Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 4 del 1° luglio 2013 - Resoconto

OBJET N° 4/XIV - Renvoi de l'élection du Président du Conseil.

Presidente provvisorio - Ricordo che, ai sensi dell'articolo 7 del Regolamento interno, per l'elezione del Presidente è richiesta la presenza di almeno due terzi dei Consiglieri assegnati e che il Presidente è eletto con votazione a scrutinio segreto, a maggioranza assoluta dei Consiglieri assegnati. Visto che esiste il numero legale per deliberare, dichiaro aperta la discussione sulla proposta di elezione del Presidente. Qualcuno intende prendere la parola? La parola al Consigliere Perron.

Perron (UV) - Merci Monsieur le Président.

Notre coalition, la coalition composée par l'Union Valdôtaine et la Stella Alpina s'est présentée aux électeurs avec un projet de gouvernement; même si de mesure, cette proposition est une proposition qui a été primée par l'électorat. Les valdôtains, encore une fois, nous ont demandé de gouverner cette Région, nous ont demandé de nous assumer nos responsabilités, d'assurer donc également les places de responsabilité dans cette salle, en faisant référence à ce sens de responsabilité que le Président de Conseil provisoire vient d'évoquer. Donc, de notre part, nous nous présentons à cette salle dans le signe de la continuité et c'est justement dans le signe de la continuité que, au nom de l'Union Valdôtaine et de Stella Alpina, je propose à la Présidence de cette Assemblée la collègue Emily Rini. Merci.

Presidente provvisorio - Ci sono altri interventi? Il Consigliere Laurent Viérin, prego.

Viérin L. (UVP) - Merci Monsieur le Président.

Nous voilà au début de la XIVe législature, et cette première séance, où l'on élira le Président du Conseil de la Vallée, garant des institutions valdôtaines et figure appelée à représenter l'Assemblée toute entière, est l'occasion, pour nous - je le ferai au nom des collègues de l'Union Valdôtaine Progressiste -, d'exprimer quelques réflexions d'ordre général sur ce passage politique, de tracer un bilan de la campagne électorale qui s'est achevée, du climat et du ton qui l'ont caractérisée et de procéder, en outre, à une analyse du vote des valdôtains.

Pour ce qui est de l'analyse du vote, les élections en Vallée d'Aoste ont marqué dans cette tournée électorale un profond changement du cadre politique et déséquilibre dans notre Région à travers les messages que les valdôtains ont voulu lancer. Une majorité qui sort des urnes nettement redimensionnée puisqu'elle passe de 27 à 18 membres, ne devant sa possibilité de gouverner qu'au système des restes et qui, par ailleurs, a vu s'écrouler en termes de consensus, mais aussi en termes de nombre, les forces qui la composent, qui représentent aujourd'hui le 47,9 pour cent des électeurs contre le 47,12 pour cent des forces de changement, et qui place maintenant le rapport des forces majorité-opposition de 18 à 17; un échec donc pour le système, quoi qu'il reste encore à la surface et une majorité sortante qui dans ce rendez-vous électoral voit la disparition du Popolo della Libertà et de la Fédération Autonomiste du Conseil de la Vallée. La chute de l'Union Valdôtaine qui élit 13 Conseillers...à dire la vérité 12 plus 1, le collègue La Torre...et le treizième avec les restes. La Stella Alpina qui ne registre que 150 voix de plus par rapport à 2008, en partie apportés par la Lega Nord et qui s'adjuge un siège en plus uniquement grâce au restes. Voilà le cadre, et telle est notre lecture au-delà des proclamations et des interprétations de certains, une majorité de 12 plus 1, plus 5, qui essaiera de gouverner la Vallée d'Aoste.

En ce qui nous concerne, nous exprimons toute notre satisfaction pour l'issue de ces élections régionales, tant pour les résultats de la coalition autonomiste et progressiste que pour le grand succès de notre Mouvement, qui voit l'Union Valdôtaine Progressiste se classer brillamment troisième force de la Vallée d'Aoste, au centre de l'échiquier politique et comme alternative à ce système. En effet, après le succès des élections politiques et à ceux qui nous considéraient comme un feu de paille, les valdôtains ont répondu par 13.843 voix, soit le 19,21 pour cent des électeurs, 7 Conseillers élus, et un fort enracinement dans toute la Vallée d'Aoste qui nous gratifie et qui récompense notre projet. Tous ces éléments nous font dire, en regardant vers le futur, vers l'avenir, qu'à partir d'aujourd'hui plus rien ne sera comme avant et qu'une nouvelle phase de la politique valdôtaine s'annonce.

