Compte rendu complet du débat du Conseil régional. Les documents ci-joints sont disponibles sur le lien "iter atto".

Objet du Conseil n. 3000 du 3 octobre 2007 - Resoconto

OGGETTO N. 3000/XII - Applicazione della legge regionale n. 6/2001 concernente "Riforma dell'organizzazione turistica regionale". (Interrogazione)

Interrogazione

Premesso che

- Con deliberazione n. 411 del 12 febbraio 2005 erano state conferite due consulenze esterne finalizzate a riscrivere la legge regionale 6/01 titolata "Riforma dell'organizzazione turistica regionale";

- La citata deliberazione, pur rilevando elementi di "criticità nell'attuale sistema di organizzazione turistica regionale", non ne evidenziava alcuno, né peraltro individuava linee guida alla riforma della riforma commissionata ai due consulenti esterni;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interrogano

Il Presidente della Regione e l'Assessore delegato per conoscere:

1) quali sono stati ad oggi i costi sostenuti dall'Amministrazione regionale per la l'attuazione e l'applicazione della L.R. 6/2001;

2) quali sono gli elementi di criticità emersi da tali studi e quali le proposte formulate L.R. 6/01;

3) quali sono le cause che hanno bloccato la revisione della legge di riforma;

4) se in corso di legislatura sono state date ulteriori consulenze in materia di revisione della L.R. 6/2001.

F.to: Frassy - Tibaldi - Lattanzi

Presidente - La parola all'Assessore al turismo, sport, commercio e trasporti, Pastoret.

Pastoret (UV) - En prémisse il me semble utile de préciser pour ce qui est dit dans l'introduction de la question, que contrairement à ce qui est affirmé la délibération n° 411/2005 mettait déjà en évidence certains problèmes que la loi régionale n° 6/2001 n'avait pas pu résoudre, à savoir le manque d'intégration et de coordination inhérente à l'action et au rôle des différents acteurs publics ou privés, œuvrant dans le secteur Région, collectivités locales, AIAT, Pro-Loco, associations, les consortiums des professionnels, et aussi la faiblesse des organismes désignés explicitement par la loi régionale n° 6/2001 comme responsables de la commercialisation du produit touristique régional.

Pour venir aux questions que vous posez, 1er point: à combien s'élèvent les coûts soutenus à aujourd'hui par l'Administration régionale, pour l'application de la loi régionale n° 6/2001. Depuis l'entrée en vigueur de ladite loi, les montants ont été ventilés comme suit: en 2001, 9.500.000 euros; 2002, 9.700.000 euros; 2003, 9.750.000 euros; 2004, 9.150.000 euros; 2005, 9.150.000 euros; 2006, 9.200.000 euros; 2007, 9.900.000 euros... engagements de dépense réalisés à ce jour. Il convient de préciser que ces coûts se réfèrent à la réalisation de toutes les initiatives promotionnelles et publicitaires lancées par l'Assessorat, donc la publicité rentre là-dedans, ainsi qu'au financement des AIAT et uniquement pour 2001 à celui des Pro-Loco. Sur les initiatives promotionnelles et publicitaires il faut rappeler que, chaque année, tout le monde demande à haute voix de prévoir davantage d'argent. Le total de ces chiffres s'échelonne à 66.350.000 euros, à partir de 2001 pour arriver à 2007: c'est là l'argent qui a été dépensé aux sens de la "loi 2001", pour tous les aspects qu'elle finance.

En ce qui concerne le 2e point, dont vous parlez: "quali sono gli elementi di criticità emersi da tali studi e quali le proposte formulate L.R 6/01"... une partie de notre action a consisté à organiser des réunions techniques et opérationnelles, plus précisément ont été réalisées 12 réunions, préparées sur la base du travail et des techniques du "Focus groupe", c'est-à-dire que les personnes qui avaient été chargées de s'occuper de tracer des lignes sur cette réforme, ont rencontré les acteurs du territoire tels qu'ils ont été prévus dans la loi n° 6/2001. Ces acteurs ont mis en évidence quelques-unes des carences du modèle actuel, notamment en ce qui concerne les rôles des différents sujets, les rapports avec les autres acteurs de ce secteur, le système de financement, les difficultés opérationnelles. A ces réunions ont été invités les membres des organes d'administration des AIAT, assemblée et comité d'exécution, ainsi que les membres des consortiums des professionnels du tourisme, qui se sont formés aux termes de la loi régionale n° 6/2001. Dans la plupart des cas l'affluence aux réunions a été très importante, car les associations de catégorie ont été nombreuses à participer, et je cite, là, hôteliers, commerçants, moniteurs de ski, guides de haute montagne, guides touristiques, guides de la nature, tout aussi comme le Pro-Loco, les sociétés de gestion des installations des transports par câble, les "tour operator" de la Région, ce qui a permis de réaliser un cadre informatif complet et satisfaisant. Toute une série de faiblesses ont été énoncées par ces personnages, ont été mises in évidence par les AIAT, par les associations et les consortiums des professionnels.

