Objet du Conseil n. 2739 du 27 septembre 2023 - Resoconto
OBJET N° 2739/XVI - Commémorations et communications du Président du Conseil.
Bertin (Presidente) - Alla presenza di 34 Consiglieri possiamo dare avvio ai lavori di oggi del Consiglio regionale. Punto n. 1 dell'ordine del giorno.
In apertura di questo Consiglio commemoriamo il presidente emerito Giorgio Napolitano, deceduto venerdì scorso. Durante il suo mandato da Presidente della Repubblica era stato in visita ufficiale in Valle d'Aosta il 6 e 7 ottobre 2011, nell'ambito della quale aveva parlato ai giovani amministratori valdostani e provenienti da tutta Italia che partecipavano ai lavori della "Scuola per la Democrazia", organizzata dal Consiglio Valle.
Ci ha lasciato un autentico europeista, un uomo che ha esercitato le sue funzioni costituzionali con equilibrio in un momento di grande complessità, un vero servitore delle istituzioni. Il presidente Napolitano guardava alle diversità come parte essenziale dell'unità del Paese e dell'Europa e lo aveva anche ribadito durante la sua visita in Valle d'Aosta. Guardava ai giovani con grande attenzione: durante il suo intervento alla Scuola per la Democrazia aveva esortato i giovani a interessarsi alla politica, ricordando loro che "la politica siamo tutti noi".
Inoltre desidero ricordare due personalità della vita politica amministrativa valdostana, scomparse di recente: Enzo Cout, ex presidente dell'Assemblea regionale, assessore e consigliere in tre legislature, e Riccardo Desaymonet, sindaco in carica di Jovençan, due uomini che hanno dato molto alla Valle d'Aosta mettendo le loro capacità a disposizione della comunità. A loro va la nostra riconoscenza e alle loro famiglie la nostra vicinanza e le nostre condoglianze.
Chiedo ai Consiglieri se vogliono intervenire.
Ha chiesto la parola il presidente Testolin, ne ha facoltà.
Testolin (UV) - Je me joins à ce qui a été un rappel du Président Napolitano de la part du Président Bertin et je veux exprimer au nom des Valdôtains une pensée qui va se joindre à tout ce que les médias ont déjà dit sur Napolitano dans ces jours, mais je veux un peut le rapporter à l'attention du Président Napolitano, comme l'a bien dit Bertin, envers notre communauté quand il est venu en 2011 pour nous trouver.
Il a bien voulu souligner l'exemplaire expérience d'autonomie de notre Région : quelque chose qui nous rend hommage et nous rend fiers d'être ainsi et sa reconnaissance est quelque chose qui va exprimer la profonde sensibilité de cet homme envers une Région comme la nôtre, envers son Statut et envers son parcours d'autonomie qu'il a bien voulu reconnaitre même en s'exprimant en français et c'est pour cela que je lui rends hommage dans notre langue particulière. C'est toujours à partir des petits gestes qu'on s'aperçoit des grandes personnes et c'est ainsi qu'on veut rappeler le passage dans notre communauté de ce Président qui a bien voulu souligner une des caractéristiques qui nous a permis d'être autonomes pendant ces 70 ans et qui nous rend tout à fait particuliers comme particulier a été son parcours administratif et politique et donc on lui rend hommage avec cette modalité.
Pour ce qui est en plus des condoléances pour Enzo Cout à sa famille, on veut souligner de notre part celle attitude des Valdôtains qui ont bien voulu se mettre à disposition des institutions pour travailler dans une façon correcte et ponctuelle dans leur parcours administratif et politique, mais aussi de vie en essayant de mettre à l'avant surtout l'attention à la population, à la santé, à la socialité et ce sont des caractéristiques communes au conseiller régional, à l'ex président du Conseil et assesseur de la santé Enzo Cout dans les années Quatre-vingt-dix. Riccardo Desaymonet, syndic de la Commune de Jovençan mais pendant plusieurs années même maire-adjoint et conseiller dans la Commune d'Introd, a souligné l'activité politique et administrative qui a bien voulu rendre à ces deux communautés de référence, avant Introd et après Jovençan. Je me le souviens, dans la dernière occasion publique que nous avons eu la possibilité de partager, l'inauguration de l'école de Jovençan, un moment très émouvant parce qu'il était déjà malade, mais il a pu sourire pour présenter cette nouvelle initiative qui est née avec un projet pensé par Sandro Pepellin, qui a été l'ancien maire de Jovençan, qui est manqué, lui aussi, pour un tragique accident dans ces dernières années et que nous voulons rappeler dans ce parcours, il s'agit d'un projet qui a été porté de l'avant de la syndic Lucianaz après lui et il l'a finalement réalisé et donné à sa communauté. C'est avec ce souvenir de fierté et de félicité que je veux le rappeler. En ce moment je profite pour rendre les condoléances à sa famille, à ses enfants, à sa maman et à sa copine, ainsi qu'à la communauté de Jovençan, et à nouveau, au maire-adjoint Belli qui doit se charger en ce moment d'un passage pas trop facile.