Il clima della campagna elettorale è stato un clima che vogliamo sottolineare: vogliamo sottolineare in questa sede i toni, certi aspetti e atteggiamenti dello svolgimento di questa campagna elettorale appena conclusa, una campagna fatta spesso di attacchi personali piuttosto che di contenuti e considerazioni politiche, di veleni, di sarcasmo, di un servizio pubblico - bisogna dirlo - non sempre equilibrato, di delibere di Giunta approvate anche nel periodo in cui si dovrebbe garantire solo l'ordinaria amministrazione, e che hanno invece riguardato decisioni importanti: assunzioni, bandi, nomine di CdA, e molti atti di impatto tutt'altro che ordinario, per non dire pesantemente influenti anche sull'esito della campagna elettorale stessa, e sui quali torneremo presto a parlare. Una campagna arrogante, fatta anche di minacce - più o meno velate - che tanti hanno subito, anche sul posto di lavoro, di vessazioni, di ritorsioni, che qualcuno ha vissuto e sta vivendo...e sono questi gli aspetti peggiori del momento politico valdostano che stiamo affrontando, al di là delle inchieste giudiziarie, dove un sistema degenerato che tende a sbandierare spesso valori quali la libertà, la democrazia e che cita sovente Émile Chanoux ed i padri fondatori della nostra Autonomia, si riduce poi a tanta bassezza e agisce in questo modo! Atteggiamenti "da regime" che abbiamo denunciato e denunceremo, che combattiamo e che combatteremo, e che fanno percepire molto bene il modo di interpretare la politica di chi incarna oggi il potere in Valle d'Aosta, in un clima generale di intimidazione che ci preoccupa e ci indigna.

C'est dans ce climat, avec ces rapports de force, que nous allons devoir élire aujourd'hui le Président du Conseil de la Vallée, et c'est ce système, avec ses revers, ses aspects négatifs, son arrogance, ses injustices que nous combattrons ici aussi, en demandant précisément au Président du Conseil de la Vallée, en sa qualité de représentant, d'arbitre, de garant de la plus haute institution de notre Région, mais également à tout le Bureau de la Présidence, d'assurer l'impartialité, d'assurer cette impartialité, d'une part, et, d'autre part, de faire preuve d'une attentive vigilance à l'égard de tout ce qui est équilibre institutionnel et respect de cette Assemblée; et, en général, nous demanderons aussi le respect des droits et des prérogatives de toute la communauté valdôtaine que nous tous, nous tous nous représentons, afin que soit évité, entre autres, tous ce qui peut représenter une compression des libertés fondamentales des citoyens ou des situations institutionnelles inopportunes. Nous demandons aujourd'hui au Président du Conseil de représenter, en toute impartialité, l'activité de cette Assemblée dans une législature qui devra affronter d'importantes réformes que nous souhaitons, à commencer par celle du Statut et inhérente entre autres la réduction du nombre des Conseillers et des Assesseurs régionaux, ou celle de la réforme de la loi électorale pour les élections régionales et communales, ou, encore, la révision des coûts de la politique.

Ma al Présidente del Consiglio ci appelliamo anche affinché - in una fase in cui le vicende politiche si stanno accavallando ad aspetti giudiziari ancora da approfondire e chiarire, ma che si manifestano già nella loro gravità - ci sia la massima trasparenza anche nella gestione politica di eventuali implicazioni dei rappresentanti delle istituzioni in vicende che potrebbero rappresentare imbarazzanti risvolti ed ingorghi istituzionali, ribadendo forti timori per le inchieste in corso, sulle spese dei gruppi, e su vicende giudiziarie che si connotano collegate ad indagini su infiltrazioni mafiose in Valle d'Aosta e che toccano anche le nostre istituzioni.

Sottolineando la delicatezza del momento in cui si connotano questi fatti giudiziari che gettano ombre sulla credibilità della politica e delle istituzioni valdostane, toccate nei massimi vertici, rivendichiamo prudenza nell'assumere ruoli di governo, prudenza, e soprattutto anche nell'assumere ruoli istituzionali, in un momento così delicato e di fronte a scelte così importanti per il futuro della nostra comunità, nella speranza che il Presidente del Consiglio, espressione di questa maggioranza risicata di 18 a 17, ma che dovrà rappresentare tutti gli eletti, possa dimostrare queste caratteristiche e qualità che reputiamo fondamentali.

Noi non contribuiremo alla sua elezione a questo ruolo, proprio per sottolineare la nostra posizione di attesa; Presidente che dovrà quindi contare sul suo voto per essere eletto, e il cui nome, pur appartenendo alla maggioranza stessa, avrebbe potuto essere per garbo istituzionale concordato o perlomeno discusso anche con le opposizioni, proprio per il ruolo di garante di tutta l'Assemblea che dovrà assicurare, ed anche per gli esigui margini numerici che regolano l'azione di questo Consiglio.

Da oggi l'Union Valdôtaine Progressiste si pone in Consiglio Valle come nuova opportunità e punto di riferimento al servizio della comunità valdostana, con l'obiettivo di dare risposte alle esigenze della collettività e agirà come opposizione responsabile, costruttiva, propositiva, ma altrettanto severa nei confronti della degenerazione di questo sistema, con le sue logiche superate, i suoi metodi e comportamenti, con una visione invece diversa dell'avvenire di questa comunità libera e meritocratica, onesta e trasparente, e questo lo faremo con serietà, coraggio, impegno ed umiltà, e soprattutto lavoreremo con un unico obiettivo: il bene della Valle d'Aosta e l'interesse comune di tutti i valdostani. Grazie.

Presidente provvisorio - Altri Consiglieri intendono prendere la parola? Bertin.

Bertin (ALPE) - Questa XIV legislatura inizia in un clima difficile dal punto di vista economico e sociale. In Valle d'Aosta le cose stanno cambiando rapidamente e ci troviamo di fronte a situazioni nuove. Una fase economica, finanziaria e politica si è chiusa e se ne apre un'altra, diversa e difficile; a questa si aggiungono anche fenomeni nuovi come le infiltrazioni mafiose e una presenza sul territorio di queste organizzazioni che rischiano di condizionare il nostro futuro.

