che può essere in questa occasione la Valdigne, d'accordo con la popolazione di La Salle, se vogliamo parlare oggi, parliamo del Comune di La Salle, si faccia qualche cosa di Enti pubblici e privati; ecco l'invito che facciamo. Cerchiamo una volta di fare noi, valdostani, qualcosa e di non lasciare i nostri soldi nelle banche a deprezzarsi. Quindi, noi vogliamo dire: Amministrazione regionale per prima, Comunità montana per seconda, privati per terzi. Grazie.
Fosson (UV) - Moi je ne connais pas les détails de la question en fait d'approbation de plans d'aménagement, mais je connais très bien toute la zone qui est intéressée par cette solution. Je connais très bien cette zone parce que je l'ai parcourue pendant de longues années à pieds et, alors, je voudrais dire quelque chose et, surtout, je voudrais dire quelque chose contraire à ce qu'a dit le Conseiller Borbey.
Première chose, dans les terrains qui sont intéressés il y a des propriétés communales, il y a des propriétés privées et il y a le Consortium Des Ors. Le Consortium Des Ors este celui qui construit le centre, vraiment de toute cette zone. Ceci, comme on a soulevé un problème où doivent être intéressés aussi les consortiums.
La question qu'on a dit, une installation de six ou sept-cent ou huit-cent; c'est le principe, ici, que nous devons établir parce qu'il est commode dire: "on fait la communauté de La Salle, la Commune de La Salle a eu le courage d'approuver un plan d'aménagement et elle a établi, dans cette zone, à travers ses techniciens, d'installer une grande station de six ou sept-cent lits". Mais, si nous acceptons ce principe, que ce soit fait avec une intervention aussi d'une part de l'Administration régionale, nous ne faisons d'autre que de créer une zone de grande spéculation pour d'autres sociétés, parce que l'Administration ne peut pas, elle, aller construire des collectifs. Elle pourrait s'intéresser pour ce que sont les "infrastrutture" qui iraient exclusivement au bénéfice d'autres. Or, la création d'une station dans cette zone, nous l'avons dit dans la motion, nous sommes d'accord, mais nous voulons que ces installations soient à la mesure de l'homme - ceci pour sauvegarder le paysage - et nous voulons que ce soit aussi pour l'intérêt des populations de la Vallée d'Aoste et de ces zones qui sont intéressées parce que le jour que nous permettons la grande spéculation, pratiquement les habitants de la zone finissent d'être exclusivement, ils pourront faire les garçons d'hôtel, jusque-là; quelques-uns feront les moniteurs de ski mais qui aura en main toute l'économie de la zone ce ne seront pas les valdôtains de l'endroit mais ce seront les autres et l'Administration régionale ne pourra rien dire, elle ne pourra plus rien dire.
Permettez-moi, la question de Pila est là pour nous apprendre quelque chose, parce qu'on a dit plusieurs fois, dans cette salle, dans ce Conseil, plusieurs Conseillers des fois ont tonné qu'il fallait maintenir la question publique mais, à un certain moment, dans l'Alpila - nous qui avons été les pionniers de la Pila, nous avions la majorité comme privés d'Aoste, de la Vallée et comme Administration régionale - mais, à un certain moment, certaines personnes qui se sont lavées toujours la bouche de dire: "nous voulons que ce soit dans les mains de l'administration publique ces choses", ils ont cédé la majorité à l'Alpila. De façon qu'aujourd'hui l'Administration régionale, dans la Pila, où il y avait la majorité avec le soixante-quinze pour cent, elle ne peut plus dire, même si elle a ses représentants, elle ne peut plus absolument défendre ses intérêts, tant il est vrai que cette été, à un certain moment, l'Alpila, qui a la majorité dans la Pila, a dit, tout bonnement: "Nous arrêtons l'installation de "l'ovovia" qui va de Aoste à Pila et, pratiquement, ces peu de personnes qui avaient des activités économiques, qui étaient liées vraiment à cette, à "l'ovovia", ont dû bonnement fermer, parce que, n'ayant plus la possibilité de monter à Pila avec "l'ovovia"... on a mis des autocars, à un certain moment, à travers l'intervention de l'Administration régionale, mais ces autocars avaient certains horaires qui allaient tranquillement, la plus grande partie du temps, montaient à Pila et redescendaient vides, aux frais de l'Administration régionale; et "l'ovovia" était arrêté et ces personnes qui avaient les bars en haut, près du lac de Chamolé et tous, ont dû bonnement fermer. Et alors, si nous devons créer quelque chose, nous devons créer quelque chose dans laquelle, si nous mettons l'argent pour les "infrastrutture", si nous faisons les routes, si nous faisons les égouts, nous faisons les aqueducs, à un certain moment, nous devons aussi pouvoir déterminer l'économie, à travers l'Administration régionale ou à travers les habitats des zones où nous voulons faire ces installations; et c'est ceci que nous devons défendre parce que, sans quoi nous ne défendrons jamais plus les intérêts valdôtains, nous ne défendrons seulement, nous donnerons en main, tout bonnement, aux grandes sociétés de spéculateurs qui viennent de dehors, nous donnerons en main, tranquillement, à travers les décisions prises par nos communes, à travers les décisions prises par l'Administration régionale, nous donnerons en main toute l'économie régionale, spécialement l'économie touristique. Nous, cette économie touristique, nous devons, au contraire, la tenir dans nos mains et nous dépensons tant d'argent pour différentes questions, s'il est nécessaire nous devons le dépenser aussi dans ce domaine, pour faire quelque chose qui soit dans la mesure de notre population.
Et alors ici, pratiquement, il me semble que la question est assez urgente parce que, si un plan d'aménagement dans ce sens a été approuvé, nous devons intervenir au plus vite possible, pour voir de rectifier cette partie et il faut éviter, comme a déjà dit Andrione, il faut éviter absolument qu'on prenne des extensions énormes et on dise: "va bene, l'indice di fabbricabilità solo di ventiquattro mc al metro quadrato", mais tout de même, on prend la zone de Cheverel, jusqu'en haut, au Col Serena ou jusqu'au Col Fetita et puis on concentre ces constructions sur un certain, sur une certaine extension de terrain et le 0.24 peut monter tranquillement à 5 ou 6 mc par mètre carré et on est tranquillement dans ce qui a été déterminé dans le moment qu'on a approuvé le plan d'aménagement.
Et alors, je pense que notre motion, dans ce moment, dit une chose, avant tout: celle de repousser ce plan d'aménagement qui a été prévu vraiment pour pouvoir porter toutes les corrections, d'accord que pour examiner ces choses il faut avoir tous les éléments, et nous ne pouvons pas les examiner en ce moment, et je suis d'accord avec le Conseiller Borbey, mais, tout de même, la première question, il faut que, je retiens que le Conseil doit engager effectivement la Junte de repousser ce plan d'aménagement et, pratiquement, de prendre les mesures pour voir qu'on puisse créer dans cette zone ces installations, éventuellement, que nous retenons nécessaires pour venir è la rencontre à la population de La Salle et pour donner la possibilité à ces populations de vivre et d'avoir une rente sur leurs biens parce que la rente doit être à eux et ne doit pas être à d'autres spéculateurs.
Benzo (DP) - Questo è un problema di così notevole importanza in ordine a un futuro sviluppo, non solo turistico ma economico e sociale, di un nuovo polo come quello che si creerebbe nella zona di Les Ors nel Comune di La Salle. Mi sento di dover fare alcune considerazioni di carattere tecnico e urbanistico.
Innanzitutto sarà bene che poniamo a mente quali sono gli atti fondamentali che ci hanno portati a questa situazione. Fondamentalmente ci sono state, da parte di alcuni Consiglieri che mi hanno preceduto, delle osservazioni estremamente valide che attingono al problema della mancanza di un piano regolatore regionale ed è per ciò che noi non abbiamo questa visione globale dei problemi e dei poli di sviluppo in tutti i settori che vogliamo effettuare.
Il Comune di La Salle ha fatto bene: si è dato un piano regolatore comunale, ciò che non hanno fatto latri comuni - e il Consiglio regionale non è da molto tempo che ha avuto occasione di occuparti di questi altri comuni per fatti già imminenti - e, pertanto, l'ha studiato. L'avrà studiato con riunioni con i tecnici che aveva nominato e l'ha poi adottato all'unanimità e l'ha trasmesso all'Amministrazione regionale, come di legge. Cosa ha fatto l'Amministrazione regionale tramite i suoi uffici, Sovraintendenza, Ufficio urbanistico? Ha esaminato il piano, ha fatto una serie di considerazioni, ha richiesto delle modificazioni e l'ha ritrasmesso al Comune.
Il Comune, a sua volta, dopo un lungo riesame, l'ha riadottato, riapprovato e ritrasmesso all'Amministrazione regionale, accettando totalmente le altre osservazioni nel merito, fatte dalla Regione e mantenendo, sia pure con una variazione in ordine ai metri quadrati della zona di Les Ors e all'indice di cubatura che è stato variato, in quanto dallo 0,40 - questi sono atti pubblici - precedentemente messo su una zona più limitata, è stato portato a 0,24 su una zona molto più ampia di tre milioni circa di metri quadri.
In questo momento è all'esame della Giunta regionale. Questo è il primo passo e, quindi, l'Amministrazione reginale ha ancora tutte le possibilità di intervento che gli spettano per legge.
Ma il problema qual è? L'Amministrazione regionale e, in questo caso il Consiglio, ne discute, deve valutare in questo momento, a monte prima di tutto, se riteniamo necessario o meno avere ancora dei poli di sviluppo turistico e, ripeto, non sono tali, ma sono anche poli di sviluppo economico e sociale per tutta la popolazione della zona e non solo per quelle zone alte che vengono interessate per la creazione di certi tipi di stazione. Questa è la, il problema di fondo e mi pare che, concordo con i presentatori della mozione, che questo è l'indirizzo, è la volontà; cioè, purtroppo non l'abbiamo fatto con una visione globale ma ci siamo trovati oggi a dover rivedere ed esaminare se quello, come in effetti lo è, è un polo di sviluppo che permetta effettivamente a questa popolazione di La Salle, che è in grave depauperamento e di persone di mezzi, di riprendere vita. La vita non la si riprende solo a monte, è un po' il fenomeno delle acque: a un certo momento le acque partono dall'alto ma i ruscelli scendono verso valle e, indubbiamente, il vastissimo comprensorio di La Salle e di tutte le zone limitrofe potrà beneficiare, sempre che questi nostri atti siano rivolti a dare a queste popolazioni la garanzia di una, di questo sviluppo ordinato.
