Objet du Conseil n. 217 du 18 septembre 1967 - Resoconto
OGGETTO N. 217/67 - Legge regionale concernente: "Autorizzazione alla sottoscrizione di nuovo capitale azionario della S.p.A. Pila, con sede in Aosta".
Balestri (P.S.I.) - La Società "Pila" ha richiesto l'intervento della Regione per un programma di potenziamento, imperniato anzitutto sull'acquisto della cabinovia Aosta-Les Fleurs-Pila onde evitare comunque la chiusura, o anche la semplice sospensione dell'esercizio, che avrebbe avuto già gravi ripercussioni sul turismo della zona, specie d'inverno.
Il fatto di avere gestito per quattro anni questa cabinovia ha dato degli ottimi risultati anche come introiti. Quindi, da parte dell'Amministrazione, si è preso in considerazione di finanziare questa spesa onde permettere alla Società "Pila" di continuare in questo esercizio.
Caveri (U.V.) - Il me semble, avant tout, que la somme de, sauf erreurs, quatre-vingt-dix millions est une somme excessive. Je ne discute pas que l'expertise de l'Ing. Acuti puisse être aussi une expertise, dans un certain sens, objective; objective dans un sens purement technique. Mais il aurait fallu, évidemment, que la Junte, qui doit contrôler ce que font les experts, il aurait fallu que la Junte se rende compte que ce funiculaire pourrait même avoir cette valeur de quatre-vingt-dix millions du point de vue technique, des constructions, des installations, etc., mais la Junte aurait dû penser que la Société qui a construit et géré, pendant un certain nombre d'années, ce funiculaire se trouvait en de conditions de déficit très graves, puisque cette Société avait des dettes pour le montant de quatre-vingt millions.
Et alors nous sommes toujours dans le même chapitre, nous sommes toujours dans la même matière, dont nous nous sommes occupés dans plusieurs occasions, c'est-à-dire, la Junte devrait être beaucoup plus rigoureuse et beaucoup plus sévère quand il s'agit de dépenser de l'argent des contribuables, parce qu'il se peut même que les conclusions purement techniques de l'Ing. Acuti - qui est un bon professioniste, honnête, certainement - il pourrait même se faire que ces conclusions de l'Ing. Acuti soient exactes et je n'étais pas sûr, très sûr de ces chiffres de quatre-vingt-deux millions, mais je vois, à présent, que c'est vraiment le montant de l'expertise de Monsieur Acuti.
Mais la Junte aurait pu obtenir des conditions plus avantageuses pour l'Administration, des conditions moins lourdes, si elle avait traité avec les sociétaires de la Société "Pila-Bérard" et, avec quatre-vingt millions de dettes sur le dos, ces gens auraient été disposés, certainement, à céder leur funiculaire à des conditions meilleures. De manière qu'avec cette proposition on fait plus les intérêts des sociétaires de la Société "Pila-Bérard" que les intérêts de l'Administration.
Naturellement ce discours qui concerne le funiculaire de Pila, de la vieille Société "Pila-Bérard", est un discours qui doit être encadré dans un tableau plus vaste et ce matin plusieurs Conseillers ont discuté de la question du Petit-Saint-Bernard.
Or, ici il faut dire qu'il faudrait être objectifs dans toutes ces questions de funiculaire, de valorisation de stations d'hiver, de stations touristiques, parce que si, d'un certain côté, les Sociétés privées pensent à faire - comme il est évident - leurs intérêts privés d'une manière parfois effrontée parce que ces Sociétés sont toutes les mêmes, parce que ces Sociétés veulent acheter pour un morceau de pain les propriétés des Communes: une certaine Société avait proposé, il y a quelques années, à l'Administration communale de Charvensod d'acheter les terrains qui appartiennent à la Commune de Charvensod dans la localité Lanvy qui est tout de suite au-dessous de l'hermitage de St. Grat.
Les administrateurs de Charvensod se sont consultés avec moi, il y a quelques années, et je leurs ai dit: "Faites pas la bêtise de vendre vos terrains à cette Société parce que, si les terrains de la Commune de Gressan, ceux-ci sont situés au-dessus de 2.000 mètres, peut-être aujourd'hui n'ont pas une grande valeur commerciale, ils pourraient l'avoir demain, évidemment, quand il aura le développement de Pila". Mais toute la région, toute la zone de Lanvy a une grande valeur, parce que il suffirait de construire une route de St. Pantaléon à Lanvy que, ces terrains tout de suite, la valeur de ces terrains monterait aux étoiles.
