Objet du Conseil n. 1560 du 9 novembre 1990 - Resoconto
Objet n° 1560/IX - Dossiers des jeux olympiques d'hiver 1998. (Approbation de résolution et rejet d'une autre résolution)
Presidente - Mi sembra di poter proporre una unica discussione generale delle risoluzioni già iscritte all'ordine del giorno, che riguardano l'invito al Governo regionale di inviare i dossiers dei giochi ol;mriti ai Comuni della nostra regione e l'invito a Bruno Milanesio a presentare le dimissioni dal comitato olimpico. In votazione ovviamente saranno messe separatamente, ma si può procedere, se ritenete, ad una unica discussione.
Do lettura della risoluzione presentata dai Consiglieri Agnesod, Andrione, Faval, Lanivi, Louvin, Maquignaz, Marcoz, Mostacchi, Perrin, Riccarand, Rollandin, Stévenin, Vallet, Viérin e Voyat:
Résolution
Le Conseil Régional de la Vallée d'Aoste
Vu le débat qui s'est tenu au Conseil régional, à la demande explicite des forces de la minorité, concernant les dossiers de présentation de la candidature de la Ville d'Aoste aux Jeux Olympiques d'hiver 1998;
Compte tenu de l'impact qu'une telle manifestation peut avoir non seulement sur les communes susceptibles d'accueillir des épreuves olympiques mais aussi sur l'ensemble des communes valdôtaines;
Rappelant qu'une seule concertation directe et sérieuse, propre à responsabiliser les communautés locales, peut soutenir un engagement d'une aussi grande envergure;
Soulignant que l'information et la participation sont la clé de voûte d'une participation réelle, démocratique et active;
Invite
le Gouvernement valdôtain
à adresser le dossier des Jeux Olympiques à toutes les Communes de notre Région en demandant que les Conseils municipaux s'expriment à cet égard.
Presidente - Ha chiesto di parlare il Consigliere Rollandin, ne ha facoltà.
Rollandin (UV) - On a présenté cette résolution, qui vise à prévoir une possibilité de consultation au niveau des Conseils municipaux, ce qui est très important.
On a, pendant ces jours, examiné les différents problèmes concernant les jeux olympiques et d'une façon particulière on a analysé les problèmes concernant les résultats d'une certaine adresse, et surtout les résultats d'un dossier qui nous a été présenté à la dernière minute, par rapport auquel nous avons demandé qu'il soit au moins à la base d'un débat au niveau du Conseil régional; finalement on a eu la possibilité d'en avoir connaissance et d'en discuter, même si en toute vitesse, et alors voilà qu'un problème s'impose.
Je crois que sur l'idée des jeux olympiques on a eu la possibilité de progresser en tant qu'examen. Pour ce qui nous concerne nous avions une certaine adresse et surtout une certaine possibilité de viser à une consultation qui pouvait nous donner l'avis de la communauté locale, qui depuis toujours a été à la base des grands choix qui ont été faits au niveau régional. A ce propos je voudrais rappeler d'une façon spécifique ce qui a été fait au moment où on a voulu connaître l'avis face à un problème qui était sans doute d'envergure, comme le problème de l'autoroute Aoste-Courmayeur.
Cette idée a été lancée; par la suite on a présenté un avant-propos, qui a été soumis à l'attention de toutes les Communes concernées; non seulement, mais on a cru qu'il était de notre devoir d'avoir une confrontation avec la présence de la partie politique et technique, qui visait à faire mieux saisir les problèmes, et avec toutes les Communes concernées on a eu la possibilité de débattre ce thème.
On avait un avant-projet, qui a été corrigé, amélioré, modifié jusqu'au moment où on a eu l'avis favorable des Communes et par conséquent des communautés locales.
