Objet du Conseil n. 2981 du 20 septembre 2007 - Resoconto
OGGETTO N. 2981/XII - Prospettive per il futuro dell'Aeroporto regionale a seguito dei lavori di potenziamento. (Interpellanza)
Interpellanza
Preso atto che il gruppo Fiat ha rilevato il gruppo Ergom, proprietario della compagnia aerea Air Vallée, ma che il gruppo torinese non pare intenzionato ad assumersi la gestione della società di lavoro aereo;
Tenuto conto che tale vettore è l'unico attivo a livello commerciale di linea all'aeroporto C. Gex di Saint-Christophe e che il relativo piano di sviluppo è fortemente condizionato dalla presenza, o meno, di Air Vallée;
Richiamato l'avvio dei lavori per la realizzazione della radio assistenza che comporterà la chiusura dell'aeroporto regionale per oltre un anno;
il sottoscritto Consigliere regionale
Interpella
Il Governo regionale per conoscere se intenda:
1) predisporre, nel periodo di chiusura dell'aeroporto, dei collegamenti con autobus verso gli aeroporti di Torino, Milano e Ginevra;
2) avviare una riflessione ed un aggiornamento delle prospettive dell'aeroporto regionale al fine di rassicurare il Consiglio Valle e la popolazione valdostana che, al termine degli ingenti e costosi lavori di potenziamento dell'aeroporto, si avvii con certezza una significativa attività di volo commerciale, adeguata agli investimenti fatti.
F.to: Sandri
Président - La parole au Conseiller Sandri.
Sandri (GV-DS-PSE) - Chiedo scusa di aver presentato questa interpellanza con gli amici del gruppo "Arcobaleno", perché ci eravamo impegnati per fare un discussione al prossimo Consiglio, però alla fine c'è stato un disguido a livello di segretariato dei gruppi, per cui sono state presentate più interpellanze; è venuto fuori qualche piccolo problema, ma è stato solo un disguido tecnico, a livello di numero di interpellanze presentate. Il tema dell'Aeroporto è un tema su cui ci dovremo misurare nelle prossime settimane, perché rispetto a un momento in cui abbiamo approvato il "master plan" c'era un certo quadro di riferimento che oggi non c'è più.
I punti che sono stati modificati sono 3: il primo, è che "Air Vallée", di proprietà della "Ergom", è in crisi forte dal punto di vista finanziario, è stata messa in vendita ed acquisita dalla Fiat credo per un euro più l'assunzione dei debiti, ma credo che questo abbia portato - visto che la "Fiat" non è un'azienda interessata a spendere soldi al di fuori del suo "business core", che è la produzione di mezzi di locomozione su ruote - al fatto che "Air Vallée" è ancora in vendita; quindi, nel destino di questa società che è stata indispensabile per la trasformazione in commerciale dell'Aeroporto della Val d'Aosta e dell'inizio di una grossa attività commerciale per quanto riguarda l'Aeroporto Corrado Gex, mancando questo motore, vedo difficile non dover fare una riflessione sulle prospettive dell'Aeroporto.
Secondo elemento che è emerso con forza è che tecnicamente comunque il progetto di atterraggio strumentale, di allungamento pista, prevede dei gradienti di discesa sull'Aeroporto che pare siano incompatibili con gli attuali aeromobili di "Air Vallée". C'è il problema di capire se l'Aeroporto allungato, di fatto, abbia una società che ci possa operare... mi sembra che di difficoltà ce ne siano...
Il terzo punto è che rispetto alla chiusura di più di un anno dell'Aeroporto per fare la radioassistenza, bisognerebbe capire se i collegamenti aerei a favore della popolazione valdostana... come poterli svolgere, visto che non si potrà atterrare ad Aosta... Da questo punto di vista ci sono le novità della crisi di "Alitalia" e quindi dell'abbandono da parte di "Alitalia" di Malpensa, che era un aeroporto che interessava la Val d'Aosta, perché c'era un autobus che per un certo periodo di tempo faceva i collegamenti con Malpensa; l'ipotesi che ci chiedevamo è se il Governo regionale non intenda, almeno quest'anno, fare una serie di riflessioni e potenziare il collegamento con autobus, sia rispetto a Torino-Caselle, dove c'è già ma con orari limitati e con scarsa disponibilità ad essere flessibili rispetto agli orari talvolta in ritardo di atterraggio degli aerei, però anche verso Ginevra, che so essere una meta sempre più richiesta dai cittadini valdostani, in quanto da Ginevra partono numerosissimi collegamenti con larga parte d'Europa e sono sfruttati, oltre che per località turistiche anche extraeuropee, con Malpensa stessa, dove c'è un servizio funzionante che però dovrebbe essere incrementato. Fra l'altro bisogna ricordare che Malpensa è l'Aeroporto più utilizzato dai "tour operators" valdostani per i propri clienti.