Et cette Société qu'est-ce-que avait pensé de faire? Elle avait proposé à la Commune de Charvensod d'acheter de cette Commune, cette propriété de Lanvy qui fait part de l'alpage de Chamolé, au même prix que les terrains de la Commune de Gressan.
Alors les terrains on cherche de les porter loin aux Communes pour un morceau de pain, les routes, les infrastructures - comme on dit aujourd'hui, parce que il y a des néologismes de mode - on cherche à les faire faire à l'Administration régionale. Il s'agit de interventions importantes, de plusieurs dizaines de millions, comme nous avons vu ce matin pour la question de La Thuile, et nous avons voté à faveur, parce que nous avons pensé que, quand même, ils y avaient les intérêts de la population de La Thuile, pays désormais sous-développé qui fallait sauvegarder, mais, en définitive, qu'est-ce-qu'il arrive encore?
Ces Sociétés est-ce-qu'elles pensent de faire des hôtels? Pas du tout, parce que la Société suisse, qui s'occupe de La Thuile, a fait un grand collectif de quatre-vingt-trois logements, appartements, mais elle ne fait pas un seul restaurant, un seul hôtel.
Lorsque nous avions interrogé, quand nous étions à la Junte, les administrateurs de la STIFA, nous avions demandé: "Vous pensez de faire des hôtels?" [et la réponse avait été: "NdC] "Pas du tout, nous ne faisons pas des hôtels, nous ferons des collectifs". Pourquoi? Parce que, comme on a dit ce matin, les collectifs, les "condomini" ruinent le paysage, d'un côté, mais, naturellement, ils sont beaucoup plus rentables pour ces Sociétés.
Et alors même la STIFA ne pensait pas de faire un seul hôtel à Pila; la STIFA nous a cassé les pieds pendant longtemps en disant qu'elle voulait valoriser Pila, mais cependant elle ne voulait pas faire un seul hôtel. Et alors c'est pour cela que je parlais de spéculation effrontée.
Et, à propos de ce funiculaire, comme une certaine gazette disait que cette Société avait 15 milliards de lires à dépenser à Pila, une certaine gazette disait que derrière la Société de la STIPA il y avait la grande famille de Rothschild, et nous avons dit: "Mais, si vous avez 15 milliards, si vous avez les Rothschild derrière vous, et alors pourquoi vous n'achetez pas, vous ne commencez pas à acheter le funiculaire de Pila?", funiculaire qu'on pense d'acheter, naturellement, avec l'argent de la Vallée.
Qu'est-ce-que nous ont répondu les administrateurs de la STIFA? Ils nous ont répondu: "Le funiculaire Aoste-Pila de la Société "Pila-Bérard" ne nous intéresse pas et nous n'avons aucune intention de nous en occuper".
Toujours les mêmes histoires, c'est la Vallée qui doit intervenir, c'est la Vallée qui doit intervenir financièrement, c'est la Vallée qui doit acheter tout ce qui ne rend pas; et les Sociétés privées sont bonnes seulement pour faire les spéculations les plus incroyables.
Et je vous dirais de plus: l'architecte Chapy, à ce propos, qu'est-ce-qu'il a dit du funiculaire Aoste-Pila? Il a dit: "C'est de la ferraille à vendre". Ça c'est la phrase authentique de l'architecte Chapy: le funiculaire Aoste-Pila c'est de la ferraille à vendre! C'était évidemment un peu, et même un peu beaucoup, exagéré, mais cela démontre comme il faut aller avec une grande prudence quand on traite avec ces grands maîtres de la finance qui nous enseignent beaucoup de choses.
