Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 1700 del 19 dicembre 1990 - Resoconto

OBJET N° 1700/IX - Eventuelles activités des milices "Gladio" en Vallée d’Aoste (Question orale).

Presidente - Do lettura della interrogazione presentata dai Consiglieri Rollandin, Andrione, Viérin, Voyat, Perrin et Mostacchi:

Question

Etant donné que depuis des mois l’Affaire "Gladio" est au coeur du débat politique et à la une des journaux, qui s’interrogent sur l’activité paramilitaire déployée en grand secret au cours de ces dernières décennies;

Compte tenu du fait que les régions de frontière surtout, semblent être le foyer de l’activité des gladiateurs, plutôt destinée à écraser les forces autonomistes qu’à prévenir d’éventuelles invasions extérieures;

Sachant que les formations "Gladio" comprendraient non seulement des militaires, mais aussi des civils;

Soulignant que des dépôts d’armes seraient installés un peu partout sur le territoire de la république italienne;

Estimant que l’exclusion de certaines forces politiques est une attitude extrêmement dangereuse et anti-démocratique;

les soussignis Conseillers régionaux

interrogent

le Gouvernement valdôtain pour savoir:

1) s’il a été demandé des informations au ministre de l’Intérieur, à la Présidence du Conseil des Ministres et à la Commission "stragi" sur l’éventuelle présence de citoyens valdôtains dans les listes des Milices "Gladio" ou affiliés à celle-ci;

2) s’il existe des renseignements quant à la présence de dépôts d’armes en Vallée d’Aoste.

Presidente - Il existe une motion au point 73, je demande donc si on préfère discuter la question ou bien la renvoyer avec le point 73.

Rollandin (UV) - Les requêtes qui sont présentées avec cette interpellation sont un peu spécifique, je crois que sur le même thème on pourra discuter d’une autre façon.

Presidente - Ha chiesto di parlare il Presidente della Giunta, ne ha facoltà.

Bondaz (DC) - Come già fatto presente in sede di risposta ad una analoga interrogazione rivolta a questa Presidenza dai Consiglieri del Gruppo comunista, si ribadisce che da ricerche fatte presso gli archivi della Giunta, non sono stati rintracciati atti o documenti concernenti la presenza di Gladio in Valle d’Aosta. Abbiamo comunque richiesto informazioni ed elementi al riguardo sia al Giudice veneziano Casson, sia al Presidente del Consiglio dei Ministri, sia al Ministro dell’Interno. Non appena perverranno risposte, provvederemo a darne comunicazione al Consiglio.

Presidente - Ha chiesto di parlare il Consigliere Rollandin, ne ha facoltà.

Rollandin (UV) - On a posé cette question pour des raisons très simples. Le problème Gladio dépasse largement le cas spécifique, mais il a tout de même des retombées qu’il serait intéressant d’évaluer d’ici quelque peu, au moment où finalement il n’y aura plus dans d’autres domaines des "omissis"; il est important surtout pour le problème des régions de frontière.

Il y a eu une série de documents qui ont eu l’honneur de la presse, documents qu’il serait intéressant d’examiner au moment dû. Le problème était de dire "s’il a été demandé des informations au Ministre de l’Intérieur" et si j’ai bien compris il y a eu une lettre, compte tenu du fait qu’au moment où il y avait eu l’interrogation du Groupe communiste, j’avais appris qu’on avait posé la question uniquement au juge Casson. Alors c’était la raison pour laquelle surtout on avait demandé de faire cette requête au Président du Conseil des Ministres et à la Commission spéciale, car c’est là le système d’avoir une série d’information. En effet je sais que d’autres régions ont déjà posé la même question, ont eu des informations surtout pour ce qui est des fonds qui ont été alloués pour les zones de frontière. Il y a des nouvelles intéressantes à ce sujet; au moment où on aura la disponibilité d’une série de documents et surtout la possibilité de prouver qu’il y a eu une série de personnes qui ont utilisé ces fonds pour des raisons qui sans doute n’étaient pas la défense de l’autonomie, je crois que là on pourra faire une analyse plus sérieuse de ce qui s’est passé.

L’autre problème auquel je n’ai pas eu de réponse était la question des dépôts d’armes; on se réfère au problème du Frioul, là où, pour la même raison qu’on vient de dire, on avait des dépôts d’armes. Là aussi une série de personnes, qui dépassent la liste qui a déjà été fournie, avaient eu la possibilité d’intervenir d’une façon différente pour prévoir une opération qui n’était pas en faveur de la Vallée d’Aoste.

On se réserve d’avoir des nouvelles, et surtout on demanderait de présenter cette requête au Président de la Commission spéciale, qui n’a pas été concerné jusqu’à présent, afin qu’on puisse faire un débat sérieux sur ce problème.

Presidente - Ha chiesto di parlare il Presidente della Giunta, ne ha facoltà.

Bondaz (DC) - Volevo solo dire che la Commissione stragi è nell’ottica del Ministero degli Interni, comunque nulla vieta che si possa mandare una lettera anche al Presidente di questa Commissione.

Voglio solo specificare che nella lettera ho chiesto non solo se esistevano dei valdostani che operano in Gladio, ma se vi erano delle persone non valdostane che operavano in Valle d’Aosta a favore di Gladio, per avere una disamina quanto più completa possibile di questo argomento.

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