Objet du Conseil n. 428 du 13 juillet 1982 - Resoconto
OGGETTO N. 428/VII - DISEGNO DI LEGGE CONCERNENTE: "AUMENTO DELLA PERCENTUALE DI INTERVENTO PER L'ATTUAZIONE DEI COMPITI ATTRIBUITI ALLA "FEDERACHON DI SPORT DE NOUTRA TERA" DALLA LEGGE REGIONALE 11.8.1981, N. 53".
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare l'Assessore al Turismo, Urbanistica e Beni Culturali Pollicini, ne ha facoltà.
POLLICINI - (D.P.): Questo è un intervento in coerenza con gli impegni assunti lo scorso anno, quando considerando che la Federaxon Esport de Noutra Tera non era inserita nell'ambito del CONI, le veniva riconosciuto un contributo esterno a quanto viene dato nell'ambito dell'Assemblea generale sportiva. Lo scorso anno il contributo è stato del 3%, quest'anno sale al 5%, in considerazione che il contributo dato all'Assemblea generale sportiva è passato da 350 a 450 milioni. Il maggior contributo che verrà dato quest'anno fuori quota alla Federaxon Esport de Noutra Tera sarà di 22 milioni e mezzo; complessivamente verranno dati circa 71 milioni agli Sport Popolari Valdostani.
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare il Consigliere Tamone, ne ha facoltà.
TAMONE - (U.V.): Je suis d'accord sur la loi, mais je ne sais pas si cela sera possible. J'estime qu'il existe bien une graphie pour écrire notre patois, et cette graphie est due au travail dans le temps, de l'Abbé Cerlogne, qui a été le premier à indiquer comment on devait écrire le patois valdôtain. Récemment on a complété l'ouvrage de M. Raimond Vautherin et M. Aimé Chenal, qui ont préparé le vocabulaire du patois valdôtain. Alors, je demande que l'inscription en patois soit écrite en patois, ne pouvant pas écrire le patois comme on veut, et que le texte contenu dans cette proposition de loi, soit amendé.
Par exemple, en patois il n'existe pas le mot "Federaxon" écrit avec la "X", le mot "sport" qui n'est pas un mot italien mais anglais, on ne peut pas le traduire en patois: ou on l'écrit en anglais, ou bien on trouve une terminologie patoise équivalente à ce mot.
Je demande de même que a dénomination de cette fédération soit écrite: "Federachon di sport de Noutra Tera" comme on dit en patois, et que la loi soit approuvée par le Conseil régional avec cette expression.
PRESIDENT: M.lle M. Ida Viglino, Assesseur à l'Instruction Publique a demandé de parler, elle en a la faculté.
MARIA IDA VIGLINO - (U.V.): Je suis parfaitement d'accord, parce que la Junte régionale avait demandé que sur la loi, ou bien on mette "aux jeux traditionnels", ou bien on écrit le patois comme il est écrit par 99% de notre population. Toutes les journées pédagogiques faites sur le patois servent à confirmer que l'Abbé Cerlogne a introduit une graphie que nous devons respecter.
PRESIDENT: Je suis d'accord avec le Conseiller Tamone, que la "X" n'existe pas dans le patois valdôtain. Depuis ma jeunesse j'ai entendu parler de l'écriture patoise et j'ai aussi discuté avec le regretté René Willien sur certains changements. Mais je vous rappelle le sujet de notre discussion; le Conseil est en train de donner une contribution à une organisation qui s'appelle comme ça. Si on change la dénomination et la fédération pourra retirer la contribution, nous pouvons faire une loi avec un patois écrit correctement. Mais la "Federaxon Esport de Noutra Tera" - comme il est écrit - est une fédération avec un nom un peu drôle pour nous, mais elle a quand même ce nom. Je ne veux pas enlever l'argumentation, je crois à l'Assesseur Pollicini; mais si on décide de donner une contribution il faut la donner à la fédération qui a ce nom, même s'il n'est pas écrit d'une façon tout à fait exacte. A moins de donner la contribution à une personne physique qui représente cette fédération et alors on ne peut pas nommer la fédération dans la loi.