Alors, face à un problème si engageant comme celui des jeux olympiques, face au fait que, comme tout le monde l'a reconnu, il s'agit de faire participer, (on a dit que l'information et la participation sont la clé de la participation réelle, démocratique et active), ce que nous demandons c'est que le dossier qui a été distribué soit porté à la connaissance de toutes les communautés locales. Je souligne "de toutes les communautés locales", car je crois qu'il serait très limitatif de faire connaître ce dossier uniquement aux Communes qui sont directement intéressées. On sait très bien qu'il y a des sites spécifiques qui sont à la base des jeux, mais tout le monde sait que le problème ne se borne pas aux faits concernant la Commune intéressée, bien loin; par conséquent, nous demandons que ce dossier soit discuté au niveau des communautés locales, avec la participation de la population.
Je crois que c'est un engagement qui peut être tranquillement admis, dirais-je même que c'est une obligation. Je comprends qu'il y a eu des temps matériels pour prédisposer un certain dossier, tout de même sur les engagements que cette idée peut apporter il est nécessaire de connaître l'avis des communautés locales. Nous le retenons une base du débat et surtout nous retenons que si on veut vraiment dire que le Val d'Aoste a compris le sens et l'engagement des jeux olympiques, on peut le dire après cette phase qui est importante, indispensable pour aller de l'avant sur ce thème.
Voilà donc l'engagement qu'on demande: d'adresser le dossier des jeux olympiques - car c'est le dossier qui donne une adresse, qui donne une indication, qui donne les lignes selon lesquelles on voudrait au moins prédisposer un engagement des communautés locales - disais-je, d'adresser le dossier à toutes les Communes de notre région, en demandant que les Conseils municipaux s'expriment à cet égard. Le fait qu'il y ait la participation populaire - et donc que ce soient des conseils ouverts - est normal, pour qu'il y ait la possibilité d'avoir ces débats
C'est une idée qui a été partagée; on parle justement de centralisation, on parle de possibilité de faire de façon que les communautés locales soient engagées, et quelle occasion que de faire discuter sur un dossier qui est là, pour dire quels sont les adresses face aux jeux olympiques!
Presidente E' aperta la discussione generale.
Ha chiesto di parlare il Consigliere Milanesio, ne ha facoltà
Milanesio (PSI) - La maggioranza presenterà una risoluzione che intende precisare meglio la proposta fatta dai consiglieri dell'Union Valdôtaine a proposito di questa vicenda, maggioranza ed altri consiglieri che hanno ritenuto di firmare questa risoluzione. Vorrei solo precisare questo: è importante che su questo argomento si possa discutere, è importante soprattutto che si possa comunicare Non credo che la forma che voi avete individuato in questa proposta sia la più corretta, e mi spiego. Bisogna anche fare in modo che, se pareri devono essere espressi, questi pareri abbiano una importanza e un significato, e al limite anche una legittimità. Infatti è inutile che ci nascondiamo dietro un dito: in questa Regione ci sono molte forze politiche che dicono di essere a favore delle olimpiadi, ce n'è una sola che dice di non essere a favore, ci sono comitati che si stanno costituendo pro e contro, è possibile che si vada ad un referendum sul discorso delle olimpiadi; noi non temiamo un referendum sulle olimpiadi e ci inchineremo di fronte alla volontà popolare, qualunque essa sia. Ma non possiamo accettare forme di consultazione surrettizie, diverse da un referendum popolare, perché non avrebbero nessuna legittimità né politica, né morale e quindi diciamo che in primo luogo questo discorso va fatto con le amministrazioni comunali interessate, cioè i Comuni che sono stati "concernés" dal progetto olimpico, e in secondo luogo certe discussioni vanno fatte assieme anche alle altre amministrazioni, ma come?
Qui mi sembra che si voglia creare una specie di mobilitazione permanente, agitazione permanente senza nessun significato di legalità, di legittimità, ma solo agitare il problema per non arrivare a nessuna definizione. Noi diciamo che se si vuole il referendum, siamo pronti a fare questo referendum, però le forme di consultazione devono essere corrette, non devono essere delle prese in giro .