Io non entro nel merito del fatto speculativo o meno perché vedo che si parla, molti di voi dicono di parlare al buio; mi pare che dobbiamo parlare di cose concrete, di quanto si è a conoscenza e agli atti, e amministrativi e fondamentali, che dobbiamo poi adottare come Amministrazione regionale.
C'è da fare un'altra considerazione, ed è questa: potrebbe, la Regione, l'avrebbe forse potuto o potrebbe ancora vedere di essere lei stessa la promotrice di iniziative di questo genere? Ne ha le possibilità finanziarie, ne ha le possibilità di uno staff decisionale e, soprattutto, di uno staff direzionale per portare avanti una operazione di questo genere? Queste sono domande che, indubbiamente, investono dei grossi problemi qui nella nostra Regione; ce ne siamo accorti in tutti questi anni passati con quali difficoltà ci siamo messi anche in altri terreni, non solo di carattere turistico ma di carattere industriale e di altre attività.
Quindi, a mio parere, vorrei solo mettere i Signori Consiglieri e il Consiglio di fronte alla considerazione basilare; personalmente io ritengo di sì; forse abbiamo ancora due o tre possibilità di un notevole sviluppo turistico e, ripeto, con conseguente sviluppo economico e sociale di tutto un più ampio comprensorio che favorirebbe la popolazione locale, ripeto, sempre se bene ordinate e se guidate e, certamente se, non dico, non dico se non si permetterà o si favorirà la speculazione cosiddetta, non è questo tanto il problema perché certamente chi costruisce, chiunque esso sia, salvo che sia l'Amministrazione regionale in proprio che ne faccia opera di "cadeau" di beneficienza ai suoi cittadine, se costruisce dispone dei mezzi ed, evidentemente lo fa per avere degli utili e poi gli utili si moltiplichino nel tempo o nel passaggio, diciamo, che il tempo crea e dei costi e delle rendite relative, è un problema che purtroppo non avviene solo da noi ma in tutti i settori interessati da queste stazioni.
Vorrei solo dire, però, ai presentatori della mozione, che non si tratta qui di respingere un piano esecutivo che non esiste; esiste un piano regolatore comunale che deve essere approvato dalla Giunta regionale, pertanto, mi permetterei di pregare i presentatori di rivedere la prima parte della loro mozione perché, appunto, non risponde a una esattezza, solo in questo senso, forse si voleva dire un qualcos'altro, perché? Perché la Regione potrà sempre, in sede di piano particolareggiato esecutivo della zona, una volta diminuiti quegli indici, beninteso, io non entravo nel merito della questione perché certamente sono indici notevolissimi, soprattutto per la concentrazione, ma si tratta di vedere: primo, questa riduzione che viene richiesta dalla mozione - ed è giusto - misure limitative, limitative di che cosa? Degli indici, è chiaro, di quella zona, che però possono permettere, se non sono chiare le parole, la creazione di queste parole, e io qui concordo perché, effettivamente, è una visione che nello studio, diciamo, della nostra situazione ambientale, orografica e di sviluppo, questo è uno di quei due poli. Sarà forse della Val Dondeynaz a Champorcher e forse due piccole altre possibilità di sviluppo di questo genere, di questo tipo.
Ora, ritengo che potrebbe esserci anche un'altra possibilità ed è quella - e questo, forse, l'Amministrazione potrebbe farlo - di essere lei stessa a studiare la creazione e il tipo di una stazione. Anche qui, domanda: abbiamo noi le possibilità, all'interno del nostro ente Regione, della nostra Regione, possibilità di tempo, uomini - non tanto di mezzi perché non si tratta di mezzi - per poter portare avanti velocemente un piano esecutivo particolareggiato, secondi gli indirizzi e i limiti che noi intendiamo dare? Queste sono le due alternative che abbiamo: o guidare tutta questa operazione, che non è come l'altra, perché bisogna essere anche molto franchi nel parlare perché si richiamano sempre i concetti dell'Alpila ecc. L'Alpila è stata una attività promozionale di altro genere: la partecipazione della Regione c'è, è del venti per cento; è stata una scelta che la Regione ha fatto. Qui è diversa la questione, qui siamo ancora prima e a monte; indubbiamente ci saranno dei problemi connessi, non di attrezzatura, se ho ben sentito, non conosco il problema, ma starà a noi una decisione precisa e seria, se si dovrà scegliere un certo indirizzo, di richiedere le opere di urbanizzazione a coloro i quali le faranno e di queste beneficeranno. Però, però, mi pare fondamentale ribadire questo concetto.
Primo: il Consiglio e, in questo caso, la Giunta che dovrà approvare il piano regolatore comunale di La Salle, dovrà tenere conto di queste valutazioni sugli interessi della popolazione della zona, sulle necessità che questa zona ha di sviluppo, non la zona di Les Ors perché, bene attenti, parlo di tutto il comprensorio e, quindi, verificare con i propri uffici tecnici i limiti minimi di possibilità, anche di creazione. Perché ci sono anche dei limiti a operazioni di questo genere, al di sotto dei quali le cosiddette condizioni di fattibilità non sono più valide. E quindi, queste misure limitative mi trovano perfettamente consenziente, però ritengo che sia valido quanto è stato, quanto meno, configurato dal Comune di La Salle, nel senso di indicare in quella zona - ciò che non ha fatto la Regione - un polo di sviluppo di questo genere e di regolamentare quindi - se possibile essere noi stessi - i creatori o gli esecutori di questa stazione turistica. In questo senso io ho esposto il mio pensiero.
Lustrissy (DP) - Credo che molte cose siano già state dette sull'argomento e mi limiterò ad alcune cose non dette e alcune precisazioni necessarie.
Intanto noi stiamo discutendo di un atto deliberativo di un Consiglio comunale, sottoposto all'esame tutorio da parte della Giunta regionale. Molti hanno lodalo l'amministrazione per la tempestiva redazione di un piano regolatore però io devo ricordare al Consiglio che alle volte, non conoscendo bene le situazioni, su può essere portati a lodare o a denigrare facilmente, senza tener conto delle realtà obiettive della vicenda e del modo e del momento in cui si svolge.
Il Comune di La Salle, purtroppo, è un Comune che è senza acqua, è un Comune che ha sete, è un Comune per cui l'acquedotto comunale è insufficiente ed ecco perché, in base alla legge ponte, si è resa necessaria l'adozione rapida di un piano regolatore. Non è altrettanto rapido affermare che la proposta del polo di sviluppo, del centro di sviluppo turistico della zona che oggi discutiamo, sia scaturita nella prima fase di redazione del piano regolatore. Nella prima fase di redazione del piano regolatore, la zona era stata indicata come zona E, cioè zona agricola. In un secondo momento si adottò una variante al piano regolatore, non ancora approvato, e si individuò in quella zona, definita C27, una zona suscettibile di sviluppo turistico. Però, quali sono stati i momenti decisionali? Due momenti: uno, l'esigenza dello strumento urbanistico per dei vincoli obiettivi di fatto, secondo, la revisione del piano regolatore già adottato. Di conseguenza, un certo tipo di operazione che si stava svolgendo nel territorio da parte di una società che aveva individuato un comprensorio di sviluppo turistico e stava trattando con gli interessati l'acquisizione dei terreni. Ed ecco perché, in una fase successiva, il Consiglio comunale recepì queste proposte e modificò il proprio strumento urbanistico, adattandolo a questa nuova situazione.
In definitiva, cosa significa oggi adottare o respingere il piano regolatore del Comune di La Salle al punto in cui ci troviamo? C'è la proposta di non approvare il piano regolatore. Secondo me urta contro l'esigenza, mi pare sin qui riconosciuta da parte di tutti gli intervenuti, di destinazione di quella parte del territorio; cioè, un primo assunto del piano regolatore generale del Comune di La Salle, è nell'individuazione di una zona di sviluppo turistico senza ancora entrare nel merito del tipo di insediamento turistico. Dirò, respingere "tout court" il piano regolatore di La Salle vuole dire oggi no, diciamo, dell'ente o dell'organismo che deve esprimere il suo giudizio, in questo caso la Giunta, sul piano regolatore, sulla destinazione del territorio, cioè, diciamo di no a una zona di sviluppo turistico. Ma non mi pare che siano queste le osservazioni emerse durante la discussione; cioè, mi pare di aver capito che tutti quanti concordino sull'esigenza di mantenere questa destinazione turistica a quella parte del territorio. Le divergenze iniziano nel momento in cui si dovrà concretizzare e si dovrà specificare sul territorio questa destinazione turistica, cioè sul modo, sul modo di individuare e di prefigurare questa organizzazione turistica del territorio.
Ma, prima ancora di esprimere dei giudizi diciamo così, di merito, sul come si dovrà svolgere l'iniziativa, diamo per certo che tutti quanti concordano sull'esigenza di uno sviluppo turistico di questa zona. Perché? Evidentemente, qui ci troviamo, e sempre diciamo, per azione riflessa, perché non si tratta di iniziativa né del Consiglio regionale né della Giunta regionale - e questo dobbiamo ricordarlo - ma come conseguenza di una iniziativa di privati che ha posto la sua attenzione sulla parte di territorio che, ancora oggi, soffre di un certo tipo di sottosviluppo dovuto all'attività prevalente sul territorio, attività agricola che non ha, che oggi si trova nelle situazioni che tutti conosciamo e che non ha ancora trovato una sua giusta collocazione, una sua giusta dimensione all'interno del grande comprensorio del bacino turistico della Valdigne. Ed ecco perché le aspirazioni della gente, le aspirazioni della popolazione di vedere realizzata questa loro aspirazione di emanciparsi nei confronti di altri comuni che hanno avuto vicende più favorevoli. Teniamo presente che, nel territorio comunale di La Salle, la popolazione sta calando rapidamente. Cioè, è un Comune che si sta spopolando abbastanza rapidamente con il conseguente abbandono di tutta la parte alta del territorio comunale che è oggetto oggi di discussione. Pertanto, anche riferendoci all'incontro avuto sul posto con la popolazione, dobbiamo tenere presente queste esigenze perché stiamo discutendo sulla pelle anche di altri, perché tutte le volte che facciamo queste discussioni, teniamo anche conto di quelle che sono le opzioni di chi vive sul posto e della realtà locale. Non possiamo trascendere da queste situazioni perché troppe volte il mondo agricolo, il mondo contadino ha pagato sulla propria pelle il progresso di altri settori; in tutti i tempi il mondo contadino ha pagato sulla propria pelle per decisioni che non ha mai potuto assumere personalmente ma sono state decisioni imposte dai poteri nei momenti successivi, nell'evoluzione del periodo storico. E ancora oggi, una volta, ci troviamo di fronte a un grave dilemma perché da una parte si raccomanda e si invita i contadini di mantenere la proprietà della loro terra ma dall'altra parte non siamo in grado di offrire a loro un'alternativa, un riscatto a questa situazione di schiavitù nel cui mondo contadino, ancora oggi, si dibatte per trovare una sua giusta emancipazione e un suo giusto collocamento in una economia di tipo diverso.