Presidente - Ha chiesto la parola la consigliera Erika Guichardaz, ne ha facoltà.
Guichardaz E. (PCP) - Permettetemi di dire due parole riguardo al sindaco Riccardo Desaymonet, sindaco del mio paese, che con estremo dolore abbiamo dovuto lasciare quest'estate dopo una malattia che ha affrontato come sempre in modo esemplare, non dando mai a vedere quanto stava male. Come ha ricordato il presidente Testolin, ha partecipato anche attivamente all'inaugurazione della scuola nonostante le sue condizioni, un uomo sicuramente di poche parole, questo lo possiamo riconoscere tutti, un uomo che ha cercato, soprattutto nelle ultime elezioni comunali, insieme a me e a un gruppo di altre persone, di unire un Paese che è eternamente diviso proprio perché anche nella sua persona si poteva in qualche modo ritrovare un Sindaco che poteva essere Sindaco di tutti, ciò lo ha dimostrato nei suoi quasi tre anni di mandato. Lo aveva già dimostrato quando era stato Vicesindaco a Introd dove, in controtendenza con quanto avviene spesso, nel momento in cui non si riconosceva più negli ideali del partito con cui era stato eletto, aveva addirittura dato le dimissioni, quindi sicuramente era una persona di una rettitudine che potrebbe essere da esempio per molti di noi.
Permettetemi anche di ricordare un altro Sindaco che fa parte del mio paese adottivo, Guido Linty, anche lui ci ha lasciato quest'estate. È stata una persona che ha dato moltissimo al Comune di Issime, è stata una persona non solo che ha dato rispetto all'Amministrazione, ma ha dato molto anche all'aspetto culturale, rimettendo in piedi la banda musicale e dando un apporto importante al Walser Culture di Gressoney, quindi sicuramente una persona a cui la comunità valdostana deve molto. Sicuramente su di lui non possiamo dire che era un uomo di poche parole perché invece era una persona con molta energia. Sappiamo che l'ultimo mandato è stato solo tra il 1995 e il 1996 proprio perché la forza delle sue idee per costituire un parco nel Vallone di San Grato l'ha poi portato alle dimissioni e al commissariamento del Comune di Issime ma lui in maniera forte ha sempre portato avanti le sue idee.
Ci uniamo infine alle condoglianze per la morte del presidente emerito Napolitano e per il consigliere Enzo Cout.
Presidente - Ha chiesto la parola il consigliere Segretario Jordan, ne ha facoltà.
Jordan (AV-VdA Unie) - En confirmant les mots de condoléances qui ont été prononcés en hommage du président Napolitano, je voudrais ici rappeler Don Luciano Danna qui le 7 septembre, le jour de Saint Grat, nous a quitté. Je tiens à le rappeler ici car nous avons perdu un prêtre important pour notre Diocèse et pour les Paroisses de la Vallée du Grand Saint-Bernard. Son seul bonheur était être au côté des autres, les plus pauvres, les plus démunis, les personnes différentes quelles qu'elles soient. Sa vie était entièrement dédiée aux autres: chaque instant de son existence dédié à tous ceux qui en avait besoin. Don Luciano avait une vision profonde de la solidarité, pas toujours facile de la comprendre, de l'accepter, de la partager, un amour inconditionnel pour la foi et pour les autres, un amour tellement fort qui lui a causé beaucoup de souffrance et que peut-être nous n'avons pas pu ou su atténuer qu'en petite partie, seulement une fois que nous l'avons vraiment compris et connu. Le sien est un modèle de vivre la foi qui peut être un exemple à suivre pour toute la communauté valdotaine.