Questa istituzione, che è la rappresentanza della sovranità popolare valdostana, deve assumere appieno il ruolo centrale della politica di questa Regione, lo deve fare in un rapporto diverso con i cittadini, di maggiore trasparenza e apertura. In questi anni abbiamo più volte sollecitato questi aspetti rispetto alla cittadinanza, e il ruolo di questo Consiglio deve andare in questa direzione. Vi è, a livello generale, un'evoluzione delle Assemblee, passando da un ruolo di controllo ad un ruolo di indirizzo maggiore, è importante che questa Assemblea assuma questo ruolo. In questi anni, purtroppo, il Consiglio ha avuto un ruolo diverso, marginale rispetto alla politica della nostra Regione. Questa legislatura può essere l'occasione per ridare quella centralità di cui si sente la necessità, una serie di riforme che devono andare nella direzione di una maggiore trasparenza e apertura verso i cittadini. Questa legislatura può essere anche l'occasione di questa riforma.

Non è questo il momento di fare delle analisi elettorali o politiche, che demanderemo in un altro momento; ci auguriamo soltanto che questa legislatura possa appunto iniziare anche a rivedere i meccanismi del Consiglio. L'inizio non è dei migliori, anche perché crediamo che l'Assemblea dovrebbe superare delle contrapposizioni tra maggioranza e opposizione rappresentando la sovranità popolare valdostana e tutti i valdostani. Si è iniziato male, speriamo che questo non comprometta i lavori di questo Consiglio. Grazie.

Presidente provvisorio - Altri Consiglieri intendono prendere la parola? Donzel. Ne ha facoltà.

Donzel (PD-SIN.VDA) - Grazie Presidente.

Egregio Presidente, cari colleghi, non vi nascondo la forte emozione che provo in questo momento a sedere nuovamente nei banchi del Consiglio regionale, e a sedere in questo Consiglio regionale in rappresentanza non solo del PD, ma di larga parte della sinistra valdostana che si è riconosciuta in questo progetto. Ci tengo da subito a segnalare che noi qui rappresentiamo anche il Partito Socialista, il Centro Democratico e Rifondazione Comunista, che hanno contribuito in larga parte anche al nostro risultato elettorale. E, proprio nel ringraziare gli elettori che hanno dato fiducia alla nostra lista, al nostro progetto politico, vorrei ricordare come non sia mancato anche in tanti piccolissimi paesi della Valle d'Aosta, piccoli paesi di montagna, un consenso a questo progetto politico, per dire che non siamo rappresentativi soltanto della città di Aosta, ma rappresentiamo, anche noi, una sensibilità presente in larga parte nel territorio valdostano. Ringraziamo questi elettori, rimarremo fedeli all'impegno che abbiamo preso con loro in campagna elettorale, ma ci rendiamo anche conto che una componente, anche se non così consistente come in altre parti d'Italia, non si è neanche presentata alle urne, c'è tutta una parte di valdostani che sono molto delusi dalla politica, dal modo di fare politica e una grossa responsabilità di attenzione a questo mondo deve essere in capo a ognuno di noi.

Noi, per quanto potremo, cercheremo in qualche modo di rimetterci in contatto con questa parte della comunità valdostana, non guardando soltanto a cosa succede negli Stati Uniti e in Europa, perché il problema - lo abbiamo spesso ricordato - dell'astensionismo è diffuso nelle democrazie occidentali, però è un male, è un male che poi...diciamo sfocia in manifestazioni che sono il sale della democrazia, che sono importanti finché rimangono pacifiche, ma quando in qualche caso arrivano anche ad utilizzare la violenza, sono il segno della distanza del mondo esterno, della società civile e dei loro rappresentanti. Bisogna che i rappresentanti stiano - e noi per quanto ci compete cercheremo di farlo - più in mezzo alla gente, più vicino ai loro problemi.

Abbiamo detto da sempre che uno dei temi che per noi sarà al centro della nostra attenzione in questi cinque anni si riassume in una parola sola: lavoro. Non c'è lavoro per le imprese, non c'è lavoro per gli artigiani valdostani, ne pagano il duro prezzo i tanti lavoratori disoccupati, cassaintegrati e, segnale mai visto prima in Valle d'Aosta, i tanti giovani studenti. Quindi da parte nostra ci sarà come sempre, come nei cinque anni passati, grande attenzione ai provvedimenti dell'Amministrazione, soprattutto legati al tema dello sviluppo e della crescita, perché una Regione come la nostra, che aveva già negli ultimi 10 anni avuto segnali forti da importanti esponenti che studiano l'economia e la società valdostana di una società che non generava sviluppo, ma che viveva di risorse che le sono legittime, sostanzialmente in un sistema chiuso, Regione-centrico, aveva bisogno di sbloccare questa società, di riaprire questa società, cosa che non è avvenuta negli ultimi cinque anni, nonostante lo sforzo positivo che abbiamo fatto insieme ai colleghi dell'ALPE. Questo ci porta a essere ancora più attenti oggi dove, diciamo, i rapporti di forza sono profondamente modificati in quest'aula e in qualche modo l'era delle decisioni unilaterali, del "non perdiamo tempo in Commissione" quando perdere tempo era esercitare le normali funzioni democratiche, il ruolo necessario di quest'aula...ecco, quell'era lì è finita, inizia il tempo di un confronto più serrato e più puntuale rispetto a quello che, con uno sforzo enorme, bisogna riconoscere anche ai colleghi dell'ALPE, abbiamo cercato di fare e in alcuni provvedimenti ci siamo riusciti, ma in molti si è imposta la logica dei numeri.

