Objet du Conseil n. 3459 du 21 mai 1992 - Resoconto
OGGETTO N. 3459/IX Iniziative per valorizzare la figura politica di Bruno Salvadori. (Approvazione di risoluzione)
Risoluzione Il Consiglio regionale della Valle d'Aosta,
Premesso che la figura del Consigliere regionale valdostano Bruno Salvadori, prematuramente scomparso, è stata una delle più rappresentative del pensiero e dell'azione politica autonomista e federalista in questo dopoguerra,
Constatato come recentemente si sia realizzata un'inaccettabile strumentalizzazione del suo nome, accostato a tesi politiche che certamente non gli sono appartenute,
Deplorando fortemente tale iniziativa,
Impegna
la Giunta regionale ad attuare al più presto opportune iniziative di studio e di documentazione al fine di far conoscere le reali posizioni politiche di Bruno Salvadori e di esaltarne la figura di autentico alfiere dell'Autonomismo Valdostano e del Federalismo a favore dei Popoli e delle Nazionalità minoritarie.
F.to Roberto Gremmo
Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Gremmo.
Gremmo (UAP) I motivi della presentazione urgente di questa risoluzione stanno nel fatto che non più tardi di due domeniche fa, durante una manifestazione semi-gastronomica organizzata a Pontida dal Partito Lega Nord, Lega Lombarda, Lega Centro, Lega Sud e chi più ne ha più ne metta, è stata annunciata l'intenzione di dar vita ad una fondazione intitolata al nome di Bruno Salvadori.
Ora, per quanto ricordo io, Bruno Salvadori, a cui la nostra Valle credo non abbia ancora reso tutti gli omaggi dovuti, era molto lontano dalle tesi sostenute da questo partito e, comunque, era una figura che apparteneva ad un altra parte politica, non certamente alla Lega che, ondeggiando tra l'appoggio al presidenzialismo e le velleità di tagliare a fette l'Italia come un salame, rappresenta un qualcosa di molto distante dalle idee del federalismo e dell'autonomia.
Peraltro, devo dire che il furto arbitrario del nome di Salvadori da parte di alcuni capi di questo partito è estremamente disinvolto. Qualcuno si ricorderà che ogni tanto, in certe rievocazioni a posteriori, un senatore, adesso diventato deputato, il signor Bossi, continua a rinfacciare a Salvadori di avergli addirittura lasciato dei debiti da pagare e cose di questo tipo.
Io mi ricordo che negli anni in cui Salvadori capeggiò lo sfortunato, ma interessante tentativo dell'Union Valdôtaine di avviare la prima iniziativa politica autonomista fuori dalla Valle d'Aosta, non aveva lasciato nessun debito in giro. Perrin allora era Segretario, quindi certe dichiarazioni ricorrenti che vengono fuori da parte del signor Bossi di aver pagato i debiti di Salvadori e dell'Union Valdôtaine sono provocatorie.
Più provocatorio ancora mi è sembrato mettere a capo di una fondazione politica che si pone come obiettivo la creazione della Repubblica del Nord la figura di Bruno Salvadori.
Tutti noi ricordiamo che la lista di cui mi onoro di aver fatto parte nel 1979 con l'emblema dell'Union Valdôtaine, io e Ugo, che ha buona memoria, eravamo andati al tribunale di Milano a depositarla. C'eravamo dati appuntamento al Casello di Santhià e abbiamo fatto un pezzo di strada insieme fino a Milano. Ugo, poi, aveva preso l'aereo ed era andato a Roma.
Comunque le tesi che sostenevamo allora erano sicuramente diverse da quelle della Repubblica del Nord. Siccome io ho sempre considerato e auspicato che le tesi portate avanti allora venissero poi riprese in maniera magari unitaria, superando certe situazioni che si sono venute a creare, sono rimasto sbalordito quando il nome di Salvadori è stato accostato all'ipotesi della Repubblica del Nord che credo fosse molto lontana dalle sue posizioni.
