Objet du Conseil n. 11 du 21 juillet 1983 - Resoconto
OGGETTO N. 11/VIII - COMUNICAZIONI DEL PRESIDENTE DELLA GIUNTA REGIONALE.
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare il Presidente della Giunta, ne ha facoltà.
ANDRIONE - (U.V.): Monsieur le Président, Madame, Messieurs les Conseillers, il était de notre devoir en tant qu'élus au Conseil régional, de donner une réponse aux voix exprimées par la population valdôtaine en formant un gouvernement régional; cela est fait. Cela est fait à travers une analyse politique, à travers des pourparlers qui nous ont amenés à considérer que cette majorité était la réponse qu'en tant que Conseillers élus et représentants du peuple, nous trouvions la meilleure, en ce moment politique. Et on peut - car c'est un droit que chacun de nous a, de trouver que les autres sont myopes - nous accuser de myopie; nous ne ferons pas, évidemment, des polémiques pour dire qu'il y a des gens ici qui sont aveugles et qui ne voient pas, mais nous retenons que c'est notre droit imprescriptible de choisir et de choisir comme nous 1'entendons. Alors il faut dire avant tout que nous avons choisi, bien que nous apprécions la proposition qui nous a été faite, de ne pas faire alliance avec le Parti Communiste. Cela peut dé paire, cela peut plaire, nous avons fait un choix, et si on nous propose, et si on croit faire de la politique en nous proposant une alternative qui consisterait à dire non à la Démocratie Chrétienne et à dire oui au Parti Communiste de façon que les parts soient inversées, et bien nous disons que cela pour nous ce n'est pas de la politique.
Nous avons fait un choix, nous avons dit que l'ancienne majorité, en tant que telle, méritait à notre avis d'être reconduite, nous 1'avons fait et pour ce faire nous avons été confrontés à un problème de nature politique qui fallait discerner avec un juste, à notre avis, entendement; à savoir, la majorité sortante, non pas depuis l'origine, depuis le 78, mais dans ces dernières années, comprenait également le Parti Socialiste et nous avons fait un raisonnement: nous avons dit que nous pouvions avoir une majorité élargie avec le Parti Socialiste et que nous pouvions avoir, par contre, une majorité plus restreinte sans le Parti Socialiste. Nous avons choisi la deuxième hypothèse et bien que chef d'un gouvernement qui ne distingue pas entre les couleurs politiques qui nous composent - je dois assumer au nom de l'Union Valdôtaine l'entière responsabilité de ce choix, parce que nous avons pensé que devant les années difficiles qui s'annoncent, il était mieux trancher et avoir une majorité, peut-être plus restreinte, mais une majorité dans laquelle il n'aurait pas fallu médier continuellement des positions entre elles différentes; raison pour laquelle, sans descendre dans les détails des voix et même des voix préférentielles, nous avons dit que 21 Conseillers peuvent constituer la majorité, que cette majorité a le droit de présenter ses propres idées, que ceux qui ne font pas partie de cette majorité ont le droit d'être à l'opposition et que tout cela descend d'une conception de la vie politique en ce moment existante, qu'à notre avis doit être respectée.
Il est également vrai, à ce moment,- que nous avons senti la différence entre les différentes oppositions et nous avons senti que certaines appréciations de l'autre, ou si vous préférez de notre action passée, peuvent aller d'un jugement assez positif à un jugement totalement négatif; que l'opposition, celle qui aujourd'hui est constituée, a promis de faire une critique constructive: nous en sommes heureux, nous sommes là pour accepter, où cela est nécessaire, des conseils, des suggestions, des indications sur comment il faut administrer. Nous revendiquons par contre à cette majorité le droit de décider, parce qu'il faut qui soit bien clair que dans une République bien organisée il y a qui légifère, qui décide, qui contrôle.
Et nous n'accepterons pas la confusion des rôles, nous assumerons nos responsabilités, nous demanderons aux autres d'assumer les leurs.