Ecco, questa logica dei numeri ci racconta che soltanto per 229 voti la responsabilità di determinare le scelte di governo spettano, giustamente, come prevede il nostro...diciamo Ordinamento...la scelta spetta a l'Union Valdôtaine e Stella Alpina, ma 229 voti non significano la caccia unilaterale a ogni poltrona, a ogni posto disponibile, 229 voti di differenza significa che le scelte di carattere più istituzionali meriterebbero un confronto con le forze di opposizione. In questo senso, non dico qui, oggi, delle cose nuove, tanto per suscitare un po' di clamore il giorno del primo insediamento, ma dico delle cose che qualche giornalista attento ha cercato di raccogliere nelle settimane passate in questa lunga attesa, perché veramente sembrava che dovessimo fare il governo degli Stati Uniti, non il governo di 120 mila abitanti, questa lunga attesa per arrivare alla giornata odierna...insomma, si è preso tutto il tempo disponibile, quindi nessuna violazione delle norme, ma ci si è presi tutto il tempo che c'era a disposizione, non è che si è detto "ma facciamo uno sforzo, un'accelerata, ci sono dei problemi, le imprese aspettano, gli artigiani, diamoci una mossa"...no, no..."abbiamo diritto a questo tempo e ce lo prendiamo".

Allora noi prendiamo questi cinque minuti che abbiamo diritto adesso per parlare, visto che molte cose che abbiamo detto in questi giorni non è che abbiano avuto eco...ma sicuramente un giornalista attento ha raccolto delle mie osservazioni in merito alla Presidenza del Consiglio che è qui all'ordine del giorno. In quelle considerazioni dicevo che spettava - anche come prassi istituzionale - alla maggioranza esprimere dei nominativi, ma che molto mi sarebbe stato gradito...capire qual era la mission che si dava questo Presidente del Consiglio, e noi molto avremmo voluto entrare nel merito rispetto ad alcune questioni che giudichiamo importanti: giudichiamo importante che le Commissioni, le cinque Commissioni che abbiamo, abbiano alcuni momenti. Ci rendiamo conto che per questioni organizzative di personale, per questioni anche di procedure interne delle Commissioni non si può rendere tutto pubblico, ma alcuni aspetti importanti della discussione di alcune leggi decisive, soprattutto quelle di riforma istituzionale di questa Regione, che fossero rese pubbliche.

Noi, se avessimo potuto avere quello che è un normale dialogo tra forze politiche, mentre alcuni erano assenti a occuparsi degli altri...di queste cose avremmo voluto parlare, e avere un accordo preliminare, degli impegni precisi rispetto a queste cose, così come degli impegni precisi avremmo voluto sul sistema diciamo del voto all'interno delle Commissioni e della presenza all'interno delle Commissioni. Noi ci rendiamo conto che è assolutamente normale, è la prassi che si usa nei grandi Parlamenti che in alcune Commissioni, anche un solo rappresentante...come nella Commissione Regolamento, e non intendiamo cambiare queste cose che sono la prassi di tutti i sistemi di governo che uno voti a nome di tutti gli altri, però ci siamo accorti che nella prassi quotidiana delle Commissioni i gruppi più numerosi possono in qualche modo consentire assenze a gogò ai loro componenti, mentre invece i gruppi più piccoli lì devono stare, e sono ovviamente castigati quando sono assenti. Queste cose qui, queste forme di garanzia per cui tutti possono in qualche modo avere pari dignità, pari trattamento all'interno del Consiglio regionale, erano per noi indispensabile oggetto di confronto di fronte a una carica che, ricordo, tutti rappresenta e che dovrebbe un po' spogliarsi delle funzioni - se mi consentite - di partito, cosa che invece in questa Regione si usa esattamente l'opposto!

In tutte le parti del mondo il rappresentante istituzionale è uomo di partito e fa anche partito, ma nel momento in cui accede a quella carica diventa il rappresentante dei 35...allora anche il modo di sedersi nelle assemblee del proprio partito, il modo di ostentare sempre la propria sigla di partito non avviene, nelle altre istituzioni! V'invito a frequentarle! Anche di questo avremmo voluto maggiore garanzia: avremmo voluto una persona che quando diventa rappresentante di tutti i Consigli regionali, la sua sigla, pur rimanendo naturalmente fedele al proprio partito...voi sapete che sono uomo di partito, non ho mai nascosto, ho sempre difeso il partito...però assume questo ruolo di rappresentante dei 35 e i 35 tutela e rappresenta all'esterno. E così ci sarebbero tanti altri temi...non è qui la sede, per tediare tutti con le tante altre questioni che avremmo voluto mettere in campo sulla questione della Presidenza del Consiglio, che non doveva essere più un rappresentante aggiunto del Governo regionale, ma "effettivamente" un Presidente di quest'aula, non essere più oggetto di una spartizione che riguarda rapporti fra forze politiche all'interno di un governo che ci sta, e nel quale non entriamo nel merito...discuteremo poi quando sarà il momento di che cosa significa, di che tipo di governo si viene a costituire.