Voilà les quelques observations que je voulais faire à propos de cette proposition que nous fait la Junte. Il aurait été souhaitable que la Junte ne se couche pas sur les dernières conclusions de l'expertise, la Junte, certainement, aurait pu obtenir de meilleures conditions si elle avait traité avec ces privés d'Aoste - que nous savons très bien, que nous connaissons très bien - qu'ils auraient été heureux même si l'Administration régionale avait acheté, était intervenue dans cette opération, mais avec une somme inférieure. Ils auraient été très contents, quand même, parce que l'intervention de la Vallée les aurait sauvés d'un pétrin dans lequel ils s'étaient mis et nous nous ne sommes pas là pour, comme en dire, pour les accabler, parce que ces gens, ces personnes, quand même, ces personnes ont été des pionniers dans cette matière; tous ceux qui commencent à valoriser une zone d'haute montagne sont vraiment des pionniers. Et il faut aussi penser qu'ils ont risqué, qu'ils ont démontré d'avoir eu du courage, ce sont les deuxièmes et troisièmes concessionnaires qui peuvent, finalement, gérer ces choses d'une manière rentable. Ici il y a un père éternel, ou une vache - je ne sais pas si est un père éternel ou une vache à traire - et c'est la Vallée. Et la Vallée intervient encore une fois: nous ne disons pas que la Vallée n'aurait pas dû intervenir, nous disons même que c'est bien que la Vallée intervienne dans ces initiatives parce que, d'autre part, en haute montagne les funiculaires correspondent un peu aux routes de la plaine et de la colline et de la moyenne montagne, parce que, évidemment, dans la haute montagne on ne peut faire que des funiculaires en certains cas et c'est juste que la Vallée intervienne. Mais les intérêts de l'Administration régionale on pouvait les sauvegarder d'une autre manière, avec un peu plus de prudence et on aurait pu, certainement, obtenir par les sociétaires de la Société "Pila-Bérard" des conditions meilleures, parce que, du point de vue technique, ce funiculaire aura peut-être cette valeur dont à l'expertise, mais de ces personnes de cette Société qui avait quatre-vingt millions de dettes, on aurait pu obtenir, certainement, des conditions meilleures.
Manganoni (P.C.I.) - Io vorrei pormi qui una domanda: se non la comperava la Regione, chi comperava questa funivia? Se la comperavano altri, effettivamente, io penso che sarebbe stato nell'interesse della Regione lasciarla comperare ad altri, perché qui dice la relazione che la gestione è andata - c'è un termine lì mica male, insomma - ma io ho l'impressione che, siccome ha già una certa età, è da un po' di anni che c'è quella funivia, poi verranno presto fuori i problemi della manutenzione - i cavi mi sembra, non so se sbaglio, Balestri mi potrebbe correggere, che ogni 10 anni vanno cambiati i cavi - ora cambiamo quel cavo e poi cominciamo ad accorgercene, no! Ora, se dovevano demolirla ricavavano niente, cioè della "ferraille", come diceva Chapy, cioè della "ferraille" a 30 lire al chilo, che costava di più la demolizione di quanto si ricavava vendendola. Nella precedente Giunta si era esaminato il problema, però si era fatto, mi pare, la cifra di 30 milioni circa.
Quindi, a mio parere, qui si è pagata troppo. Però io mi pongo un'altra questione: sono 90 milioni, noi ne sottoscriviamo 30, gli altri 60 chi li paga?
Perché qui dice: 20 milioni per la stipulazione del compromesso, 33 entro il 31 dicembre 1967, 37 milioni in rate annuali di almeno 7.400.000 fino a saldo, cioè saranno oltre ai 53 milioni, 7.400.000 annui fino all'ammortamento dei 37. Ma, riassumo, chi paga gli altri 60 milioni?
Perché la Società, questa Società Pila cos'è? È una Società che gestisce le funivie con i quattrini della Regione! Perché è così per Pila, è così un po' per tutte le funivie, per la Società Pila. Allora io chiedo questo a Balestri: chi pagherà? Ci sono degli impegni, non da parte della Società, perché la Società può prendere tutti gli impegni che vuole e poi dopo non ha i soldi, no? Chi ha i soldi, chi ha i quattrini? Ci sono degli impegni di qualcuno che ha le possibilità, che dimostri di disporre di questi milioni e di versarli?
Perché se no noi, oltre ai 30 di adesso, come ne abbiamo già discusso stamattina, noi ne avremo altri 60 ancora da versare. Sempre la Regione!
