Objet du Conseil n. 1725 du 20 décembre 2000 - Resoconto
OGGETTO N. 1725/XI Notizie su programmi per combattere i maggiolini tramite modificazione genetica dei meli. (Interrogazione)
Interrogazione Appreso da un servizio televisivo che attraverso procedimenti di modificazione genetica si intenderebbe combattere i "maggiolini" che attaccano le radici dei meli;
Affermata la propria contrarietà ad ogni esperimento di modificazione genetica sulle specie animali e vegetali;
Ritenuto opportuno ottenere informazioni al riguardo;
il sottoscritto Consigliere regionale
Interroga
l’Assessore competente per sapere:
1) se è a conoscenza di esperimenti genetici svolti in Valle d’Aosta e, nel caso specifico, se conosce i programmi per combattere i "maggiolini", attraverso la modificazione genetica dei meli;
2) chi si sta occupando di tali esperimenti e su incarico di chi;
3) qual è il suo giudizio a riguardo.
F.to: Curtaz
Président La parole à l’Assesseur à l’agriculture et aux ressources naturelles, Perrin.
Perrin (UV) Je peux vous assurer qu’en ce moment il n’y a aucune expérimentation en cours en Vallée d’Aoste dans le domaine du génie génétique appliqué à l’agriculture.
J’assure aussi que ni l’expérimentation sur le transfert génétique, ni l’introduction des plantes génétiquement modifiées sont prévues dans les prochaines années.
Bien sûr, les techniques de la biologie moléculaires sont au contraire largement utilisées dans la recherche et dans les plans d’amélioration génétique des races et des variétés autochtones.
Les techniques d’analyse mises au point grâce à la maîtrise de l’ADN permettent, en effet, aux chercheurs et aux techniciens de conduire d’une façon plus ciblée et plus rapide les programmes d’amélioration génétique.
Cela arrive désormais depuis plusieurs années soit au centre génétique de la race bovine valdôtaine à Gressan, qu’à l’Institut agricole pour la sélection clonale des cépages autochtones ou pour la caractérisation des bactéries lactiques repérées dans les alpages.
Les mêmes technologies moléculaires sont utilisées par les services phytosanitaires de l’Assessorat de l’agriculture pour le diagnostic des maladies des plantes. Dans ces cas il n’y a pas d’utilisation des transgènes, mais on demeure clairement dans le domaine de la génétique ainsi dite traditionnelle.
La question plus spécifique de l’utilisation du génie génétique pour la lutte au hanneton n’est à l’état des connaissances actuelles qu’une possibilité scientifique. Le hanneton, insecte ravageur bien connu comme véritable fléau des cultures valdôtaines, est depuis toujours sujet d’études pour en limiter le développement.
Les recherches les plus récentes se sont concentrées sur l’utilisation de certains parasites des larves de l’insecte et sur la recherche des porte-greffes, dont les racines soient résistantes à l’attaque de ces vers.
Une hypothèse, formulée par le Département de biologie de l’Université de Milan avec qui le Service de phytopathologie de l’Assessorat a une convention de recherche sur la lutte au hanneton en général, prévoit la possibilité d’insérer dans le patrimoine génétique des porte-greffes un gène qui produise une protéine toxique pour les larves.
Le génome des pommiers et des pommes resterait en tout cas intact, ne subirait aucune modification génétique. Cette dernière recherche, qui se déroule complètement à l’intérieur des laboratoires de l’Université de Milan, consiste à l’heure actuelle à dénicher quelques protéines toxiques pour ces larves inassouvissables; c’est à ce niveau que l’expérimentation demeure intéressante dans la recherche des principes toxiques.
Je veux donc rassurer le Conseiller Curtaz que la politique agricole régionale, définie d’ailleurs par le plan de développement régional, apporte tout son soutien aux productions d’origine, à celles traditionnelles et à celles biologiques. Ce sont notamment des filières de production qui ne prévoient pas l’utilisation d’organismes génétiquement modifiés et qui prétendent au contraire l’utilisation de la biodiversité locale et des caractéristiques particulières du milieu et du savoir-faire régional valdôtain.
Pour répondre à la troisième question, les biotechnologies en général et le transfert génétique en particulier - en remontant l’échelle de la complexité biologique dès le microbe jusqu’aux végétaux, aux animaux et enfin à l’homme - réclament de la part de la politique et de l’éthique aussi, une démarche plus complexe par rapport à la simple délimitation des confins à ne pas dépasser.
On nous a déjà franchi les bornes de la biologique classique; nous bénéficions déjà de nombreuses applications de la biotechnologie dans le domaine de la santé et dans la lutte à la pollution.
Une loi qui se borne à dire "non", n’arrête pas la science mais au contraire la livre aux intérêts du seul profit immédiat.
Ce sont donc des enjeux et des risques considérables pour des choix responsables.
PrésidentLa parole au Conseiller Curtaz.
Curtaz (PVA-cU)La questione del maggiolino può apparire un caso marginale rispetto alle problematiche che con questa interrogazione volevo toccare, era in effetti solo uno spunto per poter capire qual era l’orientamento politico generale dell’Amministrazione rispetto a queste problematiche, in particolare nel settore dell’agricoltura.
Devo dire che delle parole dell’Assessore al riguardo sono soddisfatto, direi addirittura molto soddisfatto e voglio interpretare quanto ha dichiarato l’Assessore rispetto al suo modello di agricoltura in Valle d’Aosta come un impegno politico che non è soltanto contingente rispetto alla risposta a un'interrogazione, ma un impegno politico suo e della Giunta per i prossimi anni.
Ripeto, condivido totalmente l’impostazione che l’Assessore ha dato e per questo mi dichiaro soddisfatto.
Voglio però rimarcare una contraddizione ma nell’atteggiamento complessivo dell’Amministrazione, perché da una parte l’Amministrazione persegue un tipo di agricoltura, chiamiamolo tradizionale per usare una terminologia ampia, che condivido, dall’altra parte la stessa Amministrazione finanzia in maniera significativa, se non ricordo male con 120 milioni all’anno, la Fondazione delle biotecnologie di Torino che si sta invece occupando di modificazioni transgeniche, di esperimenti proprio in questo settore. Di questo ho avuto conferma diretta perché ho partecipato a un convegno organizzato dal Centro sviluppo o forse dall’Amministrazione regionale in cui i massimi esponenti di questa fondazione hanno parlato dei loro esperimenti di tipo transgenico in modo, dal loro punto di vista, molto positivo.
Ne faccio soprattutto una questione etica e devo dire che mi sono trovato in un certo imbarazzo nel sapere che la Regione autonoma Valle d’Aosta finanzia un istituto che conduce delle ricerche che vanno in una direzione che non condivido. Chiedo quindi all’Amministrazione una certa coerenza. Vogliamo fare dell’agricoltura tradizionale, vogliamo proteggere la biodiversità.
Credo che dal punto di vista economico-commerciale sia quella la strada da percorrere perché sono persuaso che se ci fosse una chiarezza di etichette, ad esempio nel mais, credo che il 99 percento dei consumatori comprerebbe il mais tradizionale e non quello transgenico. Questo è l’orientamento economico che dobbiamo avere anche perché possiamo veramente avere dei prodotti particolari, di qualità, di nicchia, eccetera.
Se andiamo verso questo tipo di agricoltura, opzione condivisibile, non possiamo finanziare delle fondazioni che stanno facendo un discorso totalmente diverso e chiedo che su questo ci sia una riflessione e che l’Amministrazione regionale valuti l’opportunità di continuare a finanziare chi fa esperimenti dal mio punto di vista negativi.