Si voleva capire un po' di punti fissi su questi temi, un po' di intenzioni, perché il quadro è diverso rispetto a qualche tempo fa quando avevamo lanciato il "master plan" e anche gravido di qualche preoccupazione.
Président - La parole à l'Assesseur au tourisme, aux sports, au commerce et aux transports, Pastoret.
Pastoret (UV) - Merci au collègue Sandri, de nous avoir posé quelques questions et de nous permettre de donner une partie de réponses.
Je ne rentrerai pas dans les questions qui ne font pas strictement partie de l'objet de l'interpellation, c'est-à-dire "question Air Vallée"; d'ailleurs on a déjà parlé de cette question dans le passé et j'imagine qu'on y reviendra dans les mois à venir. Il est bien de rester sur quelques questions, notamment celles qui ont été posées. Une, demande d'imaginer de pouvoir organiser dans la période de fermeture de l'Aéroport des liaisons avec des bus sur Turin, Milan, Genève. Tout le monde sait que les vols de l'Aéroport d'Aoste assurent, actuellement, une liaison journalière avec l'Aéroport de Roma-Fiumicino et, pendant les fins de semaine des périodes estivales, avec celui d'Olbia. Il est évident que l'impossibilité d'utiliser les lignes Aoste-Rome et Aoste-Olbia comportera vraisemblablement le report des flux des passagers sur liaisons plus proches d'Aoste (Turin-Caselle sur Rome-Fiumicino et Turin-Caselle-Olbia)... j'arriverai après sur Genève et Milan.
Pour ce qui est à l'heure actuelle des transports, une ligne d'autobus "SADEM" relie quotidiennement Aoste à l'Aéroport de Caselle; les horaires de cette ligne pour le moment, semblent répondre à l'exigence de garantir une liaison journalière avec Rome, même sans un vol direct au départ d'Aoste. Nous avons du lundi au vendredi, à partir du 4 heures du matin, une course partant d'Aoste et arrivant à Caselle Aéroport et le samedi et dimanche la même course est effectuée à 8 heures du matin départ d'Aoste et arrivée à Caselle. En plus, tous les jours nous avons à 17 heures 30 une course toujours Aoste-Caselle Aéroport. Le retour est analogue, c'est-à-dire du lundi à vendredi à 9 heures 30 du matin de Caselle Aéroport on peut joindre Aoste, arrivée à 11 heures du matin, samedi et dimanche à 10 heures 45 nous avons une course partant de Caselle Aéroport et joignant la ville d'Aoste à 12 heures 20. En plus, tous les jours il y a une course dédiée de Caselle Aéroport à Aoste, partant à 22 heures 15 et arrivant à Aoste à 23 heures 50. Celui-ci est l'état des choses, en présence du vol Aoste-Rome. Par contre, un renforcement des liaisons routières vers Milan et vers l'Aéroport de Genève n'a pas été, jusqu'à présent, considéré utile, mais voilà les considérations à faire.