Rimaniamo sul tema: la Presidenza del Consiglio. Noi siamo profondamente delusi, che neanche quando solo 229 voti ci separano vi sia quest'atteggiamento di "io vinco, piglio tutto, comando io e trasformo quest'aula, che è il luogo della democrazia, principe della democrazia, dell'autonomia valdostana, in un luogo dove si ragiona solo in termini numerici di maggioranza"...allora vi invito, visto che dovete governare bene la Valle d'Aosta, a studiarvi il Regolamento e a capire che non si può imporre in prima battuta il Presidente del Consiglio senza che ci sia un certo numero di rappresentanti presenti in quest'aula. L'avete letto il Regolamento? Se l'avete letto, l'avete sfidato, avete sfidato il vostro stesso Regolamento scritto dalle vostre mani! Assumetevi la responsabilità di non aver neppure fatto uno sforzo di leggere con correttezza questo Regolamento e di andare ad un'applicazione corretta del Regolamento regionale scritto da questa istituzione.

Per quanto ci riguarda, il PD-SINISTRA VDA non parteciperà al voto per l'elezione del Presidente del Consiglio.

Presidente provvisorio - Altri intendono prendere la parola? Ferrero. Prego.

Ferrero (M5S) - Grazie Presidente.

Beh, innanzitutto il Movimento Cinque Stelle deve fare un ringraziamento a quei valdostani che hanno riposto la fiducia nei suoi due rappresentanti; è una scommessa, in un ambito come quello valdostano di una politica sostanzialmente cristallizzata da molti anni.

Avevamo pensato realmente - lo diciamo con grande amarezza ai rappresentanti dell'Union Valdôtaine e ai rappresentanti della Stella Alpina - ad un inizio di legislatura che poteva essere ben diverso da quello che ci state proponendo; un inizio di legislatura che dovevate, a nostro avviso, inaugurare con un gesto di rispetto istituzionale, un gesto di equilibrio con individuazione di un Presidente del Consiglio che fosse espressione delle forze di minoranza, che contano 17 Consiglieri rispetto ai vostri 18, o quanto meno di trovare un accordo su un nominativo che fosse condiviso. Così non è stato, chiediamo a voi il perché di questa scelta, che sostanzialmente è una scelta che per noi è una scelta di arroganza e di superficialità.

Vi assumete così, quest'oggi, in quest'aula, una grande responsabilità che è quella di sbattere in faccia la porta di un dialogo assolutamente non scontato, lo diciamo, a un dialogo che era possibile, è bene che lo ricordiamo, la metà degli elettori che si sono espressi e che voleva iniziare una legislatura con grande senso di responsabilità, senso di responsabilità che sarebbe stato assicurato dalle forze di minoranza, ma non è stato possibile. Mi spiego meglio, in modo che, diciamo, la posizione del Movimento Cinque Stelle possa essere chiara e non possa essere equivocata. In un momento così grave per la Valle d'Aosta e per l'Italia nel suo insieme, soprattutto dal punto di vista economico come quello che stiamo vivendo, in questo senso il senso di responsabilità di chi è eletto nei confronti dei cittadini, di questi cittadini che sono in grave difficoltà, di chi ha perso il lavoro, di un commercio in difficoltà, di un artigianato in difficoltà, strozzato dalle banche...ecco, in questo senso, in un momento in cui la criminalità organizzata ha marchiato a fuoco la nostra regione, con la sua presenza, una presenza che è stata negata a lungo dalla maggioranza precedente e che invece si estende come un cancro all'interno, con le sue radici, sia della politica che dell'economia valdostana, in un momento, infine (ma potremmo andare avanti), in cui - non dimentichiamolo - alcuni servizi sociali a favore delle classi meno abbienti e a favore delle persone più deboli, e parliamo quindi dei disabili, parliamo degli anziani non più autosufficienti, sono a rischio...ecco, in questa situazione gravissima, in cui doveva prevalere il buon senso, in cui l'occhio della politica e l'occhio dei Consiglieri doveva essere rivolto al di fuori del Palazzo e non solo all'interno del Palazzo, ecco, ci troviamo di fronte ad un atteggiamento di chiusura che compromette, purtroppo, e rende molto più difficile un possibile futuro dialogo su obiettivi specifici, per quanto ci riguarda, come Movimento Cinque Stelle.

Le vostre decisioni - lo abbiamo appreso dalle dichiarazioni che sono state rilasciate dai vostri rappresentanti ai giornali, dai vostri esponenti di spicco - sono state adottate nella migliore tradizione di una spartizione delle poltrone degna della peggiore partitocrazia romana, che continuate a criticare duramente a parole, ma che poi copiate negli atti, con i quali fate politica ormai da decenni. Perché? Ci chiediamo il perché non abbiate voluto dare un segnale di reale cambiamento in un momento così grave! Questo moderno Manuale Cencelli alla "valpellinentze" in cui la "P" maiuscola dei principi, che dovrebbero guidare chi dice di avere a cuore il bene della Valle d'Aosta è stata sostituita dalla "p" minuscola delle poltrone...troppo poche - ci siamo accorti - per gli appetiti dei vostri rappresentanti!