Di qui la scelta politica di esternare questa protesta nei termini consentiti cioè con una risoluzione e la richiesta, la speranza, l'auspicio e l'impegno che il Governo regionale in qualche modo avvii una rivisitazione non di parte, non faziosa di quello che era stato il pensiero di Salvadori, specie nel momento più alto della sua politica, cioè l'iniziativa esterna alla Valle.
Una risoluzione che ha i toni più pacati possibili, ma che vorrebbe invitarci ad una attenzione maggiore al patrimonio storico di azione politica che è stato avviato da questa Valle e che poi in qualche maniera ha avuto fortuna fuori. Ecco il senso di questa risoluzione.
PresidenteChiede la parola il Consigliere Perrin.
Perrin (UV) Sous un certain aspect nous sommes obligés à monsieur Gremmo d'avoir porté au Conseil cette résolution puisque il nous permet de parler d'un ami, d'un activiste de l'Union Valdôtaine, d'un valdôtain qui, à travers son oeuvre politique et d'écrivain, a illustré la Vallée d'Aoste.
Et donc nous sommes en partie d'accord sur cette résolution et si le Conseiller Gremmo acceptera certaines propositions que nous ferons, nous serons même d'accord de voter la résolution.
J'ai eu pendant très longtemps, une dizaine d'années au moins, la possibilité d'oeuvrer à côté de Bruno et surtout à partir de 1973 jusqu'à sa mort hélas prématurée.
Il était d'abord sur des positions divergeantes. Nous avons, à travers de longs colloques, pu affiner nos pensées et nous nous sommes aperçus que les choses qui nous liaient étaient certainement plus nombreuses de celles qui séparaient l'Union Valdôtaine de l'Union Valdôtaine Progressiste de Bruno Salvadori, d'Emile Chanoux et cetera.
A travers un travail d'un tas d'amis de l'Union Valdôtaine et de l'Union Valdôtaine Progressiste d'alors, nous avons pu arriver au Congrès de Saint Vincent qui a vu la réunification de ces deux mouvements et du Rassemblement Valdôtain.
En reconstituant une seule Union Valdôtaine, régénérée, fortifiée qui depuis lors, les résultats sont là, a fait beaucoup de chemin, parce qu'elle a su retrouver l'unité et a su indiquer l'unité du peuple valdôtain à tous les valdôtains.
Une unité qui n'était pas uniquement de façade, mais qui était bâtie sur les idées, des idées fondamentales, des idées qui de plus en plus sont en train de se frayer le chemin non seulement en Vallée d'Aoste, mais dans d'autres régions, dans tout l'Etat italien, dans toute l'Europe.
Et de plus en plus, nous constatons que les anciennes idées de notre mouvement, qui ont repris de vigueur tout au long des années '70, sont celles qui aujourd'hui montent dans la pensée politique de plusieurs partits, de plusieurs mouvements, de plusieurs forces sociales. Bruno a contribué largement à la diffusion de ces idées, à travers son oeuvre de Directeur du "Peuple Valdôtain", sur lequel presque toutes les semaines laissait une trace et il a su cependant sortir de la Vallée d'Aoste pour élargir ses idées mêmes. Idées d'autonomie, idées de fédéralisme et il y a là, je crois, une évolution aussi dans sa pensée: il suffit de prendre en vision une de ses oeuvres principales au point de vue politique.
Il avait d'abord écrit un livre "Pourquoi être autonomiste" dont il a repris en 1989 l'édition, édition corrigée, amplifiée, mise au jour en transformant le titre en "Pourquoi être fédéraliste", avec un saut de qualité, si nous voulons, avec une vision qui sortait de la Vallée d'Aoste pour embrasser l'Etat Italien fédéral, pour embrasser une Europe unitaire, mais à travers le fédéralisme.
Si d'autres forces politiques veulent profiter de la pensée de Bruno Salvadori, nous ne pouvons qu'en être satisfaits. Il avait de bonnes idées et le fait de les poursuivre, de les faire connaître dans d'autres régions italiennes, ne serait qu'un bénéfice pour l'Etat dans lequel nous sommes placés.
