Objet du Conseil n. 38 du 23 juillet 2008 - Resoconto
OGGETTO N. 38/XIII - Discussione generale congiunta: disegno di legge "Modificazioni alla legge regionale 30 novembre 2001, n. 36 (Costituzione di una società per azioni per la gestione della Casa da gioco di Saint-Vincent)" e "Approvazione dello Statuto modificato della Società Casino de la Vallée S.p.a.".
Presidente - Se siete d'accordo, proporrei di fare la discussione unica dei punti n. 22 e n. 22.1 dell'ordine del giorno - pur procedendo con due votazioni separate - in quanto vi sono degli emendamenti che sono richiamati da uno e funzionali nell'altro.
La parola al relatore, Consigliere Empereur.
Empereur (UV) - J'inaugure mon mandat devant cette Assemblée en tant que rapporteur d'un projet de loi, en particulier le premier projet de loi de la XIIIe législature, qui traite d'une matière particulièrement significative pour notre Région et depuis toujours pour cette Assemblée. Il ne pourrait pas en être autrement étant donné l'importance que la Maison de jeu de Saint-Vincent revêt pour la Vallée d'Aoste depuis sa création en 1947 sous divers points de vue: celui du tourisme, celui de l'économie, celui de l'emploi et, enfin, celui des finances régionales qui n'est pas le moins important. C'est pourquoi le programme de Gouvernement, tel qu'il a été présenté par le Président Rollandin lors de la première séance du Conseil de la Vallée de la XIIIe législature, a placé parmi ses priorités le Casino de la Vallée, en particulier la gestion de cette société. La majorité gouvernementale s'est fixé pour objectif de résoudre les problèmes que connaît la maison de jeu depuis ces dernières années et de mettre en place des mesures nécessaires pour pouvoir enfin relancer notre casino sans plus tarder. Je crois que toutes les personnes présentes dans cette salle et la Communauté valdôtaine dans son ensemble partagent notre intention.
Il disegno di legge regionale n. 1, approvato dalla Giunta regionale il 4 luglio scorso, costituisce un primo intervento legislativo volto a raggiungere un risultato immediato per quanto riguarda la gestione della casa da gioco e l'assetto delle responsabilità e delle competenze a livello aziendale. Il disegno di legge, infatti, interviene sull'articolo 6 della legge regionale n. 36/2001 relativo al Consiglio di amministrazione della "Casino de la Vallée S.p.a." proponendo la riduzione dell'organo di amministrazione dagli attuali 5 componenti ad un numero compreso fra 1 e 3 componenti, la cui nomina sarà effettuata dall'assemblea dei soci. Il nuovo articolo 6 della legge n. 36/2001 prevede poi che, nel caso in cui l'amministrazione della società sia affidata ad un Consiglio di amministrazione, l'organo stesso provveda al suo interno alla nomina del Presidente e possa nominare il Vicepresidente e l'Amministratore delegato. Infine, il comma 3 stabilisce che gli amministratori durino in carica per un periodo non superiore a 3 esercizi e siano rieleggibili.
Il testo predisposto dalla IV Commissione consiliare permanente, che ho l'onore di presiedere, recepisce inoltre un emendamento presentato dal gruppo "Il Popolo della libertà", per cui la durata del mandato degli amministratori è stabilita di volta in volta all'atto della nomina.
L'articolo 2 del disegno di legge consiste in una deroga all'articolo 1, comma 2, della legge n. 36/2001, che prevede che sia il Consiglio regionale a deliberare sulle modificazioni dello statuto della società, al fine di evitare un nuovo esame del Consiglio regionale per apportare le modifiche puramente formali allo statuto della società per adeguarlo a quanto stabilito dall'articolo 1. La deroga riguarda inoltre gli adeguamenti dell'importo del capitale sociale a seguito del conferimento di beni mobili di proprietà regionale, operazione questa già prevista dal disciplinare per la gestione della casa da gioco. Evidentemente, a seguito anche dell'impegno del Presidente Rollandin nell'ambito della IV Commissione consiliare e in funzione dell'attività da essa svolta con la possibilità di inserire come argomento suppletivo la modifica dello statuto, questa considerazione è superata.
L'articolo 3 del disegno di legge recepisce un emendamento presentato in IV Commissione dal Presidente della Regione relativamente agli interventi sul capitale sociale della "Casino de la Vallée S.p.a.". Come illustrato nelle Commissioni IV e II, il nuovo articolo 3 del disegno di legge autorizza la Giunta regionale ad intervenire sul capitale sociale della "Casino de la Vallée" per la copertura delle perdite accertate nel 2008 e la ricostituzione del capitale stesso a 5 milioni di euro. A questo fine, l'autorizzazione è stata cautelativamente prevista per un ammontare complessivo per la quota di competenza della Regione a 9,9 milioni di euro, al fine di considerare un eventuale andamento negativo per tutto l'anno 2008.
L'articolo 4 del disegno di legge nel testo predisposto dalla IV Commissione recepisce infine un emendamento presentato dal gruppo "Il Popolo della Libertà", prevedendo la continuità dell'attuale Consiglio di amministrazione nelle proprie funzioni sino all'insediamento del nuovo organo di amministrazione nominato ai sensi della presente legge.
La disposition législative soumise à l'examen du Conseil de la Vallée constitue donc une première mesure ciblée, qui s'inscrit pleinement dans le programme politique de la majorité de cette XIIIe législature. Ce projet de loi concerne le Conseil d'administration du "Casino de la Vallée" et il est conforme à l'orientation définie par le programme de législature, car il réduit le nombre des membres du Conseil susmentionné, afin de redéfinir la gestion de la maison de jeu, en réorganisant les compétences et les responsabilités des dirigeants de cette entreprise. Par ailleurs ce projet tient compte de la situation contingente du casino et autorise le Gouvernement régional à agir pour combler les pertes constatées. En conclusion, permettez moi d'adresser mes remerciements aux membres de la IVe Commission, mais aussi aux Conseillers qui ont participé au travail de la IVe Commission, pour le travail qu'ils ont effectué et pour l'aide qu'ils m'ont apportée lors de l'examen de ce projet de loi.
Président - Je dois vous annoncer, collègues, que sur ce projet de loi a été présenté un ordre du jour de la part des Conseillers Fontana Carmela, Donzel et Rigo et qui sera voté après la discussion générale et avant de la votation sur le projet de loi dont au point n° 22 de l'ordre du jour. Je déclare ouverte la discussion générale sur les points n° 22 et n° 22.1 de l'ordre du jour. Je vous rappelle les amendements qui ont été déjà distribués à tous les Conseillers.
La parole au Président de la Région, Rollandin.
Rollandin (UV) - Je dois avant tout remercier le Chef de groupe, M. Empereur, pour avoir présenté sa relation sur ce projet de loi. Comme il a bien dit, c'est le premier qui est présenté pendant cette législature et il ressort d'une émergence qui a été déjà illustrée lorsqu'on a démarré avec les travaux de cette Assemblée. Le texte approuvé par le Gouvernement régional a été modifié par la IVe Commission et en plus on a présenté un certain nombre d'amendements, avec l'accord en principe de ce qui s'est passé dans la Commission et donc pour achever un débat qui avait démarré sur le projet de loi. J'aimerais exposer les raisons de ces modifications. Lorsque nous étions en train d'élaborer ce projet de loi, nous avons rencontré à plusieurs reprises le Conseil d'administration actuel de la "Casino S.p.a.", afin que le Gouvernement régional puisse savoir dans quelle situation se trouve en ce moment la maison de jeu et, si possible, prévoir comment les choses vont évoluer au cours de 2008. Dans un premier temps le Conseil d'administration nous a illustré d'une façon formelle les difficultés qu'avait connues la société pendant les premiers mois de l'année, en nous laissant envisager pour le mois de juin 2008 des pertes d'une telle ampleur qu'elles comporteraient l'érosion d'un tiers du capital social et la nécessité de faire appel aux actionnaires pour couvrir lesdites pertes et reconstituer ce même capital social au niveau de 5 millions d'euros. De concert avec l'Assessorat du budget nous avons présenté à la IVe Commission un amendement, qui est devenu l'article 3 du nouveau texte rédigé par la Commission et a pour but d'autoriser le Gouvernement régional à intervenir afin de couvrir les pertes de la société. Ce dernier aurait ainsi la possibilité d'intervenir à titre préventif sur le capital social du "Casino S.p.a." jusqu'à la concurrence de 9,9 millions d'euros. Les prévisions sur la base desquelles le Gouvernement régional avait pris cette première mesure ont plus tard été confirmées par l'analyse approfondie que nous avons demandée au Conseil d'administration. Le 15 juillet dernier le Conseil d'administration a en effet présenté à l'Administration régionale un compte de résultats prévisionnel pour l'exercice 2008, qui, sur la base des valeurs actuelles et en absence de tout événement extraordinaire et partant imprévisible, ferait apparaître une perte d'environ 9 millions d'euros pour 2008. La société a souligné qu'il ne faudrait pas que l'intervention des actionnaires se limite à la reconstruction du capital social par un montant de 5 millions d'euros, mais que, par le biais d'une augmentation dudit capital social, elle permette également de doter ladite société du fonds patrimonial suffisant pour relancer la société. Par ailleurs le 16 juillet dernier le Conseil d'administration a examiné le compte provisoire au 30 juin 2008 et a constaté que la société se trouve dans la situation visée de l'article 2446 du Code civil, à savoir face à une diminution de plus d'un tiers de son capital social due à des pertes. Le Conseil d'administration a ensuite décidé de se réunir à nouveau le 29 juillet pour constater de manière définitive cette situation de déficit, grâce à l'examen des comptes intermédiaires au 30 juin, ainsi que des annexes de ces derniers et du rapport de gestion.
Il quadro complessivo è quindi il seguente: il bilancio della società al 31 dicembre 2007 è stato trasmesso pochi giorni fa all'Amministrazione regionale e poi è stato trasmesso alle Commissioni per l'esame. Per quanto riguarda la parte relativa alle funzioni del Governo regionale, la si sta esaminando con l'Assessore Lavoyer e gli uffici competenti, pertanto non abbiamo richiesto l'inserimento in questo Consiglio, ma "verrà" nel primo Consiglio della ripresa dei lavori, in quanto era necessario un approfondimento sulle resocontazioni della gestione riferita all'esercizio scorso. Al fine di facilitare la discussione odierna, nella giornata di ieri il documento contabile è stato trasmesso a disposizione della IV Commissione e ci sarà qualche anticipazione.