Tous ces points ont constitué une synthèse d'observations effectuée par les différents organismes rencontrés. Pas nécessairement ces observations ont été partagées par tous les sujets interrogés... sur certains thèmes il y avait une différence d'opinion. Le "Focus groupe" avait l'objectif d'évoquer et de faire évoquer à ces personnes les difficultés et les éventuels problèmes de la loi actuelle, cela est servi pour faire des considérations. Compte tenu de ces pistes de réflexion issues des réunions mentionnées, l'étude commanditée a proposé 2 modèles alternatifs au système actuel, modèle dont les avantages et les faiblesses restent à évaluer, étant donné qu'il est évident qu'aucun modèle d'organisation n'est meilleur que nôtre et que chacun, même le plus performant, est susceptible de compter des désavantages, qui doivent être pesés avec attention, d'autant plus qu'un nouveau modèle doit se greffer sur celui existant. Tous ces éléments ont fait l'objet de réflexions, de rencontres, aussi de propositions qui ont été avancées par l'AIAT et les consortiums et nous avons, suite à ce "Focus groupe", eu un bon nombre de réunions avec ce sujet. Cela pour arriver à répondre à votre troisième question: pour quelle raison la loi de réforme...

(interruzione del Consigliere Frassy, fuori microfono)

... j'ai fait un résumé des éléments que vous avez demandés, je vous signale que moi j'ai 10 minutes pour répondre...

(nuova interruzione del Consigliere Frassy, fuori microfono)

... j'ai dit que toute une série d'éléments ont été mis en évidence et des faiblesses aussi, telles que celles qu'en partie je vous ai déjà évoquées en citant la délibération.

Pour ce qui est du 3e point: pour quelle raison la loi de réforme, a-t-elle été bloquée... c'est une évaluation qui ne trouve pas correspondance dans les faits. Il convient donc de souligner là qu'avant tout il y a une complexité de questions et que cela a nécessité l'organisation de réunions supplémentaires avec les représentants des organismes concernés, afin de discuter et de mieux comprendre les problèmes soulevés par ces derniers et d'identifier des solutions envisageables. Ce travail de confrontation est encore en cours et je le considère indispensable pour élaborer un modèle alternatif consensuel dans la mesure du possible ou pour le moins largement partagé. En effet la définition d'un nouveau modèle organisationnel quel qu'il soit, ne peut être indolore et impliquera des décisions qui changeront le rôle actuel de certains sujets du secteur. D'ailleurs l'un des premiers piliers de la réforme a déjà été présenté au cours du congrès du tourisme organisé par l'Assessorat au mois de mai dernier, et il s'agit de la constitution d'un sujet unique, destiné à englober les 11 AIAT actuelles grâce auxquelles on pourrait éliminer, à mon sens, l'éparpillement des ressources et on pourrait réaliser des économies d'échelle, en rassemblant sous la même direction les activités d'information et d'accueil touristique pour l'ensemble du territoire régional. De plus, à ce moment-là, la Région pourrait aussi transférer à ce sujet quelques-unes des compétences qu'elle, par rapport à la "loi 2001", a gardées pour elle-même surtout dans le domaine de la promotion, qui est l'objet qui fait discuter tout le monde. Tout cela on voudrait le faire en assurant une gestion plus solide et efficace des fonctions institutionnelles. Je tiens à réaffirmer que le processus de réforme n'a subi aucun blocage, il est par contre vrai que c'est un parcours long et compliqué, et qui demande un travail lent de réflexion, de discussion et de médiation, éléments indispensables pour que la réforme, qui sera présentée, ne soit pas imposée par les hautes sphères, mais le plus possible partagée par les professionnels du secteur.

Enfin pour le dernier point... si d'autres mandats ont été confiés au sujet de cette hypothèse de réforme... non, le coût du mandat du Conseil s'est élevé à 37 mille euros et c'est tout l'argent qu'on a dépensé jusqu'à présent, car pour le reste toutes les hypothèses de réforme que nous sommes en train de faire et que nous avons en quelque sorte déjà fait évoluer, ont été réalisées par les bureaux compétents.

Si dà atto che dalle ore 11,49 presiede il Presidente Perron.

Presidente - La parola al Consigliere Frassy.

Frassy (CdL) - Dobbiamo fare delle considerazioni di totale insoddisfazione rispetto alla risposta che l'Assessore ci ha fornito, una risposta che non porta delle novità su uno scenario importante come quello del turismo in questa Regione, una risposta che è in contraddizione con dati che l'allora Assessore al turismo, ora Presidente della Giunta, aveva fornito al nostro gruppo nel marzo 2005.