Président, si vous me le permettez, je voudrais également évoquer brièvement un autre personnage important pour la Vallée du Grand Saint Bernard et la Vallée d'Aoste. Le 20 août, Vallet Ovando, Vando, lo senteucco de Dzignoù [traduzione letterale dal patois: il sindaco di Gignod] nous a quitté. Ovando a été maire de Gignod pendant 25 ans et premier Président de la communauté de montagne du Grand Combin. Il représente bien sûr une partie importante de la Commune de Gignod, où avec passion et engagement il a consacré une bonne partie de sa vie. De lui nous rappelons l'engagement au sein du syndicat SAVT, sa militance politique dans l'Union Valdôtaine et, à partir de 1965 jusqu'au 1990, le Président de sa Commune. De nombreux travaux ont été réalisés à Gignod grâce à son engagement: de l'espace récréatif, aujourd'hui principal lieu de rencontre, à l'école maternelle inaugurée avec la bien regrettée Maria Ida Viglino, jusqu'aux travaux sur la source de l'aqueduc. Son engagement fut important aussi dans la construction de la maison de repos et des écoles secondaires de Variney. Ovando a toujours eu une passion forte pour l'agriculture et l'élevage et celui-ci a été son métier aussi longtemps que sa santé lui a permis. Dans les années Quatre-vingts il fut vice-président de l'Association Bataille des reines et fut parmi les premiers signataires de l'Association régionale des éleveurs, l'AREV, dont il fut le premier Président. Nous avons laissé un homme dont le caractère est bien trempé mais avec une sensibilité hors du commun qui laisse un vide important dans sa communauté.
Presidente - Ha chiesto la parola la consigliera Minelli, ne ha facoltà.
Minelli (PCP) - Anch'io, come il consigliere Jordan, voglio brevemente ricordare Don Luciano Danna che era nato a Champorcher nel 1948 ed era stato ordinato sacerdote da monsignor Lari nel 1973. Don Luciano è stato un personaggio importante, che, come ha detto il collega, ha servito le parrocchie dove era stato inviato dal Vescovo con abnegazione e con costanza. Don Luciano è stato soprattutto un sacerdote al servizio degli ultimi, lo ha dimostrato in tante occasioni: è stato accanto a chi arrivava da lontano, a chi era malato. Lo ricordo anche come Cappellano dell'Ospedale ed è stato un esempio per chi ha operato nel volontariato. È stato anche Cappellano del CSV e, andando più indietro nel tempo, anche Responsabile di un'associazione che si è occupata del recupero dei tossicodipendenti sulla collina di Signayes.
A suo fratello Aurelio, ad Anna, ai nipoti e a tutti i familiari porgiamo le nostre condoglianze.
Presidente - Ha chiesto la parola il consigliere Cretier, ne ha facoltà.
Cretier (FP-PD) - Anch'io, a mio modo, vorrei ricordare Enzo Cout, nato e cresciuto nelle file del Partito Comunista, apprezzato per il suo impegno appassionato. Ha dedicato molto del suo tempo alla politica, radicato nel territorio, conosciuto personalmente, aveva una visione progressista, guardando al bene della comunità e del partito e aveva soprattutto una grande capacità di ascolto.
Se mi permettete, vorrei anche aggiungere il ricordo del sottotenente Michele Maurino, alle cui esequie abbiamo partecipato, delegati dal Consiglio regionale, io e il collega Rollandin. A nome del Governo, abbiamo portato le condoglianze alla famiglia, alla moglie e alla figlia, a tutti quindi vanno le nostre condoglianze più sentite.
Presidente - Ha chiesto la parola il consigliere Distort, ne ha facoltà.
Distort (LEGA VDA) - Mi unisco al ricordo e alla commemorazione della scomparsa di Don Luciano Danna che ho avuto la fortuna di conoscere sotto il profilo dell'uomo, sotto il profilo del sacerdote e sotto il profilo del docente nel periodo in cui io ho svolto studi teologici.
Ricordo una sua frase all'inizio del corso che mi aveva colpito molto (lui insegnava introduzione alla Sacra Scrittura). Modesto come era sempre stato, aveva detto: "Io non ho tutti i numeri che hanno i miei colleghi docenti nelle altre materie, mi è andata bene che comunque mi devo occupare di introduzione alla Sacra Scrittura, cioè la Sacra Scrittura, elemento fondamentale per la formazione di cristiani e di pastori".
Lui definiva le sue doti limitate, ma erano tutt'altro che limitate. Abbiamo infatti avuto modo di percepire la grandezza e la vastità della sua conoscenza, che molto modestamente condivideva. Ha fatto capire però un elemento importante: che, al di là del ruolo che si svolge, del modo con cui si svolge, dei vari strumenti con cui noi svolgiamo un ruolo, l'elemento fondamentale è anche capire su cosa profondamente noi costruiamo questa nostra attività. Lui con il rimando alla Sacra Scrittura andava al cuore di ciò che spinge ogni uomo e donna a dare il meglio di sé e questo è l'insegnamento che mi ha lasciato e questo è l'insegnamento che voglio condividere con ognuno di voi.
Presidente - Se non vi sono altri interventi, un minuto di silenzio.