Tout en disant que nous ne nous sommes pas alignés ni sur les positions de la Lega Nord ni d'autres "Leghe", si ces mouvements, ces forces politiques veulent, à travers Bruno Salvadori et sa pensée, porter de l'avant l'autonomie, l'idée autonomiste, l'idée fédéraliste, nous leur serons obligés.
Nous nous différencions de la "Lega Nord", mais nous croyons, quand même, que cette force politique est, peut-être actuellement, une force uniquement d'opposition, une force qui ne fait qu'entrevoir des aspects négatifs, qui n'a peut-être pas encore la possibilité matérielle de gouverner. Ce fait fera quand même réfléchir les forces politiques traditionnelles et, avec les mouvements traditionnels autonomistes et fédéralistes, les obligera à corriger leur direction.
Et donc on donne la bienvenue à tout ce qui peut modifier la politique italienne et, dans ce sens, nous ne nous sentons pas de reprocher à Bossi la création de cette fondation dédiée au nom de Bruno Salvadori.
D'ailleurs le mouvement de l'Union Valdôtaine ne peut pas empêcher cela; l'unique qui peut le faire c'est la famille et si la famille est d'accord, nous ne pouvons pas nous opposer à la pensée d'une femme et d'un fils qui sont d'accord que le nom de leur mari et père puisse servir à la cause autonomiste, à la cause fédéraliste.
Donc nous voterons cette résolution à une condition près; nous ne pouvons pas évidemment accepter des considérations qui sont dans la partie introductive de la résolution même et donc si monsieur Gremmo, qui a présenté la résolution, est d'accord d'enlever toute la partie allant de "Constato" à "tali iniziative" et s'il est d'accord d'enlever l'adjectif "reali" devant "posizioni politique", nous voterons cette résolution.
Nous demandons d'enlever ces parties pour une seule raison: nous ne connaissons pas exactement quelles pourraient être ces strumentalisations, nous ne savons pas et nous ne croyons pas qu'il y a une volonté de la part de la "Lega Nord" de profiter du nom de Bruno Salvadori pour aller dans une direction contraire à l'idée autonomiste, à l'idée fédéraliste. Même, je le répète, si nous n'acceptons pas et nous n'avons pas une même vision de ce fédéralisme, pour ce qui concerne la partie de l'engagement, nous ne voyons pas le pourquoi de cet adjectif "reali posizioni". Les positions politiques de Bruno Salvadori sont réelles, nous les connaissons, elles correspondent à celles de l'Union Valdôtaine; il les a exprimées dans des articles, dans des livres: elles sont là pour démontrer qu'il faut profiter de toutes les forces politiques pour modifier l'Etat italien.
Bruno, aussi, était convaincu que non toutes les forces politiques adhéraient parfaitement aux idées de l'Union Valdôtaine, mais pas pour cela il chassait ces mouvements, pas pour cela il ne voulait pas collaborer avec ces forces politiques, tout en sachant que les idées ne convergeaient pas complètement. Je crois vraiment dans cette vision de Bruno Salvadori: nous ne devons pas nous lancer contre d'autres forces politiques, mais, sur son exemple, profiter de tous ceux qui peuvent porter à une modification de l'Etat italien, de la constitution italienne pour arriver à un Etat fédéral. Je crois qu'à travers la collaboration, on pourra modifier aussi les idées de ces forces politiques qui, actuellement, n'ont pas exactement notre même vision.
Dans ce sens nous demandons à monsieur Gremmo d'accepter deux considérations, d'accepter notre requête et nous voterons volontiers cette résolution.
PresidenteLa parola al Consigliere Milanesio.
Milanesio (PSI) La risoluzione presentata dal Consigliere Gremmo pone un problema a questo Consiglio in riferimento ad un uso probabilmente improprio che si intende fare del nome e, credo, del pensiero politico stesso di un nostro concittadino. Io penso che dobbiamo prescindere dalle posizioni politiche, dell'appartenenza politica di ciascuno di noi.