La situazione in cui ci troviamo è purtroppo già vista e tristemente nota. Dal 2001 ad oggi ci sono stati diversi interventi di decapitalizzazione approvati dal Consiglio regionale con le leggi finanziarie del 2004, 2005 e sempre nel 2005 anche un intervento legislativo specifico per un ammontare complessivo di 10,197 milioni di euro. Solo l'anno 2007 non ha comportato interventi di copertura delle perdite, come è noto, in virtù però della modifica del disciplinare per la gestione della casa da gioco, che, modificando le percentuali di riparto dei proventi, ha portato la "Casinò" a registrare un risultato positivo di 1.976.500 euro. La situazione nei primi mesi del 2008 purtroppo è quella che vi ho anticipato: la casa da gioco ha registrato al 30 giugno 2008 una tendenza negativa per quanto riguarda gli ingressi, in calo rispetto all'analogo periodo del 2007 di 26mila presenze. Per quanto riguarda gli introiti totali di gioco, il 30 giugno 2008 si chiude con una flessione dell'11,71% rispetto al 2007, pari in valore assoluto a circa 6,5 milioni di euro. I giochi tradizionali fanno registrare nel complesso una flessione del 5,71%, pari a 831.768 euro, riferita complessivamente a tutti i giochi ad eccezione della novità rappresentata dal poker "Texas Hold'em" per il quale non ci sono confronti con il 2007. Anche i giochi americani sono in flessione del 5,72% pari a 838.765 euro, pur registrando un andamento in controtendenza del "Craps" e del "Punto banco", che chiudono con incrementi considerevoli di + 34% e + 22,72% il primo semestre del 2008 così come i giochi misti, che perdono 5,66% pari a 25.000 euro. Infine - e rappresenta un aspetto nuovo e preoccupante - cresce la perdita di introiti da parte delle slot machine, che raggiunge a giugno 2008 una flessione del 16,84%, pari in valore assoluto ad oltre 4,8 milioni di euro. Quasi il 74% del totale delle perdite degli introiti al 30 giugno 2008 è quindi da attribuire alla battuta di arresto delle slot machine, a conferma del fatto che la situazione di oligopolio delle case da gioco italiane è ormai cancellata proprio in questo settore, in cui il casinò era stato pioniere sul mercato italiano. Una situazione questa delle slot machine davvero paradossale, perché nei casinò italiani c'è una concorrenza diretta delle macchinette da bar, considerato - anche se non è cosa nota a tutti - che le tarature delle slot machine nell'ambito dell'attività casinò rispetto alle macchinette dei bar sono diverse, quindi in termini di probabilità di vincita sono sensibilmente maggiori nelle case da gioco. Per dare delle cifre indicative, le slot machine del casinò hanno una taratura media sul lungo periodo in favore del giocatore del 94%, ogni 100 euro giocati le slot ne rendono in media 94. Le slot machine installate nei bar invece hanno una taratura del 75%, con un 20% a sfavore del giocatore e a favore dello Stato: questo lo dico perché la discussione è aperta sulle slot machine che fanno una concorrenza nei bar rispetto alle slot machine dei casinò.
I motivi di tale andamento negativo sono noti, ampiamente discussi anche in questa aula e sempre evidenziati nei documenti di accompagnamento al bilancio del casinò negli ultimi anni. In sintesi i fattori negativi sono rappresentati da una congiuntura economica particolarmente sfavorevole, che colpisce in maniera sensibile il bacino di utenza primario delle case da gioco, dalla concorrenza dello Stato nel settore dei giochi legalizzati con una raccolta di gioco sempre più capillare sul territorio grazie all'introduzione di nuovi prodotti e in particolare dallo sviluppo esponenziale del gioco on line, dall'introduzione delle nuove normative relative al divieto di fumo nelle sale da gioco e in materia di antiriciclaggio - certamente corrette e necessarie - che hanno avuto un effetto negativo nelle case da gioco tradizionali. Vi sono poi una serie di fattori legati direttamente al Casinò de la Vallée: la necessità di investimenti per riqualificare la struttura e per dotare il casinò di adeguati servizi (salone delle feste, aree più grandi per i giochi elettronici, più spazi dedicati all'intrattenimento, che consentono di catturare quella fascia significativa di clientela potenziale censita dalle ricerche di mercato più volte commissionate dalla casa da gioco, che chiede un'offerta allargata di divertimento in cui il gioco è uno degli elementi attrattivi, ma non il solo); la necessità di innovazione nell'offerta di gioco e di assistenza proposta alla clientela comprendendo anche i servizi di ristorazione offerti all'interno del casinò; la necessità di aumentare l'attrazione del comprensorio su cui opera la casa da gioco, che deve dotarsi di servizi e strutture adeguate a richiamare l'attenzione di importanti flussi turistici. Esistono quindi fattori esogeni ed endogeni di tipo congiunturale e strutturale che incidono negativamente sulla casa da gioco e, in secondo luogo, anche fattori aziendali. La flessione di mercato è infatti amplificata dalle eccessive rigidità della struttura dell'azienda e il riferimento particolare inevitabilmente all'organico, che rappresenta da solo circa il 62% dei costi con il risultato della necessità di intervento degli azionisti. Qualsiasi iniziativa diventa pertanto subordinata agli interventi sul capitale sociale, che consenta di ripristinare le condizioni per la prosecuzione dell'attività ordinaria della società. È quello che è avvenuto negli ultimi anni, come ho già ricordato dal 2004 e che oggi ci apprestiamo a discutere. Il pre-consuntivo per il 2008 redatto dal Consiglio di amministrazione ci dice che anche per tutto il 2008 ci si deve aspettare - a fattori invariati - la prosecuzione di questo trend negativo. Riteniamo però che la seconda parte dell'anno debba servire per porre le basi finalmente per il rilancio della casa da gioco, cominciando da quegli interventi che possono e devono essere avviati in attesa delle realizzazioni infrastrutturali. È evidente che i programmi per le infrastrutture non possono essere iniziati in questo semestre, mi riferisco: alla revisione delle regole commerciali attualmente in essere presso il casinò in funzione di una maggiore fidelizzazione della clientela esistente e attrattiva di clientela nuova, al tema degli organici su cui occorre intervenire - e dovremo definire come - per una riduzione in termini complessivi, ma senza escludere il ricorso al personale nuovo non a tempo pieno per i periodi di maggiore intensità produttiva. Occorre intervenire anche sul settore slot, garantendo l'aggiornamento continuo delle novità che quasi continuamente escono in questo settore, così come le nuove tipologie di gioco che si propongono sul mercato.
Si tratta di un complesso di interventi ormai urgenti che non possono prescindere dalla disponibilità per la società di un fondo patrimoniale congruo e idoneo. Abbiamo quindi ritenuto come Giunta di intervenire subito in tale senso attraverso gli emendamenti presentati questa mattina. L'emendamento n. 2 modifica il comma 1 dell'articolo 3, autorizzando la riduzione del capitale sociale per la copertura delle perdite accertate, la ricostituzione e l'aumento dello stesso mediante conferimento sia in denaro - questa è la modifica -, sia in beni mobili. L'emendamento n. 3 invece modifica il comma 2 dell'articolo 3 inserendo dopo le parole "capitale sociale", la dizione "in denaro", che è conseguente alla modifica prima accennata. Ciò significa che la Giunta regionale è autorizzata nel corso del 2008 ad intervenire in sede di assemblea "Casinò S.p.a." per la copertura delle perdite accertate e la ricostituzione del capitale sociale a 5 milioni di euro, che era il capitale iniziale della legge in oggetto, con l'assorbimento delle riserve già iscritto nel bilancio della società per un valore di 2.655 milioni di euro, il conferimento di beni immobili regionali per un valore peritato di circa 1,9 milioni di euro, il che comporta anche l'assegnazione dell'intera gestione del patrimonio mobiliare della "Casinò", in attuazione di quanto previsto dall'articolo 7 del disciplinare già approvato nel dicembre 2007, un limitato conferimento in denaro per la differenza necessaria a ricostituire il capitale sociale a 5 milioni di euro, in questo caso sono un po' meno di 500mila euro, il successivo aumento di capitale sociale in denaro fino alla concorrenza di 9,9 milioni di euro. In conseguenza di tali operazioni, il capitale sociale della "Casinò S.p.a." sarà rideterminato comprendendo anche la quota del Comune di Saint-Vincent in 14,6 milioni di euro. Questa cifra deriva dal risultato dell'operazione di copertura delle perdite e ricostituzione del capitale sociale a 5 milioni di euro, che era quello iniziale, in parte con il conferimento di beni mobili e parte con il denaro per la parte mancante dopo l'utilizzo delle risorse di bilancio e dal successivo aumento di capitale, sino alla concorrenza massima indicata dal comma 2 dell'articolo 3, 2,6 di riserve, 1,9 più il resto come conferimento, per la ricostituzione del capitale sociale a 5 milioni di euro. Riteniamo che a seguito di questo intervento la società disporrà di una capitalizzazione tale da garantire la capacità operativa necessaria per avviare le iniziative utili all'avvio del rilancio dell'attività.
Vorrei ricapitolare i prossimi passaggi della società "Casinò S.p.a.". Il Consiglio di amministrazione nella riunione del 16 luglio scorso ha preso atto del conto economico provvisorio al 30 giugno 2008 e ha constatato la situazione che vi ho appena detto; si riunirà di nuovo il 29 luglio prossimo per l'accertamento definitivo e in questo caso ci sarà la possibilità di esaminare i dati che abbiamo già trasmesso. A seguire nei primi 15 giorni di agosto si terrà l'assemblea straordinaria della società che avrà all'ordine del giorno la modifica dello statuto conseguente all'approvazione da parte del Consiglio regionale del disegno di legge, previsto dopo l'approvazione dello stesso. L'assemblea straordinaria peraltro sarà anche l'occasione per gli azionisti per definire le linee di indirizzo e operative per la seconda parte dell'anno. Queste linee, in continuazione con le linee di indirizzo approvate dal Consiglio regionale nel mese di giugno 2006, ritengo che dovranno essere incentrate in particolare sulle cose da fare subito per rilanciare il casinò, avendo ben presenti le attività strategiche per la produttività della casa da gioco e senza perdere di vista gli interventi infrastrutturali che dovranno essere realizzati. A questo proposito quello che credo di poter affermare è che non ci sarà bisogno di nuovi studi e consulenze, negli anni passati ne sono stati condotti diversi, quindi il quadro complessivo dovrebbe essere sufficientemente definito sia per quanto riguarda il settore del tutto particolare del gioco legalizzato, sia per quanto riguarda l'azienda "Casinò". Si tratta ora di realizzare degli interventi che traducano quelle conoscenze che gli studi hanno già evidenziato in fatti concreti, perché gli studi sono sufficientemente chiari per indicare i punti deboli, che in parte ho richiamato. Altri interventi potranno essere immediati, altri necessitano di tempi diversi e di concertazione con le organizzazioni sindacali, ma è il momento di iniziare.