Balestri (P.S.I.) - La nostra partecipazione attualmente è di 95 milioni e 500 mila su 160 milioni; dovrebbero essere questi 33 milioni. La Società "Pila" ci ha presentato un preventivo per l'attuazione, per l'acquisto, di cui una parte le ricopre con questi 33 milioni, una parte è la rimanenza - Fosson forse è al corrente e mi corregga se sbaglio, ora non ho qui il documento - mi sembra per un residuo di 7-8-10 o 20 milioni, 7 milioni, ha preso un impegno, però senza pagare gli interessi, di pagarli in un certo periodo di tempo: 7.400.000, ecco, che sono solo quelli che residuano per questa operazione. La Società "Pila" ha anche presentato un preventivo di spese che rientrano in questa operazione per l'installazione di altri skilifts e quindi rientra tutto in questa operazione.
Ora, la domanda con l'impiego di capitale che ha la Valle, ci hanno fatto vedere quelli di Pila, che avevano una richiesta ufficiale scritta di un altro gruppo: conviene alla Valle cedere questo tratto, che è il più importante direi, perché senza questo tratto tutti gli altri impianti di Pila praticamente non hanno... il valore diventa molto secondario.
Quindi noi abbiamo detto che siccome dovevamo rispetto al capitale azionario, ecc., potevamo ancora, eravamo scoperti di una certa cifra, riempiamo questa cifra, cioè compriamo azioni per questo complessivo o che, e poi la Società "Pila" si farà l'operazione, ecco il ragionamento che è stato...
Del resto questo lo sapete benissimo, se ne è discusso almeno due o tre volte anche nell'altra Giunta, con pareri un po' diversi, la cosa è andata avanti, ma la cosa era sentita anche allora, quindi non è una novità, ma è già una cosa che si trascina da molto tempo questa operazione.
Manganoni (P.C.I.) - Con 30 milioni, sì, mi ricordo, 30-33 milioni. In secondo luogo una cosa - avevo preso nota e mi era sfuggito - i terreni delle stazioni sono compresi qui?
Balestri (P.S.I.) - Sono compresi - mentre la perizia Acuti non comprendeva i terreni tanto a monte che a valle - sono compresi in questa...
Fosson (U.V.) - Io mi asterrò nella votazione anche di questo provvedimento per le stesse ragioni per cui si è astenuto, questa mattina, il Prof. Montesano per la questione di La Thuile, essendo io membro del Consiglio di Amministrazione. Non avrei avuto nessuna intenzione di prendere la parola su questo, ma in seguito ad una domanda precisa del Consigliere Manganoni e alla risposta del Dr. Balestri, devo rettificare leggermente qualche cosa che è stata detta e così chiarirò completamente questa questione.
Noi, non entrerò qui nella discussione sulla valutazione di questi impianti perché questa discussione l'abbiamo fatta a fondo in seno al Consiglio di Amministrazione e, modestamente, siamo riusciti - di questo è dato atto anche nel verbale del Consiglio di Amministrazione, in seguito ad una presa di posizione netta su questo argomento - abbiamo potuto ottenere un 10 milioni di risparmio per la Società. La cifra, se andiamo a vedere nel suo complesso, forse è ancora alta, però si è dovuto tenere conto di alcune e varie ragioni e quindi il Consiglio di Amministrazione è addivenuto, dopo delle serrate discussioni con l'altra Società, a questa formula che garantisce la possibilità alla Società di soddisfare i suoi impegni senza ulteriore ricorso all'Amministrazione regionale, perché la parte dei 20 milioni alla stipulazione del compromesso di vendita sono già assicurati, i 33 milioni corrispondono a quella che è la sottoscrizione azionaria che viene presentata oggi al Consiglio e che coprirebbe interamente il capitale sociale. Su quegli altri 37 milioni la Società fa conto e senz'altro, se pur prendendo una media di questi anni, quindi considerando anni buoni e anni meno buoni, con innevamento, con quello che è l'incremento del numero dei passeggeri sia su questa funivia, sia sulle altre, sugli altri impianti più in alto, può fare fronte a questo impegno dei 7 milioni 400 mila, salvo che non arrivi qualche tegola sulla testa, imprevedibile in questo momento, ma, in base agli esercizi passati, questo impegno lo si può prendere.
Quindi questo volevo dire a chiarimento del Consigliere Manganoni.