Bruno Salvadori è stato un mio compagno d'infanzia; lo conoscevo molto bene. Abbiamo avuto assieme delle esperienze politiche e poi Bruno Salvadori si occupò del CUV, il Comitato Universitario Valdostano, successivamente militò nell'Union Valdôtaine Progressiste e poi confluì nell'Union Valdôtaine.
Io non mi sento un esegeta del pensiero di Bruno Salvadori e anche se lo conoscevo bene, avevo nei suoi confronti un rapporto di amicizia che non è mai stato offuscato né dalle diatribe né dagli scontri politici.
Io credo che la risoluzione del Consigliere Gremmo vada nel senso di cercare di evitare, per quanto possibile, che un partito, per quanto rispettabile, utilizzi il nome di Bruno Salvadori, dopo morto oltretutto, su linee e su posizioni che, per quello che mi consta, ma ripeto non sono un suo esegeta, non sono state parte del pensiero di Bruno Salvadori, per lo meno nelle attuali considerazioni politiche, nelle attuali manifestazioni e negli attuali propositi.
Non sarebbe male che questo Consiglio trovasse un'intesa per tutelare la figura di Bruno Salvadori che può stare a cuore, in qualche modo, a tutti noi, per ragioni diverse, indipendentemente dalla militanza politica. Per cui se il proponente e chi ha proposto la modifica trovassero un'intesa non sarebbe male. Comunque se si vuole sospendere per qualche minuto la seduta per vedere se è possibile o utile o proponibile un discorso di questo tipo, io credo che potrei aderire a questa proposta, anche se mi sembrano fondate le preoccupazioni del Consigliere Gremmo, al di là del taglio dato a questa vicenda.
Presidente Vi è una richiesta di sospensione dei lavori. La seduta è sospesa.
Si dà atto che la seduta è sospesa dalle ore 18,06 alle ore 18,28
Presidente Chiederei ai consiglieri che si sono incontrati durante la sospensione se vi è una risposta unitaria o comunque come si può procedere nella discussione.
La parola al Consigliere Perrin.
Perrin (UV) Pour annoncer que nous n'avons pas trouvé un accord parce que le Conseiller Gremmo voudrait quand même déplorer la création de cette fondation, tandis que nous croyons que, dans le combat autonomiste et fédéraliste, il faut être positifs et donc l'effort doit être fait pour conduire dans la propre direction aussi les forces politiques qui, maintenant, peuvent être et sont goguenardes. Forces qui n'ont pas les idées extrêmement claires, ou qui présentent des côtés qui ne sont pas identiques, qui ne savent pas interpréter un juste fédéralisme.
Donc nous proposons à monsieur Gremmo de substituer le "constatato" et le déplorant, "al fine di evidenziare il suo credo politico" c'est-à-dire pour exalter cette pensée. S'il maintient sa position, nous demandons, monsieur le Président du Conseil, que l'on vote par points différenciés de façon que nous puissions nous exprimer. Dans la partie de l'engagement, il a dit qu'il accepte d'enlever l'adjectif "reale". Dans ce cas nous le voterons.
PresidenteLa parola al Consigliere Gremmo.
Gremmo (UAP) Io non cambio più niente e non m'importa proprio niente di questo documento che, a questo punto, per me non ha più nessun valore. L'Union Valdôtaine è abilissima, e questa è una sua caratteristica, nell'essere forte con i deboli, ma servile, servilmente strisciante nei confronti di quelli che ritiene più forti.
Il signor Bossi ha, in questi anni, in modo vergognoso, snaturato quello che era il pensiero politico federalista che doveva trasformare lo Stato italiano in uno stato autenticamente federale.
La condizione perché questo avvenisse era il fatto che tutte le regioni potessero mantenere la propria identità e la volontà di affermarsi con la loro storia, la loro cultura, il loro modo di essere.