I settori di intervento saranno i seguenti: in primo luogo, l'amministrazione della società attraverso la riduzione del Consiglio di amministrazione con la possibilità di scegliere l'amministratore unico o il Consiglio di amministrazione; nel settore commerciale, in funzione della fidelizzazione della clientela e della ricerca di nuovi flussi di clienti, questi obiettivi presuppongono una più rigorosa ed oggettiva analisi del cliente per valutare appieno l'efficacia e l'efficienza delle forme di ospitalità erogate, anche attraverso l'adozione di opportuni strumenti tecnologici con un investimento di circa 2,5 milioni di euro nel settore produzione, rispetto al quale è necessario affrontare il tema degli organici che certamente devono essere ridotti sostenendo i costi connessi all'incentivazione all'esodo.
Alla data del 30 giugno 2008 l'organico della casa da gioco risulta composto da 756 unità che, per effetto delle uscite programmate, per il raggiungimento dei limiti di età, si ridurrà a fine anno a 750 unità. Gli studi a suo tempo commissionati hanno evidenziato ancora importanti eccedenze per le quali l'eventuale riduzione è condizionata all'erogazione di somme rilevanti, stimate in 2,5-3 milioni di euro di cui 1,5 milioni per l'esercizio 2008. I costi eventualmente sostenuti per incentivare le uscite incideranno nell'esercizio di attuazione, nel 2008, ma incrementando le perdite di esercizio a fronte dei successivi benefici strutturali del bilancio che si vedranno negli anni successivi. Per quanto riguarda la gestione dell'organico, nella prospettiva di una profonda revisione delle politiche di gestione di gioco, è possibile che si verifichino alcune situazioni sindacali difficili che possono portare, oltre a quelle già in atto, anche alla prosecuzione per eventuali scioperi come quello che si sta attuando in questo momento nel settore giochi americani.
Il settore produzione contempla poi le slot machine, che attualmente costituiscono la fonte di maggiore flessione degli introiti. Occorre in questo settore provvedere alla sostituzione di quelle macchine di scarsa produttività, con la conoscenza delle novità che quasi quotidianamente escono sul mercato. Gli investimenti in questo campo sono stimati in 2 milioni di euro all'anno, di cui 400mila euro per il 2008, considerato che ogni slot machine costa complessivamente circa 20mila euro e che il tasso di rinnovo del parco slot disponibile interessa 100 macchine all'anno. Nell'ambito del settore produzione inoltre gli investimenti sono necessari per quanto riguarda l'introduzione di nuovi giochi; in questo ambito il poker "Texas Hold'em" è il riferimento del mercato, la clientela che pratica questo gioco è totalmente nuova rispetto a quella che tradizionalmente frequenta il casinò e, pur essendo dedita per lo più a tale gioco, non disdegna la partecipazione agli altri giochi tradizionali. È quindi opportuno sia studiare l'immissione di questo e di altri nuovi giochi, sia predisporre nuovi tornei che devono costituire un motivo di frequentazione e di attrazione della casa da gioco. Tutte le iniziative di lancio di nuovi giochi comportano investimenti che sono previsti in circa 300mila euro. A questo riguardo il calendario della manifestazione, previsto dall'articolo 12 del disciplinare, deve essere meglio raccordato all'attività produttiva della casa da gioco; per tale motivo è già in essere un'importante attività di revisione già concordata con il Comitato manifestazioni e ci saranno anche nuove campagne promozionali per circa 1,3 milioni di euro. Queste sono in parte le linee di indirizzo che sommando danno circa 5,2 milioni di euro di impegno per il semestre a venire.
Riteniamo che si debba procedere ad una netta demarcazione fra il ruolo aziendale e il ruolo sindacale, affinché le decisioni della conduzione della casa da gioco, pur nel pieno rispetto delle posizioni e delle prerogative delle organizzazioni sindacali e dei dipendenti, ritornino ad essere di esclusiva competenza aziendale. Mi riferisco alla necessità di eliminare l'attuale meccanismo concorrenziale fra giochi francesi e giochi americani, al fine di un effettivo incremento di efficienza ed efficacia complessiva, così come sono necessari i miglioramenti nell'organizzazione del lavoro anche grazie all'introduzione di tecnologia innovativa. Questo è uno dei punti che ritorna più spesso nell'ambito delle discussioni all'interno del casinò, della separazione che è del tutto innaturale fra giochi americani e giochi francesi, tenendo poi conto del tipo di gioco fra carte e roulette.
Infine, ma non ultimo, devono essere impostati i necessari programmi immobiliari ed infrastrutturali per l'ammodernamento della casa da gioco, nonché gli altri interventi riguardanti il comprensorio, ossia l'utilizzo delle potenzialità attuali e possibili a breve e medio periodo, dei Comuni di Saint-Vincent e Châtillon, sinergiche con gli obiettivi della casa da gioco, lo sviluppo e la valorizzazione delle sinergie con il "Grand Hôtel Billia". Un altro tema aperto è infatti quello della possibilità di raccordare l'attività del casinò con l'attività del "Billia", non necessariamente spiegando questo raccordo come sudditanza dell'uno rispetto all'altro, ma come una giusta concertazione fra l'utilizzo da parte del casinò della disponibilità delle camere per quanto riguarda i clienti, ma avendo una propria vita - parlo del "Billia" - che possa giustificare la sua attività.
Chiederemo all'organo amministrativo della "Casinò" di muoversi nell'ambito di questi indirizzi politici, formulando delle proposte operative a breve-medio termine che possano esser discusse nella Commissione competente.
Per quanto riguarda la proposta di modifica dello statuto, credo che la prima discussione fatta in Commissione aveva fatto emergere una richiesta che prevedeva di non sottrarre all'attenzione del Consiglio la norma prevista dalla legge n. 36, concernente la competenza dello stesso nell'esaminare la parte di eventuali modifiche dello statuto. Avevamo sottolineato in quella occasione che non era nostra intenzione sottrarlo, ma si era in una fase in cui erano allo studio le modifiche conseguenti alla legge dello statuto. Abbiamo fatto questi accertamenti e, secondo l'impegno preso in Commissione, siamo oggi a presentare anche la modifica dello statuto, molto semplice, in quanto, tranne la parte dell'articolo 1 dove sono state inserite, laddove c'è "Casino de la Vallée S.p.a.", le parole "siglabile in CAVA S.p.a.", che ha un'esigenza tecnica legata al fatto che nel siglare gli assegni o per gli assegni c'è la necessità di non scrivere tutto, ma solo "CAVA", per il resto l'unica modifica è quella di prevedere l'amministratore unico laddove è previsto oggi solo il Consiglio di amministrazione.
Queste sono le proposte che sono alla vostra attenzione, nel contempo sarà presentato un ordine del giorno che potrà essere discusso a conclusione dei lavori.
Président - La parole au Conseiller Secrétaire Tibaldi.
Tibaldi (PdL) - Diciamo che l'esordio di questa legislatura entra nel vivo: dopo la seduta formale - anche sostanziale ovviamente - di insediamento si comincia ad affrontare uno dei temi delle emergenze dell'economia valdostana: il Casinò di Saint-Vincent.
Vorrei scindere l'intervento in due parti: la prima riguardante le modificazioni alla legge n. 36/2001, la seconda alle considerazioni che sono doverose sulla ricapitalizzazione e sull'aumento di capitale. Comincio dal disegno di legge n. 1, la prima risposta in termini politici e legislativi che la "Giunta Rollandin" ha cercato di dare ad un problema, che senz'altro non verrà risolto da questo provvedimento, ma comunque si tratta di una risposta che riconosciamo come valida. La riconosciamo come valida perché ha riprodotto fedelmente una proposta del gennaio scorso del gruppo allora "La Casa delle Libertà", poi diventato "Il Popolo della Libertà", che proponeva all'attenzione della "Giunta Caveri", dell'Assessore Marguerettaz e del Consiglio regionale una soluzione che non rappresenta la panacea di tutti i mali della casa da gioco, ma che consente una gestione transitoria più snella e dinamica, oltre che più efficace a nostro avviso, per questa importante azienda valdostana. La proposta dell'amministratore unico allora venne bollata come demagogica - eravamo in periodo elettorale - come improponibile ed insostenibile; vi risparmio le dichiarazioni di alcuni esponenti di spicco dell'allora "Governo Caveri" che lo hanno riempita di contumelie, ma il Consiglio non la votò. Oggi paradossalmente la stessa maggioranza di allora, la Giunta con qualche piccolo rimodellamento, ma vedo i componenti che c'erano ancora qualche mese fa lì, molti di loro - uno seduto alla destra del Presidente della Regione -, loro malgrado si troveranno costretti ad approvare un'idea che ci tengo a dirlo porta il sigillo del nostro partito.
