Compte rendu complet du débat du Conseil régional

Objet du Conseil n. 3052 du 5 mars 2003 - Resoconto

OGGETTO N. 3052/XI Valorizzazione dei prodotti ortofrutticoli della Regione. (Interrogazione)

Interrogazione Evidenziata la situazione del mercato frutticolo valdostano, in particolare per quanto riguarda il settore delle mele;

Considerata l'importanza di tale settore (con circa 300 produttori) nel comparto agricolo della nostra regione;

Evidenziata la mancanza di una forte caratterizzazione nelle regioni del nord Italia, fatto che penalizza il prodotto valdostano nei confronti della concorrenza;

Riscontrato un limite quantitativo e qualitativo alla produzione di mele valdostane, limite che crea difficoltà di penetrazione e di presenza nel mercato;

Tenuto conto che il limite del settore delle mele è dovuto alla mancanza di una maggiore professionalità e di una maggiore assistenza tecnica che possa sopperire a ciò;

il sottoscritto Consigliere regionale

Interroga

l'Assessore competente per sapere:

1) qual è la situazione della promozione, della commercializzazione delle mele della Valle d'Aosta e dell'ottenimento del relativo marchio DOP;

2) se ritiene opportuno investire sia in termine di immagine che in termini di produttività per favorire e accrescere la conoscenza, la caratterizzazione, la produzione e la commercializzazione delle mele valdostane, anche in funzione di un nuovo sviluppo del settore frutticolo valdostano;

3) se è a conoscenza della volontà, da parte della Cofruits, di presentare un progetto che, finanziato con i fondi europei, possa garantire l'assistenza tecnica necessaria per elevare la qualità delle mele valdostane e se l'Amministrazione regionale è d'accordo nel sostenere ed appoggiare tale progetto nel caso in cui venga presentato.

F.to: Lanièce

Président La parole à l'Assesseur à l'agriculture et aux ressources naturelles, Perrin.

Perrin (UV) Quelques considérations sur le secteur de l'arboriculture fruitière, étant donné l'interrogation du Conseiller Lanièce.

L'arboriculture fruitière valdôtaine a bien sûr des faiblesses dont la plus importante est représentée par la pulvérisation des exploitations, ce qui empêche la diffusion d'une arboriculture moderne, qui fait de la mécanisation un des principaux facteurs portant à la réduction des frais de production. Deuxièmement, nos arbres sont en partie encore vieux et élevés à haute tige, donc peu productifs et onéreux d'un point de vue de la main d'?uvre. Il y a une partie de ces vieux pommiers qui sont infectés par les phytoplasmes et ils sont donc affaiblis et sensibles à l'oïdium et produisent, par conséquent, des pommes de qualité et de calibre inférieur. Un ultérieur ennemi de l'arboriculture est constitué par les larves de hanneton; un grand effort a été accompli ces années pour mettre à point un système de lutte qui a commencé à donner quelques résultats intéressants. Il existe problèmes aussi dans la commercialisation de nos fruits: l'unique coopérative présente, la "Cofruits", commercialise environ 1.000 tonnes par année, ça dépend de la production annuelle, mais qui est loin de cette masse critique minimale, qui devrait être d'environ 4.000 tonnes, quantité estimée indispensable pour rester sur le marché, de façon concurrentielle.

Toutefois, à côté des caractères négatifs, qui sont dus à la situation particulière de notre arboriculture, dans ces années nous avons doué "Cofruits" de tous les instruments pour améliorer et rationaliser le travail. A son intérieur, le dernier acte a été la dotation d'une machine à trier - la cernitrice - qui a beaucoup allégé le travail de cueillette et de choix des fruits par les arboriculteurs et de sélection près de la coopérative, en favorisant aussi une opération qui garantit la qualité finale des produits. Pour la relance du secteur l'Administration régionale, à côté d'une constante assistance technique aux producteurs, a envisagé une série de mesures d'aide économique, afin de promouvoir le remaniement foncier des vergers d'un côté et la plantation de vergers rationnels, l'achat des instruments de lutte contre les différentes infestations, la destruction des pommiers infectés, la dotation d'une mécanisation adéquate.

Nous avons conscience, comme il a été dit dans les prémisses, que la quantité des pommes produite dans notre région est encore faible pour soutenir la concurrence des grandes surfaces et il nous faut donc conquérir des niches de marché, disposées à payer davantage la qualité supérieure de nos fruits. Justement, pour mieux défendre et faire connaître nos pommes, l'Assessorat de l'agriculture, en collaboration avec l'Institut agricole régional, a prédisposé le dossier nécessaire pour la requête du label "DOP pomme Vallée d'Aoste". Ce dossier a été transmis par la "Cofruits", qui est l'association déléguée à ce faire, au Ministère des politiques agricoles, qui est en train de l'examiner et on prévoit une réponse dans des brefs délais.