M. Lanivi demande de parler, il en a la faculté.
LANIVI - (D.P.): In parte il Presidente del Consiglio mi ha tolto l'argomento; mi pare che qui la scritta sia fra virgolette, cioè si tratta di una Federazione che si è liberamente chiamata così. La mia proposta è che la Presidenza del Consiglio inviti i responsabili della Federazione a tenere presenti questi argomenti che sono stati così sottolineati, perché non credo che il Consiglio regionale possa modificare con la sua decisione la denominazione sociale di una Associazione che quel nome si è data.
Ad esempio c'è qui il Consigliere Tonino, per lo Sci Club di Donnaz non c'è la casata omonima probabilmente, c'è un Comune che adesso abbiamo deciso in Consiglio che si scrive con la "s" finale, non più "z", ma lo Sci Club si continua a chiamare Donnaz (con la z). Ora potrebbe essere - il che ha una gravità relativa - anche una raccomandazione a queste persone. Se c'è una società sportiva, una Federazione che si 'autonomina così, il Consiglio regionale può far presente questa situazione e chiedere eventualmente che si uniformizzi ad un patois così come Cerlogne ha scritto.
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare il Consigliere Mafrica, ne ha facoltà.
MAFRICA - (P.C.I.): Mi spiace che non sia presente il Consigliere Riccarand che avrebbe disquisito con molta competenza sulle grafie dei patois; personalmente non ne so niente e non entro nel merito, anche se credo per intuito che in materia di lingua il mutamento sia continuo e che di testi sacri forse non ne esistano. Però condivido quanto ha detto il Consigliere Lanivi; questo è il nome che si è data un'Associazione e mi sembra di ricordare che altre Associazioni, che operano in questo campo, addirittura scrivono la parola Federaxon in altro modo. Sono problemi che credo debbano essere posti eventualmente a loro, in quanto rientrano nella libertà di coloro che costituiscono l'Associazione.
Quello che mi sembra decisivo è una delibera di Giunta che la Sig.na Viglino è stata costretta a revocare; dovendo pagare il suo segretario e avendo scritto Aimé (supponiamo che si chiamasse Amato all'anagrafe del Comune), ha dovuto rifare la delibera altrimenti non gli pagavano lo stipendio.
PRESIDENTE: Ha chiesto di parare il Vice Presidente Faval, ne ha facoltà.
FAVAL - (U.V.): Il est vrai ce que M. Lanivi a dit, qu'on ne peut pas imposer etc., etc.; tout de même le Conseil régional a le devoir de veiller à ce que, par exemple, la toponymie soit respectée et à cet égard je voudrais rappeler que selon l'art. 2 du Statut, nous avons "la potestà primaria legislativa".
A propos de Donnas, ce n'est pas le Conseil régional qui a choisi d'écrire Donnas avec "s" plutôt qu'avec la "z"; je peux vous dire, en tant que ancien Secrétaire de la Commission de la toponymie, celle-ci ayant proposé au Conseil régional de reprendre la graphie correcte après les dégâts faits par le fascisme, que la graphie avec "z" a été amenée par le chemin de fer, quand on a écrit sur la Maison de a Gare le nom de la ville avec "z".
Depuis cette période, personne ne s'est préoccupée de corriger la graphie comme il fallait. Qu'il arrive de plus en plus des fautes dans la graphie, ceci est très vrai; mais cela ne signifie pas qu'on doit es supporter. Moi, je crois bien au contraire, que le Conseil régional doit veiller - tout au moins en ce qui nous concerne - à ce que la graphie soit respectée de la même façon que ce qui est vraiment important pour la vie de notre Communauté.
A propos de la question jeux ou sport, j'avais soutenu, il y a longtemps, dans ce Conseil même, qu'il ne s'agit pas de sport chez nous, mais de jeux, qui représentent toute une culture qui nous appartient, car ce genre d'activité physique n'existe pas ailleurs. Ces jeux sont liés à a vie rurale de notre population, car autrefois représentaient l'occasion de reprendre l'activité physique après un long repos imposé par la neige, ainsi qu'une occasion pour les gens habitant des lieux bien éloignés, de se retrouver et d'avoir d'autres expériences. Je ne veux pas faire de la philosophie, mais je crois qu'il faut respecter la réalité de notre Communauté. Alors, je partage ce qui a été dit à propos du fait que ce n'est pas le Conseil régional qui peut imposer à cette Association de se nommer d'une façon plutôt que de l'autre, toutefois nous pouvons dire à ces Messieurs, que s'ils veulent se nommer de cette façon, ils devront le faire tous seuls. Au contraire, s'ils désirent avoir la contribution de l'Administration régionale, ils devront respecter de leur côté la culture de la Région Autonome de la Vallée d'Aoste. Il y a quelqu'un, ayant même le titre de professeur de glottocronologie, qui a eu le courage de reprendre ce genre de graphie: il a inventé tout simplement un mélange entre différents dialectes, en le nommant la langue de quelqu'un. Mais ce quelqu'un n'est pas le valdôtain. Alors, je fais cette proposition, si ces gens veulent l'argent de l'Administration régionale, il doivent modifier leur dénomination.