Ora, quello che ha detto il Consigliere Caveri è anche vero, perché noi abbiamo cercato, a suo tempo, di fare acquistare - questo se lo ricorda anche il Dr. Balestri - di fare acquistare questo impianto non alla Società "Pila", ma a quell'altra Società che avrebbe voluto, che aveva nell'intenzione lo sviluppo della zona di Pila. Ora, la risposta è stata quella che è stata data al Consigliere Caveri.
Ora per la Società "Pila", parlo di quella che gestisce gli impianti nella parte alta, il problema di avere anche la gestione di questo impianto è meno costoso, risulta meno costoso che a un'altra Società che dovrebbe, che dovesse intervenire nella gestione di questo impianto perché può manovrare, attraverso il suo personale, quindi con un aumento di personale che non copre completamente quello che è necessario per questa funivia. Quindi può, sia per la manutenzione, sia perché si è orientata a fare la manutenzione per conto suo, quindi può gestirla dal lato economico in una forma migliore.
Ora, la questione che ci fossero altre Società che volessero acquistare questa funivia, questo non è vero, perché, praticamente, noi abbiamo cercato, come Amministratori regionali, di vedere se c'era qualche Società, quella tale Società che era l'unica che, eventualmente, avrebbe avuto interesse, se un'altra Società qualunque avesse dovuto mettersi a gestire puramente questo impianto anche pagandolo a 90 milioni, questa Società sarebbe stata senz'altro deficitaria. Su questo abbiamo, presso il Consiglio di Amministrazione, una relazione fatta da un economista che l'ha vista bene nel dettaglio: quindi la Società "Pila" esistente, per cui oggi si propone questo aumento di capitale, era l'unica che poteva, eventualmente, avere, gestire quest'altra funivia con una certa economicità per l'inter-dipendenza che c'è tra questo impianto e l'impianto superiore.
Come dico non voglio dilungarmi sulla questione prezzo: abbiamo, nella sede opportuna, fatto tutto quello che era fattibile da parte nostra. Le nostre proposte erano inferiori a questa cifra basandoci, realmente, su quella che era anche quella relazione economica, tecnico-economica. Si potrà discutere un po' su questa cifra, però la nostra azione non è stata infruttuosa perché, come dice, le richieste della Società erano superiori e per quanto riguarda l'altra domanda fatta dal Consigliere Manganoni, i terreni attinenti a dove sono ubicate le varie stazioni di Pila, di Les Fleurs e qui del Pont-Suaz, ammontano a circa 18.000 mq.
Ora, nella valutazione che veniva fatta dall'altra Società si diceva che questi terreni valgono tanto, quindi il prezzo al mq. era considerato troppo alto; ora la discussione fatta da noi e l'impostazione è stata questa: questi terreni non hanno un valore effettivo, dal punto di vista costruttivo, perché quello di Pila è in una zona vincolata, serve fino a quando c'è la funivia e quindi serve fin quando c'è la stazione della funivia, il giorno che non ci fosse più la stazione della funivia questo terreno non è edificabile perché è vincolato, quindi, dal punto di vista edificabile, non ha un valore. Quello di Aosta ha una funzione fin quando c'è la funivia e se domani venisse effettivamente abolita la funivia potrebbe avere un valore intrinseco; quello di Les Fleurs è messo in una maniera che anche lì il valore è in funzione solo all'impianto. Quindi la questione dei terreni è stata impostata in quel senso.
Io non ho nulla da aggiungere salvo ribadire, appunto, l'astensione dopo questi chiarimenti.
Andrione (U.V.) - Moi je voudrais faire seulement une proposition: d'accord sur ce que nous décidons aujourd'hui, mais, comme ces installations vieillissent très rapidement, je voudrais demander que l'on fasse une expertise non pas technique, du genre de celle de l'Ing. Acuti sur la valeur du matériel qui est en œuvre, mais une expertise économique. Cela simplement pour éviter une chose: que nous allons en avant pendant deux ou trois ans comme cela, le téléphérique vieillit énormément et puis, naturellement, on arrivera en Junte en disant qu'on ne peut pas fermer le téléphérique, il y a les intérêts, etc. et, à la dernière minute, on continuera à donner de l'oxygène à une chose qui risque d'être toujours passive. Alors si l'on fait une expertise économique et l'on étudie dès maintenant des solutions de rechange, peut-être nous ne serons pas dans la condition d'être toujours faits chanter par les intérêts de quelques personnes qui habitent à Les Fleurs et qui s'opposent toujours à ce qu'on prenne une décision économique par rapport à ce téléphérique. Expertise économique de combien ça peut durer et de la valeur et de la rente qu'elle peut donner.