Ripeto: non è la soluzione finale ma, trattandosi di gestione politica della casa da gioco, è inutile avere cinque o tre persone, che devono essere solo dei fedeli esecutori di ordini superiori. Poiché si va verso una direzione di verticalizzazione del potere, risparmiamo qualcosa almeno in termini di tempo e di risorse, che l'esecutore sia uno solo, tanto le strategie verranno pensate in una stanza ristretta e dovranno essere applicate nel migliore dei modi. L'idea ci piace, abbiamo fatto tre proposte emendative a firma del collega Benin, due delle quali sono state recepite, la terza è stata bocciata dalla IV Commissione, ma oggi viene riproposta dal Presidente Rollandin, quindi la voterete nonostante una prima idea contraria e critica nei confronti del terzo emendamento, ma poi entriamo nel dettaglio punto su punto quando avremo occasione di parlare degli emendamenti. La soluzione politica legislativa, il disegno di legge n. 1 nella sua versione originaria ci piaceva, purtroppo l'esame in IV Commissione ci ha visto stupiti quando il Presidente Rollandin alle 11,15 di quella mattina del 10 luglio arrivò con un emendamento - emendamento 2bis poi tradotto nella riformulazione dell'articolato nell'articolo 3 - che proponeva una sanatoria contabile ed economica della situazione dissestata della casa da gioco con un intervento di ricapitalizzazione del capitale esistente, 5 milioni, e un intervento finanziario della Regione fino alla concorrenza di 9,9 milioni di euro. Siamo rimasti allibiti quando senza colpo ferire la Commissione, a presentazione di questo disegno di legge e di questo straordinario emendamento, non ha voluto neppure fare le audizioni di rito, come normalmente si fa in Commissione, e lo ha votato come se si trattasse di una normalità provvedere a mettere mano al portafoglio - tanto sono i soldi dei contribuenti e non certo i nostri - per riportare una sorta di normalità in un'azienda che di normale non ha più nulla! Le audizioni sono state poi fatte a posteriori, con soddisfazione dei colleghi della IV Commissione; sono forse meno soddisfatti coloro che sanno - mi riferisco ai Valdostani - che per l'ennesima volta si procede con questo colpo di spugna economico per cercare di sorreggere una casa da gioco che di aziendalistico non ha più niente. Presidente Rollandin, mi rivolgo a lei perché lei è il protagonista politico di questa scelta, che se da un lato ricalca la nostra idea, dall'altro è stata fortemente inquinata - forse per volontà politica, forse lo capiremo in prosieguo di tempo - da questo emendamento che nulla ha a che vedere con la prospettiva, ma il disegno di legge n. 1 nella formulazione originaria era un progetto strategico di prospettiva, non voglio dire di grande strategia, ma un progetto di modifica di un'impostazione normativa che veniva corretto in corso d'opera, di conseguenza prevedeva l'amministratore unico o un CdA non più di 5 persone, ma di 3 elementi. Ripeto: un'idea condivisa. Ora, che ci azzecca il risanamento economico con la modifica della legge n. 36/2001 - perché il titolo rimane quello della modifica della legge n. 36/2001, non si parla di ricapitalizzazione come si è fatto in passato e l'Assessore Marguerettaz ne è testimone -? È un emendamento che è stato infilato violentemente in questa impalcatura normativa e naturalmente oggi viene proposto al voto dell'Assemblea: questo non ci piace, ma su tale aspetto tornerò dopo.
Due considerazioni ancora sul disegno di legge n. 1. Innanzitutto l'impostazione è fortemente verticale e questo stride con una logica orizzontale di calma piatta che aveva invece impostato l'ex Assessore alle finanze prima con la "Giunta Perrin" e poi con la "Giunta Caveri", perché, rispetto ad una fisionomia organizzativa verticale ante 2003, dal 2003 in avanti venne improntata una filosofia orizzontale, ossia spacchettiamo l'organigramma aziendale e dividiamo le competenze. La scelta si è dimostrata assolutamente infausta e i risultati si sono visti, non solo in termini economici, ma soprattutto in termini decisionali, perché abbiamo avuto dei CdA - chi è dell'antica legislatura se lo ricorda - e abbiamo vissuto delle querelles epocali che mai si sono manifestate fra i singoli consiglieri di amministrazione che riproducevano in piccolo non solo le difficoltà politiche che si vivevano nel gruppo "Union Valdôtaine", partito di maggioranza assoluta all'epoca e partito che dà l'indirizzo politico a questa Regione, ma anche una serie di querelles personali che alla fine sono sfociate in difficoltà di rapporti sia con l'Assessore, sia con l'ex Presidente Caveri. Abbiamo visto delle situazioni di tragicomicità che sarebbe opportuno non si riproducessero, non solo per la dignità professionale di queste persone, ma soprattutto per la dignità politica di questa Regione e per le tasche dei Valdostani. Cosa abbiamo scorto da questa nuova impostazione del disegno di legge n. 1? Che il Presidente Rollandin dall'orizzontale dell'Assessore Marguerettaz verticalizza di nuovo il tutto. Non siamo contrari a questa verticalizzazione, perché nei momenti di difficoltà la concentrazione delle scelte è indispensabile perché se prima era il caos, almeno adesso avremo un responsabile assoluto di quello che accade, perché siamo stufi di questi palleggiamenti CdA-parte politica e parte politica-CdA. Adesso sappiamo che, alla luce del rinnovato articolo 6 della legge n. 36, non sarà più la Giunta ad individuare l'amministratore unico o i Consiglieri di amministrazione, ma la scelta spetterà al CdA della "Casinò S.p.a.", che riceve gli input dai soci e qui il socio maggioritario è il socio Regione. Quando il Presidente Rollandin si troverà al tavolo con il Sindaco di Saint-Vincent, quindi non ci saranno dubbi su chi avrà la prevalenza nelle scelte: la scelta politico-amministrativa andrà ad appannaggio del Presidente Rollandin che nominerà o l'amministratore unico, o indicherà gli altri Consiglieri di amministrazione, l'assemblea da lui rappresentata al 99% sceglierà se convalidare o meno questa indicazione e, di conseguenza, le linee di indirizzo strategico-aziendale e le responsabilità del nominato saranno tutte ascrivibili ad una sola persona; verticalizzato al massimo, di più non si può! Questo da un lato fa anche chiarezza, perché il "gioco delle tre carte" lo abbiamo vissuto e non ha né responsabili, specie quando si tratta di disastri, in questi anni abbiamo vissuto solo disastri, anche perché nessuno poteva fregiarsi di qualche titolo visto che di titoli di merito o di onorificenze non ne abbiamo viste. D'altronde il bollettino di guerra che ha appena letto il Presidente Rollandin riporta solo morti e feriti fra le nostre truppe, perché non possiamo gongolarci in risultati che rendono merito a qualcuno. No, non ci sono risultati, anzi il bilancino semestrale del 2008 è un "bagno di sangue" che registra al 30 giugno uno sbilancio di 4,9 milioni di euro e che in termini di introiti se prima eravamo precipitati in basso, adesso abbiamo toccato l'abisso e forse l'abisso non è neppure finito perché, stando all'ottimismo che ci è giunto ieri dal Presidente del CdA, che ha sconvolto invero il collega Benin che - imprenditore di chiara fama - ha detto: "come si fa ad amministrare con questo entusiasmo un'azienda?"... insomma è spaventoso! Naturalmente non promanava neppure dagli altri colleghi del Presidente del Consiglio di amministrazione alcuna nota ottimistica, perlomeno di dire: "bah, in fondo al tunnel c'è una luce che ci fa sperare", anzi è stata piuttosto triste come audizione, ma era necessario farla. Da un lato ringraziamo la Commissione e il suo Presidente per l'accoglimento dei due emendamenti proposti, che hanno modificato il disegno di legge originario e ci fa piacere che il Presidente Rollandin oggi abbia proposto il terzo emendamento inizialmente respinto, che va a riportare il centro per quanto riguarda le decisioni di impostazione legislativa e di modifica statutaria della "Casino S.p.a." al Consiglio regionale che rimane l'organo sovrano di questa Comunità.
Come ci comporteremo in sede di voto? Voteremo gli articoli che in prospettiva guardano ad una miglioria della legge n. 36, ma non voteremo - e qui apro la seconda parte del mio intervento - il famigerato emendamento 2bis (ora articolo 3) del disegno di legge n. 1 e spiego il perché. Ci chiediamo per quale motivo quando è stato presentato il disegno di legge n. 1 non è stato presentato o un disegno di legge parallelo relativo alla ricapitalizzazione, o quanto meno, nel momento in cui è stato illustrato ai giornalisti il disegno di legge n. 1, non è stata subito inserita questa ricostituzione del capitale fino a 9,9 milioni di euro, anche perché la situazione di dissesto del casinò non è una novità assoluta! Non è che il Presidente Rollandin si è seduto il 1° luglio su quella poltrona e qualche giorno dopo gli è piovuta addosso la "tegola" del casinò. Penso che, a differenza di altri, il Presidente Rollandin non abbia l'attenuante del noviziato politico, in quanto egli vive la politica in maniera protagonistica non dal 1° luglio o dal 25 maggio, quando ha avuto un suffragio popolare amplissimo, ma ben da prima! Il suo curriculum e le sue testimonianze nella recente politica valdostana sono lì sotto gli occhi di tutti. La situazione del casinò non è stata scoperta quindi il 1° luglio, la situazione del casinò era notoria ed era notoria anche grazie ai media che in questi mesi hanno evidenziato, lo hanno fatto anche in campagna elettorale e penso che lo stesso Rollandin in campagna elettorale abbia preso impegni con i suoi elettori e con l'elettorato valdostano per dire che il casinò deve essere risanato e ci hanno informato passo passo - ricordo "La Stampa" in primis - del peggioramento progressivo dall'inizio del 2008 ad oggi, di quello che stava accadendo a livello contabile presso i tavoli verdi o le slot machine di Saint-Vincent. Tutti quanti quindi non possiamo dire: "non ho visto, non sapevo...", in primis non può farlo il Presidente. Questo emendamento così inserito rappresenta però l'ennesima soluzione che qualcuno definirebbe obbligatoria, altrimenti la società rischia il fallimento. Bene, lo sappiamo; qualcuno si è scandalizzato in Commissione: come facciamo a non intervenire perché altrimenti il casinò chiude! Ma non ci mancano i dieci anni precedenti del film, la storia è sempre la stessa: i problemi congiunturali o strutturali di cui è si parlato in quest'aula sono sempre gli stessi, sono invariati, anzi si sono aggravati! Fra questi, la concorrenza di altre tre case da gioco italiane che comunque con alterne vicende, qualcuna segna addirittura il segno positivo nonostante la carenza di liquidità, l'abbassamento dei consumi presso le famiglie italiane che dispongono di minor denaro, non solo per venire in Valle d'Aosta, ma anche per andare a Campione, a Sanremo o a Venezia, per tutti gli operatori sul mercato! I problemi congiunturali si sono aggravati, ma la nuvoletta congiunturale sfavorevole stile Fantozzi è sempre sopra a Saint-Vincent. Ebbene no, non ci sono solo problemi congiunturali, ma ci sono soprattutto problemi strutturali, alcuni dei quali sono rimasti gravemente e colpevolmente irrisolti da chi ha avuto le redini politiche in Regione in questi anni: l'orizzontalizzazione della dirigenza, il cambiamento di tre consigli di amministrazione nel quinquennio precedente - perché non andavano bene i primi cinque, poi non andavano bene gli altri cinque, adesso anche questi ultimi cinque mi pare di capire che non abbiano quella completa sintonia che tutti quanti auspicavamo o perlomeno chi li ha nominati - e l'assenza di indirizzi strategici nonostante studi costosissimi che sono stati fatti - ricordo il "TBridge" e il "KPMG" che sono costati più di 200mila euro per dirci che c'è un esubero di personale l'uno e che dobbiamo imparare ad aggredire il mercato e non a subirlo l'altro - stanno a dimostrare che non è stato un approccio incolpevole da parte dei predecessori. Presidente Rollandin, quindi si consulti con il suo vicino di banco che veste un bell'abito gessato e una cravatta gialla, perché lui ha vissuto in prima persona questo film ed è un film che è costato milioni di euro!
