Objet du Conseil n. 1797 du 24 janvier 2001 - Resoconto
OGGETTO N. 1797/XI Problemi concernenti le date di riapertura del Tunnel del Monte Bianco. (Interpellanza)
Interpellanza Ricordato il continuo rinvio delle possibili date di riapertura del Tunnel del Monte Bianco;
Osservato che, ancora recentemente, autorevoli membri del governo italiano hanno sostenuto che la Francia starebbe ritardando i lavori di riapertura del traforo;
Saputo che il 15.01.2001 è prevista una visita a Courmayeur, del Ministro Nesi, il quale vorrà rendersi conto dello stato di avanzamento dei lavori;
Rilevato altresì che non sono stati resi pubblici ulteriori dati circa le conseguenze economico-finanziarie subite dalla nostra Regione;
Ritenuto opportuno avere ulteriori informazioni al riguardo;
il sottoscritto Consigliere regionale
Interpella
la Giunta regionale per sapere:
1) se ritiene fondate le critiche indirizzate alla Francia, che starebbe rallentando ad arte i lavori di ripristino del tunnel;
2) se tale atteggiamento, qualora venisse confermato, comporterà ulteriori ritardi e come intende operare la Giunta per ottenere una più celere riapertura;
3) perché non risulta ancora resa pubblica, nonostante i reiterati impegni in tal senso della Giunta, la seconda stima dei danni economico-finanziari subiti dalla nostra Regione in conseguenza della chiusura.
F.to: Curtaz
PrésidentLa parole au Conseiller Curtaz.
Curtaz (PVA-cU)L’interpellanza riguarda il Traforo del Monte Bianco ed è talmente tempestiva che il Presidente in parte ha già risposto, per un’altra parte se ne discuterà.
Ha già risposto per quanto riguarda le ultime notizie a proposito dei lavori di ripristino e degli esiti degli incontri avvenuti in occasione della visita del Ministro Nesi; ha risposto in occasione delle sue comunicazioni di questa mattina.
Per quanto riguarda l’ultimo punto, ho visto che è stato inserito in suppletivo un ordine del giorno, poi dirò che non mi è piaciuto il suppletivo su questo punto, però lascio a lei, Presidente, giudicare se ritiene opportuno riaffrontare le tematiche poste dalla mia interpellanza o se invece ritiene esaustive le cose che ha detto rimandando per quanto riguarda la terza questione al dibattito che verrà fatto presumibilmente questo pomeriggio.
PrésidentS’il n’y a pas de réponse de la part du Gouvernement ou bien s’il demande des éclaircissements?, je n’ai pas compris non plus?, le Président est intervenu hors du micro, je n’ai pas entendu ce que le Président a dit.
Pour la réplique la parole au Conseiller Curtaz.
Curtaz (PVA-cU)Evidentemente non sono stato chiaro e me ne scuso.
Se il Presidente non ha null’altro da aggiungere rispetto a quanto già affermato questa mattina in apertura di seduta a me sembra superfluo sentirmi ripetere le stesse cose. Se invece il Presidente ritiene opportuno dover aggiungere qualcosa, ne prendo atto volentieri, quindi è una valutazione che dipende dalla risposta del Presidente, ma lo faccio con spirito collaborativo, Presidente. Se vuole ripetermi le stesse cose, va bene, le ascoltiamo tutti; se invece ritiene di dirmi che ha già risposto questa mattina mentre per quanto riguarda la terza questione ne discuteremo questo pomeriggio, ne prendo atto senza polemiche.
PrésidentLa parole au Président du Gouvernement, Viérin Dino.
Viérin D. (UV)Le 15 janvier dernier la visite du Ministre Nesi au chantier du Mont-Blanc a permis de constater sur le terrain avec le Président de la société exploitante française, Rémy Chardon, l’état d’avancement des travaux du réaménagement du tunnel.
S’il est vrai que les travaux de génie civil sont effectivement plus avancés sur le versant italien, il n’en est pas moins vrai – un certain retard est à déplorer du côté français; c’est le Président Chardon lui-même qui l’a admis et, toujours selon le Président Chardon - que ce décalage ne relève néanmoins pas de la prétendue volonté de la France? et là je réponds aux questions qui ont été posées par l’interpellation de M. Curtaz même si c’est lui qui doit dire s’il veut maintenir son interpellation ou s’il veut la retirer; moi, je ne peux pas juger si les réponses que je vais donner seront exhaustives ou s'il y a répétition; le droit d’initiative revient au Conseiller Curtaz et il doit dire s’il veut maintenir l’interpellation ou s’il veut la retirer; il ne l’a pas retirée, c’est la raison pour laquelle je réponds.
Je disais que ce décalage ne relève pas, selon le Président Chardon, d’une prétendue volonté de la France de retarder la réouverture du tunnel, mais des difficultés liées au contentieux, aux procédures, aux recours administratifs dans l’exécution des travaux à effectuer sur le côté français de la frontière. Nous savons tous quelle est l’action des associations de protection de l’environnement qui veulent à tout prix éviter la réouverture ou empêcher la réouverture du tunnel et donc chaque jour présentent des recours au Tribunal administratif, à l’inspection du travail. Je me réjouis par contre du fait que du côté valdôtain ces mêmes représentants réclament la réouverture du tunnel. Nous avons des avis différents quant aux modalités de réouverture, mais au moins nous avons un point en commun de ce côté des Alpes concernant la réouverture.
Par ailleurs, les interventions de décontamination et de nettoyage du tunnel sur le versant savoyard ont été plus longues que sur le côté valdôtain du fait des circonstances dans lesquelles s’est propagé l’incendie. Ce retard ne s’explique donc pas, comme l’a d’ailleurs confirmé l’exploitant français, par la mauvaise volonté, mais par des problèmes techniques, juridiques, opérationnels et environnementaux qui ont ralenti le démarrage et l’exécution des travaux programmés sans compter l’impasse initiale liée aux exigences de l’enquête de la magistrature française.
Pour sa part, l’exploitant français a en tout cas réaffirmé son intention de déployer tous ses efforts pour rattraper ce retard afin que le tunnel puisse être rouvert l’automne prochain.
Compte tenu de nos compétences, nous continuerons à accorder toute notre attention à cette question et à prôner la réouverture du tunnel dans le respect des conditions de sécurité et avec une réglementation concernant ces passages dans le cadre des relations que nous entretenons avec le Gouvernement italien, la Società Autostrade, l’ANAS, ainsi qu’au sein des organismes dont nous faisons partie tels que la Commission intergouvernementale qui se réunira le 5 février prochain à Paris et le Comité technique de sécurité.
A l’heure actuelle nous nous employons donc à ce que les Gouvernements italien et français fixent une date définitive de réouverture du Tunnel du Mont-Blanc et mettent en ?uvre toutes les mesures nécessaires à cet effet.
C’est la priorité que nous avons signalée au Ministre Nesi pour qu’il en fasse part au Ministre Gayssot ainsi qu’au Président Amato et aux autres participants du sommet franco-italien qui se tiendra à Turin le 29 janvier prochain. Par ailleurs le 28 à Turin il y aura également une réunion de tous les présidents des régions, provinces, départements ainsi que des maires des villes capitales de ces mêmes régions de la frontière nord-occidentale des Alpes afin de présenter là encore des propositions pour le sommet qui se tiendra le lendemain.
PrésidentLa parole au Conseiller Curtaz.
Curtaz (PVA-cU)Prendo atto e ringrazio il Presidente.