Ed ecco perché, riferendomi al dibattito che si è svolto in quella situazione particolare, l'esigenza manifestata dalla gente del posto non è stata tanto quella di vendere il terreno per vendere, cioè di alienare la propria proprietà per realizzare un guadagno immediato, ma è stato proprio quella di cedere un qualcosa del loro territorio a qualcuno che promette loro uno sviluppo turistico della zona. Mi pare che sia questo un po' il nodo di tutta la vicenda. Non si può, come alternativa, offrire a questa gente la sostituzione alla società dell'acquisizione dei terreni, cioè l'Amministrazione regionale deve acquisire i terreni; se ci limitiamo a queste cose, evidentemente, noi non rispondiamo a tutti questi interrogativi, non rispondiamo alle esigenze e alle richieste di questa popolazione ed ecco perché dobbiamo avere il coraggio di assumere delle decisioni. È vero, nel passato abbiamo avuto delle esperienze diverse. Abbiamo avuto delle esperienze assunte anche in prima persona da parte dell'Amministrazione regionale, delle esperienze miste di partecipazione, però tutte queste esperienze ci devono fare meditare sul modo di comportarci nel futuro ma non possono e non devono bloccare, diciamo, l'attività dell'Amministrazione regionale, che deve essere sensibile a questi problemi di trasformazione del territorio e deve guidarli nel migliore dei modi. Il Consiglio regionale ha assunto delle proprie responsabilità, delle proprie decisioni quando si trattò della crisi della Bassa Valle: industrie che chiudevano, ha assunto in prima persona delle responsabilità costruendo degli stabilimenti, ed ecco perché non vedo come l'Amministrazione reginale oggi, di fronte a certe situazioni, contemperando le esigenze di sviluppo del territorio, non possa intervenire nello stesso modo, anche di fronte a un problema di sviluppo turistico già individuato e che si dovrà regolamentare. Ed ecco perché oggi siamo tutti preoccupati di questa situazione; da una parte l'esigenza di inquadrare queste iniziative nel contesto del territorio e delle esigenze della popolazione locale e dell'Amministrazione regionale e, dall'altra, l'urgenza del problema che non può essere rinviato con delle discussioni a non finire e con la non presa di coscienza che questi problemi, comunque, devono trovare una loro giusta soluzione.
E allora direi che, di fronte a una proposta di questo genere, non possiamo respingere semplicemente in toto una proposta di destinazione turistica del territorio, come pare venga invocato dalla mozione. E questo l'abbiamo detto tutti, dobbiamo dire sì alla destinazione turistica del territorio, invitando la Giunta a vedere come si può inquadrare questa iniziativa, secondo quelle che sono le esigenze dell'Amministrazione regionale, che deve badare agli interessi generali del territorio e alle esigenze e agli interessi e alle giuste aspirazioni delle popolazioni locali. Pertanto, l'iniziativa deve essere guidata, l'iniziativa deve essere seguita e la Giunta, penso, in sede di esame o di riesame del piano regolatore generale del Comune di La Salle in modo particolare, per quanto si riferisce a quella proposta di sviluppo turistico, dovrà necessariamente tenere conto delle indicazioni del Consiglio regionale, dovrà tenere conto delle diverse esigenze, dovrà tenere conto, in definitiva, di quelle che sono oggi le esigenze generali di uno sviluppo equilibrato del nostro territorio, non negando delle iniziative e, ancora una volta, purtroppo, ci troviamo a rimorchio di iniziative private perché non abbiamo ancora assunto in prima persona quelle necessarie, approfondito il problema in modo tale da poter assumere in prima persona queste iniziative, da poterle regolamentare, da poterle controllare. Però, al di là di questo, esiste il problema reale e concreto di un dramma - io dico dramma - di autentico dramma vissuto da quella popolazione che è alla ricerca di spazio, alla ricerca di un nuovo modo di esprimersi.
Ed ecco perché noi, oggi, dobbiamo dire di sì alle iniziative, dobbiamo dire di sì a queste iniziative nella misura in cui questa iniziativa risponderà alle esigenze generali della nostra Regione e alle esigenze di questa popolazione.
Manganone (Ind.) - Premetto che non volevo prendere la parola sull'argomento ma, ritmicamente e periodicamente qui, in questa Aula, si parla di urbanistica. Tutti hanno delle espressioni alquanto eloquenti. Abbiamo sentito l'Assessore Benzo, Lustrissy, non abbiamo ancora sentito Milanesio ma adesso, adesso, proprio loro vengono sulle nostre posizioni. Ma, guardiamoci bene in faccia, noi, trentacinque membri del Consiglio regionale: se c'è qualche colpevole qui dentro, siamo noi. Siamo noi ma, come facciamo adesso a respingere o approvare un piano, un piano di fabbricazione o un piano regolatore. Quindi, quando tre anni fa dicevamo che la cosa più urgente era non l'approvazione di finanziamenti ai comuni ma era la legge urbanistica, avevamo perfettamente ragione. Ma poi, qui avevamo votato, mi ricordo benissimo, almeno un settore ha votato, per questi finanziamenti ai Comuni. Ecco il risultato, eccoli qui i risultati che vengono al pettine. I Comuni hanno redatto i piani di fabbricazione, hanno redatto i piani regolatori e noi possiamo anche respingerli, potremmo respingerli tutti, perché qualsiasi Consigliere potrebbe venire qui dentro e fare una mozione tipo questa e allora cade il piano regolatore di Pont-Saint-Martin, cade Saint-Vincent, cadrà Châtillon, non so, tutti cadono. Noi avremo speso inutilmente centinaia di milioni.
E allora la responsabilità è solo nostra perché, respingendo un piano simile, potremmo creare il dramma, giustamente ha detto Lustrissy, il dramma delle nostre popolazioni, soltanto che prima non abbiamo visto più in là del nostro naso. Questa è la verità di fondo.
Giustamente la Giunta aveva preso delle responsabilità in prima persona per la Bassa Valle ma la Giunta e - mi si passi la battuta - l'Assessore al Turismo, non ha preso nessuna responsabilità in questo settore, perché se no non saremmo qui a discutere sempre di urbanistica, a discutere delle cose che le decisioni su quali cose le prendiamo, non sono soluzioni, secondo me, consone alla nostra popolazione.
Dicevamo allora che gli indici volumetrici stabiliti dalla legge ponte, 0,03, adesso è aumentato il coefficiente. Ma forse, se il coefficiente era un altro, certamente noi avremmo impedito che degli speculatori che arrivano dall'esterno della Valle d'Aosta, venissero in Valle d'Aosta a compiere determinate scelte. Ecco quindi, Signori miei, guardiamoci in faccia e recitiamo il "mea culpa". Penso che la soluzione della legge urbanistica avrebbe evitato certe discussioni, che si protraggono in Aula, che non danno nessun risultato se non dei risultati negativi. Lo vediamo in tutte le situazioni urbanistiche che ci sono in Valle d'Aosta. Quindi, noi abbiamo giocato malamente sulla pelle dei nostri agricoltori, abbiamo giocato malamente sulla popolazione valdostana. Nel contempo abbiamo favorito delle speculazioni con dei capitali che arrivano non certo dalla nostra Regione ma da altre Regioni, vengono qui, fanno scempio del nostro patrimonio paesaggistico e non risolvono, anzi, incancreniscono le situazioni della nostra Valle.
Ramera (DC) - Non voglio ripetere quanto è già stato detto perché, praticamente, dall'inizio della discussione non si sente altro che manifestare una preoccupazione di tutti perché qualcosa venga fatto e la preoccupazione, nello stesso tempo, che venga salvaguardato il territorio.
Innanzitutto devo far notare una cosa: che trovo strano come i grandi problemi che interessano da vicino l'Amministrazione regionale si discutano in quest'Aula solamente quando sono sollecitati da interpellanze e mozioni perché, altrimenti, anche nel fatto in discussione, noi ci saremmo trovati un bel giorno, all'ordine del giorno del Consiglio regionale, l'approvazione del piano regolatore di La Salle, quando di questo piano se ne discute e interessa una larga parte della popolazione e solo una mozione ha dato modo di discuterne ampiamente. Ora, proprio verso la fine degli interventi, sento dire che la Giunta, nell'esaminare il piano, dovrà tenere conto delle indicazioni del Consiglio. Io non lo so quali siano state perché ho seguito attentamente ma non ho sentito nessuna indicazione, sino a questo momento, se non il manifestare le preoccupazioni per una cosa o per l'altra, ma nessuna indicazione se non quella di Manganoni che vuole il turismo modesto e popolare, per cui dovremmo fabbricare lassù quattro casupole e un alberghetto e, certo, non favoriremmo l'arrivo di società che, purtroppo, sono necessarie anche in questi insediamenti, a meno che non sia la Regione a voler fare, in prima persona, una cosa del genere. Però è chiara una cosa: che la mancanza di uno strumento urbanistico, che proprio la Democrazia Cristiana continua a sollecitare da tre anni a questa parte, ci porta oggi, ci ha portato ieri e ci porterà domani a discutere e a ridire sempre le stesse cose su qualunque argomento tocchi uno dei nostri 74 Comuni.
Ora, io non voglio più ripetere le preoccupazioni manifestate da tutti; io direi che si dovrebbe anche concludere, a un certo momento, per non fare il monotono tiritera che dura ormai da un paio di ore.