Il est évident que nous n'avons exclu personne, dans le sens que nous respectons, et cela très profondément, toutes les forces politiques qui sont ici présentes. Nous respectons même - il a été parfois pathétique quand il l'a rappelé plusieurs fois - le représentant du Mouvement Social Italien, même si nous appartenons à un Mouvement politique qui, par définition, n'a pas de sympathie et juge, "a priori", de n'avoir aucune compatibilité avec les idées représentées par ce Mouvement. Je sais, personnellement, que les apriorismes peuvent être parfois trompeurs; toujours est-il que, en ce qui nous concerne, pour ce qui est de l'Union Valdôtaine, en répétant que nous avons le plus grand respect pour Monsieur Aloisi et pour les électeurs qui l'ont élu, nous n'avons rien en commun et nous ne pourrons jamais avoir rien en commun avec le Mouvement Social Italien.
Par contre, avec les autres forces représentées ici, quelles qu'elles soient, nous pensons pouvoir ouvrir un dialogue, une confrontation; nous pensons même pouvoir discuter d'une façon dure mais parce que nous croyons que nous représentons, chacun dans notre domaine, une fraction, une idée, une partie de l'électorat et par conséquent nous avons le devoir ici de nous parler en tant qu'hommes, en tant que représentants de cette communauté valdôtaine qui aux élections dernières a voulu faire de nous, pour cinq ans, ses représentants.
Il est évident que le premier point, sur lequel nous avons parfois déterminé certains choix, et qui est fondamental pour toute participation de l'Union Valdôtaine à un gouvernement, est la défense de l'originalité du pays d'Aoste, de ses traditions, de la langue française et du patois. Et je voudrais ici, encore une fois, bien que nous l'ayons fait et que tout le Conseil l'ait fait dans d'autres occasions, remercier M.lle Viglino pour le travail et pour la passion qu'elle a démontrée pendant huit ans dans la charge d'Assesseur à l'Instruction Publique. Et sur ce terrain, sur le terrain de l'application des articles 38 et 40, du Statut régional, sur la défense intransigeante de ceux qui sont les droits des valdôtains, et bien que cela puisse paraître une redite fastidieuse pour ceux qui l'ont trop souvent entendue, mais parfois indispensable, nous ne demandons à personne de changer de langue, nous demandons simplement que les francophones, si peu nombreux qu'ils soient, aient le droit d'avoir une école qui soit francophone, si non le principe même de minorité n'existe pas, et dans ces sens nous continuerons à travailler et nous continuerons à appliquer nos principes et nous continuerons je l'espère, à trouver dans la population valdôtaine des consentements qui vont au-delà des myopes contingences du présent.
Signor Presidente, Signora, Signori Consiglieri, non è oggi il giorno, anche per delle questioni direi di diritto costituzionale, per aprire un dibattito su quelli che sono gli intendimenti della Giunta regionale, su quella che sarà l'azione che ci proponiamo di svolgere nei prossimi anni, e però crediamo opportuno, dare alcuni indirizzi più di ordine amministrativo o, se preferite, più di ordine prioritario nell'ambito di quella che noi consideriamo l'amministrazione che è di vaste e qualche volta nebulose programmazioni, che esistono soltanto nel cervello dei loro ideatori. Come punto fondamentale dell'azione di questa Giunta regionale, noi poniamo il fatto che essa deve interessarsi innanzitutto dell'amministrazione e prendere le sue responsabilità in materia - e questo va dal personale alle questioni degli appalti, ricordate da qualcuno questa mattina -. Su questo terreno noi siamo pronti ad assumere quanto, per diritto e per dovere, ci tocca.