La proposta politica della "Repubblica del Nord", contrariamente a quello che qualcuno ha detto, rappresenta l'ipotesi chiave per impedire un discorso federalista, perché è evidente che primo, se si comincia a parlare di un livello talmente alto da essere addirittura irrealizzabile, il possibile, il praticabile viene vanificato. Secondo, l'illusione che viene detta tra l'altro sottovoce e mai messa per iscritto, che vi lascerà tranquilli nella vostra Valle, mentre lui trafficherà in Piemonte, nel Veneto, eccetera , ve la dovete togliere dalla testa.
Quando Bossi ha deciso di andare a Bolzano, anche se questa dai confini della "Repubblica del Nord", rimaneva fuori, c'è andato, ha preso il suo 8, 9 percento dei voti ai Trentino-Tirolesi e, tranquillo come una Pasqua, se n'è fregato di "Repubblica del Nord", di autonomia, di tutte quanto aveva detto prima.
Accostare a questo discorso, a questa prassi politica, il nome di Salvadori è stata una cosa ignobile, vergognosa.
L'atteggiamento di dire: " ma noi tanto lo trattiamo bene, perché poi dopo lui tratterà bene noi, cerchiamo di non scontrarci", è un atteggiamento suicida, perché la prassi politica della Lega Lombarda, in Piemonte, nel Veneto, dove si è manifestata, è stata quella di trattare i movimenti autonomisti locali come movimenti che dovevano essere schiacciati e che dovevano essere considerati o dei servi o essere addirittura rimossi.
Per fortuna, almeno per quel che mi riguarda, non è riuscito a rimuovermi, ma io continuo a pensare che sia una battaglia politica da avviare.
Allora l'Union Valdôtaine sbaglia ad avere questo atteggiamento signorile e di accondiscendenza nei confronti della Lega Nord, perché quando Bossi deciderà di venire in Valle d'Aosta, e lo deciderà per ragioni sue che prescinderanno dalle vostre furberie, quando arriverà, tutti i "salamelecchi" che voi gli avete fatto non vi serviranno a niente.
Questo vostro atteggiamento di fare i "salamelecchi" non posso accettarlo; a me di questa risoluzione non importa proprio più niente, perché se manca la sensibilità da parte di quelli come Perrin con tutte quelle belle, simpatiche e intelligenti chiacchiere che ha fatto prima, se manca la volontà di affermare il pilastro di certe posizioni, che sono sempre state portate avanti, e lo si afferma, deplorando ad alta voce il fatto che il nome di Salvadori sia accostato ad una fondazione che è stata presentata in pubblico, ai mass media, come la fondazione che prepara la "Repubblica del Nord", il fatto che non si abbia il coraggio di fare questo, vuol dire che politicamente non serve neanche parlare, neanche ragionare.
Io posso capire Milanesio perché poi alle forze politiche tradizionali questo discorso interessa fino ad un certo punto; credo che Salvadori interessi loro solo perché, in qualche maniera, come diceva Perrin prima, egli ha dato delle idee che poi sono state prese anche da altri. Ma è inconcepibile che le forze autonomiste della Valle d'Aosta non sentano la necessità forte di non diventare le salmerie del partito di Bossi, ed è questo che quel partito vuole e che quindi fa la cosa precisa, chiara e concreta, ed abbiano il coraggio di dire che non vogliono che il discorso dell'autonomia, del federalismo sia confuso col discorso della repubblica del Nord, perché questo è un primo passo, come Perrin diceva prima, per far cambiare le cose in Italia. Ma le cose si possono cambiare in peggio: non è detto che debbano cambiare in meglio e questa è una tappa sbagliata che può allontanare il discorso autonomista e federalista. Quindi io deploro questo atteggiamento dell'Union Valdôtaine, perché veramente mi ha sconcertato. Quindi mantengo il documento com'è e non mi importa proprio niente se me lo voterò da solo.
PresidenteLa parola al Consigliere Milanesio.
Milanesio (PSI) Io parlo a titolo personale evidentemente, perché ognuno su queste cose fa quello che crede, ma ritengo che le proposte di mediazione che si sono cercate di portare avanti, fossero estremamente ragionevoli.