È la quarta ricapitalizzazione, si aumenta il capitale perché ci si rende conto che 5 milioni sono veramente pochi, anche perché bisogna intervenire con colpi milionari per cercare di rimettere in sesto le casse, ma la filosofia è la stessa. Presidente Rollandin, ci piacerebbe che la sua linea di azione politica, in qualità di rappresentante del socio pressoché totalitario nella casa da gioco - l'acronimo "CAVA" di cui si parlerà nello statuto ricorda più un'attività estrattiva, dà idea del buco, infatti... di buchi economici ne abbiamo già visti troppi! -, non si innestasse nel solco dei predecessori, perché questa è la continuità del passato. Qui si va a sanare perché non si può fare diversamente, si va a sanare perché non ci sono state idee e progetti e soprattutto non c'è stata chiarezza nelle scelte, nonostante nel 2003 "Union Valdôtaine" si attestasse come forza di maggioranza assoluta e avesse tutti i requisiti per decidere il bene e il male di questa azienda. Ha deciso per il male e i rendiconti sono lì a dire che qualche incapacità c'è stata e c'è stata nonostante un aspetto fondamentale: nel dicembre 2007 è stato modificato il disciplinare e non è cosa di poco conto, perché il disciplinare è stato modificato riconoscendo dal 1° gennaio di quest'anno il 60% dei proventi all'azienda "Casinò" contro il 40% che rimane alla Regione. Quando entrai in Consiglio, il rapporto era 58% alla Regione e 42% al casinò, quindi nonostante questa forbice che è andata sempre più ad appannaggio della "Casinò"... e, quando venne proposta, il collega Lattanzi lo può testimoniare perché era qui con me, ci venne detto: "con questa ripartizione che va a penalizzare le casse della Regione e va ad avvantaggiare quelle della casa da gioco evitiamo di intervenire sulle gestioni ordinarie, coprendo i costi delle manifestazioni e tutti gli interventi necessari per rilanciare l'azienda". Il Presidente Rollandin in Commissione - questo è stato confermato ieri dal Presidente della "Casinò S.p.a." - ha fatto riferimento anzitutto all'ospitalità e fidelizzazione della clientela, alla sostituzione di vecchi apparecchi che adesso ha ricordato, alle campagne promozionali e alle manifestazioni, che dovrebbero rientrare tranquillamente in quella regalia che venne fatta nel dicembre 2007, senza che la Regione se ne preoccupi più. A fronte di quell'intervento straordinario e costosissimo, perché comunque la Regione rinuncerà ad ulteriori introiti, oggi gli introiti della Regione, al netto del contributo per le manifestazioni, dai 65 milioni di qualche anno fa sono sotto i 40. Qualcuno ieri diceva in Commissione che sono tanti 40 milioni di euro, che il "Casinò" è sempre un'azienda importante. In termini economici non più, perché 40 milioni di euro su un bilancio di 2 miliardi di euro sono un'inezia ormai! Il casinò è stato rimodellato secondo una filosofia di ammortizzatori sociali: dà lavoro a circa un migliaio di persone, soddisfa delle esigenze di carattere completamente diverso rispetto a quella impronta aziendale e finanziaria che venne attribuita a questa casa da gioco quando fin dal 1947 alla Regione venne riconosciuta tale deroga ad alcune norme del Codice penale. Ci è stato detto che l'aumento di capitale serve per: incentivare gli esodi, peso 2,5-3 milioni di euro, troppo personale, incentivare gli esodi costa fino a 3 milioni di euro, e hanno assunto fino a poco tempo fa, lo sanno coloro che siedono in quelle poltrone della Giunta; ospitalità e fidelizzazione di clientela, introduzione di telecamere, gettoni con microchip, sostituzione di vecchi apparecchi slot, introduzione del poker "Texas Hold'em", quindi una scelta di organizzazione del gioco che si vuol proporre alla clientela, manifestazioni di cui vi ho fatto cenno e campagne promozionali. Queste sono spese che dovrebbero rientrare in quella quota ed essere gestite con quella quota che è stata riconosciuta qualche mese fa sullo scadere dello scorso anno.
Come mai tale ennesimo soccorso? Questa è una scelta politica, Presidente Rollandin, l'ennesimo soccorso che si aggiunge ad un'emergenza che è ormai fuori controllo. Ci chiediamo come riuscirete a ricondurla nell'ambito del vostro controllo, perché, stante le cose in questa maniera, sentendo le previsioni ieri del Consiglio di amministrazione che sono nere, soprattutto se gli scioperi continuano durante la stagione estiva, perché ogni sciopero ha un costo economico non indifferente, non riusciamo a capire - e qui il Presidente Rollandin ha lasciato una lacuna che forse colmerà dopo - come intendete intervenire. A parte la scansione di calendario, che il 16 il CdA ha constatato il buco, che il 29 si riunisce con la garanzia che verrà offerta oggi dal Consiglio regionale a maggioranza di coprire il buco e che successivamente lo farà anche il Comune di Saint-Vincent, qual è il progetto? La domanda fondamentale è: qual è il progetto? Non c'è progetto, qui non abbiamo sentito parlare di progetto, a parte l'idea dell'amministratore unico che può servire a facilitare quella cinghia di trasmissione nei rapporti fra Aosta e Saint-Vincent, il progetto qui non c'è. Presidente Rollandin, quindi non vorremmo che lei si impantanasse nel solco fangoso dei suoi predecessori, che sono rimasti impigliati in queste sabbie mobili. Qualcuno è stato anche premiato, è ancora lì che siede alla destra del Padre... come si suol dire... ma la soluzione non la vediamo. Ecco che allora queste riflessioni dovrebbero accendere qualche scatto di orgoglio fra i colleghi di maggioranza, che per la prima volta hanno partecipato ai lavori delle Commissioni IV e II che hanno approfondito tale argomento, perché se non ci fosse stata quella modifica al disciplinare nel dicembre dello scorso anno, queste cifre sarebbero di gran lunga superiori, ci sarebbero 10 milioni di euro in più di sbilancio da colmare! Nonostante tutto, oggi siamo nella reiterata situazione di emergenza.
Presidente - poi lasceremo la parola per un intervento di altri -, allora cosa intendete fare di questa casa da gioco? Quali sono gli obiettivi politici che vi proponete per rilanciarla, perché, al di là di una pedissequa lettura di argomentazioni che abbiamo sentito a più riprese in quest'aula, che sono trite e ritrite, hanno solo l'aggiornamento dei numeri e che sono numeri che sono sempre più pesantemente in rosso, oggi non abbiamo sentito nulla di nuovo. L'unica novità è il disegno di legge n. 1 nella sua versione originaria, per il resto è uno scivolamento verso quella fangosità del passato, che rischia di inghiottire una casa da gioco, che stavolta dovrebbe inserirsi in un contesto di mercato ancora più libero, perché anche da Sinistra arrivano dei sussulti di libero mercato che sono addirittura proposti dal Deputato valdostano. Ha scoperto il libero mercato e ha cofirmato con il collega Zeller una proposta di apertura di una casa da gioco in ogni Regione, ma è normale che ciò accada, la forza di un'impresa non si misura in un mercato protetto come è l'oligopolio, si misura in un mercato libero e prima o poi arriverà! Pensate se avessero già aperto il Casinò di Martigny, come ieri ci è stato ricordato in IV Commissione, che è al di là delle Alpi e che andava ad erodere pesantemente una quota ulteriore di clienti che si riversa o si riversava su Saint-Vincent! Infatti questa è una quota che - e lei, Assessore Marguerettaz, ne è testimone - nel suo quinquennio si è ampiamente dimezzata rispetto ai fasti del 1997-1998, siamo veramente in una situazione preoccupante. Oggi vogliamo rimarcare queste preoccupazioni, invochiamo a gran voce un progetto che anzitutto è politico. Presidente Rollandin, ci dica anche se lei intende inserire un amministratore unico o un Consiglio di amministrazione di tre persone, perlomeno un'idea l'avrà maturata in questi giorni, per capire se la scelta è più netta, oppure rischia di cadere nella vischiosità dell'accordo partitico per soddisfare gli appetiti dei partner di maggioranza.
Ci fermiamo qui, aspetteremo la sua replica e ascolteremo con attenzione il dibattito che segue.
Président - La parole au Vice-président Chatrian.
