Objet du Conseil n. 25 du 23 juillet 2003 - Resoconto

OGGETTO N. 25/XII - Risultanze dei controlli nell'area di Quart sui mezzi pesanti transitanti nel traforo del Monte Bianco. (Interrogazione)

Interrogazione

Richiamata la propria interrogazione del 1°.4.2003, prot. 01/03, discussa in data 14.4.2003, avente per oggetto "Controlli nell'area di Quart sui mezzi pesanti transitanti nel Traforo del Monte Bianco";

Ritenuto necessario avere un quadro preciso ed ufficiale sui passaggi e sui controlli che attualmente vengono svolti sui TIR nell'area di regolazione di Quart e sui TIR che transitano al Tunnel del Monte Bianco, anche in riferimento agli ultimi mesi;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interrogano

il Presidente della Regione per conoscere, relativamente ai mesi di aprile, maggio e giugno, con dati separati per ciascuno dei tre mesi, i seguenti dati:

1) - numero complessivo di mezzi pesanti transitati nel tunnel del Monte Bianco;

- numero di TIR transitati nell'area di Quart; numero di quelli che sono stati sottoposti alla pesatura nella pesa omologata ed al controllo dei documenti da parte della Polizia, numero di quelli che sono stati sottoposti al controllo dell'opacimetro;

- numero di TIR di cui sono state rilevate infrazioni all'interno del Tunnel del Monte Bianco e che sono stati sanzionati dalla Polizia Stradale;

- numero di TIR che si sono presentati all'ingresso italiano del Traforo del Monte Bianco senza essere prima passati all'area di regolazione;

- numero di TIR per i quali è stato rilevato un surriscaldamento al momento del transito del portale termografico;

2) e per sapere quale giudizio dà il nuovo governo regionale dei transiti e dei controlli in corso.

F.to: Curtaz - Riccarand

Président - La parole au Président de la Région, Perrin.

Perrin (UV) - Les Conseillers Curtaz et Riccarand ont demandé que leur soit communiqué un certain nombre de données que je vais lire.

En ce qui concerne le transit des poids lourds sous le Mont Blanc, 10.326 véhicules ont emprunté le tunnel en direction de la France au mois d'avril, 22.556 dans les deux sens, puis 10.411 au mois de mai et 22.321 dans les deux sens, et enfin 11.362 au mois de juin, 24.517 dans les deux sens.

Pour ce qui est de l'aire de régularisation de Quart, l'on y a recensé 9.590 camions au mois d'avril dernier, la Police de la route a contrôlé le poids et les papiers de 506 d'entre eux, et l'ARPE a analysé les émissions polluantes de 47 poids lourds; 9.565 camions au mois de mai 2003, la Police de la route a contrôlé le poids et les papiers de 199 d'entre eux et l'ARPE a analysé les émissions polluantes de 13 poids lourds; 10.956 camions au mois de juin dernier, la Police de la route a contrôlé le poids et les papiers de 195 d'entre eux et l'ARPE a analysé les émissions polluantes de 33 poids lourds. Quant au nombre des camionneurs qui ont été sanctionnés par la Police de frontière, par l'intermédiaire du Service de Police binational, dont relève le tunnel du Mont Blanc, ils étaient 2 en avril, 25 en mai et 26 en juin.

Il faut rappeler que ces chiffres concernent les infractions commises dans les deux sens de circulation sur le territoire italien.

Un certain nombre de poids lourds se sont présentés à l'entrée du tunnel sans être passés par l'aire de régularisation de Quart, ils étaient 536 au mois d'avril dont 534 avaient effectué leur chargement entre Aoste et la plate-forme du tunnel, tandis que les 2 autres ne s'étaient pas arrêtés à l'aire de régularisation de Quart. Ils étaient 646 en mai, dont 481 avaient effectué leur chargement entre Aoste et la plate-forme du tunnel, tandis que 165 autres ne s'étaient pas arrêtés à Quart. Ils étaient 676 en juin, dont 527 avaient effectué leur chargement entre Aoste et la plate-forme du tunnel, tandis que les 149 autres ne s'étaient pas arrêtés à Quart. Il y a donc une quantité d'autocars qui n'ont pas été arrêtés. Pour être tout à fait complet, j'ajouterai que, au cours des trois mois en question, aucun cas de surchauffe n'a été détecté par le portail thermographique installé sur la plate-forme du tunnel et que les contrôles effectués par l'ARPE ont tous donné, sauf un cas, des résultats positifs, c'est-à-dire que les émissions polluantes respectaient les limites imposées par la loi.

A l'heure actuelle, il ne me semble pas que nous puissions porter sur le contrôle mis en place un jugement très différent de celui que l'Exécutif régional a exprimé à plusieurs reprises dans cette même salle. Je tiens également à faire remarquer que, sans compter les autocars, les données globales relatives à la circulation journalière des véhicules lourds correspondent à une moyenne de 751 camions en avril, 720 en mai et 823 en juin: des chiffres qui se situent au deçà du seuil critique qui avait été fixé ou moins estimé à 1.500 camions par jour.