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare il Consigliere Tamone, ne ha facoltà.
TAMONE - (U.V.): Je pense que nous n'ayons pas besoin de faire cela, mais d'abord je voudrais dire que j'ai des doutes sur la compétence des professeurs qui viennent dans ce Conseil pour donner des leçons sur le patois, car ces personnes utilisent le patois très peu. Le patois est ma langue maternelle et à ce sujet j'aimerai beaucoup discuter, mais ici nous n'avons pas besoin d'en parler, car l'année dernière nous avons approuvé la loi régionale n° 53 du 11 août 1981 - d'ailleurs cette loi dans l'art. 1 fait référence à la intervention régionale prévue dans l'article 9, 2ème alinéa de la loi régionale 11.8.1981 n° 53 qui est élevée de 3% à 5% - où, dans l'article 9, on dit: "Les jeux traditionnels - fiolet, palet, rebatta, tsan - sont organisés en sections sportives locales dépendant des Associations régionales respectives. L'activité sportive dans son ensemble est contrôlée, coordonnée et dirigée par la Federachon di sport de noutra tera" comme je viens de le dire avant. Alors, ici on doit s'éclaircir: ou nous avons trompé l'année dernière ou bien nous trompons maintenant, car ici la terminologie employée est patoise, celle de M. l'Abbé Cerlogne et non celle de quelqu'un d'autre sans aucun titre.
Moi, j'estime que la terminologie exacte est celle de la loi de l'année passée, et je demande que sur la loi de cette année on écrive de la même façon et avec la même terminologie.
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare il Consigliere Carlassare, ne ha facoltà.
CARLASSARE - (Dem. Prol. - Nuova Sin.): Qui ci sono due ordini di problemi che vanno affrontati con buon senso; per prima cosa sono d'accordo con quanto ha detto il Consigliere Faval, che questi sport sono caratteristici di una popolazione, si adattano benissimo a quello che era il loro bioritmo esistenziale fino a qualche lustro fa, quando probabilmente non era consentito sviluppare nessun altro tipo di attività sportiva. Questi sport si adattavano benissimo alle esigenze di coltivazione della terra, di utilizzazione dello spazio, ecc., per cui ritengo sia questo l'elemento più importante da discutere in quanto questi soldi vengono dati ad Associazioni che contribuiscono alla diffusione di questi giochi tradizionali indipendentemente dalle grafie. Rimanderei invece ad un'altra discussione il secondo aspetto. In Valle d'Aosta, per quanto mi è dato di sapere, ci sono delle correnti di pensiero che si rifanno all'Abate Cerlogne da una parte, e dall'altra delle posizioni critiche rispetto a questa interpretazione. Non sono in grado di dare un giudizio nel merito, ritengo che questa dialettica debba essere aperta ed approfondita senza grossi dogmatismi; vorrei ricordare che se è vero che in tutto il mondo la parola inglese "sport" è intesa in quanto tale e difficilmente traducibile nelle varie lingue, altrettanto vero è che tutta una serie di altre parole inglesi in origine, hanno avuto delle traduzioni in altre lingue, che hanno dovuto definire quei concetti, ad esempio la parola "jet" che è stata definita "aereo a reazione", e così di seguito. Esempi ne abbiamo con altre lingue altrettanto diffuse, l'arabo ha influenzato tutte le lingue del Mediterraneo e di conseguenza tutte e lingue europee. E' un problema di democrazia, secondo me, e cioè non si può imporre a nessuno di adottare una definizione, anche se corretta dal punto di vista fonetico e sintattico, altrimenti dovremmo cancellare dalla lingua italiana, sempre nel campo dello sport, la parola "Genoa", visto e considerato che la squadra di pallone della città di Genova si chiama Genoa, che non ha niente a che vedere nè con l'italiano Genova nè con il ligure Gena.