Chatrian (VdAV-R) - Rispetto al collega Tibaldi, sono un novizio, non ho seguito direttamente il casinò, quindi ho cercato di approfondire questo dossier così complicato e soprattutto complesso. Non vorrei tediarvi con non tanto le analisi, ma soprattutto il passato; approfondendo e leggendo ho trovato un passaggio dell'allora Assessore competente Marguerettaz che diceva: "qui è sempre la stessa musica e sono le stesse note". Per diletto ho voluto ricostruire una rassegna stampa dal 1994, prima c'era un attacco nei confronti di un Commissario, poi gli attacchi verso l'altro Commissario, poi gli attacchi alla triade, poi gli attacchi dei Consigli di amministrazione e ogni volta rimpiangendo quelli che c'erano prima. Non utilizzerò quindi nessun documento pregresso dal 1994 al 2008, ma permettetemi un primo ragionamento sugli incassi, non tanto sugli incassi quanto sul denaro che confluisce all'Amministrazione regionale e solo su quello cercherò di basare queste riflessioni insieme a voi e a lei, Presidente. Negli anni 1994-1998 l'Amministrazione regionale incassava con un delta variabile dagli 82 agli 88 milioni di euro, 190 miliardi di vecchie lire, fino al 2001. Ieri il Consiglio di amministrazione probabilmente ci ha fornito qualche dato non molto corretto, (perché ci è stato detto che lo scorso anno il casinò ha potuto far confluire circa 49 milioni di euro all'Amministrazione regionale, nel pomeriggio sono state fatte delle verifiche da parte del Dipartimento del bilancio e il denaro confluito nelle casse regionali è di circa 60 milioni di euro, così mi è stato detto, a fronte di circa 120 milioni di incassi). Detto questo, l'Amministratore delegato attuale, in audizione, ieri ci ha detto che con tale trend e se non ci saranno delle sostanziali modifiche, per le casse regionali ci saranno circa 38-40 milioni di euro. Partirei quindi da tale base di ragionamento: un delta importante, nel 2007 circa 60 milioni di euro, nel 2008 circa 40 milioni di euro, un delta di 20 milioni di euro in un solo anno.
Tornando al lavoro della IV Commissione, abbiamo cercato di lavorare sodo, abbiamo fatto tre convocazioni rispettivamente nei giorni 12 luglio, 18 luglio e 22 luglio. Per la prima, scusatemi ma sono novizio, ho ricevuto un télégramme de convocation urgente allora si pensava ad una rivoluzione importante a livello legislativo; si poteva concordare come non concordare, probabilmente può essere una delle soluzioni, così ci è stato detto anche dal Presidente Rollandin. Alle 10,30 abbiamo iniziato questa nuova esperienza in IV Commissione con la voglia del dialogo, la voglia dei dati, la voglia del sapere per poter dare delle indicazioni a fronte di diverse soluzioni e anche di problemi gravi. L'ordre du jour verteva soprattutto sulla modifica del numero del nuovo Consiglio di amministrazione, da uno a tre o amministratore unico. Dopodiché un primo passaggio molto delicato: il Presidente Rollandin ci mette sul tavolo un emendamento molto importante, quasi 10 milioni di euro, cinque ricapitalizzazioni in quattro anni o aumenti di capitale; sei Commissari su sette in IV Commissione erano novizi (come me) e non conoscevano perfettamente il dossier "casinò" e la collega Fontana non era membro nella passata legislatura della IV Commissione, quindi novizia anche lei. Affrontiamo insieme alle parole del Presidente questo emendamento importante, Presidente che citava una brevissima relazione dicendo che la situazione era drammatica, era una sanatoria e dovevamo prenderla in quanto tale; così è stato fatto, la IV Commissione ha votato a maggioranza, la maggioranza decide, è stato legittimato. Noi avevamo chiesto di avere qualche informazione in più: ad esempio il perché dopo una modifica così importante nel mese di dicembre del disciplinare (un passaggio dal 52% al 40%) dopo solo sei mesi una nuova presentazione di aumento di capitale di 9,9 milioni di euro. Quanto meno abbiamo chiesto se era possibile audire in Commissione il Consiglio di amministrazione per sapere perché c'erano meno incassi: questo lo avevamo intuito, ma se c'erano delle ragioni più tecniche e dettagliate per poter decidere. Penso che le Commissioni siano la fucina del confronto, ma quanto meno su dei dati o su delle motivazioni; le motivazioni non le avevamo, avevamo la parola del Presidente che ci ha portato a conoscenza della situazione drammatica del casinò. È stato detto: "non vogliamo far chiudere il casinò", non sarà la IV Commissione a far chiudere il casinò, i conti li abbiamo visti ieri insieme al Consiglio di amministrazione, ai revisori contabili e al Sindaco di Saint-Vincent.
Tornando al primo disegno di legge presentato in IV Commissione, non pensiamo che l'amministratore unico sia la Soluzione, ma è una delle possibili soluzioni. Ci aspettavamo di sentire quali erano le soluzioni, quali gli indirizzi di rilancio del casinò, visto che la perdita di esercizio è quantificata in 4,95 milioni di euro nei primi sei mesi e con un delta negativo di circa 12 percento, equivalente quasi a 7 milioni di euro di incasso in meno in soli sei mesi. Abbiamo qualche difficoltà a collegare questo eventuale amministratore unico, questa eventuale panacea per risolvere il problema; siamo d'accordo sui tempi, siamo d'accordo che dobbiamo essere più rapidi, ma non vogliamo che sia "il secondo piano" a decidere tutto, a non confrontarsi con nessuno, come se non dovesse neanche più esistere la Giunta, perché è il Presidente che decide, quanto meno che un organo collegiale. Ieri uno dei membri del Consiglio di amministrazione ci ha detto: "non servono diverse professionalità in questo Consiglio di amministrazione", immagino questa sia una delle risposte che il Presidente Rollandin ci ha già fornito nei vari incontri... e ieri uno dei membri del CdA ci ha detto: "tante professionalità non servono per gestire in questo momento il casinò". Abbiamo qualche dubbio e siamo un po' preoccupati per i non indirizzi e per le non soluzioni che non sono state portate a conoscenza dei Commissari; oggi dal Presidente sentiamo all'incirca quei piccoli indirizzi che ieri il Presidente del Consiglio di amministrazione del casinò ci ha illustrato, quindi quali esuberi, piccole modifiche per poter dare ossigeno a questa macchina che è in difficoltà.
Tornando al ragionamento sui metodi e sui non dati, ieri (finalmente!) prima del Consiglio abbiamo potuto confrontarci con il Consiglio di amministrazione. Tengo a precisare il passaggio sui metodi: senza dati e senza informazione è difficile prendere delle decisioni e soprattutto votare. Ieri abbiamo avuto questa prima audizione, devo dire un po' deludente, perché non c'era molto entusiasmo, probabilmente dovuto al fatto che i conti non tornano o alle difficoltà, ma noi Commissari eravamo pronti a cercare di sapere quello che era successo, quali erano le problematiche e se c'erano delle piccolissime soluzioni per invertire il trend di questa casa da gioco. Il Presidente ci ha portato a conoscenza del fatto che calano i clienti - lo avevamo intuito e lo abbiamo visto dai dati -, che le autostrade aumentano, che la benzina aumenta e che il costo della vita è sempre più alto, difficoltà con il personale, difficoltà per trovare delle soluzioni diverse e per rimotivare questa casa da gioco. Abbiamo poi parlato di esuberi, difficoltà, conti che non tornano; ancora 50 unità potrebbero, creando le condizioni con quel costo di 3 milioni di euro, essere portate a terminare il loro rapporto con la società, eventualmente queste nuove slot, eventualmente tale nuovo poker, questo ci è stato detto, come ci ha portato a conoscenza lei. Il Sig. Cheillon poi ci ha detto: "Saint-Vincent purtroppo non offre nulla, è un sistema morto, démodé, non ha investito su nulla, non c'è pianificazione, strategia...", e ha poi aggiunto: "... sapete che il trend del turismo in questa stagione estiva è assolutamente negativo, noi lo subiamo come tutti gli altri; ci potrebbero essere delle soluzioni, come sovvenzionare i clienti pagandogli autostrada o benzina".
Alla fine abbiamo audito il Sindaco di Saint-Vincent, parte politica di un territorio immagino importante, legandolo al "sistema casinò" e al sistema più ampio e abbiamo chiesto anche al Sindaco le strategie del Comune, se ci sono la volontà e degli indirizzi chiari a livello politico. Ci è stato detto che forse ci sarà un tavolo di confronto con l'Amministrazione regionale per il "Grand Hôtel Billia" e le aree limitrofe, che hanno una vocazione urbanisticamente parlando destinata al ricettivo o al commerciale. Si è poi parlato dello stabilimento termale, che stenta a decollare con delle difficoltà burocratiche e di appalti; si è parlato di tiro al volo, del campo del golf, dell'area della "STV" adiacente al "Billia" e le abbiamo chiesto anche se a livello di Piano territoriale paesaggistico c'è la volontà di creare le condizioni in Saint-Vincent o in Châtillon - non c'era però il Sindaco di Châtillon per confermare - per creare nuove zone destinate al ricettivo o al commerciale visto che è stato utilizzato il termine démodé e che è stato detto che il territorio manca di investimenti.
Ieri abbiamo così terminato le audizioni e, come detto dal collega Tibaldi, abbiamo parlato di costi e di introiti. La domanda che poniamo, oltre ad essere preoccupati, è: "Qual è il progetto politico e quali le soluzioni che ci presenterete?". Nel momento in cui deciderete di presentarcele, ci piacerebbe avere qualche informazione in più, per discutere in IV Commissione e poi in Consiglio, perché c'è la volontà di mettere a disposizione, per quel poco che possiamo fare, le nostre competenze e allo stesso tempo la voglia di confrontarsi fino in fondo. Se questa voglia e capacità non c'è da parte vostra, è difficile affrontare un dossier così complicato. La ringrazio.
Président - La parole à la Conseillère Fontana Carmela.