Un secondo punto, anche questo di non secondaria importanza: è vero, qualsiasi tipo di programma si riduce ad un elenco, a dei punti che si propongono ed è chiaro che se qualcuno di noi para di cooperazione fa riferimento a una cultura comune e che si dice: intendiamo lo sviluppo della cooperazione, non intendiamo evidentemente lo sviluppo della cooperazione di tipo industriale e di tipo capitalistico che si sta sviluppando o che si è sviluppata nel corso di questi ultimi decenni in Emilia Romagna, facciamo riferimento a delle conoscenze che pensiamo siano comuni a tutti i Consiglieri regionali, a tutti i partiti a tutte le forze politiche; perchè se ogni volta uno deve fare il discorso dall'a-b-c alla zeta per farsi capire da qualcuno, allora è meglio che non ci parliamo neanche più. Non abbiamo un linguaggio comune, abbiamo soltanto dei - non so come dire - dei piccoli ayatollah che dicono il vero e il falso a seconda di quello che nei loro incubi notturni hanno visto in visione più o meno profetica (... INTERRUZIONE...) No, no, questo proprio è il tipo di discorso che con noi non bisogna fare, bisogna rimanere con i piedi saldamente ancorati sulla terra e i piedi ancorati sulla terra vuol dire che quando noi parliamo di cooperazione, sviluppo della cooperazione, vogliamo dire che innanzitutto vogliamo che le cooperative agricole siano sviluppate con le cooperative artigiane e poi evidentemente tutte le altre forme di cooperazione: del resto, se mi ricordo bene, abbiamo nel Consiglio precedente, votato all'unanimità una legge sulla cooperazione che ha dato alcuni frutti - vedasi per esempio la cooperativa "Le Menusier" di Cogne che sta funzionando, sta andando avanti - piccolo esempio che potrebbe essere moltiplicato. Questo vuol dire che chiediamo a tutte le forze politiche e lo diamo al di là delle battute e della necessaria umiltà, di stabilire un d go, ma di stabilire in questo di un linguaggio cui siano partecipi e ciascuno di noi non si muri in sorta di gergo particolarmente difficile per i non iniziati, dove soltanto quelli che sanno e conoscono questo gergo hanno diritto ala parola e dialogano al di sopra della testa dei comuni mortali.
Per quanto riguarda questa Giunta, noi tutti siamo al livello dei comuni mortali. Per quello che concerne i grossi problemi che ci sono davanti, in particolare le industrie, è nostra intenzione difendere, costi quello che costi, la produttività e come conseguenza della produttività, l'occupazione: rifiutiamo di difendere aprioristica te l'occupazione che si trasforma insistenza, ci rifiutiamo di seguire l'esempio di fabbriche decotte che esistono da anni e che sono pagate con i di dei contribuenti..., siamo pronti a investire, di qui a poco con l'ordine del giorno che è stato presentato, mo un esempio concreto di cui parleremo ampiamente, però il primo punto per mantenere quell'equilibrio di cui già sta mattina qualcuno ha parlato tra industria, agricoltura e turismo, è lo di studiare qualcosa che sia va non di produrre delle perdite. produzione di perdite l'Italia ha vecchia tradizione tanto che si è saputo, dopo le elezioni, che la CEE gi tre anni aveva detto che certi sta menti dovevano essere chiusi, ma la comunicazione all'elettorato, con la solita prudenza o forse con i tempi romani abituali, è stata fatta "post eventum" perchè prima forse avrebbe potuto turbare l'elettore.
Ugualmente, come si diceva una volta "item ut supra" è necessario, indispensabile investire in materia di turismo e in modo particolare negli impianti di risalita, e questo non per una scelta che riguardi alcune località, ma per il fatto che oltre i posti di lavoro, oltre all'indotto, è uno dei pochi mezzi che abbiamo di ristabilire un equilibrio economico a vantaggio della Regione con la introduzione di valuta pregiata, con il fatto di poter fare lavorare la nostra gente, non soltanto dei posti cosiddetti fissi, ma dei posti che richiedono iniziativa, intelligenza, partecipazione delle popolazioni locali.
