Compte rendu complet du débat du Conseil régional. Les documents ci-joints sont disponibles sur le lien "iter atto".

Objet du Conseil n. 404 du 19 février 2019 - Resoconto

OGGETTO N. 404/XV - Interrogazione a risposta immediata: "Iniziative del Governo regionale per favorire il rasserenamento dei rapporti tra Italia e Francia".

Rini (Présidente) - Point 3.01, pour l'illustration la parole au collègue Aggravi.

Aggravi (LEGA VDA) - Le 7 février passé Paris a rappelé son ambassadeur à Rome face à des soi-disant déclarations outrageuses et d'attaques sans précédent qui n'arrivaient dès la deuxième guerre mondiale. Face à ça, le gouvernement italien s'est dit disponible pour parler avec le président Macron mais rien d'officiel est arrivé. Je pense que, comme beaucoup de journaux et d'experts disent, cette querelle a été probablement causée plus par des problématiques qui arrivent de la Libye est du Nord de l'Afrique où le général Haftar est en train d'occuper une zone où l'entreprise Eni travaille et gère un puit de pétrole; donc des situations bien plus grandes que nous et d'où ce parlement aujourd'hui n'a pas le temps et je pense qu'il n'est pas le lieu pour en discuter.

Etant donné que le président de la Région a rencontré le consul de France et s'est dit disponible pour faire la paix entre l'Italie et la France, étant donné que le vendredi dernier l'ambassadeur est rentré à Rome on voudrait demander quel ait été le rôle de la Vallée d'Aoste dans cette paix et dans cette querelle qui est pour le moment bien terminée, merci.

Présidente - Pour la réponse, la parole au président Fosson.

Fosson (GM) - Merci monsieur Aggravi, en diplomatie, vous savez bien, l'absence du dialogue est la pire des choses, mais heureusement, comme nous l'avons vu, il s'agissait d'une situation temporaire qui s'est déjà résolue. Le dialogue donc, c'est précisément de cela que nous avons parlé le 7 février dernier avec le Consul général de France à Milan, pas à Rome, lors de notre rencontre informelle organisée à sa demande. Nous avons eu un échange extrêmement cordial au cours duquel nous avons abordé divers sujets, dont les relations entre la France et la Vallée d'Aoste et la façon de les développer encore notamment pour ce qui est du tourisme, de la culture et des transports. Nous avons également parlé de santé, de secours en montagne; cette question présentait un intérêt tout particulier pour le Consul qui a tenu à remercier tous les membres du système valdôtain de secours et de santé pour l'assistance qu'ils apportent aux citoyens français.

Il a fait le même discours à Courmayeur la journée suivante. C'est le consul en personne qui a suggéré l'idée que la Vallée d'Aoste puisse être un trait d'union entre la France et l'Italie, à ce propos il entend mettre en place de nouvelles pistes de collaboration. C'est ainsi qu'il visitera la Maison du Val d'Aoste à Paris et, qu'à notre invitation, il participera, j'espère, à la fête de la Vallée d'Aoste le dimanche 24 février.

Dans l'après-midi il est arrivé ce que vous avez bien décrit: le Consul était déjà parti et on n'a pas pu établir des rapports entre Macron et l'Italie, mais nous désirons faire naître des rapports plus importants avec le Consul.

Enfin, je trouve intéressant - et je vous remercie monsieur Aggravi - que cette question soit posée par une des forces politiques qui composent le gouvernement italien et qui sont bien enracinées en Vallée d'Aoste. J'espère et j'en suis sûr que vous, monsieur Aggravi, vous deviendrez un valide trait d'union entre l'Italie et la France.

Présidente - Pour la réplique, la parole au collègue Aggravi.

Aggravi (LEGA VDA) - Bien sûr monsieur le président, je veux être un valide supporter des liens et des bons rapports avec nos voisins français. Je suis même heureux et content d'apprendre que au moins votre rencontre très utile pourra relancer à Paris l'utilisation de la maison du Val d'Aoste et je pense que notre ambassade pourra très bien représenter un lieu de dialogue avec la voisine France.