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare l'Assessore al Turismo, Urbanistica e Beni Culturali Pollicini, ne ha facoltà.
Prima di dare la parola all'Assessore Pollicini vorrei dire che nella legge non è più riportato il nominativo della Federazione, mentre sulla legge che ha richiamato il Consigliere Tamone e a cui fa anche riferimento l'art. 1 dell'attuale proposta n. 386, si parla di "Federachon di sport de Noutra Tera" scritta correttamente. A mio avviso potrebbe essere mantenuto il testo del disegno di legge perché non fa riferimento alla legge dell'81, l'oggetto che in fondo scriviamo come vogliamo. Che poi questo coincida o meno, il problema si sarebbe già posto lo scorso anno, perché già allora lo abbiamo scritto in questo modo. Questa è un'opinione puramente personale.
POLLICINI - (D.P.): Qui è stato riportato il termine con cui si sono presentate le Federazioni che comprendono i quattro sport, fiolet, palet, rebatta e tsan, e che rappresentano i 3500 iscritti. Ritengo che non abbiamo nessun diritto di modificare la dicitura. Se poi c'è una disputa sul lessico questo è un discorso che il Consiglio dovrà vedere; ritenevo mio dovere riportare esattamente la dicitura presentata dalle Federazioni e così ho fatto.
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare l'Assessore alla Pubblica Istruzione Maria Ida Viglino, ne ha facoltà.
MARIA IDA VIGLINO - (U.V.): Cette question nous n'avons pas attendu aujourd'hui pour essayer de l'approfondir. Nous sommes en train, avec des dialectologues très connus, de rechercher sur des documents écrits en latin des paroles qui respectent la graphie de notre patois.
Je peux déjà vous annoncer que nous avons trouvé un document en latin, où, en parlant de vignes, il est indiqué "la topia". J'attends que les dialectologues chargés de ce travail finissent un opuscule qui m'a été promis dans trois ou quatre mois, pour vous démontrer que le patois déjà à ce moment-là, avant l'Abbé Cerlogne, s'écrivait selon une certaine graphie, qui est celle que nous adoptons.
Nous espérons trouver aussi un nombre de documents suffisants pour démontrer que par exemple la "x" n'existait absolument pas.
PRESIDENT: Le Conseil partage mon avis sur la procédure, c'est-à-dire le changement de l'objet avec l'écriture de la loi votée déjà l'année passée; nous votons le texte comme il est, qui ne fait aucune référence à la dénomination de la fédération.
Je présente la lecture de l'article 1.
Art. 1
La percentuale di intervento regionale prevista all'art. 9 - 2° comma - della legge regionale 11.8.1981, n. 53, è elevata dal 3% al 5%.
PRESIDENTE: Metto in approvazione l'articolo 1 testè letto.
ESITO DELLA VOTAZIONE
Presenti, votanti e favorevoli: 24
Il Consiglio approva all'unanimità
PRESIDENTE: Do lettura dell'art. 2.
Art. 2
A partire dall'esercizio in corso, i contributi di cui all'art. 9 della legge regionale 11.8.1981, n. 53, sono concessi con delibera della Giunta regionale entro i limiti della percentuale di cui all'art. 1 della presente legge.
PRESIDENTE: Metto in approvazione l'articolo 2 testè letto.
ESITO DELLA VOTAZIONE
Presenti, votanti e favorevoli: 24
Il Consiglio approva all'unanimità
PRESIDENTE: Do lettura dell'art. 3.
Art. 3
La presente legge è dichiarata urgente ai sensi del terzo comma dell'articolo 31 dello Statuto Speciale ed entrerà in vigore il giorno successivo a quello della sua pubblicazione nel Bollettino Ufficiale della Regione.
E' fatto obbligo a chiunque spetti di osservarla e di farla osservare come legge della Regione Valle d'Aosta.
PRESIDENTE: Metto in approvazione l'articolo 3 testè letto.
ESITO DELLA VOTAZIONE
Presenti: 24
Votanti: 24
Maggioranza: 18
Favorevoli: 24
Il Consiglio approva all'unanimità
PRESIDENT: Le Conseil est appelé à voter la loi par scrutin secret.
VOTATION A SCRUTIN SECRET
RÉSULTAT DU VOTE
Présents: 24
Votants: 23
Absentions: 1 (Maquignaz)
Avis favorables: 23
Le Conseil approuve