Bionaz (D.C.) - Io ritengo che quello che ha detto il Consigliere Andrione possa essere senz'altro preso in considerazione. Però, mi pare che, dovrebbe essere la Società "Pila" che provvede a fare questo studio, perché, eventualmente, tutte le Società che hanno una certa Amministrazione devono considerare gli ammortamenti, questo è chiaro.
Ora, l'ammortamento può anche non essere disgiunto da questo studio economico per favorire, diciamo, per preparare già un rinnovo degli impianti. Questa è, indubbiamente, una cosa che la saggezza degli Amministratori della "Pila", quella che, praticamente, propone di aumentare i capitali in modo da poter acquisire questi impianti, mi pare che potrebbe senz'altro provvedere a questo scopo.
Io direi magari all'Assessore di fare, di dare in questo senso un suggerimento agli Amministratori della "Pila" che ritengo sia una cosa ragionevole.
Andrione (U.V.) - Il faut préciser si l'on peut étudier aussi les solutions de rechange; s'il y a la possibilité d'étudier aussi des solutions de rechange.
Caveri (U.V.) - Une simple remarque, c'est-à-dire une relation économique: la relation économique devrait être confiée par la Junte à quelqu'un compétent en matière, parce que la Société "Pila" présente des caractéristiques de faiblesse assez remarquables et c'est, peut-être, mieux que ce soit la Junte qui confie directement à un expert de faire cette relation économique. Ceci c'est la première remarque.
Deuxième remarque: il aurait fallu faire avant l'étude économique sur la valeur de ce funiculaire, comme je disais auparavant, parce que, je répète, l'expertise d'Acuti est simplement une expertise qui ne considère que les côtés techniques, mais l'expertise de Mr. Acuti - et, d'autre part, Mr. Acuti est un ingénieur, il n'est pas un économiste - il aurait fallu que la Junte - ceci ce n'est qu'une précisation, cela ne change pas notre vote en cette matière, mais une remarque nous pouvons toujours la faire - avec une relation économique sur l'état de la Société "Pila-Bérard" on aurait pu faire épargner pas mal d'argent à l'Administration régionale. Simplement ça.
Balestri (P.S.I.) - Siccome in questa legge noi chiediamo solo che sia delegata la Giunta per i successivi provvedimenti, prima che ci sia questo trapasso fra il Banco Bérard o chi per esso e la Società Pila, possiamo chiedere anche tutte queste chiarificazioni. Però c'è già una relazione finanziaria della "Pila", di questi ultimi anni, che faceva vedere effettivamente il lieve progresso economico ed anzi un avanzo di amministrazione. Ad ogni modo chiederemo anche una dettagliata [perizia NdC], prima di fare il trapasso, richiederemo tutti questi requisiti che voi avete richiesto, in modo che possiamo essere tranquilli.
Caveri (U.V.) - Les remarques de Mr. l'Assesseur Balestri n'ont pas un grand poids, parce que je crains très fortement qu'une fois que le Conseil régional aura pris cette délibération ce sera trop tard pour obtenir de meilleures conditions par la Société "Pila-Bérard" - je dis "Pila-Bérard" pour ne pas la confondre avec la "Pila-Chamolé" avec l'ALPILA etc. - parce qu'il y a trois Société "Pila". De manière que j'ai l'impression que ce serait un peu tard d'espérer de pouvoir améliorer, parce que une fois que le Conseil régional aura délibéré ces 33 millions ce ne sera plus possible d'obtenir des améliorations, c'est-à-dire des diminutions du prix de vente de ce funiculaire.
D'autre part, il me semble que Mr. Balestri confond - il me semble qu'il est en train de confondre - des choses différentes: un compte c'est une relation économique sur l'état de la Société "Pila-Bérard" avec les quatre-vingt millions de dettes, et une autre question c'est la question du rendement du funiculaire de la "Pila-Bérard" dans ces dernières années.
La gestion a été passive pendant de longues années, elle a été un peu moins passive, paraît-t-il, dans ces dernières années, voilà quel est.
Alors il ne faut pas confondre les deux choses: ce sont deux éléments qui sont différents.