Io ritengo che questa mozione ha manifestato, ha posto in luce un problema, ha manifestato delle preoccupazioni giuste. Tuttavia no - mi scusino i presentatori - non mi sento, almeno personalmente, non credo neanche i miei amici della Democrazia Cristiana possano "tout court" approvare una deliberazione che dice di respingere il piano così com'è fatto per cui, direi che la deliberazione andrebbe modificata, in questo caso, invitando la Giunta, invitando la Giunta, in unione con la Commissione Urbanistica e con gli stessi Amministratori di La Salle, a vedere quello che si può veramente fare per contemperare e le esigenze della popolazione di quel Comune che, come ha detto l'Assessore Lustrissy, vive il dramma oggi e vive anche le aspettative di un qualche cosa che dovrebbe nasce e, nello stesso tempo, quindi, di potrebbe dare una risposta definitiva a quel piano regolatore, in maniera da soddisfare tutte le esigenze e la preoccupazione della popolazione e le esigenze di carattere ambientale. Ma, naturalmente, questo va fatto in fretta e penso che sacrificherebbe anche una certa responsabilità nostra perché, se la Giunta, con la Commissione Urbanistica e con i responsabili del Comune di La Salle, esaminassero questa parte del piano regolatore, darebbero una risposta definitiva, soddisfacente, agli interessi della popolazione.
Tonino (PCI) - Non vorrei interrompere questa calda discussione sul problema di La Salle ma dico solo che l'altro giorno abbiamo discusso, in questa sala, di Morgex, oggi discutiamo di La Salle, domani discuteremo forse dei problemi di Courmayeur, in quanto mi pare che vi sia già una interpellanza in questo senso e penso che sia giusto che il Consiglio regionale discuta di questi problemi e li affronti.
Ho sentito poco fa l'Assessore Lustrissy dire che, ancora una volta ci troviamo a rimorchio di iniziative private ed ecco, io vorrei proprio approfittare di questo e non per discostarmi dal problema della mozione perché penso che vi sia una certa analogia, approfitterei di questo per dire una cosa che ho già detto in un momento in cui discutemmo di quella famosa bozza del piano, e vi parlo della famosa conca di Dondeynaz. Avevo detto allora che la Giunta avrebbe dovuto fare qualche cosa per bloccare, se era possibile, alcune speculazioni che già allora si sentivano. Ora mi risulta che alcuni signori abbiano acquistato migliaia e migliaia di terreni in quella zona. Io vorrei pregare proprio la Giunta di volersi interessare un po' presto, proprio per non trovarsi a rimorchio, di nuovo, di un'altra speculazione che dovrebbe sorgere in quella zona, ma di interessarsi immediatamente di questa questione, per vedere fino dove è vero questo, insomma. Questo mi risulterebbe: che quei due signori abbiano già acquistato migliaia e migliaia di metri di terreno nella zona di Dondeynaz quindi, se questo fosse vero, bisognerebbe muoversi in tale senso per vedere un po' cosa c'è sotto di vero.
Andrione (UV) - Due parole per arrivare, come giustamente è stato richiesto, a una conclusione.
Allora, l'importante, per quanto ci riguarda, e proprio per evitare continui rinvii perché, se si dovesse approvare genericamente il piano regolatore, evidentemente, ci sarebbe un futuro rinvio e si continuerebbe a pagare gli interessi su quelle date somme fino a quando non fosse stata fatta la strada o qualche altra infrastruttura per poter sempre avere questa macchina di pressione sul Consiglio e sulla Giunta regionale; quello che noi chiediamo è che sia chiaro che il progetto, la speculazione, così com'è stata progettata, non è conforme a quanto desidera il Consiglio regionale. Il modo di arrivarci può essere discusso però, questo deve essere chiaro, in Consiglio regionale noi avevamo già chiesto una discussione che è avvenuta un anno fa, dopo aver richiesto un rinvio all'Assessore Milanesio di quindici giorni; quando è stata portata in discussione la questione della delega alla Giunta per l'approvazione del piano di La Salle, abbiamo già chiesto allora che fosse respinta. Si vuole invece fare come si è fatto per Saint-Vincent, se ricordo bene, per il piano regolatore di Saint-Vincent e apportare delle modifiche in sede di approvazione; può essere un sistema ma non è questo che ci interessa, e non ci interessa di salvare genericamente certe destinazioni turistiche che sono evidenti e sulle quali siamo d'accordo, ci interessa che sia messo un punto fermo e che a La Salle si sappia che quel dato tipo di sviluppo non è conforme a quanto desidera il Consiglio regionale. Punto primo.
Punto secondo, è evidente che questo tipo di discorso, visto che quelle popolazioni, giustamente, vivono nel terrore di essere abbandonate, questo tipo di discorso deve impegnare la Giunta a studiare con le popolazioni locali, con il Comune e con il Consiglio regionale, una soluzione sostitutiva di quanto invece è stato proposto. Questo è quanto noi, magari in maniera troppo sintetica, abbiamo scritto nel deliberato di questa mozione, ma, ripeto, i concetti sono due: da un lato mettere un punto fermo e dire no a un certo tipo di speculazione e dall'altro lato impegnare la Giunta, il Consiglio regionale, il Comune di La Salle e gli interessati, a trovare una soluzione sostitutiva che - e la Commissione Urbanistica, evidentemente, che parteciperà a questi lavori - a trovare una soluzione sostitutiva che non deve essere rappresentata così difficile, perché una società per azioni o in forma semplice o in partecipazione mista, è una cosa che anche ad Aosta si può fare.
L'ultima cosa, la nota fatta dall'Assessore Benzo. È esatto, effettivamente, io ho scritto "plan d'aménagement exécutif", en réalité il ne s'agit pas d'un plan d'aménagement exécutif, il s'agit d'un plan d'aménagement général mais ce qui nous intéresse est que pour la zone "Les Ors", le Conseil régional se prononce d'une façon claire. Et alors, en conclusion, nous dirions que la décision que nous invitons le Conseil à prendre, devrait être formulée de la façon suivante: "engage la Junte à repousser le plan d'aménagement de la zone "Les Ors" et à prendre, en même temps, les mesures nécessaires pour favoriser la création d'une station touristique".
Milanesio (PSI) - Sono contento di aver preso la parola adesso perché il dibattito si è precisato meglio e ha consentito di chiarire esattamente le intenzioni dei presentatori della mozione, sulle quali intenzioni mi sento di poter dire, a nome della Giunta, che la Giunta condivide le preoccupazioni espresse nella mozione e alcune tesi sostenute dal Consigliere Andrione e da altri Consiglieri, questa sera sono condivise dalla Giunta. Vero è che il primo piano regolatore adottato dal Comune di La Salle è stato da noi respinto e restituito al Comune di La Salle. Questa è già la seconda formulazione, vorrei precisare; seconda formulazione sulla quale la Giunta ha avuto fin dall'inizio delle grossissime perplessità e, anzi, così aveva detto a degli Amministratori, a tutti coloro che venivano a premere per un'approvazione "sic et sempliciter" di questo piano, che quella zona, così come era stata presentata e indicata con quelle volumetrie e con quelle possibilità di insediamento, non erano condivise queste valutazioni della Giunta regionale.
Ora, il dibattito ha messo in evidenza che sarebbe opportuno esistesse un piano urbanistico regionale; lo abbiamo già detto in altre circostanze, non ripetiamolo più. Certo, se questa discussione si fosse fatta in modo generale e globale di fronte a un piano urbanistico regionale, forse questa sera non saremmo qui a discutere di questo problema. Ecco, a maggior ragione che è stata insediata per affiancare la Giunta in questo lavoro per la redazione di strumenti urbanistici e che il Consiglio ha deliberato in qualche seduta fa, dovrà, a mio avviso, procedere sollecitamente, di stretta intesa con la Giunta per arrivare alla, all'adempimento delle prescrizioni contenute nel nostro ordine del giorno.
Io volevo fare delle lunghe considerazioni ma ne faccio, così, ammenda e, diciamo così, non tedio il Consiglio con un lungo discorso. Mi corre solo l'obbligo di dire questo: che è necessario, da parte dell'Amministrazione regionale, arrivare alla redazione di un piano particolareggiato ed esecutivo per intervenire in quella zona. Non si può accettare la proposta di spalmare una volumetria, apparentemente bassa di 0,24, apparentemente bassa, su un territorio così immenso. Questo significa non fare l'urbanistica; l'urbanistica si fa invece prevedendo esattamente o comunque con una certa approssimazione, dove, quanti e che tipo di fabbricati possono sorgere e, soprattutto, quali infrastrutture, quali attrezzature devono sorgere e chi le deve pagare, queste attrezzature. L'esperienza di Pila ci deve servire in modo critico e anche autocritico; cioè, se molte cose allora sono state fatte dalla Regione per suscitare uno sviluppo nella zona di Pila, qui non c'è bisogno di suscitare, c'è l'iniziativa privata che lo vuole fare, ebbene poniamo delle condizioni che rendano interessante sempre il tipo di investimento ma, nel contempo, garantiscano l'ente pubblico, i cittadini, che questo investimento non si trasformi in una mostruosa e colossale speculazione ma si trasformi solo in un intervento di valorizzazione che consenta alle energie locali di completare questa opere di valorizzazione e di costruzione, perché il piano regolatore, accanto ad alcune inesattezze, però consente una edificazione anche ai margini di questa zona, che è interessante, che può essere oggetto esclusivo dell'intervento locale e degli abitanti del luogo. Quindi direi che le raccomandazioni e le proposte fatte sono da noi condivise. Il problema è di fare in modo che l'ente pubblico si ponga alla testa di questo discorso, ridimensionandolo e indicando quali sono le cose da fare e non quali sono le iniziative da subire. Questa iniziativa, così com'è stata proposta, com'è stata presentata, dà l'impressione ai privati che il Comune abbia subìto un po' la pressione dei privati e che abbia presentato una idea che non è forse neanche la sua, ma che è quella dei privati che avevano un certo interesse.
Quindi, io credo che la mozione, così com'è stata formulata - e vorrei solo che mi si leggesse il testo definitivo e anche il Presidente della Giunta voleva sentire il testo definitivo - potrebbe essere accolta.
Dolchi (Presidente) - Un attimo per piacere. Sono iscritti l'Assessore Benzo e il Consigliere Caveri.