(Un minuto di silenzio)
Riprendiamo con le altre comunicazioni.
Il 26 settembre sono stati depositati due progetti di legge: il primo è della Giunta e riguarda nuove disposizioni per il reclutamento dei segretari degli Enti locali della Valle d'Aosta; il secondo è su iniziativa del gruppo Lega Vallée d'Aoste e riguarda l'istituzione del Fattore famiglia.
Sempre ieri, la Giunta regionale ha presentato il Documento di economia e finanza regionale per il triennio 2024-2026.
Il 19 settembre la Giunta regionale ha presentato un disegno di legge che contiene la nuova disciplina regionale delle attività trasfusionali e della produzione di farmaci emoderivati. Il provvedimento è stato assegnato alla V Commissione.
Il 3 agosto il gruppo della Lega ha presentato una proposta di legge assegnata alla I Commissione in materia di elezione del Consiglio regionale e del Presidente della Regione.
Il 31 luglio, sempre il gruppo della Lega, ha depositato una proposta di legge - assegnata alla V Commissione - per la valorizzazione degli artisti in Valle d'Aosta.
Il 15 settembre i consiglieri Stefano Aggravi, Dennis Brunod, Diego Lucianaz e Dino Planaz hanno comunicato la fuoriuscita dal gruppo Lega Vallée d'Aoste e la costituzione del nuovo gruppo consiliare Rassemblement Valdôtain. Il consigliere Aggravi è stato designato come capogruppo e il consigliere Brunod vicecapogruppo. Inoltre il consigliere Aggravi è stato nominato nella Commissione per il Regolamento.
Il 26 settembre il gruppo della Lega ha comunicato la designazione del consigliere Erik Lavy in qualità di vicecapogruppo.
Il 22 settembre ho partecipato, in collegamento da remoto, all'Assemblea plenaria dei Presidenti delle Assemblee legislative delle Regioni e Province autonome. La Conferenza ha dato mandato alla presidente dell'Assemblea legislativa dell'Emilia-Romagna, Emma Petitti, delegata al Coordinamento per le Pari Opportunità e la Rappresentanza di genere, di avviare un'interlocuzione con la Commissione parlamentare di inchiesta sul femminicidio.
Ha chiesto la parola il consigliere Aggravi, ne ha facoltà.
Aggravi (RV) - In politica, come nella vita, spesso le strade finiscono per dividersi. Non tutti capiscono sempre, fino in fondo, le motivazioni che hanno determinato le scelte degli uni e quelle degli altri, perché, per dividersi, bisogna almeno essere in due proprio come per trovare un punto di mediazione. Vuoi perché c'è comunque una limitata conoscenza dei fatti, vuoi perché non sempre si vuole comprendere fino in fondo, vuoi perché è più facile fare così, ognuno per l'appunto fa le proprie scelte.
Con i colleghi Brunod e Planaz abbiamo sottoscritto un documento che abbiamo giustamente voluto intitolare: "Le motivazioni di una divergenza, le ragioni di una scelta", lì c'è tutto e non abbiamo altro da aggiungere.
Con il collega Lucianaz, al di là delle giuste differenze su alcuni temi - ma siamo nati liberali, non leninisti -, ci accomuna la battaglia in difesa della nostra autonomia, della sua applicazione completa e anche coraggiosa, nonché la salvaguardia della nostra identità, della nostra particolarità, del nostro diritto all'autodeterminazione e mi fermo qui soltanto per brevità.
La nascita di questo gruppo, la nascita del Rassemblement Valdôtain, è stata causata da una reazione a un'imposizione, una volontà di alcuni, un cambio di pelle che ci preoccupa, perché le casacche non contano se la pelle non cambia e la nostra è sempre la stessa. Abbiamo cercato di spiegarlo nel dettaglio, passo dopo passo, in relazione alla nota vicenda della legge elettorale, un tema che sicuramente poco appassiona ma che poggia sui principi cardine della nostra democrazia. Mai sottovalutare contenuti, annunci, diatribe che riguardano le leggi elettorali. Le questioni inerenti le regole del gioco - passatemi questo termine - sono tutt'altro che banali, tutt'altro che futili; lo abbiamo detto e lo ribadiamo che sentiamo grande la responsabilità su di noi per quanto detto e quanto fatto, ma crediamo fortemente, quasi visceralmente, che non vi possano essere influenze o direttive provenienti dall'esterno, Roma o Milano poco conta, anche soprattutto su questi temi, perché se da qui si inizia, dove si va poi a finire?