Une analyse plus complète devra être menée, à partir du fait que quand l'Aéroport d'Aoste fermera, évidemment nous aurons un flux de passagers qui devra être pris en compte et nous pourrions penser que ces passagers partant d'Aoste, pourraient bien partir de Turin, mais il y a un problème dont j'ai déjà parlé avec vous, qui est celui de Milan. On ne sait pas comme sera la situation de Milan. Si, comme il parait, des compagnies "low cost" commenceraient exercer leurs fonctions sur Milan, il est évident qu'il serait très convenable du point de vue des coûts du vol, si vous pensez que "Air One" de Genève à Bruxelles, alleé-retour, ça fait 70 euros, tandis qu'"Alitalia" de Turin à Bruxelles fait 350 euros. Il faut imaginer que les gens s'orienteront davantage sur des lignes avec des coûts inférieurs aux actuels; donc il n'y a aucun préjudice à penser de rendre plus complet ce service, bien évidemment, il faudra avoir 2 éléments: le flux de trafic de passagers étant intéressés actuellement à la ligne Aoste-Rome, qui s'élève à quelques milliers chaque année, il faudra prévoir de les convoiter sur l'Aéroport le plus proche, et aussi il faudrait imaginer que si la question de Milan sera orientée vers des compagnies qui effectueront des vols à des prix beaucoup plus intéressants, peut-être que pas tout le monde choisira d'aller à Turin, ils pourraient choisir d'aller sur Milan. La question de Genève, je vous parle sans état de cause vraisemblable, parce que je n'ai pas, au moment actuel, de données vraies sur les voyages et sur les courses de cars d'Aoste-Genève, mais c'est évident que dans un bouleversement général il faudra tenir en compte aussi cela. Ce que nous proposons de faire c'est une analyse des flux actuels en tenant compte du futur de l'Aéroport de Milan et les possibles modifications du nombre de passagers qu'il pourrait y avoir.
Pour la question n° 2, le développement de l'Aéroport Corrado Gex est fondé sur la conviction, qui d'ailleurs a été partagé par l'Etat qui co-finance les travaux principaux, que l'amélioration et l'accessibilité de notre région, résultant d'une plus grande fonctionnalité de cette structure, pourrait accroître l'attrait touristique de notre région, et cela avec tous les bénéfices économiques qui pourraient en découler. Ces évaluations ont été prises en compte, lors de l'élaboration du plan directeur approuvé par le Gouvernement valdôtain en 2004 et qui contient l'ensemble des interventions à mettre en œuvre et qui, d'ailleurs, a été présenté pour le document de financement à ce Conseil. Il y a lieu de préciser quand même que justement la question de l'Aéroport c'est une question qui n'est pas uniquement liée à "Air Vallée", qui est actuellement notre vecteur, mais il est vrai que les études qui ont été menées sont des éléments qui ont été évalués sur le possible flux commercial et touristique dans notre Aéroport non nécessairement lié au vecteur régional qui est "Air Vallée". Nous imaginons d'avoir des vols "Charter" qui pourront utiliser cet Aéroport. Sur "Air Vallée" nous y reviendrons; "Air Vallée" maintenant a eu le passage que vous avez rappelé. En ce moment parait-il qu'il y ait la possibilité d'un achat de la société, donc moi je ne vendrai pas la peau de l'ours avant qu'il soit abattu, d'une part et, d'autre part aussi, je ne serais pas trop triste, parce qu'il y a des faits qui sont en train de se vérifier et sur lesquels nous aurons dans quelques semaines des avis plus précis à donner.
Le programme des investissements de l'Aéroport prévoit l'ouverture avec une piste allongée et un système de radio-guidage. L'appel d'offres pour ce radio-guidage a été conclu et nous aurons, d'ici peu, l'adjudication définitive à la société qui pourra s'occuper de régler cet aspect. Cela devrait être fait durant l'année 2009 et la réalisation au cours de la période 2010-2011 d'une nouvelle aérogare, ce qui sera fait à côté et qui n'entravera pas l'activité de l'Aéroport, ainsi que l'exécution de divers travaux afférents à la voirie, aux aires de manœuvre et de stationnement des avions, et aux espaces destinés aux sapeurs-pompiers et à la Protection civile, et aux hangars. A partir de 2009, grâce à la disparition des limitations liées aux heures de vol - parce que tout le monde sait que les activités aériennes ne sont aujourd'hui possibles que de la levée au coucher du soleil - et aux dimensions actuelles de la piste, des avions accueillant de 80 à 90 passagers pourront faire escale à Aoste. Notre Aéroport deviendra ainsi beaucoup plus intéressant pour les transporteurs aériens souhaitant d'œuvrer en Val d'Aoste. De 2012 des espaces appropriées rendront possible l'accueil d'un plus grand nombre de passagers dans des conditions de confort et de fonctionnement optimal.