Benzo (DP) - Io vorrei solo fare un'osservazione al Consigliere Andrione, se mi permette. Se ho ben capito, la sua modifica, se è come l'ho compresa io, cioè "engage la Junte à repousser le plan d'aménagement de la zone de "Les Ors" et à prendre en même temps des mesures", non plus "limitatives", mais "nécessaires". C'è una "contradictio" in termini, perché? Perché, siccome la Giunta sta esaminando le controdeduzioni fatte alle sue osservazioni del piano regolatore di La Salle e, quindi, in questo momento sta, si tratta qui, quindi, di una destinazione di zona innanzitutto, e di una valutazione degli indici di fabbricabilità, non ha senso respingere il piano. Cioè queste misure necessarie non investono, al momento, che una riduzione, sia pure drastica, degli indici volumetrici, non può essere differentemente. Due sono le strade successive: attendere il piano particolareggiato esecutivo da parte dei privati o farlo noi Regione, ma farlo successivamente all'approvazione o meno del piano regolatore generale di La Salle da parte della Regione. Quindi mi permetterei di dire che basterebbe, salvo restando, e io condivido le sue osservazioni, sono state anche le mie, sul fatto "engage la Junte à rendre des mesures" - e andava bene - "limitatives", necessarie, indubbiamente nel di più sta il di meno, comunque "favorisant la création...". È chiaro, quindi, che la Giunta deve tenere conto di questo e decisamente ridurre gli indici di fabbricabilità perché se no il discorso va fatto diverso. Il discorso va fatto senza l'approvazione, andiamo a tempi lunghi, perché è necessario provvedere a studiare un piano particolareggiato esecutivo; siamo in sede di approvazione di un piano regolatore comunale già adottato dal Comune; in questa sede ci sono delle destinazioni di zone e delle linee di fabbricabilità; quindi, la pregherei di rivedere questo, se no una cosa non si può respingere una cosa, respingere vuole dire non fare la stazione turistica, contraddice quella volontà di farla, mentre la nostra volontà è di ridurre questa zona.
Andrione (UV) - Assessore Benzo no, credo che non c'è contraddizione e, se lei mi permette, l'errore da parte sua è quello di ragionare in termini direttamente giuridici per la legge che prevede l'applicazione dei piani regolatori da parte della Giunta regionale.
Questa mozione, invece, ha semplicemente un significato di precisazione di intenzioni e, allora, proponiamo che da un lato la Giunta regionale dica di no e al comprensorio - perché soprattutto è l'estensione del comprensorio che poi permette la concentrazione in certi punti - e al comprensorio, artificialmente e arbitrariamente delimitato, e agli indici volumetrici, dicendo che la Giunta regionale, al tempo stesso favorevole alla destinazione turistica e che prenderà - esattamente secondo il discorso fatto dall'Assessore al Turismo cinque minuti fa - quelle misure che saranno necessarie per favorire questo sviluppo turistico.
Caveri (UV) - Oggi tutti parlano col senno di poi della questione di Pila e dell'Alpila, anche quelli che si sono battuti perché il piano più nefasto fosse approvato, mentre poi si è arrivati alle note limitazioni, in seguito alle polemiche interminabili e alle resistenze da parte nostra.
Però io voglio sottolineare questo fatto e, cioè, che, se ho ben capito, la discussione che si è svolta finora e particolarmente quello che ha detto il Consigliere Andrione, in base a quello che ha detto il Consigliere Andrione e che hanno detto altri Consiglieri, questo piano, o meglio, il sistema che è stato escogitato per La Salle, è molto peggiore di quello di Pila, perché per Pila si sono previste varie zone e per ogni zona si è previsto un rapporto plano-volumetrico diverso. Mentre invece qui, cosa succede? Si prevede un immenso territorio di milioni di metri quadrati che comporta quella quantità enorme di metri cubi, ed è questo che non si può approvare, è questo che non si può approvare. Quindi, il punto: tutti parlano di rapporti plano-volumetrici ma un rapporto plano-volumetrico può essere saggio o può essere catastrofico. Quindi la raccomandazione: è questo il punto che bisogna vedere ed è questo l'asso di questa mozione presentata, è il fulcro della questione, perché il rapporto plano-volumetrico può essere basso ma se si estende a una superficie di milioni di metri quadrati, è chiaro che si possono fare le piramidi d'Egitto sulla montagna di La Salle. Quindi io faccio questa viva raccomandazione alla Giunta affinché, con l'ausilio dei vari organi previsti, Sovraintendenza, Sezione urbanistica, Commissione Urbanistica, si limiti la superficie considerata e si adegui alla superficie così ridotta un saggio o dei saggi rapporti plano-volumetrici.
Mi pare che il nodo della questione sia questo, perché se non si farà questo, ci sarà il disastro a La Salle, come c'è stato il disastro nelle zone sinora sfruttate e come domani ci sarà il disastro nella zona di Dondeynaz, di cui ha parlato il Consigliere Tonino.
Monami (PCI) - Per riprendere un po' il discorso alle origini, cioè all'inizio di quanto è stato detto introducendo questo dibattito, mi pare che una delle cose che più sono venute, sono balzate in evidenza con estrema chiarezza, era una certa contrapposizione tra la volontà del Consiglio regionale di non permettere delle grosse speculazioni in Valle d'Aosta e il tentativo costante, invece, di certi gruppi nazionali o internazionali di operare questo tipo di speculazione.
Pare a me che, tutto sommato, le cose che si sono dette qui non è che hanno tranciato, non siamo, mi rendo conto che non siamo qui e né possiamo qui prendere delle decisioni definitive per impedire queste cose ma, dai vari interventi non è venuta fuori la chiara intenzione di proporre cose che impediscano la speculazione edilizia in Valle d'Aosta e, soprattutto, la speculazione edilizia nelle nostre zone turistiche o nelle zone più pregiate e più appetibili.
Secondo me ci sono due vie da percorrere per evitare questo, alcuni accorgimenti di carattere tecnico-urbanistico, ma che non sempre sono validi, che non sempre sono validi. Anche la limitazione, la più bassa limitazione della cubatura, metro cubo per metro quadro, concepibile nelle aree, consente, proprio con quel mezzo che tutti quanto abbiamo denunciato e che diceva adesso l'Avvocato Caveri, consente comunque una grossa agglomerazione di fabbricati ma non si evita, secondo me, questo pericolo, riducendo anche infinitamente l'indice di fabbricabilità, perché? Perché il giorno in cui le zone sono appetibili, il giorno in cui l'operazione è economicamente conveniente, la si fa con qualsiasi indice, purché ci sia la possibilità di concentrare anche quel piccolo modesto indice in un più ristretto modesto appezzamento.
Come si evita allora questo? Secondo me con una indicazione che non è stata sufficientemente precisata dall'Assessore Milanesio e che io già una volta avevo detto in questa sala: indice di fabbricabilità da una parte ma, dall'altra, non potremo fermare questo se non diamo la tipologia dei fabbricati da costruirsi in quelle zone; dobbiamo avere il coraggio di dire che le case più alte di tre metri, dico la cifra a caso perché non voglio spaventare nessuno, non si costruiscono e non si costruiscono case in continuazione, non più larghe di X metri e lunghe di X metri. Cioè, fare la tipologia della casa, tipologia e indice di fabbricabilità che deve essere individuato zona per zona. Perché Pila, l'esempio di Pila, tutto sommato - e verremmo a discutere sulla seconda strada da operare per evitare queste speculazioni - Pila, tutto sommato, si dice, è preferibile una costruzione tipo quella di Pila, che i sei piani fatti a Cervinia, siamo tutti d'accordo; si è ridotta la possibilità edilizia, l'indice di fabbricabilità è ridottissimo, ciò non toglie che permette una costruzione continua di cinquecento metri, andatela a vedere, si costruisce in condizioni più o meno visive, più o meno appariscenti, per una colata continua di trecento, quattrocento, cinquecento metri di cemento armato. Ecco cosa dobbiamo impedire.
Allora, questo lo si impedisce classificando, oltre che l'indice di fabbricabilità, anche una precisa tipologia di fabbricato, oltre al quale e con altri criteri diversi, non si può costruire. Essa diventa un'altra questione molto importante, secondo me, proprio se vogliamo salvare il paesaggio che, comunque, le distanze tra fabbricato e fabbricato - che anche questa è una cosa che non può non essere tenuta presente - non ci possiamo più accontentare del rapporto uno/cinquecento per quanto riguarda l'altezza e la distanza, un rapporto uno/uno cioè distanza uguale all'altezza, dobbiamo superare notevolmente gli standard urbanistici che sono in uso nel nostro Paese per determinare un modo nuovo, un nuovo criterio di costruzione, se vogliamo salvare l'ambiente.
Ma la seconda strada - ed è quella che mi preoccupa di più - per quanto riguarda l'aspetto politico della questione, se vogliamo noi impedire la speculazione da parte delle società finanziarie italiane o straniere, secondo me, intanto dobbiamo impegnarci a non intervenire più come Regione quando delle operazioni tipo l'Alpila prendono corpo, perché una delle cose che noi abbiamo denunciato qui, non io perché non c'ero ma i miei compagni, prima di votare la questione Pila, una delle questioni che hanno posto con notevole forza, era che la Pubblica Amministrazione non poteva sostituirsi e aiutare e incentivare, quindi, la speculazione con degli interventi diretti. Gli interventi diretti, invece, sono possibili alla Pubblica Amministrazione quando sia essa a individuare un polo di sviluppo, quando sia essa a studiarne i modi e i mezzi, quando sia essa a studiarne il piano esecutivo e quando sia essa, con la sua funzione promozionale, a creare tutte quelle infrastrutture utili, necessarie, indispensabili perché attorno a queste la gente di La Salle possa intervenire consorziandosi, aiutandosi, cooperativizzandosi, in modo da permettere degli interventi diretti della gente; e questi interventi, se noi leghiamo queste due circostanze, sono possibili perché diamo la dimensione a dei fabbricati che non sono enormi e quindi non sono estremamente costosi, non chiedono degli interventi di capitali iniziali paurosi, tipo i venti miliardi dell'Alpila, per costruire tutto il complesso; e non interveniamo noi, con i nostri soldi, ad arricchire con una nostra partecipazione o ad aumentare quel margine di profitto che questa gente viene a trarre dalle nostre montagne.