Io rimango dell'avviso che l'ultima indicazione che era emersa nella proposta Gremmo poteva essere accolta anche dall'Union Valdôtaine.
Nessuno vuole appropriarsi di nessun altro; però molte delle considerazioni che Gremmo ha fatto nella sua replica io le ritengo giuste e pertinenti. Quindi, per quello che mi riguarda, visto che non si vuole raggiungere un accordo, voterò a favore dell'ordine del giorno presentato dal Consigliere Gremmo.
PresidenteHa chiesto la parola il Consigliere Perrin.
Perrin (UV) Je regrette monsieur Gremmo, mais nous n'acceptons pas leçons de votre part. L'Union Valdôtaine a démontré par son action de ne pas connaître le servilisme et ce n'est pas dans cette direction que nous menons notre action politique. Je crois que l'histoire du mouvement l'a démontré. Nous avons mis au service d'autres forces politiques, d'autres personnes, d'autres mouvements, nos idées et nos idéaux et nous avons toujours tenu nos idées et nos idéaux.
Nous ne craindrons pas la confrontation, nous connaissons nos idées et les idées de Bruno Salvadori qui était l'innovateur, et sur cela nous pouvons engager une bataille, pour cela nous sommes d'accord pour une action de promotion et de connaissance. Donc nous demandons de mettre en votation séparément la partie expositive que nous ne pouvons pas accepter parce qu'elle a été maintenue et la partie d'engagement pour laquelle, si on enlève l'adjectif "reali", nous sommes d'accord de voter.
Presidente La parola al Consigliere Riccarand.
Riccarand (VA) Credo che sia del tutto evidente il carattere strumentale di questa risoluzione, in cui la figura di Bruno Salvadori importa pochissimo in sé, importa tanto quanto strumento di critica nei confronti della Lega Lombarda.
Io credo che questo non sia il modo migliore per affrontare i problemi e per ricordare delle figure rappresentative di questo Consiglio regionale.
La proposta del Consigliere Perrin mi sembrava molto corretta, perché eliminava gli elementi strumentali della risoluzione; il fatto che questa non sia stata accettata chiarisce fino in fondo la natura strumentale della risoluzione, per cui da parte mia non la voterò e mi asterrò; se verranno votati separatamente il punto "constatato" e "deplorato", voterò contro questi due comma.
Presidente Quindi si vota da "Premesso" fino a "in questo dopoguerra". Poi "Constatato che" fino a "deplorando fortemente questa iniziativa"; poi "impegna la Giunta regionale", togliendo possibilmente il termine "reali", se tutti sono d'accordo.
Allora votiamo la prima parte.
"Il Consiglio regionale premesso" fino a "e federalista in questo dopoguerra".
Esito della votazione:
Presenti: 30
Votanti: 30
Favorevoli: 27
Astenuti: 3 (Riccarand, Monami e Chenuil)
Il Consiglio approva.
E passiamo alla votazione della seconda parte, cioè da "constatato come recentemente", fino a "deplorando fortemente tale iniziativa".
Presidente La parola al Consigliere Perrin.
Perrin (UV) Il est trop évident, qu'à travers cette partie le présentateur de la résolution a voulu instrumenter cette question pour ses affaires je ne dirais pas idéologiques, mais partitiques. Nous ne pouvons pas évidemment accepter cette position et donc nous voterons contre.
Presidente Si passa alla votazione di questa seconda parte.
Esito della votazione:
Presenti: 31
Votanti: 31
Favorevoli: 13
Astenuti: 6 (Cout, Monami, Chenuil, Bich, Maquignaz, Trione)
Contrari: 12
Il Consiglio non approva.
Presidente E passiamo alla votazione della terza parte, la parte deliberativa.
Esito della votazione:
Presenti: 30
Votanti: 30
Favorevoli: 27
Astenuti: 3 (Riccarand, Monami e Chenuil)
Il Consiglio approva.