Fontana (PD) - Sono passati solo sette mesi dall'approvazione delle modifiche del disciplinare per la gestione della Casa da gioco di Saint-Vincent con cui si è salvato il bilancio 2007 della "Casinò S.p.a." e siamo qui di nuovo a confrontarci con un situazione molto grave che rischia di vedere mangiato gran parte del capitale della società di gestione. Evidentemente non è bastato l'aumento dal 50 al 60% della quota di introiti lordi dei giochi di spettanza di "Casinò S.p.a." per raddrizzare il conto economico del casinò. La situazione non può che preoccuparci tutti, perché la casa da gioco dà lavoro direttamente o indirettamente ad oltre mille famiglie, rappresenta la realtà economica più importante della media Valle. Un elemento sicuro di crisi della casa da gioco è la situazione caotica della legislazione del gioco di azzardo in Italia; negli ultimi anni si sono moltiplicate da parte dello Stato le offerte: "Gratta e vinci", "Superenalotto", "Bingo", scommesse e giochi on line, eccetera. Vi sono alcune sale di slot machine di bar che poco hanno di diverso dalle sale da gioco dei casinò. Senza una legislazione che definisca tutto il gioco di azzardo, dal lotto fino al casinò, precisando gli ambiti ed evitando suicide concorrenze, i casinò soffriranno la concorrenza senza potersi difendere e in questo senso crediamo che si debba prendere un'iniziativa da parte del Governo regionale in collaborazione con i Parlamentari per regolamentare correttamente tutto il settore, ma questo sarebbe un motivo esterno alla casa da gioco, che potrebbe giustificare i pesanti danni negativi di Saint-Vincent se ciò capitasse anche nelle altre case da gioco, ma non è così. Nel mese di giugno mentre Saint-Vincent ha perso 2,3 milioni di euro, meno il 23% rispetto allo stesso mese del 2007, Campione d'Italia ha aumentato del 10% gli incassi raggiungendo i 10,9 milioni di euro, Sanremo del 7,7% raggiungendo i 6,7 milioni di euro, Venezia un po' meno brillante degli altri due casinò ha comunque visto aumentare gli incassi da 13,9 a 14,1 milioni di euro. Evidentemente per Saint-Vincent, oltre la concorrenza delle slot machine dei bar e dei tanti altri giochi dei monopoli di Stato, ci sono altri e più importanti fattori che ne condizionano i risultati. Non abbiamo la presunzione di conoscerli tutti, ma vogliamo fare alcuni ragionamenti su alcuni mal funzionamenti che abbiamo notato, perché vogliamo contribuire concretamente al rilancio della casa da gioco. Anzitutto ci sono delle responsabilità politiche, dopo due anni di Gestione straordinaria che aveva garantito la traversata del lungo periodo di contenzioso con il "gruppo Léfebvre", la "Casinò S.p.a." aveva cominciato nel 2003 a mettere le basi del rilancio della società sia attraverso un'ipotesi di accordo per l'acquisizione del "Billia", con una sorta di lungo leasing, sia predisponendo nel luglio 2003 il primo piano di sviluppo della casa da gioco. L'allora Assessore alle finanze, cui era stata affidata anche la delega del casinò, cominciò un'azione politica volta a sottoporre la "Casinò" ad uno stretto controllo: ogni decisione a Saint-Vincent doveva avere l'approvazione dal Palazzo regionale e in particolare dell'Assessore alle finanze; così fu bloccato l'acquisto del "Billia", il piano di sviluppo e liquidato il primo Consiglio di amministrazione. Questa scelta di controllo diretto tuttavia non ha portato che caos e risultati di anno in anno sempre peggiori. Oltre tre consigli di amministrazione si sono succeduti nella scorsa legislatura, eliminato il sistema gestionale piramidale, facente capo ad un amministratore delegato, per sostituirlo con un sistema gestionale orizzontale. Si è tornati poi al sistema verticale, ma nel frattempo si sono perse notevoli competenze per l'uscita di più dirigenti di notevole esperienza. Si è anche giocata poi la carta dell'arrivo di un dirigente taumaturgo che avrebbe dovuto risolvere i problemi nel giro di poco tempo e, visti i risultati, credo si possa dire che l'unico problema che hanno risolto questi dirigenti risolvi-tutto è quello del proprio stipendio. Per farla breve, le responsabilità politiche sono definitivamente dimostrate con le modificazioni del disciplinare; nel dicembre scorso sembrava che passare dal 50 al 60% della quota degli incassi lordi della "Casinò S.p.a." fosse la soluzione di tutti i problemi, non è stato così.
Un altro importante fattore su cui riteniamo importante richiamare l'attenzione è quello della mancanza nella "Casinò S.p.a." di una squadra di dirigenti capaci, esperti e profondamente legati all'ambiente. È molto più importante creare questa squadra che non stare a discutere del Consiglio di amministrazione o di amministratore unico, perché che siano uno o che siano in tre nessun pilota potrà mai fare molta strada se l'automobile è senza volante. Riteniamo quindi che la prima preoccupazione che bisognerà dimostrare nei prossimi mesi è il rafforzamento della squadra di dirigenti della casa da gioco.
Un terzo elemento molto importante è quello del piano di sviluppo. Gli altri casinò hanno ottenuto i risultati sopra indicati, perché hanno saputo adottare i piani di impresa e hanno saputo attuarli. Noi siamo all'anno zero, per cui facciamo appello alla Giunta perché nei prossimi mesi si persegua con tenacia e determinazione l'obiettivo di definire un piano di sviluppo misurato, credibile e durevole nel tempo che con chiarezza e trasparenza individui i problemi e le loro soluzioni, in cui il Consiglio regionale possa esprimersi e in questo modo dare il suo pieno appoggio al rilancio della casa da gioco.
Infine un elemento determinante è il rapporto con le maestranze e con i sindacati che lo rappresentano. Come in ogni situazione difficile in cui rilanciare significa anche prendere delle decisioni coraggiose, ma anche dolorose, è indispensabile che la politica, gli amministratori, i sindacati, i lavoratori siano coscienti e responsabili della difficoltà del momento e sappiano condividere in piena solidarietà anche le scelte più difficili. È questa l'unica strada che potrà mettere le fondamenta di un rilancio reale della Casa da gioco di Saint-Vincent e del benessere che essa può produrre per la Valle d'Aosta, per il suo territorio e per i suoi lavoratori.
Il controllo della politica sul casinò si è già dimostrato fallimentare nella scorsa legislatura e non c'è motivo di sperare che questa volta possa avere più successo. I quasi 5 milioni di euro a disposizione per risanare i debiti sono l'ennesima scialuppa di salvataggio per evitare il naufragio. Il gruppo "Partito Democratico" ritiene fondamentale invece affrontare i tre temi sopra ricordati: miglioramento della legislazione nazionale, costruzione di una dirigenza forte, definizione di un progetto di sviluppo, il tutto in pieno accordo con i sindacati e con i lavoratori.
Président - Si personne ne s'inscrit à parler, je ferme la discussion générale.
La parole au Président de la Région, Rollandin.
Rollandin (UV) - Je remercie avant tout les Conseillers qui ont pris la parole sur un thème qui depuis sa constitution a engendré un débat serré, difficile et parfois dramatique dans cette salle. Le thème du casino a des aspects sans doute parfois difficiles à comprendre, je parle pour ce qui me concerne, étant donné que le problème depuis toujours a été analysé dans le sens de prévoir qu'il y ait de plus en plus une contribution de la part des recettes du casino vis-à-vis de la position de l'Administration régionale. Aujourd'hui, ici, on n'a pas parlé d'un des problèmes qui étaient "à la une" il y a quelques temps: est-ce que le casino doit être géré de la part publique ou bien d'un privé? C'est une société privée qui va gérer le casino ou non? C'est un thème qui autrefois était la base pour dire... s'il y a une société qui ne soit pas directement liée avec l'Administration régionale, on peut imaginer qu'il y ait des résultats différents, car une société sera plus libre, elle aura un contrat dans la gestion du casino dans les temps qu'on connaît et on prévoyait que la société qui gérait le casino allouait à l'Administration régionale un pourcentage de recettes, point c'est tout, et l'Administration régionale n'était pas liée à une série de petits problèmes dont on parle aujourd'hui et qui sont aussi le résultat du fait que la gestion, qui avait été faite autrefois, était avec un système privé, qui prévoyait des possibilités de gérer même le personnel d'une façon différente, de gérer les rapports intérieurs et extérieurs avec des systèmes plus nuancés. Aujourd'hui, ici, nous sommes en train de faire un débat sur deux thèmes: qui va administrer comme société qui représente l'Administration régionale et de quelle façon doit la gérer avec des adresses, ce qui a été à juste titre dit dans cette salle. Je crois alors que le thème est lié à un aspect important: le fait qu'il y ait une situation difficile de la part des jeux, qui a engendré des pertes au casino qui sont là et que nous avons essayé de comprendre du point de vue des responsabilités, mais surtout comment dépasser ce moment difficile et là j'avoue que même les intervenants ne se sont pas bornés de dire qui va gérer, mais comment on peut renverser la situation actuelle.
La proposta di legge che avevamo presentato prevedeva, tenuto conto di una situazione annunciata che, come qualcuno ha detto, anche i giornali avevano ripreso... anche i dibattiti che si facevano portavano ad una radicale difficoltà del casinò... come intervenire e su questo credo che la situazione che andava via via peggiorando abbia portato le forze di maggioranza in primis a fare un ragionamento più complessivo per dire se era più utile mantenere il Consiglio di amministrazione dando nuovi indirizzi o prevedere la figura di un amministratore unico, che in questo momento possa rappresentare il riferimento per attivare delle linee di indirizzo che poi possano essere anche presentate sotto un altro profilo, con un Consiglio di amministrazione, tanto che noi nel progetto di legge originario abbiamo messo: "Amministratore unico o Consiglio di amministrazione fino a tre membri".
Oggi, per rispondere ad uno dei quesiti che chiede qual è l'indirizzo, le forze di maggioranza prevedono di andare verso la soluzione dell'amministratore unico: questa è un'indicazione precisa in questo momento. Credo che la situazione contabile la possiamo girare come vogliamo rimane sicuramente drammatica, non abbiamo nascosto nulla nel presentare la situazione come dato di fatto. Sul perché si è in questa situazione credo sia ingeneroso pensare che sia tutta colpa delle scelte dei Consigli di amministrazione, come è velleitario pensare che la soluzione di tutti i mali sia nell'adottare una legge a livello nazionale che dia nuove disposizioni sui casinò.