L'Administration régionale a pour objectif d'encourager le développement du trafic aérien régulier, dont peuvent bénéficier directement les usagers valdôtains, et surtout aussi du trafic touristique, vols saisonniers, organisés par des "tour operators" ou par des compagnies aériennes, compte tenu notamment de la tendance actuelle à l'accroissement du nombre des touristes étrangers et de la demande extérieure. Un essor du trafic touristique pourrait donc provoquer une élévation du taux de remplissage des structures d'accueil valdôtaines. La société de gestion de l'Aéroport a déjà pris des initiatives dans ce sens, elle développera vraisemblablement son activité promotionnelle au cours des prochaines années. Du point de vue quantitatif, le plan directeur - "business plan" - prévoit, grâce à la nouvelle configuration de l'Aéroport, de passer des actuels 8.000 passagers par an à 24.000 passagers par an, chiffre qui pourrait encore progresser par la suite pour attendre 40 à 45 mille passagers par an en 2015 et maintenir un certain taux de croissance au cours des années suivantes. Ce qui signifie, en perspective, un trafic allant de 5 à 6 fois celui actuel.
Dans le cadre d'un projet Interreg, Europlane, une société allemande spécialisée dans le secteur a estimé une demande potentielle de trafic beaucoup plus élevée, toutefois - cela on l'a déjà dit ici, soit le Président Caveri, soit moi-même - dans une perspective de développement durable et dans le but de limiter la pollution du ciel, moi-même, l'Administration régionale et le Gouvernement, nous avons déjà annoncé cela au Conseil régional, de ne pas dépasser en perspective le volume de trafic aérien prévu par le plan directeur (maximum entre 40 et 45 mille personnes). Celles-ci sont les perspectives.
Je voulais vous fournir une petite précision: vous avez dit que beaucoup "tour operators" voyagent sur Milan, c'est vrai; il y a aussi des petites exceptions; il y a quelques années, il y avait zéro vols "Charter" sur Turin venant de Russie. Il y a une société qui travaille avec la Vallée d'Aoste et qui, jusqu'à l'année passée, a pu mettre sur route 2 vols "Charter" par semaine sur Turin de voyageurs russes; ils m'ont dit l'autre jour qu'ils prévoient, à partir de cette année, d'arriver à 4 vols par semaine: cela pour dire que la proximité de Turin est aussi considérée de façon importante par les "tour operators".
Président - La parole au Conseiller Sandri.
Sandri (GV-DS-PSE) - Merci M. l'Assesseur de vos explications. Je crois qu'il faut tout de même faire quelques considérations sur ce que vous avez dit, je vous remercie déjà pour avoir le petit dossier que vous avez présenté.
Per quanto riguarda i voli, mi sembra che anche lei si sia reso conto che, chiusa Aosta e quindi con queste migliaia di voli di passeggeri, i collegamenti con autobus via Torino-Caselle bisognerà aumentarli; qui abbiamo 2 corse al giorno di cui una alle 4 del mattino, di cui lascio a lei le valutazioni. Su Milano e su Ginevra le cose che ha detto mi sembrano corrette; su Ginevra mi permetto di suggerirle che il successo di Ginevra è legato all'intelligente sviluppo che ha fatto l'Aeroporto sulle "low cost", per cui da Ginevra si va a Bruxelles. Qui non vedo il Presidente della Regione, però sarebbe interessante che il "low cost" di cui abbiamo parlato adesso e di cui anche lei ha tessuto le lodi, fosse utilizzato sia dalla Giunta che dal Consiglio regionale. Lei lo utilizza, so che anche importantissimi Ministri del Governo italiano lo utilizzano, qualcun altro fa un po' lo schizzinoso, per cui su questo diventi un territorio comune per tutti...
(interruzione dell'Assessore Pastoret, fuori microfono)
... esattamente, questo per esperienza personale è molto positivo.