J'ajoute, pour terminer, une petite chose. Je veux refaire une proposition que j'avais faite lorsque j'étais Président de la Junte.
Il y a trop de personnes qui voyagent sur le funiculaire sans payer le billet; restons pas à préciser quelles sont ces personnes, mais il n'y a pas seulement des personnes, il y a des familles entières qui voyagent gratis sur ce funiculaire. Moi je recommanderais à la Junte, vu que l'Administration régionale tire hors de sa poche 33 millions, qu'on abolisse tous les billets gratuits et de faveur et que tout le monde paye le billet sur le funiculaire d'Aoste-Pila, que tout le monde paye tranquillement. Du point de vue économique ce n'est pas terrible, mais, en somme, c'est un commencement de moralisation, parce que c'est juste que l'Administration régionale intervienne même avec des sommes importantes dans ces initiatives, mais alors que tout le monde paye son billet et qui n'aient pas des privilégiés dans cette matière. La différence économique ne sera pas grande mais c'est une question qui est morale avant encore d'être économique et on donnerait, dans le même temps, une impression de sérieux, de ce sérieux qui commence à devenir une qualité si rare.
Bionaz (D.C.) - Avv. Caveri, io penso che va precisato che una parte di questi biglietti gratuiti li dà la "Pila" ai sottoscrittori di capitale. Se Lei si riferisce a quello è un conto, se Lei non si riferisce a quello allora io non ho niente da dire.
Caveri (U.V.) - Je précise même en plus d'autres personnes que je ne nomme pas, mais en plus de ces personnes-là il y a aussi une grande quantité de dirigeants, de hauts dirigeants de la Cogne qui ne payent pas le billet d'Aoste-Pila et ce n'est pas juste; au fond ces grands dirigeants de la Cogne gagnent assez pour pouvoir payer le billet, n'est-ce-pas? et de ne pas avoir les billets gratuits. Non, il y a un peu d'abus dans cette matière.
Je répète, ce n'est pas une question économique importante du point de vue économique, mais c'est une question de sérieux en effet, disons pas de moralisation, j'ai mal fait de parler de moralisation, parce que c'est exagéré, mais un minimum de sérieux quand même ne gâterait pas.
Bionaz (D.C.) - Bien, moi je propose à ce sujet, n'est-ce-pas, que l'Assesseur demande des renseignements aux dirigeants de la Société "Pila".
Montesano (P.S.D.I.) - Allora si passa alla votazione della legge, articolo per articolo.
Articolo 1 - Osservazioni? Allora chi è favorevole alzi la mano. Contrari? Astenuto il Consigliere Fosson. Il Consiglio approva con 30 voti favorevoli.
Articolo 2 - Osservazioni? Allora chi è favorevole alzi la mano. Contrari? Astenuto il Consigliere Fosson. Il Consiglio approva con 30 voti.
Articolo 3 - Osservazioni? Chi è favorevole alzi la mano. Contrari? Astenuti? Il Consiglio approva con 29 voti. Assente la Sig.ra Perruchon.
Articolo 4 - Osservazioni? Chi è favorevole alzi la mano. Contrari? Astenuti? Il Consiglio approva con 29 voti.
Si passa alla votazione a scrutinio segreto. Il Consiglio approva con 31 voti favorevoli.
Caveri (U.V.) - Je voudrais faire une recommandation à la Junte. On a voté sur l'argument qui a précédé, mais je voudrais faire quand même une recommandation. Il me résulte, d'une manière certaine, que, au mois d'avril ou au mois de mai, deux cabines sont tombées du funiculaire Aoste-Pila. Ce n'était pas un transport de personnes, c'était un transport de matériels. Peut se faire très bien que ces personnes qui ont fait soigner ce transport ont trop chargé les cabines; en tout cas ces deux cabines sont tombées et alors il faudrait quand même recommander aux administrateurs de la "Pila" de faire des contrôles, en manière que on nous s'assure qui n'arrivent pas des malheurs parce que s'il arrivait un malheur sur le funiculaire Aoste-Pila les premiers à avoir des ennuis vous serez vous autres, comme administrateurs de la Vallée...
(...voce in aula...)
...non, moi je n'ai pas dit ça, j'ai dit qu'il est nécessaire que vous recommandiez aux administrateurs de la "Pila" de faire des contrôles.