Noi non possiamo venire meno di un principio fondamentale di chi crede concretamente nel federalismo: la libertà di scelta dei territori, l'autogoverno, anche e soprattutto nelle scelte politiche. Altri, alleati o non, sono liberi di fare e dipendere da chi vogliono, sono altrettanto liberi di imporre pregiudiziali e diktat ai propri alleati, anche questo - piaccia o no - è parte della politica, ma un partito di movimento che si dice federalista e una leadership politica che vuole difendere le libertà come possono essere di fatto succubi di atteggiamenti di questo genere? Sarà per strategia, compromesso, futura o presente utilità? Noi con tutta la responsabilità del caso abbiamo scelto di dissentire da decisioni prese in altre stanze, altri luoghi, da scelte imposte e non discusse, da improvvisi cambi di rotta sostenuti purtroppo da un clima infame, costruito e voluto ad arte anche da chi si dice alleato. Qualcuno si è divertito parlando del Rassemblement con termini di presunti rigurgiti secessionisti o indipendentisti. Bene, per noi questi rappresentano un valore aggiunto e non sono serviti soltanto nel 2018 o nel 2020; a noi preoccupano invece quei rigurgiti nazionalistici o centralistici che oggi spesso si nascondono dietro al "In Valle d'Aosta siamo tutti autonomisti".
Non rinneghiamo dunque il passato e non diremo di aver sbagliato né prima, né in questa difficile scelta. Proprio per questo abbiamo deciso nella novità che soltanto i fatti dimostreranno, non certo queste poche parole, di riferirci a un movimento storico che mettesse insieme due importanti caratteristiche: il richiamo a un'area politica centrale, senza per questo far venire meno idee, proposte d'impatto, ma anche soprattutto a un momento che fu anche in quel caso di reazione alla mancanza di dialogo, confronto e democrazia, così come ai valori che ci caratterizzano e che non rinneghiamo proprio perché la nostra battaglia prosegue: la volontà di rassembler tutte quelle singolarità e forze libere che si riconoscono nei valori dell'autonomia speciale, del federalismo, della salvaguardia dell'identità e delle tradizioni della nostra Valle, della difesa delle libertà individuali e dei valori conservatori della nostra società. Questo senza escludere il dialogo prudente con tutte quelle altre esperienze disponibili a confrontarsi su idee, proposte e magari anche qualche provocazione che Rassemblement proporrà con l'intento di innescare quel percorso di riforma della nostra Regione che non può più attendere. Il mondo è cambiato e dobbiamo rendercene conto agendo però di conseguenza. Questo è quanto.
Presidente - Ha chiesto la parola il consigliere Lavy, ne ha facoltà.
Lavy (LEGA VDA) - Il 9 settembre scorso, in concomitanza con l'evento svoltosi a Palazzo regionale "Antifascisme, Résistance et Autonomie pensée de quatre protagonistes", primo evento per celebrare l'anniversario della Resistenza e dell'Autonomia, si è svolta la presentazione di un libro dal titolo: "L'arte della guerra ibrida" tenuta da un collega. Per presentare questa serata, sulle pagine locali di un quotidiano c'era un trafiletto che aveva un incipit significativo: "Destabilizzare è un'arte, c'è chi la coniuga in politica, chi alla geopolitica". Sintesi perfetta di ciò che è stato chiassosamente tentato nelle ultime settimane. In politica, come nella vita d'altronde, c'è chi crede e c'è chi sfrutta; evidentemente ora si capisce chi crede e chi ha sfruttato. La trama è chiara, i registri pure di quest'operazione. Gli unici perdenti, come al solito, purtroppo, sono i Valdostani, che sono stufi di incoerenze e di scissioni, però basta parlare di queste azioni, meglio lasciarle nel loro presunto anonimato.
La Lega Vallée d'Aoste jouera un rôle central dans ces deux dernières années de législature, deux sont les dossiers les plus importants qui concernent la Vallée: l'autonomie différenciée et l'accord avec l'État. Le président du Südtirol, Arno Kompatscher, a été clair: "L'obiettivo è quello di trovare l'accordo sul testo da sottoporre al Governo per la riforma degli Statuti a garanzia delle competenze autonomistiche, compresse dalla giurisprudenza della Corte costituzionale, a partire dalla riforma del Titolo V del 2001". "Il testo, sul quale ha lavorato le scorse settimane la Segreteria generale della Provincia di Bolzano e che richiede qualche aggiustamento, è costruito attorno a due momenti qualificanti: il principio dell'intesa tra Governo e "Speciali" per la modifica degli Statuti e la riduzione dei limiti alle competenze legislative".