Ecco, in quest'ambito il Movimento Cinque Stelle vi invita ancora a voler riflettere, a voler riflettere ancora un momento e a riconsiderare la decisione assunta relativamente alla nomina del Presidente del Consiglio regionale, una figura che ha un peso istituzionale e di garanzia, come quella appunto del Presidente, nell'ambito dell'organo assembleare più importante della Valle d'Aosta, una specie di arbitro che non può essere rappresentato se non da un esponente della minoranza, con un risultato elettorale come quello che abbiamo di fronte. Questo deve avvenire in nome di una serietà, di un rispetto e della garanzia di un equilibrio istituzionale che consentirebbe l'inizio di una legislatura in cui ci sono argomenti gravissimi e urgentissimi all'ordine del giorno. Per affrontare questi argomenti, al di là di quelle distanze grandissime che ci dividono e che non vogliamo rinnegare, rimangono però nell'esclusivo interesse dei cittadini valdostani...rimane la necessità di trovarci non in 18 a votare a favore di una serie di provvedimenti urgentissimi e importanti, ma dovremmo ritrovarci in 35. In un momento di emergenza per la Valle è necessaria una coscienza comune che faccia superare le "beghe di poltrone e di partito" per consentire un lavoro veramente efficace nei confronti della comunità valdostana. Grazie.

Presidente provvisorio - Altri prendono la parola? Bertschy Luigi. Ne ha la facoltà.

Bertschy (UVP) - Mesdames et Messieurs, Monsieur le Président, nous allons aujourd'hui accomplir les premiers importants actes de la XIVe législature, l'élection du Président du Conseil, une décision importante qui sera effectuée tout de suite et qui prévoit, en première séance, la présence au moins de 24 Conseillers. Cette élection a lieu dans un contexte politique profondément changé dans notre Région, comme l'on a déjà mis en évidence, et un cadre politique qui voit les forces aujourd'hui représentées...aussi représentées du point de vue mathématique...più voti in questa sala da parte delle forze di minoranza che da parte delle forze di maggioranza...e parliamo di gruppi presenti. Cette situation, cette situation pour nous est une conduite politique différente de celle d'aujourd'hui, une conduite politique que nous attendons d'une majorité qui compte des nombres pas si évidents par rapport à ceux de la minorité. Certainement pas ce que nous avons vu jusqu'à présent, où nous nous attendons une ouverture à la confrontation, une recherche du dialogue, une implication et une volonté de structurer une méthode de travail qui puisse donner vie à des décisions bien précises, si possible "partagées".

Nous nous rendons compte qu'à partir des élections jusqu'à aujourd'hui la méthode employée a été toujours la même, et que malheureusement nous connaissons déjà: un manque complet de dialogue. Une conduite analogue a été menée aussi dans la négociation pour la Présidence du Conseil régional: la Présidence du Conseil a été considérée comme une des disputes de fauteuils du gouvernement nécessaires à donner une stabilité à une majorité dont le but essentiel était de faire le partage des places de pouvoir. À ce propos nous en parlerons d'avantage dans le prochain du Conseil.

À vrai dire, au lendemain des élections, nous avons assisté à un ridicule marché conduit d'une façon grossière et arrogante aux moyens de la presse. La Présidente offerte en échange d'un appui politique ou quelque chose d'autre...ça c'est de l'ancienne politique! L'UVP et les autres forces de minorité ne sont pas à vendre, nous ne sommes pas intéressés aux places de pouvoir, nous ne demandons rien de ce genre! Ce que nous souhaitons pour cette législature est tout à fait différent, et suppose une autre conduite de la part de celui qui probablement est encore convaincu d'être fort et invincible, qui pense de continuer son chemin...dit-on "à l'ancienne manière". La Présidence du Conseil n'est pas une place quelconque, mais c'est la plus haute charge institutionnelle de la Région autonome du Val d'Aoste. Nous n'acceptons pas que cette législature commence avec très peu de respect pour elle, et pour ce qu'elle représente depuis toujours et pour le peuple valdôtain, et pour ce qu'elle va encore représenter.

Au nom des élus de l'UVP, j'annonce que nous allons abandonner la salle et nous allons abandonner la salle pour souligner l'indélicatesse politique et le manque de respect envers les forces de minorité.

Presidente provvisorio - Altri Consiglieri prendono la parola? Patrizia Morelli. Prego.

Morelli (ALPE) - Merci Monsieur le Président.

Chers collègues, pour la première fois que je prends la parole cette XIVe législature, j'espérais pouvoir vivre ce moment dans un climat plus serein et avec des intentions plus partagées, ce n'est pas ainsi; toutefois, je tiens à porter à vous tous mes souhaits de bon travail, car la Vallée d'Aoste a intensément besoin que ce Conseil fasse un bon travail, malgré tout. Il copione non cambia, lo abbiamo verificato nonostante il risultato elettorale, nonostante la situazione economica, finanziaria, sociale, nonostante i grandi problemi che ci sono, il copione non cambia!