Ma, comunque, perché tutto questo, colleghi? Perché noi ci troveremo - e io ho avuto anche questa occasione di dirlo più di una volta in questa sala - ci troveremo, a distanza di un mese, di due mesi, di sei mesi, a discutere sempre dei medesimi problemi. Si diceva che si discuterà di Courmayeur; il Consigliere Tonino si è preoccupato per Dondeynaz, ma guardate che le zone appetibili in Valle d'Aosta sono molte e l'orientamento di sfruttamento della montagna, adesso che il mare, la riviera, ha finito la sua funzione, ha finito di dare l'orientamento della gente, dei capitalisti italiani e non italiani, perché quando si parla di capitalisti, secondo me, non bisogna fare distinzione né di bandiera internazionale né di bandiera regionalistica nazionale. Il capitalista francese non è certamente, potrà essere, se volete, ma con altri scopi, per altri scopi, più illuminato del capitalista italiano, se volete, tutti e due assieme possono essere più illuminati e più avanzati del capitalista svizzero; analoga considerazioni si può fare per il ricco milanese, per il ricco torinese, per il ricco biellese e non escludo da questa considerazione anche il ricco valdostano. Ma su queste considerazioni noi riteniamo dobbiamo muoverci ed evitare ogni sei mesi di dover ridiscutere su queste questioni. Io ritendo che dobbiamo fissare determinati criteri fissi e cioè che la Regione non interviene più con i propri denari e con i propri soldi per permettere questo tipo di speculazione fatta da terzi. Secondo: sollecitare; e io sollecito, con questo mio intervento, sollecito tutti quegli strumenti che noi abbiamo già avuto occasione di discutere, di cui sentiamo particolarmente la necessità; sollecito le forze politiche della maggioranza, sollecito tutte le forze politiche di questo Consiglio perché quegli strumenti, che diventano sempre più indispensabili, tipo la legge di tutela sul paesaggio, la legge urbanistica, siano sollecitamente approntati e portati in dibattito in questo Consiglio.
Ecco, non dimentichiamoci quindi, e concludo, colleghi, che ci sono quelle due strade che io mi sono permesso di indicare se vogliamo tagliare le unghie agli speculatori che vengono qui ad Aosta soltanto per i loro naturali interessi e non certamente per il bene dei valdostani.
Caveri (UV) - Io approvo una parte di quello che è stato detto dal Consigliere Monami perché mi pare che ha detto delle cose che si avvicinano a una certa concretizzazione di queste idee che hanno finora navigato nell'aria di questo Consiglio.
Io, per conto mio, chiedevo la riduzione della superficie ma, mi pare che prima di tutto bisognerà che il futuro piano di La Salle consideri varie zone e fissi le varie zone, che riduca, per ogni zona, ma che consideri la superficie non in modo chilometrico, come purtroppo è previsto, a quanto sentiamo, dai progetti fatti o dai piani fatti; quindi, riduzione della superficie, seguendo il criterio del Consigliere Monami, fissare le misure massimali di lunghezza, di larghezza e di altezza per le costruzioni e fissando poi un'altra cosa, ciò che Monami non ha detto, cioè le distanze tra i vari edifici. Perché si sono fatti tanti piani regolatori fasulli, come noi sappiamo, che hanno favorito la speculazione.
Ora, se invece di tanti piani, se si fosse - e qui dobbiamo un po' tutti recitare il mea culta - i Comuni fossero stati invitati a redigere dei piani edilizi fissando questi dati: zone, rapporto plano-volumetrico per ogni zona, misure, tipologia, come ha detto Monami, misure, non solo in altezza e larghezza ma anche in lunghezza, perché oramai si è fatta la scoperta dei serpenti, è vero, e a Chamois stanno sorgendo, stanno per sorgere dei serpenti in questo senso, perché si fa la scoperta di ridurre l'altezza e poi la lunghezza la si continua all'infinito. Quindi, fissare queste misure massimali e stabilire le distanze tra un edificio e l'altro. Questi sono i criteri che deve considerare la Giunta e la Commissione edilizia, e questo potrà forse essere incorporato, queste idee, che sembrano precise e concrete, potrebbero essere incorporate nella mozione di cui ci occupiamo oggi. So che un Consigliere regionale sta per domandare la sospensione, in modo che si possa combinare una correzione della mozione che concretizzi e precisi un po' meglio i criteri che dovranno essere seguiti per definire questa questione, assicurando lo sviluppo di una stazione turistica sulla parte alta di La Salle però evitando gli obbrobri che siamo tutti d'accordo a deprecare. Ma, evidentemente, non serve a niente piangere a funerali avvenuti se non si predispongono gli strumenti che stabiliscono le cose in modo preciso e in modo concreto.
Bordon (DC) - Vi garantisco che vi ruberò solo cinque minuti, dieci minuti al massimo, tanto più che, come Gruppo D.C., avevamo pregato l'amico Borbey e l'amico Ramera di voler fare loro l'intervento perché più congenialmente disposti a mettersi in questo ginepraio per le loro professioni, per i loro studi e, quindi, io pensavo di non intervenire perché, d'altronde, qui abbiamo sentito una discussione che, se non sbaglio, è durata almeno due ore e, ancora una volta, dopo già aver sentito quella di Morgex, è una discussione che è indubbiamente di grande interesse perché tocca veramente l'avvenire della Valle d'Aosta. Allora, io penso che mi renderei terribilmente noioso se rapidamente non volessi puntualizzare alcune cosette per arrivare brevemente alla conclusione.
Innanzitutto, amici, io, ancora una volta, sono veramente addolorato perché è già stato detto e lo ripeto, ma lo ripeto per tutti noi Consiglieri, compresa la Giunta, che questi problemi che sono di capitale importanza, vengono portati qui soltanto in seguito a mozioni o interpellanze. Per esempio noi, l'altro giorno, abbiamo discusso lungamente su Morgex - e sì che a Morgex ci passavamo tutti i giorni, se non tutti i giorni, una volta alla settimana qualcuno ci viveva - e se non veniva fuori quella mozione non se ne parlava, e, anche in questo campo, dove noi abbiamo avuto delle speculazioni che io ritengo enormi, anche in questo campo non avremmo detto niente. Poi è venuta fuori questa storia qui. Infatti io, da buon uomo della strada, perché questa è la mia mentalità, perché io non voglio arrivare ad assurgere determinati livelli di discussioni tecniche, perché non sono congenialmente preparato a questi argomenti, ma quando, a un certo momento, ho letto qui su questa mozione che si trattava di tre milioni di mq circa, che si trattava di 750.000 mc di costruzione, che a un certo momento si progettava di costruire in questa zona di "Les Ors" circa 15.000 posti, quindi una fetta come la metà di Aosta grossomodo, beh, io, senza essere entrato troppo in discussione, non me la sono neanche presa troppo con me stesso come Consigliere che non è corso ai ripari, ma un unico giudizio che ho detto: "son tutti mat", perché pensare di mettere 15.000 persone lassù, io non so che cosa possa venire fuori. Mi si consola dicendo: "no, non saranno 15.000, saranno 7.000", ce n'è ancora la metà di troppo, secondo me. Io parlo a titolo personale ma mi preoccupo come partito, come tutti, perché qui dentro siamo venuti fuori tutti in questa determinazione, quindi noi tutti qui ci siamo preoccupati e un giorno parlavo in un altro posto, in un'altra sede, con gli amici, dicevo, secondo me la preoccupazione che abbiamo noi in Consiglio si riassume in queste sue parole. Noi vogliamo la valorizzazione delle zone ma vogliamo impedire la speculazione. In sintesi è tutto qui il discorso. E allora che cosa dobbiamo vedere? Dobbiamo vedere, per esempio, dalle discussioni che sono venute fuori che io non voglio ripetere perché, ho detto prima, ripeterei male quello che altri hanno detto così bene ma, indubbiamente, qui dentro noi non siamo a posto, noi non siamo a posto perché periodicamente vengono fuori queste grane e ne parliamo soltanto a un certo momento, quando non siamo quasi più a tempo, non siamo quasi più a tempo non proprio perché i buoi sono scappati dalla stalla perché il piano regolatore di La Salle, in questo caso, deve ancora essere discusso dalla Giunta. Però, in fondo in fondo, arriviamo sempre con un certo lasso di ritardo e, a un certo momento, mi si dice: "ma tu, Consigliere regionale, sei responsabile di questo". Ma come faccio a essere responsabile se non viene fuori una interpellanza, una mozione, io non so che cosa si svolga alla Soprintendenza, non so che cosa si svolga attraverso l'Assessorato al Turismo o alla Giunta. Quindi, in fondo in fondo, io non ne ho colpa. Sono contento di quello che ha detto l'amico Manganoni che ha ripetuto che, a un certo momento, nel 1070, in questa Sala c'è stata una lunga discussione su quello che era il piano urbanistico. Lui ha sorvolato sull'impostazione, ha fatto bene, ha voluto dire soltanto da una parte di quest'aula, beh, non ha voluto fare cenno e io non lo voglio mettere in difficoltà, ma noi sappiamo qual era la parte di questa Sala che ha insistito tanto però ci siamo ben trovati anche allora d'accordo per portare avanti questo piano urbanistico; però non è ancora arrivato il piano urbanistico per cui continueremo; e non volevo anticipare niente ma l'ha anticipato l'avvocato Caveri, è di pochi giorni or sono, mi sono sentito dire "a Chamois si fa un serpente" - l'ha definito bene l'avvocato Caveri - "lungo 36 metri". Ma io mi domando: ci siamo battuti, abbiamo fatto il possibile per salvare Chamois in un determinato ambiente sulla motorizzazione e adesso è arrivato Feisal, ci ha pensato lui, per fortuna, ma noi a Chamois, a un certo momento, non avevamo voluto le macchine ma adesso incominciamo, ancora a Chamois, con i condomini dietro la chiesa, mi si dice. Io non mi preoccupo, non mi muovo perché, a un certo momento, l'Assessorato al Turismo, la Sovraintendenza interverranno pure. Indubbiamente si verificherà anche a Chamois quello che è accaduto a Morgex, dove sono passato ieri. Dice, a un certo momento, qui è tutto sospeso; ma io voglio scommettere un pranzo con il mio più accanito nemico/amico che è Monami, ho proprio scelto te perché sono già sicuro che non succederà niente a Morgex, siamo d'accordo? Tanto si farà una lunghissima chiacchierata, vedremo quello che ne viene fuori, si discuterà su questi impresari, non si andrà a vedere chi gli ha dato i permessi di costruire perché, secondo me - e l'altro giorno tu mi avevi interpretato male, faccio quella piccola parentesi - dicevo, ma cosa vogliamo prendercela con gli imprenditori che di professione fanno questo, con questo non li giustificavo, però io me la prendo con chi dà i permessi di costruzione. Mi si dirà: ma lo hanno per diritto di legge, ed è qui che non ci siamo perché ritengo che noi in Valle d'Aosta si possa emettere, si possano fare delle integrazioni di legge, si possa fare qualche cosa che questo impedisce. Però continuiamo e arriviamo a bomba, noi abbiamo sentito qui, in linea di massima siamo tutti d'accordo, a un certo momento mi sembra che fosse Lustrissy il meno d'accordo perché Lustrissy ha fatto un intervento che mi è piaciuto perché ha toccato proprio quella parte di coltivatori diretti che, anche se mi si sfotte, mi è molto vicina, mi è congeniale, perché mi piaceva questo argomento. Però, arrivati a un certo momento, Lustrissy viene fuori e dice: "ma questa gente qui, di questo comprensorio", non so la parola giusta ma insomma, la sostanza "vuole rendersi libera, vuole quasi togliersi dalla schiavitù di essere oppressa da altre zone circonvicine". Tutto giusto però io, siccome sono all'opposizione, dicevo a Ramera, voglio vedere dove arriva; allora lo si deve fare questo piano lassù, dei 15.000, e invece no. Anche Lustrissy, intelligentemente e sapientemente, ha sviato, ha detto: "noi riteniamo che sia un piano regolatore del Comune di La Salle e non può essere respinto perché noi non possiamo respingere tutto questo, noi tutt'al più possiamo soltanto vedere che lassù non accada quello che sta forse accadendo e che tutti noi non vogliamo". E allora, in fondo, che cosa abbiamo detto? Siamo tutti d'accordo, noi riteniamo che in questa zona di La Salle un certo sviluppo turistico abbia a venire fuori perché se no sacrificheremmo tutta una popolazione. Sembra, dico sembra, perché io non ho studiato a fondo, hanno visto la convenzione, hanno visto tutto quello che dovevano fare ma sembra che l'impostazione sia un po' "kolossal", come ha detto l'amico Manganoni, e mi aveva stupito di questa sua battuta l'amico Manganoni, dico, accidenti, guarda come ha tirato bene fuori il "K" di "kolossal" con il "K" maiuscolo! Probabilmente Manganoni, che non sappia tirare fuori delle battute simpatiche, anzi, gliene diamo atto, ma avrà letto "les plans d'aménagement à l'usage des valdôtains et non des colonisateurs" e qui c'è tutto giù "Comité pour la défense de Courmayeur" ecc. ecc. che parla del piano regolatore di Courmayeur - e io vi faccio grazia di tutto questo perché se no tanto valeva che parlassi prima, vi ubriacassi prima di parole come sto facendo adesso - però da qui si vede che anche da Courmayeur sta venendo fuori questo, sta venendo fuori dappertutto; e allora, io vi prego, tanto per cominciare ritorneremo in questa Sala al più presto con interpellanze o con mozioni per portare di nuovo avanti qualche cosa che ci consenta di non andare avanti alla giornata così, che ci consenta di stabilire qualche norma. Io non posso arrivare, per quella vendetta che vuole sempre fare Monami, facendo sempre fare quelle case di tre metri, così mi fa battere la testa contro le porte, io questo non lo voglio stabilire, ma scherzava Monami in questo senso, come scherzo io in questo momento. Io non vorrei entrare forse proprio nei particolari ma certo che qualche cosa dobbiamo fare perché se no, Signori, noi viviamo qui da un Consiglio all'altro, riportiamo dei problemi di grande importanza e li lasciamo come sono.