Per quanto riguarda lo sviluppo dell'Aeroporto regionale, ho condiviso il "master plan", ma oggi mi vengono dei dubbi per due motivi. Il primo, perché ho acquisito il dato che di tutta la produzione di aerei in questo momento esistente al mondo, di quella taglia che ha detto lei, fra 80 e 90 posti, che possa atterrare con un angolo di incidenza come sarà previsto dalle procedure nazionali e internazionali, c'è un unico aereo in produzione, che è il "British Aerospace Avro 146", in 2 o 3 versioni, c'è la versione 70-80 posti e 100 posti, quindi solo le prime due, solo 2 versioni di un unico aereo. Volevo capire quali società aeree possiedono questo aereo, sicuramente non "Air Vallée", quindi il discorso dei voli di linea avrà un senso e lei dice i "Charter".
Sui "Charter" bisogna fare attenzione, perché il volo "Charter" ha la logica del "low cost", cioè prendere pacchetti di turisti e portarli da qualche parte al minor costo possibile; 80-90 posti significa non riuscire ad essere competitivi, perché oggi un "Charter" che vada bene deve diluire il costo di 2 piloti, di 3-4 hostess su 300-400 persone e non su 80-90, tant'è vero che la società che ha fatto del "low cost" la propria filosofia, "Ryan Air" che è andata a illustrare al mondo come si fa, utilizza un unico tipo di aereo, il 737 della "Boeing", in versione 200 posti, perché è il minimo che si possa avere per poterlo considerare compatibile. Questo è un discorso legato alla crisi di "Air Vallée", la quale, con un aereo da 32 posti, con limitazioni di partenza per cui ne poteva al massimo caricare 24-25... ma dividere tutte le spese rispetto a questi piccoli numeri è veramente troppo alto, soprattutto nel momento in cui si è scelto di utilizzare il jet al posto del turboelica, che avrebbe costi di metà rispetto a quelli attuali ed è anche un problema che ha attualmente la "Fiat", che quei 2 aerei avrà difficoltà a rivenderli, perché sono non più competitivi a livello di costo per passeggero/chilometro.
Chiedo che si faccia una riflessione, viste queste suggestioni che mi arrivano da persone competenti, da persone che hanno anche condiviso una parte della storia di "Air Vallée", la cosa importante è che quando lei dice che questa possibilità di arrivare con i "Charter" 80-90 posti può essere "plus intéressante pour les compagnies aériennes", credo che questo debba essere più verificato. Sulla radioassistenza siamo assolutamente d'accordo, ma sulla nuova stazione e sull'allungamento pista, non vorrei che si andasse a spendere tanti soldi per poi trovarci un vuoto di mercato; quindi prendiamoci il tempo, visto che tempo ne abbiamo davanti, per farci delle riflessioni sopra. Non vorrei ricordare male, ma mi sembra che l'investimento era di circa 40 milioni di euro, provenienti anche dallo Stato. Il problema è che questi 40 milioni di euro non sono una cifra irrilevante, allora potenziare dal punto di vista della sicurezza, radioassistenza, va benissimo; sul resto credo che il potenziamento debba essere fatto, ma dovrebbe essere rinforzato sia nelle motivazioni, sia nelle verifiche delle possibilità per modularlo al meglio rispetto a quello che potremmo fare. Credo che qui un po' più di prudenza dovremmo averla, anche perché rimane un dato finale che non dobbiamo dimenticare: che gli investimenti sulla ferrovia in termini di numeri di turisti possono essere cento volte più quelli dell'aeroporto. Allora investire un euro sull'aeroporto significa portare a casa quello che sulla ferrovia si ottiene con un centesimo. Credo che più prudenza sull'aeroporto e più decisione sulla ferrovia non sarebbe male, perché la ferrovia diventerebbe - se avesse dei tempi ristretti all'ora e un quarto, l'ora e venti su Porta Susa - immediatamente sostitutiva dell'autobus, perché si arriverebbe a Caselle in poco più che un'ora e mezza, che è il tempo di percorrenza dell'autobus, ma a tutte le ore del giorno: questo sarebbe veramente competitivo.
Non credo che la Regione debba privarsi di un proprio aeroporto, e nemmeno c'è una concorrenza fra treno e aereo, ma occorre fare una valutazione sulle priorità, anche sul cronoprogramma, su dove investire i nostri soldi, e quindi l'aeroporto merita almeno una riflessione finquando non abbiamo quelle risposte su tutto l'"affaire Alitalia-Malpensa" e sul destino di "Air Vallée".