Encore une fois nous avons appris, dans la soirée, à la dernière minute, à travers une nouvelle ANSA, la décision prise par la majorité de proposer à cette Assemblée, en tant que Présidente du Conseil, Madame Emily Rini. Rien de personnel envers Emily Rini, évidemment, mais encore une fois nous n'avons pas apprécié la méthode, même si nous devons l'avouer, cette méthode désormais ne nous étonne plus: c'est la méthode que l'on nous a accoutumé à connaitre. La majorité, le collègue Rollandin, nous ont accoutumés aux surprises de la dernière minute, à traiter, à voir traiter les affaires institutionnelles, même les plus importantes comme l'élection du Président du Conseil, comme s'il s'agissait d'une question privée, réservée, presque banale, dirais-je même escomptée. Or, il est bien entendu du droit de la majorité de tracer le parcours, mais compte tenu du résultat de ces élections régionales nous avions la naïveté (mais dirais-je la sagesse, le bon sens) de croire que les choses se seraient passées d'une façon différente, que le parcours aurait été différent cette fois-ci, un parcours qui tienne en compte le fait qu'un seul élu différencie la majorité de la minorité, 18 à 17. Ce n'est plus le temps de la XIIIe législature où la minorité était composée pas 8 Conseillers, où le travail de la minorité reposait sur les épaules de 8 Conseillers! Cette fois-ci les numéros sont très, très différents...un parcours qui tienne en compte que si les électeurs qui ont choisi la coalition Union Valdôtaine-Stella Alpina-Fédération Autonomiste sont 34.517, ceux qui ont choisi différemment et sont représentés par la minorité sont 33.960, même pas 600 voix de différence!

Chers collègues, la Vallée d'Aoste n'est pas l'Union Valdôtaine! Je me permets de démentir - je le fais bonnement - le jeune Conseiller, le jeune Conseiller Secrétaire Farcoz, qui, récemment, a écrit dans un article du Peuple Valdôtain que l'Union Valdôtaine est la Vallée d'Aoste...la Vallée d'Aoste est une région qui est composée par une pluralité de personnes, de Mouvements politiques, qui ont tous la même dignité et tous le même droit d'être représentés et de faire valoir leurs idées et leurs programmes, en particulier à l'intérieur du Conseil de la Vallée! Donc il aurait été sage et opportun d'avoir un minimum de dialogue entre majorité et opposition, tout au moins sur le choix de la personne à qui confier le rôle de garant du bon fonctionnement de cette Assemblée. Le Président du Conseil n'est pas n'importe qui! Le Président du Conseil est un garant, est quelqu'un qui doit être au-dessus et au-delà des appartenances politiques, il doit avoir l'ouverture d'écouter tout le monde et de garantir tout le monde; un Président qui, en partant d'une évaluation partagée, puisse réellement être le Président de tous.

Je tiens à préciser que ces remarques font abstraction de la personne indiquée et concernent les méthodes et la forme, mais qui en ce cas - méthodes et forme - sont substantielles, des méthodes et une forme que nous ne pouvons pas partager, que nous avons toujours essayé de contrecarrer pendant la XIIIe législature en accord avec le Partito Democratico, mais des méthodes qui restent, des méthodes qui continuent et qui semblent annoncer - je le dis avec regret - un manque de volonté de dialogue, malgré le résultat des urnes, malgré les temps qui courent, les temps difficiles...cela a déjà été rappelé par plusieurs collègues.

Donc, notre réponse à cette proposition ne peut qu'être une réponse que nous prononçons haut et clair: nous n'apprécions pas ces méthodes et nous tenons à le témoigner, de ce fait, en abandonnant cette séance. C'est avec un grand regret que nous le faisons, mais nous croyons qu'il soit important, dès la première séance de cette XIVe législature, de porter au clair quelles sont les positions. Je vous remercie.

Presidente provvisorio - Altri? Ferrero. Prego.

Ferrero (M5S) - Grazie Presidente, sarò brevissimo.

Nell'ottica di quanto abbiamo già anticipato precedentemente, vogliamo dare un tempo ragionevole alla maggioranza che si sta formando per ritornare sulla scelta che è stata fatta, quindi non un atteggiamento di ostruzionismo, ma un atteggiamento che consente ancora di fare una riflessione. Invitiamo quindi ad una riflessione sulla scelta che è stata fatta e sulla possibilità di fare una scelta differente, che vada nel senso che abbiamo indicato precedentemente. Questo è quello che il Movimento Cinque Stelle auspica.

Grazie, e...abbandoniamo l'aula, ovviamente.

Presidente provvisorio - Altri intendono prendere la parola? Borrello.

Borrello (SA) - Grazie Presidente.

Particolare il mio debutto in questa che è la più importante Assemblea della nostra Regione, e soprattutto sono decisamente in imbarazzo e sorpreso, perché ho visto che i miei colleghi, che sono tali, anche se non li vedo, sono preparati ad affrontare questo inizio di legislatura che è importantissimo, ho sentito le loro parole, non lo posso riscontrare nei loro occhi, loro hanno detto delle cose che anche noi abbiamo scritto nei nostri programmi, soprattutto del particolare periodo che stiamo vivendo. Io lo dico in maniera chiara e netta...j'irai à bâtons rompus...non ho preparato niente, sto andando a braccio, ma fondamentalmente sono sorpreso perché oltre l'emozione, oltre l'orgoglio di essere qui, a rappresentare i valdostani, sono sorpreso perché sono arrivato qua, oggi, per la prima volta...io non mi permetterei mai di abbandonare quello che è il Parlamento della nostra Regione! Sono orgoglioso di essere qui, mi dispiace veramente vedere che si affronta il dibattito politico abbandonando l'aula, abbandonando quest'aula...sono sorpreso, decisamente sorpreso! Si stanno utilizzando dei metodi all'interno di quelli che sono gli aspetti regolamentari che noi non condividiamo.