Evidentemente questa politica di investimenti richiede una politica dell'energia, e credo che le ultime leggi del Consiglio precedente, sia in materia di metanodotto, sia in materia di energia elettrica, abbiamo provato la volontà dell'intero Consiglio, perchè credo che siano state fra le poche leggi votate all'unanimità o quasi, di sfruttare tutte le risorse possibili in questa materia da parte della popolazione valdostana: è attraverso uno sforzo di questo genere, accrescendo quelle che sono le capacità nostre di intervento, che possiamo sperare non certo di sfuggire alla crisi che incombe su tutti e agli anni neri che si annunciano per noi, ma perlomeno di dare una risposta che sia valida, non solo nel presente, ma anche in un futuro che potrebbe essere molto lontano. Cito solo un esempio: a settembre presenteremo una legge specifica sul recupero di tutto il castagneto valdostano, sia come legno da opera, che come alberi da frutta: evidentemente è una legge che andrà a raccogliere i frutti molto dopo che questo Consiglio e che i suoi membri avranno finito di essere Consiglieri.
E' ugualmente indispensabile, nello stesso settore di idee, quando si para della necessità di dare degli sbocchi ai giovani, che sia messo l'accento sul- la formazione professionale. Non è più il tempo in cui a manodopera poteva essere indiscriminatamente indirizzata a qualsiasi tipo di lavoro. Oggi esistono delle possibilità di lavoro che sono direttamente proporzionali alla formazione dei giovani ed è in questo senso che una legge recente votata dal Consiglio potrà dare unità al fatto che già un esempio esiste, ma che a Giunta farà di tutto per moltiplicare e al fatto di avere delle casse rurali presso cui il credito non sia punitivo, come è oggi punitivo il credito presso le banche di carattere nazionale. Avere cioè le possibilità di incentivare, senza mortificazione, chi vuole, che sia nella cooperazione che sia come imprenditore ecc., e che sia giovane, formato professionalmente iniziare una attività professionale.
E per non essere troppo lungo perchè ? potrei parare per delle ore, vorrei concludere con alcuni aspetti di carattere più istituzionale che sono stati evocati questa mattina. A settembre il primo compito del Consiglio regionale sarà di votare il conto consuntivo del 1982, di votare la legge dell'avanzo di amministrazione e di rivotare la legge di finanziamento ai Comuni.
Noi intendiamo, nella misura del possibile, nella misura nella quale a Regione assicura i suoi bisogni primari e gli interventi che le sono devoluti per legge, dare ai Comuni il più ampio spazio possibile, ai Comuni comunque siano organizzati. E' vero che di tanto in tanto specie in periodo pre-elettorale il fantasma delle Comunità di Montagna viene variamente agitato: noi siamo favorevoli ad una organizzazione dei Comuni che parta dalla base, non siamo favorevoli a intervenire di nuovo a correzione di una legge nazionale che, fatta, non è stata finanziata; è stata poi finanziata con anni di ritardo, con somme ridicole che vanno semplicemente a confondere quelli che sono i compiti di chi, amministrando, deve essere innanzitutto responsabile della propria amministrazione. Ed è per questo che già nella passata legislatura, a maggioranza, avevamo proposto una legge di carattere costituzionale per la quale la competenza primaria in materia di Comuni fosse devoluta ala Regione. La ripresenteremo, perchè crediamo che fino a quando l'organizzazione comunale sarà abbandonata ai decreti tipo Stammati o a Segretari comunali che non rispondono a chi deve invece essere l'Amministratore di quel Comune, fino ad allora non ci sarà possibilità di una vera gestione autonoma delle amministrazioni comunali.
Chiudo, invitando il Consiglio al prossimo appuntamento di settembre dove in maniera più ampia, non solo perchè ogni Assessorato potrà esprimersi, ma su queste linee politiche a Giunta regionale testè eletta cercherà di dare le indicazioni di quella che sarà a sua azione futura e cercherà ugualmente nella differenza di idee, di avere perlomeno il pregio di essere, da chi vuole, capita, per l'impegno che metterà per raggiungere quei pochi obiettivi che si sarà prefissa.