La proposta è partita dalla Regione, benissimo, allora noi diciamo che la Regione illustri ad una assemblea di sindaci, di amministratori comunali la proposta della olimpiade, e concerti con le amministrazioni che sono interessate alla vicenda indicazioni, modifiche al dossier, se del caso, e poi senta anche le altre amministrazioni. Tutto il resto appartiene secondo noi al mondo del pressa-pochismo, della agitazione politica, del "bla bla bla", di far dire a chi non è soggetto di decisione delle cose che possono anche avere la loro importanza, ma che agli effetti pratici non ci riguardano. Cioè, non "empoigner le problème pour le résoudre" come disse una volta il Sen. Dujany, ma "empoigner le problème" per agitarlo e basta. Siamo contro questo tipo di proposta e lo diciamo chiaramente.
Se qualcuno vuole fare un referendum lo faccia, ci esprimeremo tutti per il resto mi pare più corretto che il Governo regionale, che si è fatto promotore di una iniziativa di questo tipo, proponga una grande assemblea dove si illustri a tutti i rappresentanti delle comunità locali, vale a dire sindaci, consiglieri, rappresentanti di comunità montana, il progetto olimpico, e natural~nte venga anche illustrato da chi ci crede, perché se l'illustrazione viene fatta dal Consigliere Riccarand siamo rovinati! Mi sembra che non sarebbe neanche corretto oltretutto.
Dopo di che si formi una opinione, perché per adesso si sta solo formando l'opinione di quelli che non la vogliono senza aver letto neanche i dossier. Fra parentesi di questi dossier ce n'erano pochissimi e quindi non credo, Consigliere Viérin, che questi dossier vadano in giro al bar a bere un bicchierino; sono anche pesanti ... I pochi dossier disponibili sono stati consegnati alla sede del CIO e ce ne saranno quattro o cinque copie che può anche darsi abbiano stazionato cinque minuti in un bar perché magari qualcuno è sceso a bere un bicchierino, ma diciamo che nel giro di due o tre giorni saranno a disposizione di tutti i consiglieri perché arriveranno rilegati e saranno consegnati. Le copie erano insufficienti per essere consegnate a tutto il Consiglio e non sono state distribuite per questa ragione.
Non riteniamo che ci sia altra forma di consultazione legittima ed inequivocabile se non quella del referendum; chi è contro le olimpiadi deve armarsi di santa pazienza, raccogliere un po' di firme e indire un referendum, questa è la via maestra. Non sono vie maestre le altre, neanche quelle praticate dai Verdi, che in materia di referendum hanno già preso qualche flappata sulle gengive e potrebbero anche trovarsene un'altra in questa circostanza.
Quindi invitiamo chi vuole avere un responso popolare su questa vicenda di abbracciare la strada del referendum, e non quella delle gherminelle, dei calci negli stinchi, dei ricorsi alla Corte d'appello sulla eleggibilità o meno. Questa è una pratica terroristica tipica di certe mentalità e di certi ambienti. Il popolo si deve esprimere? Si esprima con il referendum, altrimenti fino a prova contraria valgono le deliberazioni del Consiglio regionale, e non delle vaghe assemblee di comuni che, se sono interessati, sono parte del discorso, devono essere ascoltati e sono loro che decidono sul loro territorio cosa succede.
Se ci sono comuni che non sono interessati, questi possono dire quello che vogliono, però attenzione, non è che possiamo poi citare che il Comune di Chamois o il Comune di Emarèse ha detto no alle olimpiadi e allora a questo punto non si fanno le olimpiadi. Signori cari, noi in questo tipo di discorso di confusione non ci vogliamo cadere, anche perché se qualcuno deve dire no, sia il popolo valdostano. C'è stata una legge regionale, una risoluzione del Consiglio, questa fino a prova contraria vale.
Quindi proponiamo una modifica della proposta avanzata dai consiglieri dell'Union Valdôtaine nel senso della risoluzione che è stata distribuita, che mi sembra tenti di fare chiarezza, di partecipazione, di discussione, di dibattito, senza confusione, con la chiarezza dei ruoli, ciascuno al suo posto per quello che gli compete, per quello che conta e per quello che deve dire.
Presidente - Ha chiesto di parlare il Consigliere Rollandin, ne ha facoltà.