On ne peut donc pas attendre. On doit collaborer avec les autres autonomies spéciales pour concrétiser finalement une modification du Statut. C'est essentiel. Certains collègues qui ont affirmé qu'on ne peut pas toucher le Statut bien évidemment ne participeront pas aux travaux. Le Statut est une base essentielle de départ mais une révision pour répondre aux besoins d'une Vallée d'Aoste qui n'est plus celle de 1948 est absolument nécessaire. Ce sera la Lega à promouvoir cette révision de ce Statut eundrumuya [traduzione dal patois: addormentata], pas d'autres. Deuxième thème: celui de l'accord entre la Vallée d'Aoste et l'État, l'accord signé par le Gouvernement Spelgatti pour sauver une situation dramatique échoit en 2025, donc demain. On doit absolument travailler dès maintenant pour garantir à la Vallée d'Aoste des ressources certaines dans les prochaines années et surtout on doit avoir des objectifs clairs, la manovrabilité fiscale et une autonomie impositive à demander à l'État seront fondamentales pour dessiner une Vallée d'Aoste qui soit une attraction pour les entreprises et surtout pour que les Valdôtains mêmes ne doivent plus partir de leurs terres pour chercher du travail.
La Lega Vallée d'Aoste dunque continuerà a essere il punto di riferimento del territorio delle periferie e delle terre alte. La differenza rispetto a prima quale sarà? Ci saranno sicuramente meno etichette, più concretezza, meno fumo narcisistico, ma più temi programmatici e finalmente l'identità valdostana.
Presidente - Ha chiesto la parola il consigliere Restano, ne ha facoltà.
Restano (GM) - Con queste poche parole non intendo certo entrare nel merito delle problematiche interne alla Lega, che è un partito al quale sono vicino e che guardo con simpatia, e neppure parlare della riforma dello Statuto e della riforma elettorale. È fuori dubbio che nell'ultimo decennio a livello di politica nazionale - e la Valle d'Aosta non è sfuggita a questo fenomeno - si è cercato di dare delle risposte agli umori delle persone, delle risposte alle suggestioni che provenivano attraverso i social, questo in contrasto con la cosiddetta "buona politica", tant'è vero che recentemente, e non solo, si guarda a importanti politici del passato con un po' di nostalgia, perché quello probabilmente è stato visto come un periodo dove la politica guardava a riforme più strutturali, guardava più avanti. Recentemente anche in dibattiti televisivi si sono ricordati gli interventi di Craxi e altri politici importanti e interventi sugli immigrati, interventi che negli anni Novanta parlavano delle problematiche del futuro e quelle delle immigrazioni. Evidentemente in questo periodo, tutti insieme, non siamo riusciti a livello nazionale, a livello regionale a produrre quelle risposte ipotizzate negli anni Novanta e adesso viviamo dei fenomeni particolari che portano a delle problematiche importanti. Perché dico questo? Perché cerco di guardare il bicchiere mezzo pieno. Sicuramente questa iniziativa, questa scissione - se possiamo chiamarla così - all'interno della Lega provoca un tremblement, dall'altro punto di vista ci ricorda i movimenti dell'area autonomista, un'area articolata, complessa, con vari pensieri: pensiero riformista, pensiero progressista, ma anche una parte di pensiero conservatore, cosa che è già stata affermata più volte in questa sala e da più tempo.
Guardo quindi questa scissione con attenzione, con curiosità, ma soprattutto ho letto con attenzione il documento prodotto e con interesse la chiusura del documento già ricordato dal collega Aggravi, che riguarda l'intento di radunare tutte quelle singolarità e forze libere che si riconoscono nei valori dell'autonomia speciale, del federalismo, della salvaguardia dell'identità e delle tradizioni della nostra Valle, della difesa della libertà individuale e dei valori conservatori nella nostra società. Credo che questa parte sia quella di maggiore interesse per un autonomista, per i Valdostani e per tutte le forze ancora presenti nella nostra Regione che cercano di lavorare insieme, di collaborare e guardare con fiducia, nella maniera corretta, per il futuro della Valle d'Aosta.
Presidente - Ha chiesto la parola la consigliera Minelli, ne ha facoltà.