Prendiamo atto dei dati che lei ha aggiornato, di conseguenza prendiamo atto che lei è a conoscenza dei soldi che vengono spesi dall'Assessorato, perché da quei dati forniti le stime di spesa annua per l'applicazione di questa legge sono indicativamente sui 9,5 milioni di euro, nel 2005 l'allora Assessore ci dava dei dati che erano di 1 milione di euro, ma questo è letto dai resoconti. Prendiamo atto che ci sono 8 milioni in più che sono spesi, di cui forse l'allora Assessore Caveri non se rendeva conto. Il problema è che non se ne rende conto neppure il turismo, perché i risultati del turismo nella nostra Regione non sono soddisfacenti e il turismo dovrebbe essere la nostra prima risorsa economica, la nostra prima preoccupazione amministrativa.

Lei, oggi, nell'affrontare la tematica, forse in virtù di un lapsus o di una legge che state ragionando, ha aumentato di 1 unità le AIAT che, in base ai dati ufficiali, dovrebbero essere 10, lei parlava di 11 AIAT. Non so se sia un lapsus o il frutto di una nuova AIAT che state per concretizzare prima della prossima primavera, ci auguriamo che sia il frutto di un lapsus; 65,5 milioni spesi per la gestione del turismo in 7 anni...

(interruzione dell'Assessore Pastoret, fuori microfono)

... sono tanti o sono pochi? Sicuramente sono tanti gli attori che si occupano di turismo: un Assessorato regionale che lei sovrintende, 74 Assessorati comunali, una pletora di consorzi, alcuni funzionali, altri semplicemente clientelari, 10 AIAT, 54 Pro-Loco: questi sono i numeri di un turismo valdostano che stride con le dimensioni della nostra Regione, quando in Regione Lombardia abbiamo un AIAT per Provincia e la Regione Lombardia fa 9 milioni di abitanti.

Lei dice che non c'è stato alcun rallentamento nello studio che abbiamo avviato nel 2005; non voglio far polemica, ma le ricordo che nel 2001 la legge di riforma del turismo dell'allora Assessore Lavoyer venne salutata con enfasi dal suo movimento, dalla "Fédération", come la legge che avrebbe risolto i problemi del turismo. Quei problemi, a distanza di 7 anni, sono rimasti tali e si sono aggravati! Lei dice: "vogliamo condividere"... Assessore, se lo tolga dalla mente! Il consociativismo, la condivisione su questa tematica non la potrete mai raggiungere, perché vuol dire mandare a casa i Presidenti e gli organismi direttivi di 10 AIAT per fare un unico ente, vuol dire togliere competenze o ridefinire le competenze degli Assessorati comunali, di conseguenza ridefinire le risorse economiche, vuol dire avere un approccio diverso con le 54 Pro-Loco.

Va fatta una scelta coraggiosa che questa maggioranza, in questa legislatura, non ha avuto la volontà o la forza politica di effettuare; allora devo dire che quando lei fa questi ragionamenti e poi noi leggiamo i sunti delle conferenze stampa che fa il Presidente Caveri, su come si pensa di promuovere e rafforzare il turismo della Regione, pensiamo che qualcosa non quadri! È dei giorni scorsi la notizia, ripresa con dovizia di stampa, dei rapporto con la Contea di Örebro, una contea che ha una popolazione poco più che doppia di quella della Valle d'Aosta (274.000 abitanti), una contea che al di là della sua storia, ricca di tante cose come è la storia di ogni Comune a partire dal Comune più piccolo di questa Regione, che penso sia il Comune di Chamois, è una contea che non può portare nulla alla Regione, e... dire che noi con questa contea andremo a stringere rapporti di partenariato inerente il turismo quando ci sono 274.000 abitanti, noi, al turismo della Regione, non portiamo assolutamente nulla! Diciamo solo che qualcuno di noi fa turismo, ma fa turismo politico istituzionale se non personale, ma non porta valore aggiunto al turismo della Valle d'Aosta!

Esprimiamo perciò insoddisfazione per la sua risposta, Assessore, perché questa non dà dei segnali concreti a quella riforma di cui la Valle d'Aosta ha bisogno, che è la riforma della gestione dei modelli del turismo. Chiudo dicendo che lei ha detto "2 modelli alternativi", ma non ne ha enunciato le caratteristiche nemmeno di uno... allora, quando dice che ci sono 2 modelli alternativi e non enuncia le caratteristiche di questi 2 modelli, abbiamo il dubbio che questa riforma sia ancora in alto mare. Questa legislatura volge al termine e con "questa" legislatura forse rimarrà ancora in piedi "questa" gestione disastrosa del turismo. Confidiamo che la prossima legislatura possa trovare, con equilibri politici diversi, spazio anche per occuparsi in maniera importante del turismo, non solo con iniezioni importanti di risorse economiche, 9,5 milioni per la gestione di questo turismo, a cui si aggiungono 11,5 milioni per gli impianti a fune, ma... avremo modo di parlare degli impianti a fune in un altro momento!