Les données présentées par les sociétés concessionnaires à la dernière Commission intergouvernementale du 20 juin dernier, témoignent que le trafic des véhicules légers est aujourd'hui revenu presque au même niveau que celui de 1998, tandis que les données concernant les poids lourds indiquent, à l'heure actuelle, une répartition de 17% au Mont Blanc et de 83% au Fréjus. Le système de contrôle en vigueur a été conçu pour assurer la sécurité de la circulation et c'est dans cette même intention que d'importants investissements ont été réalisés dans le tunnel, qu'un règlement de la circulation a été élaboré, ainsi que des plans d'intervention et de secours, et que le système de régularisation de Quart et de Passy a été mis sur pied.

En réponse aux demandes de la population, des collectivités locales et des institutions, il a ensuite été procédé à des analyses des retombées sur l'environnement, ce qui doit nous permettre de disposer de tous les éléments nécessaires, afin d'évaluer objectivement les conséquences de la circulation sur la santé publique. Ce sont sans doute les contrôles de ce dernier type qui revêtent la plus haute importance et ce sont eux que le Gouvernement valdôtain suit avec la plus grande attention.

Le nouvel Exécutif régional entend donc continuer dans le cadre des institutions concernées et notamment du Comité de sécurité et de la Commission de contrôle intergouvernementale, à soutenir les positions exprimées par le Conseil de la Vallée quant à la réduction globale du nombre des poids lourds en transit sous le Mont Blanc, à hauteur de 50% des chiffres de 1998, ainsi qu'à l'importance d'un suivi détaillé de tous les éléments concernant la sécurité, la santé de la population et la protection environnementale dans notre région et ce non seulement aux approches du tunnel, mais aussi tout au long des voies d'accès à ce dernier.

Ce suivi sera de plus haut intérêt lorsqu'il faudra évaluer à l'automne prochain l'impact global de la réouverture du tunnel du Mont Blanc et notamment de la suppression de la circulation à sens unique alterné.

Président - La parole au Conseiller Curtaz.

Curtaz (Arc-VA) - Ringrazio il Presidente per i dati che ci ha fornito. Sono dei dati poco confortanti, perché se facciamo un ragionamento generale rispetto a tutta questa serie di elementi che lei ci ha dato, emergono con evidenza solare due tendenze: l'una, la tendenza dell'aumento del traffico pesante, l'altra, quella della diminuzione dei controlli, cioè esattamente il contrario di quanto ciascuno di noi auspicherebbe.

Lei ha fatto riferimento, Presidente, a una media relativa al mese di giugno di circa 800 passaggi di traffico pesante attraverso il traforo del Monte Bianco. Le faccio però presente, cosa che ovviamente lei sa, che questo dato è riferito a tutti i giorni del mese, comprendendo i giorni dei fine settimana, in occasione dei quali i TIR non passano. Se andassimo a vedere il traffico effettivo giornaliero nei giorni in cui è consentito il traffico dei mezzi pesanti, scopriremmo che questo dato è assai superiore e se aggiornassimo ulteriormente questo dato, scopriremmo che la scorsa settimana - luglio del 2003 - il traffico dei mezzi pesanti giornaliero ha superato le 1300 unità.

Questo ci fa intanto dire e temere - considerato il rallentamento nel periodo estivo, fisiologico, visto che i commerci sono meno assidui nei periodi feriali in presenza della chiusura delle fabbriche, eccetera - quanto abbiamo sostenuto da quando questa vicenda si è aperta: che la prossima stagione autunnale segnerà un ulteriore aumento del traffico pesante e raggiungerà, nel giro di pochi mesi, il livello di traffico che già conoscevamo prima dell'incidente del Monte Bianco, cioè quei circa 2000-2100 camion/giorno. Se già oggi a luglio, in un mese relativamente tranquillo sotto il profilo commerciale, abbiamo raggiunto i 1300 mezzi, credo che dobbiamo temere questa ulteriore "escalation". L'escalation è favorita - ed è il dato che lascia più amarezza - dalla carenza di controlli; controlli che non esito a definire "risibili", fanno ridere!

Lei ci ha annunciato che nel mese di maggio l'ARPA ha controllato in 31 giorni 13 TIR, uno ogni due giorni e mezzo: neppure l'1 per mille dei TIR in transito! È chiaro che se volevamo - perché così si era espresso il Consiglio, mi sembra in maniera abbastanza unanime, quanto meno nelle dichiarazioni - operare dei controlli che, senza avere un ruolo di ostacolo giuridico al transito dei TIR, cosa che non sarebbe possibile per tutte le ragioni già da noi evidenziate, avessero comunque un effetto dissuasivo, vediamo che questo effetto assolutamente non c'è! Non c'è non solo per l'atteggiamento delle Forze pubbliche, che controllano pochissimo. L'ARPA praticamente non sta controllando più niente, tanto che azzardo l'ipotesi che vi sia un accordo raggiunto nelle segrete stanze, fra il Governo regionale e il Ministro Lunardi per non effettuare questi controlli, perché se la Regione volesse operare in tal senso, dovrebbe dotare l'ARPA dei mezzi necessari e fare questi controlli disincentivanti nei confronti dei camion: ne deriverebbero i benefici in termini di salute, economici, turistici che da questi banchi abbiamo più volte auspicato!