Minelli (PCP) - La spaccatura all'interno della Lega e la divisione con la nascita di due gruppi è un fatto importante perché riguarda il maggiore gruppo consiliare, espressione della lista che ha avuto più consensi alle elezioni del 2020. È poi anche un fatto sorprendente, perché fin qui non avevamo colto delle divaricazioni di fondo sui contenuti e sulle scelte programmatiche degli undici Consiglieri leghisti; evidentemente una compattezza più di facciata che di sostanza, ma non mi pare che i problemi fossero di carattere programmatico sui contenuti. I quattro Consiglieri oggi di Rassemblement Valdôtain non hanno espresso in passato idee differenti dagli altri sulle scelte per il nuovo Ospedale, sulla ferrovia, sul mega impianto di Cime Bianche, sul ruolo di CVA e dei suoi rapporti con la Regione. Non erano emerse delle criticità tali da giustificare una separazione così traumatica e neppure ora mi pare che emerga un'opzione differente sulla collocazione politica. Il nuovo gruppo si definisce infatti autonomista conservatore, ma lo avevamo già sentito, si colloca nell'area del Centro-Destra e dichiara di voler restare all'opposizione. Allora, vista l'omogeneità dei contenuti e la collocazione politica, diventa difficile cogliere i motivi di una spaccatura così forte.
Una cosa che ci ha molto sorpreso è la scelta del nome e del simbolo del nuovo raggruppamento, nome di un movimento nato 60 anni fa e morto nel giro di pochi anni, un'operazione che non pare molto originale, sa quasi di minestra riscaldata. Ho cercato qualche notizia negli archivi su Rassemblement Valdôtain: si è trattato di una lista presentata alle regionali del 1968 da dissenzienti dell'Union Valdôtaine che ha avuto un discreto risultato allora, il 5,4% dei voti, due seggi. Il gruppo consiliare ha avuto però vita breve, infatti si è sciolto nel 1970. I superstiti hanno poi provato a ripresentare una lista alle regionali del 1973 ottenendo l'1,6%, un seggio per il rotto della cuffia grazie al sistema proporzionale puro senza sbarramenti allora esistente. Questo troncone è poi confluito nel 1976 nella réunification dell'Union Valdôtaine, un percorso che il collega Aggravi e il suo gruppo mi sembra che abbiano detto oggi di non voler intraprendere. Non è quindi una grande eredità quella del Rassemblement Valdôtain: è stato in sostanza un fallimento politico e l'uso del leone rampante voltato a destra nel vostro nuovo simbolo non mi sembra originale. Mi sembra piuttosto una collocazione precauzionale, di rifugio dietro lo scudo del leone, non credo che smuoverà grandi passioni e ardori da parte di migliaia di Valdostani.
Vorrei venire però infine all'unico motivo di dissenso fra i quattro e gli undici che è stato effettivamente evidenziato, cioè il dissenso su un punto della seconda proposta di legge di riforma elettorale presentata dalla Lega. Il consigliere Aggravi su questo punto si è eretto a difensore dello Statuto speciale, pronto addirittura ad andare al rogo pur di difenderlo, ma quale Statuto e quale articolo 15? Quello esistente negli anni Sessanta ai tempi del primo Rassemblement o quello del 2023? Il Parlamento nel 1999 ha inserito in Costituzione l'obbligo dell'elezione diretta dei Presidenti delle Regioni a Statuto ordinario. Per tutte le Regioni a Statuto speciale il Parlamento è intervenuto con successiva legge costituzionale 2/2001:"Disposizioni concernenti l'elezione diretta dei Presidenti delle Regioni a Statuto speciale e delle Province autonome di Trento e Bolzano". Per la Valle d'Aosta la decisione ultima è demandata alla legge regionale, che deve però tener conto dei principi generali della Costituzione.
Costante nella legge costituzionale 2/2001 è l'affermazione che, nel caso dell'elezione diretta del Presidente, l'approvazione di una mozione di sfiducia, la sua rimozione, l'impedimento, la morte o le dimissioni comportano lo scioglimento del Consiglio e nuove elezioni. Che cosa vuol dire tutto questo? Vuol dire che oggi nello Statuto della Valle d'Aosta all'articolo 15 l'opzione prioritaria è quella dell'elezione diretta del Presidente della Regione e dello scioglimento del Consiglio in caso di sue dimissioni. Ovviamente è un punto su cui è legittimo avere idee e opinioni diverse, però non è corretto insinuare che la forma di governo che prevede l'elezione diretta del Presidente non sia conforme con lo Statuto e la Costituzione, perché è esattamente il contrario.
Comunque oggi è una data di inizio, di un nuovo inizio, vedremo gli sviluppi. Gli elementi che abbiamo finora sul neonato Rassemblement non ci inducono a valutazioni particolarmente positive, ma magari nel tempo ci dovremo ricredere perché il resuscitato Rassemblement Valdôtain sarà capace di stupirci con la sua capacità innovativa, attrattiva; per ora siamo di fronte però a un'operazione poco convincente.
Presidente - Ha chiesto la parola il consigliere Aggravi per fatto personale.