Non entro nel merito della forma e neanche della sostanza, non sono qui a convincere nessuno, ognuno ha la propria posizione e noi lo rispettiamo. Ritengo solo inopportuno - mi permetterete, cari colleghi, di dire questo - il fatto che io stia parlando a metà del Consiglio regionale, io stia parlando a metà della Valle d'Aosta, perché io ho ascoltato con attenzione i miei colleghi, loro non l'hanno fatto, lo faranno sicuramente in altre sedi, non l'hanno fatto in maniera diretta.

La Stella Alpina ovviamente prende atto di questi tipi di comportamenti. Noi abbiamo un modo di fare politica che è decisamente partecipativa, noi abbiamo sempre manifestato, non solo in quest'aula, ma anche nelle altre assise a livello di Enti locali, quelle che sono le necessità di aprire un confronto. Prendiamo atto che, al contrario di quanto detto da alcuni colleghi dell'opposizione che hanno detto che abbiamo preso tutto il tempo a disposizione, che ce ne mettano altro, eh, ci caricano altro tempo! La Valle d'Aosta ha bisogno di risposte, ha bisogno di un governo. Noi dobbiamo governare, se pur con numeri risicati, noi dobbiamo governare, ci hanno detto...ci hanno contestato il fatto che abbiamo usato tutto il mese per definire una squadra e, adesso, ce ne chiedono altro!

Ringrazio tutti, sono molto contento di essere un rappresentante dei cittadini valdostani, ne sono orgoglioso. Grazie Presidente.

Presidente provvisorio - Bertin. Prego.

Bertin (ALPE) - Presidente, chiedo la verifica del numero legale.

Presidente provvisorio - Chiedo al Segretario di procedere all'appello.

Appello nominale

Considerata la presenza di 20 su 35, quindi non essendoci i due terzi dei Consiglieri, ritengo di sospendere la seduta. Perron, vuoi...? Prego.

Perron (UV) - Grazie Presidente, mi consentirà soltanto una parola, anche se constatiamo la non presenza del numero legale per la votazione. Peccato che il collega Donzel non è in aula, altrimenti lo rassicuravamo del fatto che conosciamo il Regolamento consiliare bene quanto altri, se non meglio. Ma non è questo il problema!

Noi semplicemente prendiamo atto, con dispiacere e con rammarico, di un precedente che credo quest'Assemblea nella sua storia non ha mai conosciuto. Prendiamo atto di una scelta che porta ad una dilazione assolutamente inutile dei tempi di avvio di questa legislatura; ravvisiamo tutte le contraddizioni di alcune forze politiche che, da una parte, lamentano il fatto che questa legislatura non possa avere inizio e quindi non ci sia un organismo funzionante in grado di assumersi sin da subito le responsabilità che vanno nella direzione di risolvere i problemi e, d'altra parte, l'unico tatticismo usato è quello di far mancare in qualche modo il numero legale. Io semplicemente credo che la Valle d'Aosta non abbia bisogno di questo, la Valle d'Aosta ha bisogno di una classe politica che si assuma le sue responsabilità. È un gesto del quale, Presidente e colleghi, prendiamo atto, ma che condanniamo, politicamente condanniamo, che non possiamo che disapprovare.

Io vengo incontro a qualche sollecitazione, Presidente: le chiederei, in questo tempo che trascorrerà, insomma, da questa mancanza di numero legale che deve esserci per constatare la validità della possibilità di elezione...cortesemente una convocazione, nei tempi e nelle modalità che lei riterrà opportune - se ritiene farlo - di una Conferenza dei Capigruppo affinché possiamo concordare, se lo si vuole fare, un termine ragionevole entro il quale ritornare in quest'aula e procedere alla nomina del Presidente del Consiglio, con conseguente possibilità di avvio di questa legislatura a tutti gli effetti. La ringrazio Presidente.

Presidente provvisorio - Bene, non essendo ancora stati nominati i Capigruppo, riterrei opportuno un rappresentante per ogni forza politica, in modo che si possa concordare eventualmente sul prosieguo dei lavori, quando riproporre la seduta. Se siete d'accordo, quindi, chiederei la sospensione di un quarto d'ora. Grazie.

Si dà atto che la seduta è sospesa dalle ore 10,23 alle ore 11,00.

Presidente provvisorio - Bene, possiamo riprendere i lavori. La riunione dei Capigruppo provvisori ha deciso all'unanimità di riconvocare il Consiglio venerdì mattina, alle ore 9. Vi chiedo per cortesia di non abbandonare, di non allontanarvi, in quanto verrà immediatamente notificata la convocazione del nuovo Consiglio. Tengo a precisare per cortesia di proporre alla segreteria i nominativi dei Capigruppo per l'urgenza di dover operare, e l'appartenenza ai gruppi. Grazie.

Qualcuno vuole prendere la parola? Non ci sono interventi, quindi chiedo ancora solo qualche momento per...allora posso chiudere i lavori e vi chiedo di non abbandonare il piano, in quanto sarà notificata la convocazione per venerdì mattina, alle ore 9. Grazie.

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L'adunanza termina alle ore 11,02.