Piccolo inciso: il Consigliere Tibaldi ha ricordato che c'è una proposta di legge a firma anche del Deputato Nicco, poi ci sono state precisazioni di cui abbiamo preso atto e non vado oltre, ma quello che voglio dire è che, visti anche i richiami della Corte costituzionale, si arriverà a legiferare in materia. Qualsiasi norma sarà comunque peggiorativa nei confronti della situazione attuale, perché anche la proposta a suo tempo presentata dal sottoscritto e da Ivo Collé, dopo ampio dibattito con le forze politiche, con i rappresentanti dei sindacati, andava in una direzione che prevedeva la costituzione di case da gioco tenendo conto di alcuni accorgimenti geografici e del bacino di utenza per ridurre l'altro casinò sotto casa: questo era il senso. Noi abbiamo sempre osteggiato il discorso del casinò per Regione: questo è un punto essenziale. Approfittiamo del fatto che vi sia stato tale incidente nell'ambito della "proposta Nicco", così l'ho capita io, ossia il Deputato Nicco non ha firmato quella proposta, io prendo atto di queste dichiarazioni e me ne rallegro, perché francamente ci stupiva la posizione del Deputato valdostano. A parte il contesto liberista che qualcuno ha richiamato, quello mi preoccupa meno, mi preoccupa di più il contesto della scelta che vada nella direzione di prevedere un casinò per ogni Regione, con in più anche presenze di casinò estivi. Questa, che sottovalutiamo, sarà purtroppo una delle possibili soluzioni che a breve sarà proposta; se non vado errato, si discute alla Camera di un emendamento per istituire il Casinò di Taormina, ma è solo la lancia in resta per aprire le porte, per dire: "visto che c'è Taormina, poi c'è Stresa", poi ci sono tutti gli ambiti vicini che hanno già i casinò pronti. Questo aspetto teniamolo presente, perché non è un immaginario, ma è la realtà di domani, da cui non possiamo tirarci via o metterci il paraocchi. Tale legge nazionale che regolamenta l'istituzione di nuove case da gioco ci auguriamo che venga il più tardi possibile, ma se deve venire, che abbia dei requisiti che ci penalizzino il meno possibile: questo è il giudizio che diamo su tale tema.
Sul fatto poi delle soluzioni che si possono presentare per il casinò ho accennato brevemente - poi presenteremo in Consiglio una relazione più sostanziosa come linee guida - l'indirizzo a cui abbiamo legato la ricapitalizzazione, indirizzi legati alle prime manovre da poter fare in questo primo semestre e nell'anno futuro tenendo conto del tempo necessario per evitare che si continui il trend negativo. Il richiamo alla ricapitalizzazione fino alla somma iniziale di 5 milioni di euro, ma nel contempo la capitalizzazione successiva fino a 14,6 milioni allora ha proprio il senso di dire: "non siamo qui solo a dirvi che c'è un'emergenza, ricostruiamo e poi non se ne parla più"; no, siamo qui a dirvi che le prime indicazioni vanno nella direzione di operare su una serie di fattori - commerciale, personale, gestione delle sale - che sono possibili e che sicuramente potranno già dare un beneficio nell'ambito della situazione attuale: questo è l'operato. Per cui noi abbiamo inserito un emendamento che rispetto alla legge comporta solo un innesto legato ad un'esigenza che in parte copre una contingenza, ma che dà anche delle linee di intervento che abbiamo esplicitato, ossia c'è bisogno di intervenire per le slot, che sono uno dei punti delicati, tant'è che c'è stata solo ultimamente una flessione anche nei giochi delle slot machine; è uno dei punti, non è la soluzione, ma è uno dei punti da prendere in considerazione.
Il fatto dell'esodo è un discorso che ha un duplice significato, non solo per una riduzione dei costi rispetto alla situazione attuale, ma anche perché nella riorganizzazione... come vi ha detto il Consiglio di amministrazione uscente, che ha fatto il suo lavoro, è lì da quattro mesi, non si poteva pensare che l'ultimo Consiglio di amministrazione potesse cambiare le carte o così via, ma ha fatto quello che poteva tenendo conto che era impegnativo questo lavoro... dicevo, tale esodo incentivante è un aspetto importante nell'ambito della successiva possibilità di riorganizzazione interna del gioco che oggi soffre di rigidità che tutti riconoscono essere uno dei punti delicati della gestione della casa da gioco. Credo pertanto che dire semplicemente che l'aumento di capitale non si giustifica o non ha nessuna ragione d'essere nei confronti dell'argomento legato all'amministratore unico che noi sceglieremo per la gestione non sia corretto, perché, se la soluzione fosse solo l'individuazione dell'amministrazione unica, sarebbe riduttiva rispetto a quello che va a fare. Noi diciamo anche cosa va a fare e per poterlo fare deve avere gli strumenti che sono direttamente collegati; chiaramente al di là della ricostruzione del capitale questo è necessario. Non voglio andare quindi adesso sul riconoscimento della paternità di chi ha avuto l'idea dell'amministratore unico, non ne faccio una questione di aver detto prima o dopo che questo serve. Diciamo che, nel momento in cui si era discusso insieme, si poteva pensare che la situazione non dava questi risultati negativi che oggi vediamo per una serie di concause, per cui mi sembra che la soluzione dell'amministratore unico vada nella direzione giusta, a condizione che abbia anche gli strumenti per intervenire nel modo più corretto. Abbiamo anche detto che, nel momento in cui avevamo deciso, in una prima battuta... tenete conto che i tempi per presentare la legge per essere discussa in questo Consiglio erano strettissimi; oggi c'è il Consiglio e noi dovevamo presentare i progetti di legge nella prima settimana. Noi ci siamo insediati il primo... abbiamo cominciato il due, quindi anche la conoscenza di alcuni dati è avvenuta nel momento in cui ci hanno consegnato le risultanze, che a grosse linee potevamo conoscere dalla stampa, ma che volevamo conoscere nel dettaglio.
Sul problema della ricapitalizzazione ho già detto che è legato alle possibilità di attivare delle linee di indirizzo subito, ma questo non esclude... ne abbiamo parlato in modo succinto e indubbiamente non riprendendo in toto le discussioni che si sono fatte sulla ristrutturazione a livello edilizio, sugli interventi necessari, la nuova sala conferenze, tutto quello che è stato il dibattito fatto da questa Assemblea e che è ancora di attualità. Le proposte che sono state fatte sono importanti, nel senso di andare verso una riorganizzazione anche dei locali messi a disposizione; quando parliamo dei tornei di "Texas Hold'em", del "poker", ci vogliono sale e oggi dovremo utilizzare anche sale a disposizione del "Billia", ma è necessario che vi sia l'opportunità di dare spazio a questi tornei. Mi sembra quindi che nell'insieme abbiamo cercato di attivare un meccanismo che, da una parte, fissa cosa si vuole fare con il nuovo amministratore unico; dall'altra, dovevamo dargli la disponibilità per fare questo tipo di intervento.
Giustamente qualcuno ha ricordato che con il disciplinare si era cercato di invertire la rotta e riconosco a quelli che lo hanno detto che sotto questo profilo hanno cercato di spiegare: ma come... si era invertita la tendenza degli incassi della Regione rapportati con gli introiti generali da 52%-48% a 60%-40% per cercare di evidenziare questa possibilità, ma una precisazione va fatta, perché non tutto quel 20% è a disposizione del Consiglio di amministrazione, perché a carico della società sono state messe delle spese che prima faceva la Regione. Vorrei allora ricordare che su questo alla fine il delta è del 3% rispetto a prima, questo va riconosciuto, altrimenti falsiamo il dato oggettivo. Vorrei che si desse atto che non ci sono quelle inversioni, altrimenti uno dice: "siamo passati dal 52%-48% al 60%-40% e ancora dobbiamo ricapitalizzare tutte le volte?". In effetti non è così e i dati in vostro possesso lo dimostrano. L'intervento che proponiamo con questa ricapitalizzazione è un intervento che non è sanatoria, è un intervento che evita di portare i libri in tribunale, perché si è eroso il capitale, ma la finalità con cui stiamo discutendo non è quella di sanare una situazione pregressa, ma dare gli strumenti per recuperare l'attività che tutti ci auguriamo.
La parte relativa alle nuove proposte: qui, guardando anche l'attività svolta da tutti gli altri casinò e alle soluzioni adottate dai differenti casinò che non a caso si ritrovano nella Federgioco, in questa nuova associazione, per discutere dei problemi che hanno fra casinò, quello che emerge è un dato indiscutibile della riduzione dei giocatori in senso generale, del fatto che i giocatori sono sempre più esigenti, che noi abbiamo l'esigenza di riservare un trattamento particolare, su questo bisognerà insistere, ai giocatori che oggi hanno qualche problema. Detto questo, nessuno ha però trovato il metodo per dire: "bene, facendo questo aumentano i giocatori, le presenze, gli introiti", ossia non c'è una soluzione che abbia un punto solo da discutere; ci sono una serie di misure che, se coordinate e messe in atto sotto il profilo dell'azione da svolgere, possono invertire la tendenza e creare in un tempo ragionevole la possibilità di dire che il casinò è in ripresa.
Di più non voglio dire, perché sarebbe fare delle affermazioni gratuite e fuori luogo. Non so - al di là di quello che ho detto - spendere una parola né di ottimismo, né di pessimismo, ma credo che con sano realismo dobbiamo affrontare un'emergenza, dobbiamo cercare di invertire la tendenza che porta ad una progressiva riduzione delle presenze e degli introiti con i metodi che abbiamo qui illustrato. I metodi sono quelli di vantaggio immediato con delle azioni che sono state a voi rappresentate e con le azioni di medio periodo, che sono quelle strutturali che vertono anche con degli interventi, come il collega Chatrian ricordava, sulla presenza di strutture attrattive nell'ambito della cittadina di Saint-Vincent e di Châtillon. Credo che su questo debba essere rivolta un'attenzione particolare, il Comune di Saint-Vincent è nel Consiglio di amministrazione, ma Châtillon e il resto vengono coinvolti in questa struttura, perché diciamo il tiro all'elica è una struttura che si aspetta da tempo e su cui si investirà a breve per avere un primo ritorno e ancora il discorso delle terme. Tutti gli altri discorsi che vengono fatti a Saint-Vincent servono a creare le premesse, perché chi viene al gioco abbia un certo tipo di soluzioni per quel che riguarda l'attrattiva della cittadina.
So di non aver dato delle risposte a tutti, né credo sia possibile andare oltre a queste risposte sicuramente non esaustive delle attese sia dei Consiglieri che per la prima volta si occupano di casinò, sia di quelli che se ne occupano da un po'. Quello che spero è che con delle misure che possano essere legate ad una valorizzazione della dirigenza esistente e nella scelta delle persone coinvolte che siano all'altezza del compito e, per quel che riguarda i programmi, un'attivazione che sia la più breve possibile, si possa creare un mix che porti ad un risultato positivo, senza meriti personali, né demeriti di chi mi ha preceduto. Credo che il problema del casinò sia un problema complesso, che va affrontato con metodo, con una tempistica sapendo che i rischi sono alti e che solo con il coinvolgimento diretto di chi lavora in primis e di tutte le maestranze e della dirigenza possiamo avere uno spazio per risalire la china.