Aggravi (RV) -Sì, circostanzio il fatto personale. Nessuno di noi ha detto che l'elezione diretta è contraria allo Statuto, collega Minelli, e nessuno di noi ha eccepito sulla validità del nostro Statuto e la validità delle leggi rappresentate. Quello che è stato detto e che è stato contestato... poi ovviamente lei ha la verità infusa, e di questo io me ne compiaccio... è il fatto di dire che, a nostro giudizio - e penso che possa essere ancora libera questa possibilità anche se magari per voi la libertà è un qualcosa che non piace - una certa proposta di legge, e soprattutto un certo passaggio, non è in linea con le disposizioni statutarie. Su questo io sfido qualcuno a dirmi il contrario, ma nessuno di noi ha detto che l'elezione diretta non si può fare sic stantibus lo Statuto.
Scelta una strada, elezione diretta, si seguono le previsioni dell'elezione diretta; scelta la strada dell'elezione indiretta, si seguono le previsioni per l'elezione indiretta. Mi sembra molto semplice. Poi le porto il libretto così mi può scrivere il voto.
Presidente - Ha chiesto la parola il consigliere Distort, ne ha facoltà.
Distort (LEGA VDA) - Vorrei partire con il piede giusto. Se siamo qui in questo Consiglio, immagino che lo siamo per combattere una battaglia, una buona battaglia, che ha come obiettivo il bene della Valle d'Aosta. Se non è per questo motivo che siamo qui, io direi che ognuno si faccia un esame di coscienza e decida in cuor suo cosa fare, ma combattere una buona battaglia vuol dire anche saper collaborare, saper gestire i rapporti tra gli alleati, tra gli avversari e tra coloro che dovranno decidere se essere veramente alleati o avversari.
Per poter svolgere quest'operazione, bisogna partire da un dato di fondo, bisogna essere onesti e dire le cose come stanno. Bisogna partire su questo fondamento della verità, altrimenti ci si prende in giro. Io l'ultima cosa che vorrei fare è prendere in giro, come non vorrei essere preso in giro. Allora, proprio per questa chiarezza di fondo, vorrei semplicemente esprimere questo mio pensiero che nasce dal concetto di noblesse oblige, non perché io mi collochi nell'area della noblesse ma perché così sono stato educato e così io cerco di vivere. Con questo spirito di noblesse, e con tanta verità, io esprimo i miei migliori auguri al nuovo movimento autonomista formato dagli ex Leghisti. Di auguri ne avete veramente bisogno perché non partite assolutamente sotto una buona stella, avete imboccato - permettetemi - la strada sbagliata nel momento sbagliato. Cosa c'è che non funziona in questa scelta politica? Innanzitutto non nasce da un percorso di maturazione ma da un ego che si è sentito ferito, avete scoperto - e l'avete detto - che militare in Lega significa seguire la linea politica del suo Direttivo. La Lega è un partito che si estende su tutto il territorio nazionale e quindi è chiaro che il dialogo si pone anche in questi termini, con il colloquio con il Direttivo centrale. Avete scoperto che si tratta di seguire la linea politica del suo Direttivo e non il vostro personale pensiero e questo non vi stava più bene. Questo fatto, questo elemento non sfugge a chi dall'esterno osserva, motivo per cui sinceramente avete bisogno degli auguri.
Altro elemento: decidete di formare l'ennesimo partito autonomista. Penso che ogni Valdostano in questo periodo storico non aspettasse altro che si formasse un nuovo soggetto autonomista, che ovviamente io mi auguro sappia gestire meglio di come è avvenuto ora la declinazione dell'autonomia, però vi dico: tenete conto di questo fatto: è l'ennesimo partito autonomista. Ribadisco che questo non sfugge a chi dall'esterno osserva, motivo per cui avete bisogno degli auguri.
Infine voi siete entrati in Consiglio grazie a una candidatura sotto l'insegna della Lega alla quale oggi voltate in qualche modo le spalle. Sapete cosa si aspetta la gente normale? Che voi abbiate sufficiente buon senso da dimettervi dalla carica di Consiglieri lasciando il posto a chi segue nell'ordine elettorale e così voi da fuori dignitosamente lavoriate per il nuovo soggetto politico in vista delle prossime elezioni regionali. Io vi riferisco quello che si aspetta la gente. Questo non sfugge a chi dall'esterno osserva, motivo per cui avete bisogno degli auguri.
Per questi semplici primi punti che esprimono la vostra debolezza, ripeto, vi formulo i miei migliori auguri, ne avete veramente bisogno. Questo è quanto volevo dirvi per chiarezza, per onestà intellettuale, e per il resto veramente auguri.
Presidente - Se non vi sono altri interventi, passiamo al punto successivo.