Les nouveaux vergers rationnels produisent, à des coûts acceptables, des pommes dont les qualités gustative et hygiénique sont supérieures, ce qui devrait déclencher - c'est notre souhait - un processus de renouveau global dans le secteur de notre arboriculture. D'ailleurs, un programme de promotion et publicité, présenté toutes les années par "Cofruits", est approuvé et financé par l'Administration régionale, selon ce qui prévoit le plan de développement rural et, chaque année, toute une série d'initiatives de promotion qui vont des fêtes des pommes à des programmes dans les écoles et à la participation à des foires, trouvent, de la part de l'Administration régionale, un soutien qui n'est pas seulement un soutien économique. Il existe aussi un groupe de travail, institué par nos services, qui est composé par les techniciens de l'Assessorat, par des représentants des petits producteurs et les représentants de la "Cofruits": finalement on a tâché de mettre tous ensemble les acteurs du secteur. Ce groupe de travail est chargé d'élaborer les stratégies et les lignes d'action susceptibles de donner un nouvel élan à notre arboriculture fruitière.

Nous assistons dernièrement à un intérêt renouvelé pour le secteur, pendant 2003 plus de 20 hectares de vergés seront replantés. C'est un signal sûrement positif qui semble invertir une tendance, qui était plutôt de stase, du secteur. Suite à la première application d'un plan d'assainissement des pommiers, auquel l'on a donné exécution en 2002, la quasi-totalité des arboriculteurs concernés ont manifesté l'intention de replanter des vergés modernes. Là il y a une intervention publique de 50 pour cent pour l'arrachage des vieux pommiers malades et de 50 pour cent des frais souvenus pour replanter les vergers; donc, c'est un bon encouragement à renouveler les vergers.

En réponse à la dernière question posée, nous apprécions et soutenons toutes les initiatives visant à stimuler, à travers la vulgarisation et l'assistance technique, la modernisation de l'arboriculture valdôtaine. Ce groupe de travail a préparé des propositions concrètes quant à la rationalisation des plantations et aux choix des variétés les plus adaptes à notre terroir et à notre climat. Un programme d'assistance technique a également été préparé, il y est établi que les producteurs mêmes, par le biais de la coopérative, pourront être directement appelés à gérer ce projet. Nous sommes disponibles à côté de l'aide que les techniciens de l'Assessorat fournissent déjà, de l'encourager et de trouver les moyens financiers pour permettre qu'il démarre.

Toutes ces initiatives ne pourront que soulager un secteur qui peut avoir des atouts importants pour son essor. Les signes sont positifs, il faut absolument les encourager.

Président La parole au Conseiller Lanièce.

Lanièce (SA) Ringrazio l'Assessore per la relazione molto dettagliata che mi ha fornito. Questa interrogazione è stata presentata per avere il quadro completo del settore frutticolo valdostano, alla luce anche di un articolo che era apparso all'inizio di febbraio su "Il Sole 24Ore Nord-Ovest", che puntava l'attenzione sul fatto che la quantità di produzione non è quella ritenuta sufficiente per stare sul mercato. Bisogna quindi puntare essenzialmente sulla qualità e questo vale non solo per le mele, ma per qualsiasi prodotto in Valle d'Aosta: la nostra è una realtà piccola e perciò dobbiamo per forza riuscire ad ottenere dei prodotti di nicchia che abbiano un'alta qualità, per poter stare sul mercato ed andare avanti.

Dalla risposta, mi sembra che emerga la volontà da parte dell'Amministrazione di sostenere appieno questo settore, che è stato portato avanti anche grazie all'operato della "Cofruits", soprattutto per quanto riguarda le mele. Fra l'altro, tra le mie domande c'era anche quella riguardante questo progetto - che sapevo "in itinere" -: è il progetto finalizzato a dare una maggiore assistenza tecnica agli stessi produttori, perché ciò che manca per poter migliorare la qualità è il fatto di avere un maggior sostegno, una maggiore presenza, maggiori consigli ai nostri produttori, in modo che si possa raggiungere la massima qualità, quella che ci permette di mantenerci sul mercato.

Per quanto riguarda l'iter per l'ottenimento del marchio "DOP", sappiamo che al momento è fermo a Roma. La cosa procede comunque positivamente e ci auguriamo che, al più presto, vi sia il "via libera" da Roma per poi andare a Bruxelles ed ottenere finalmente il marchio "DOP", il quale sarà un ulteriore passo in avanti per posizionarsi meglio sul mercato e dare alle mele valdostane un forte sostegno, onde poter competere con le mele del Trentino. Ringraziando l'Assessore per la sua risposta e soprattutto perché ha ribadito il pieno appoggio, da parte della Giunta, a questo progetto, che punta a fornire una maggiore assistenza tecnica ai nostri produttori, mi auguro, non appena questo progetto sarà definitivamente approvato, che sia illustrato alla commissione competente, in modo da conoscere tutti i dettagli di questa importante iniziativa.