Adesso, per concludere quindi, con grande soddisfazione ma anche mia, io vi prego solo di una cosa: in linea di massima qui siamo tutti d'accordo; tutt'al più abbiamo delle piccole divergenze per esempio sulla parola "repousser le plan d'aménagement": Forse, invece di "de la repousser" noi vorremmo che ci fosse "étudier nouvellement". Noi avevamo fatto un'offerta, una proposta, avevamo detto: "Perché non può eventualmente la Giunta regionale, o la Giunta o l'Assessore col Presidente della Giunta, la Sovraintendenza con il confronto della Commissione urbanistica e con la presenza del Consiglio comunale di La Salle, vedere di sviscerare un po' questo, prima di "le repousser" perché, insomma, repousser c'est vite fait, e poi ci perdiamo un bel po' di tempo, è anche grave questo.
Pertanto io chiedevo, se non avevate nulla in contrario, sono le 19.10, una sospensione di dieci minuti per vedere se riuscivamo a trovare la quadra perché io ritengo che sia una cosa talmente importante che tutti noi dobbiamo dire quello che pensiamo, ma è talmente - lo dicevo a Borbey - di buon senso questo argomento, che non ci possono essere delle divergenze. Qualcuno potrà dire: "il piano regolatore" e qui lascio la parola al mio amico tecnico, ingegnere Benzo - che quando interviene arriva proprio con tutte le parole tecniche in materia e m'impressiona anche - lascio la parola a Benzo quando dice: "il piano regolatore di La Salle, per una parte può andare bene", quindi, piano particolareggiato lassù potrebbe essere ritoccato. Quindi io la pregherei, Signor Presidente, se volesse sospendere per dieci minuti perché io sono sicuro che siamo d'accordo tutti su questa dizione della mozione.
Dujany (DP) - Mi pare che, dalle discussioni e dagli interventi dei vari Consiglieri, emerga questa preoccupazione, di destinare quella zona a uno sviluppo turistico. Tutti sono preoccupati del modo con cui questo sviluppo può avvenire e mi pare che, dagli interventi di Monami, di Caveri, di Andrione e di altri, in particolare e anche dell'Assessore, è emersa questa necessità di conoscere, preventivamente all'approvazione del piano regolatore del Comune di La Salle, quale potrebbe essere il limite e i modi dello sviluppo della zona turistica alta.
Quindi, direi, sarebbe opportuno, probabilmente, concordare un ordine del giorno che provi l'apporto, direi, di tutti i Gruppi consiliari; qui ci troviamo con un ordine del giorno iniziale, con un secondo presentato da Andrione, con un terzo che stavamo preparando noi, credo che l'avvocato Caveri ne stia preparando un quarto. Chiederei, anche in relazione anche a quanto detto, anche Monami... a quanto detto da Bordon, cinque minuti di intervallo, in modo da confrontare, naturalmente, un ordine del giorno che possa essere il più preciso possibile.
Dolchi (Presidente) - La seduta è sospesa per cinque minuti.
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La seduta è sospesa dalle ore 19,13 alle ore 20,33.
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Dolchi (Presidente) - Consiglieri presenti 29. Mi sembra che sia stato concordato il dispositivo della mozione da parte di tutti i gruppi. Chi è che ne dà lettura?
Chanu (DP) - A seguito della riunione dei Capigruppo, avremmo concordato il dispositivo finale della mozione, ferma restando, naturalmente, la parte espositiva che ci trova tutti consenzienti, in questo modo: "le Conseil régional etc. engage la Junte à réexaminer le plan d'aménagement présenté par la Commune de La Salle en prenant les mesures pour favoriser la création d'une station touristique en non d'un vaste domaine destiné à la spéculation.
En invitant la Commune à réduire, par conséquent, les surfaces et les rapports d'édification de la zone "Les Ors" C 27, ainsi que toute la zone haute de La Salle, sauf à prendre elle-même les déterminations nécessaires en cas de refus; en déterminant, au moment de l'élaboration du plan d'aménagement exécutif, les zones et les rapports d'édification, les hauteurs admises, les distances minimales entre les bâtiments, la localisation des infrastructures et des services, en prenant également les mesures financières et juridiques nécessaires au développement de la zone".
Dolchi (Presidente) - È stata udita da tutto il Consiglio la lettura; ci sono dei Consiglieri che intendono prendere la parola?
Manganoni (PCI) - Io devo innanzitutto felicitarmi perché finalmente sono stati presi in considerazione i suggerimenti che da questi banchi era da anni che si facevano in questo Consiglio. Cioè, noi sappiamo che gli strumenti urbanistici non so se sono fatti appositamente per favore la speculazione. Non parliamo poi quando si parla di piani di lottizzazione, di piani particolareggiati ecc. che solo la speculazione può farli perché non ne troverete uno fatto in Valle d'Aosta nel quale i piccoli proprietari abbiano concordato.
Allora noi suggeriamo appunto di stabilire, se si vuole frenare, impedire i condomini e le caserme, di stabilire le altezze, di superfici occupate e di volumi, ogni singola casa. Questo è da anni che lo diciamo, l'ha ripetuto oggi, l'abbiamo ripetuto oggi, finalmente è stato accettato, e questo ci fa piacere.
Però io vorrei fare presente una cosa: "le plan d'aménagement exécutf" per "plan d'aménagement exécutif" cosa intendiamo? Scusate la mia ignoranza, tradotto in italiano, cosa significa... (voce: piano particolareggiato esecutivo) ...bene, piano particolareggiato esecutivo, allora sono nel giusto.
Allora noi, questo freno che è l'unico che può impedire i condomini e le caserme, anziché metterlo nel piano regolatore, rimandiamo queste limitazioni ai piani particolareggiati o i piani di lottizzazione, chiamiamoli un po' come vogliamo, anche se non è la stessa cosa ma sono molto simili.
Ora, e qui si garantisce che i piani di lottizzazione o piani particolareggiati vengono stabiliti questi limiti, uno.
In secondo luogo, qui si dice: "stabilire le altezze e i rapporti di edificazione". Bene. Ma se quelli stabiliscono trentasette metri, cinquanta di altezza, eh? E se quelli stabiliscono che la superficie occupata di settemila metri per un edificio? Siamo concreti. E allora quelli, quando si farà il piano "d'aménagement exécutif" possono stabilire che l'altezza massima è di tremila settecentocinquanta metri, e noi? Noi non potremo dire: "non vi siete attenuti" perché qui dice di stabilirli, non li stabiliamo noi, lasciamo stabilire a quelli, e allora io mi chiedo, io dichiaro di essere d'accordo e di votare questo ordine del giorno però vi chiedo, e per me votare questo ordine del giorno vuole dire lasciare le cose esattamente come prima.
Milanesio (PSI) - Io non so, non condivido la sfiducia totale del Consigliere Manganoni nei confronti dei Consiglieri che si sono riuniti di là e di questo ordine del giorno. Mi pare che tutto potevamo fare là, meno fare il piano regolatore. Su questo, ecco, ma anche stabilire dei metri, Manganoni scusami, non sono delle decisioni o delle indicazioni che si possono dare una volta per tutte, per tutti i territori, per tutte le zone. Presuppone un sacco di cose, insomma. Ora, dico, non è che possiamo noi stabilire tutto questo in una riunione anche lunga quanto è durata la riunione prima. Però si sono date delle indicazioni; intanto si è detto che quel piano, quella proposta non andava bene, se non altro e si è detto in modo molto preciso. Si è detto che, per essere approvata da parte della Giunta, deve contenere delle limitazioni, delle indicazioni precise che prefigurino già il risultato finale, cioè che non ci accontentiamo solo di indici generici, di zone generiche ma un prodotto per cui, facendo alcuni conteggi e facendo alcune estrapolazioni, salta fuori il risultato finale, e lo capiamo fin dall'inizio che quello che salta fuori. Quello è il contenuto dell'ordine del giorno.
Manganoni, la tua sfiducia mi pare una sfiducia verso la natura umana in generale, non tanto nei confronti di quelli che hanno redatto l'ordine del giorno.
Parisi (MSI-DN) - Io approvo questo ordine del giorno ma le perplessità del Consigliere Manganoni le ho espresse in sede di discussione dei Capigruppo e ho richiamato l'attenzione dell'avvocato Caveri perché, appunto, perché... è chiaro che la Giunta, una volta che deve esaminare quel provvedimento, fa quello che vuole, ha la maggioranza e fa i piani che vuole e tutto quanto. Questa è la verità.
Caveri (UV) - Vorrei dire due cose. Confessando di avere una simpatia per Manganoni, speciale, segreta, per il suo ruvido buon senso, però non concordo con lui quando vuole rivendicare a certi banchi certe idee sublimi che sono contenute in questa mozione. Perché la mozione, evidentemente, è una sintesi di un po' tutto quello che è stato detto da un banco e dall'altro banco.
Per quanto riguarda la preoccupazione di Manganoni, c'è da dire questo: non si può pretendere, io penso, che in un piano generale ci siano i massimi e i minimi di altezza, di larghezza e di lunghezza e le distanze, diciamo, tra un edificio e l'altro. Non si può pretendere che ci sia questo. Tecnicamente, questi sono elementi che debbono essere contenuti nel piano esecutivo particolareggiato; però c'è una parte di vero in quello che dice Manganoni, cioè bisognerà che la Giunta faccia bene attenzione prima di approvare certi rapporti plano-volumetrici, di fare attenzione a che cosa vogliono dire questi rapporti plano-volumetrici, cioè non dovrà, la Giunta, approvare dei rapporti plano-volumetrici tali per cui le misure siano delle misure eccessive. Questo io penso che sia, in questo senso, io condivido quello che ha detto Manganoni. No, perché se viene approvato un rapporto plano-volumetrico eccessivo in sede di piano generale, come può poi la Giunta correggere i dati del rapporto, del piano particolareggiato esecutivo? C'è un pericolo, effettivamente, in questo; a ogni modo, non si possono mica fare le cose perfette... (voce in lontananza di Manganoni)
Monami (PCI) - Io ho aderito a questo ordine del giorno, la sua stesura, questa mozione, perché dimenticavo che è stato frutto di una discussione di quattro ore; quindi, non va letto, questo ordine del giorno, così come ci viene presentato. Come se a monte non ci fosse stato un lungo dibattito; e il dibattito mi pare abbia precisato gli intendimenti del Consiglio regionale. Cosa dovevamo concludere? Fare noi il piano regolatore questa sera? Indicare degli indici che non possiamo indicare perché nessuno di noi ha visto e conosce la zona, o potevamo, come era stato proposto in sede di riunione di Capigruppo, respingere la deliberazione o, addirittura, di fare la Giunta queste osservazioni nel piano regolatore? Io mi sono battuto perché si fosse mantenuta, anche con questi provvedimenti abbastanza drastici, l'autonomia dei Comuni innanzitutto e noi non possiamo qui stabilire, anche volendolo, i tre metri, i sei metri o i dieci metri. Sappiamo però che la Giunta - perché si dice: "salvo prendere lei stessa tutti quei provvedimenti nel caso in cui non si adegui a queste richieste" - la Giunta, edotta in quattro ore di dibattito, sa cosa vuole il Consiglio. Il Consiglio vuole che là non si facciano delle speculazioni. Il Consiglio vuole che si facciano delle modeste, delle piccole costruzioni. La Giunta sa queste cose; se il Consiglio comunale di La Salle non si adegua a queste indicazioni, sarà compito della Giunta di stabilire in quella sede quei dati e tutte quelle indicazioni che riterrà opportune per non fare passare; e non importa tanto - qui vorrei chiarirlo per l'ennesima volta - la quantità della cubatura costruibile nell'alta zona di La Salle, anche importante, ma, soprattutto, per non creare le condizioni che quelle possibilità edificatorie siano utilizzate soltanto dagli speculatori. Così facendo, invece, indichiamo delle piccole e modeste costruzioni perché gli operatori economici del posto possano intervenire direttamente e fare essi queste realizzazioni. Ecco qual è, soprattutto, direi, al di sopra di ogni altro giudizio nostro, ci sta questo. La Giunta sa che abbiamo precisato ulteriormente questo nostro pensiero, la Giunta non approverà certamente un piano esecutivo per la zona dell'Alta Valle che non tenga conto di queste cose.
Mi pare che, se leghiamo questo ordine del giorno con tutto il dibattito che abbiamo fatto, non poteva uscire da quella riunione che un ordine del giorno che avesse questo significato.
Chanu (DP) - Rinuncerei anch'io, dopo le precisazioni di Monami, soltanto facendo presente al Consigliere Manganoni che, effettivamente, non è che si abiuri a qualsiasi, con questo ordine del giorno da parte dell'Amministrazione regionale, sia essa Giunta o Consiglio, alle sue prerogative nel seguire, nell'imporre, anche in sede di piano particolareggiato esecutivo, quelle determinate prescrizioni. Anzi, quando si legge: "en déterminant " non si dice: "en laissant déterminer" o "en invitant à déterminer". È praticamente la Giunta che rivendica a sé questa, sulla base delle indicazioni del Consiglio, anche questa prerogativa cioè di entrare nel vivo del piano particolareggiato esecutivo e di respingerlo qualora si volesse cercare di evitare gli ostacoli sulla base di quei "trucchetti edificatori" di cui tutti siamo a conoscenza.
Caveri (UV) - Ma io volevo dire questo, evidentemente una mozione in questo argomento stabilisce delle condizioni secondo le quali, dei limiti entro i quali un certo problema debba essere affrontato. Evidentemente, non possiamo noi improvvisarci geometri e architetti ed entrare nei particolari, quindi, si sono stabiliti dei criteri di massima e dei criteri però che noi ci siamo preoccupati di concretizzare al massimo. Questo è un primo punto.
C'è, naturalmente, la preoccupazione espressa dal Consigliere Manganoni - e che può anche essere la nostra preoccupazione - e cioè che ci sia, a un certo momento, una sfasatura tra il piano generale approvato dalla Giunta e il piano particolareggiato approvato, da approvarsi dalla Giunta in un secondo tempo. Quindi si potrebbe anche chiedere alla Giunta, visto che, pur essendo noi Consiglieri, almeno noi, non voi perché fate parte della maggioranza, ma insomma, tra gli uni e gli altri, siccome si chiede a noi di fare un atto di fede, atto di fede nella Giunta, lo possiamo anche fare però si potrebbe anche arrivare a una specie di "agreement" tra gentiluomini, se questa parola esiste ancora, e vedere se la Giunta si sente di prendere l'impegno di riportare la questione in Consiglio prima dell'approvazione definitiva del piano generale e prima dell'approvazione del piano particolareggiato.
Questo sarebbe una specie di compromesso che, insomma, placherebbe le preoccupazioni espresse da Manganoni ma che noi possiamo anche condividere perché, effettivamente, noi crediamo di aver fatto una mozione, se non perfetta, comunque che si avvicina alla perfezione. Ma poi non si sa che cosa la Giunta farà, tanto più che abbaiamo sentito che ben due Assessori - con questo io non voglio affatto polemizzare con loro - hanno espresso delle idee che erano molto, un po' troppo accomodanti e un po' troppo larghe in questa materia, e qualche altro membro della Giunta, invece, è stato forse più severo in questa materia - anche qui, sempre da vedere fin dove le parole collimano con i fatti, insomma, lasciamo perdere - ma non so, chiedo alla Giunta, mi permetto di chiedere alla Giunta, e non sembri una idea troppo balzana o peregrina, visto che noi facciamo questo atto di fede con questa mozione, però noi non siamo per la fede cieca e assoluta a occhi chiusi, una fede, sì ma con un certo giudizio e una certa riserva, una piccola riserva.
Quindi non sappiamo, se la Giunta si sente di prendere, potrebbe prendere questo impegno, vista l'importanza di questo argomento e visti i disastri precedenti e gli errori commessi un po' da tutti noi - perché poi gli errori non sono più colpa dell'uno che dell'altro - non so se voi vi sentite di prendere questo impegno, così.
Milanesio (PSI) - ...Giunta, in questo momento... però io credo che non ci sia nessuna difficoltà di fare conoscere al Consiglio, in modo formale, e ai Gruppi, in modo informale, quali potrebbero essere le proposte del Comune e quali potrebbero essere le decisioni che la Giunta sarebbe disposta ad assumere, in modo che... perché portarlo in Consiglio come tale, non credo che sia, cioè, è tutto possibile ma non rientrerebbe nella competenza, a questo punto. Però, fare in modo che il Consiglio abbia conoscenza delle proposte che il Comune fa e di quelle proposte che la Giunta sarebbe disposta ad accogliere, senz'altro.
Io credo che i Consiglieri verranno resi edotti in questo problema, in modo utile e in modo che possano, in qualche modo, fare sentire la loro voce prima che la Giunta decida qualcosa. Questo in modo tempestivo e non a funerali avvenuti.
Io penso che il modo di comunicare e di tenere questo contratto ci sia, ecco.
Dolchi (Presidente) - Con questa precisazione della Giunta possiamo mettere ai voti il dispositivo della mozione, come è stato concordato e letto dal Consigliere Chanu. Nessuno più chiede la parola.
Allora, con la precisazione della Giunta, metto ai voti il dispositivo concordato, come letto dal Consigliere Chanu. Chi è d'accordo è pregato di alzare la mano, grazie. Chi non è d'accordo? Chi si astiene?
La mozione è approvata: 27 presenti, 27 votanti.
Il Consiglio approva all'unanimità.
Ricordo ai Capigruppo e all'Ufficio di Presidenza che sono convocati per domani sera alle 18.
La seduta è tolta.
Il Consiglio sarà convocato a domicilio, probabilmente il 14 dicembre.
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La seduta è tolta alle ore 20,57.