Rollandin (UV) - La proposition avait été faite d'une façon rigoureuse: on demandait d'adresser le dossier des jeux olympiques à toutes les communes. C'était le moins qu'on pouvait prétendre, mais au contraire icissier ce n'est pas "agitare il problema", au contraire! On a proposé de donner le dossier, de discuter et d'en tirer les conclusions.
On ne peut pas dire que de cet...
(...Interruzione del Consigliere Milanesio...)
Je me permets de dire que la proposition qui a été faite est suffisamment claire: afin d'éviter qu'il y ait un débat qui soit fait sans connaitre, comme il s'est passé au niveau de Conseil qu'au fur et à mesure qu'on procédait dans le débat on nous distribuait une partie du dossier et on est arrivé jusqu'à la fin sans connaitre le dossier tout entier, on demande tout simplement de faire connaître le dossier à toutes les communes. C'est un fait de principe. Si on a soutenu que les jeux olympiques sont les jeux du Val d'Aoste, même s'ils ont été proposés, selon le statut, de la part de la ville d'Aoste, il faut au moins que les Communes sachent quels sont les engagements conséquents. Alors je crois qu'un débat qui soit le plus fructueux possible ne peut qu'être fait avec la participation de la population au niveau des Conseils communaux. Donc on a demandé que les communes s'expriment à cet égard. Après, nous n'avons absolument pas dit que de la part du Conseil régional on ne peut pas prendre certaines décisions; l'important est de connaître l'avis des communes.
On ne veut pas demander qu'il y ait des "forme surretizie"; je me permets de dire que la signification d'un référendum est sans doute dans la participation populaire, et tout est possible; mais étant donné qu'on a des conseils communaux qui sont là pour discuter et qui sont à même de gérer un engagement dans ce sens, nous retenons que le fait de faire connaitre le dossier ce n'est pas "agitare il problema", au contraire! On a proposé de donner le dossier, de discuter et d'en tirer les conclusions.
On ne peut pas dire que de cette façon on va demander de proroger les termes; il n'y a plus d'échéance, sinon le fait de connaitre quel est la volonté de la population.
Je me permets de dire qu'au lieu de mettre sur pied tout de suite un référendum, le minimum c'est d'écouter la volonté des conseils communaux, ce qui ne signifie pas qu'un référendum n'est pas possible. Je crois que ce n'est pas une question de bistrot, au contraire c'est une question sérieuse et concrète. Au sujet de l'autoroute, par exemple, on a accepté qu'il y ait des positions différentes, mais tout de même on a obtenu que les communes décident sur le tracé, sur le projet, et tout le monde connaissait quel était l'engagement que l'Administration régionale allait proposer. Il serait un peu superficiel de faire passer les différentes initiatives de participation comme si elles étaient quelque chose qui aille contre directement; je crois qu'au contraire c'est la formule la meilleure, c'est la formule qui a toujours été souhaitée.
Alors on insiste qu'il y ait la possibilité d'avoir l'avis de toutes les communes, car les jeux olympiques ne sont pas une question de deux ou trois communes concernées, bien loin; car si on veut faire les jeux dans une station de ski, il est tout à fait normal qu'il y ait l'engagement des autres Communes environnantes, autrement ce serait vraiment, à nouveau, une affaire d'élite, un truc de quelqu'un, ce qu'on veut empêcher. On insiste sur cette formule tout en acceptant qu'il y ait une conférencedébat, mais nous retenons qu'il est indispensable qu'il y ait cette conférence après la connaissance des dossiers. On peut ajouter par la suite une conférence-débat, et cela peut être le deuxième alinéa; mais il faut qu'il ait l'expression des Communes, ce qui s'est passé pour toutes les grandes infrastructures qui ont été prévues pour notre Région.
Le fait de dire que "i comuni che non sono interessati" ne doivent pas s'exprimer est une limitation grave pour une raison très simple. J'ai eu la possibilité de lire le compte rendu de la visite en Savoie, sur un territoire qui dépasse largement ce qui est notre caractéristique. Il y a eu une série de difficultés, il y a eu des débats au niveau des conseils municipaux, et cetera. Pour une région comme le Val d'Aoste, il est normal qu'au moins toutes les Communes soient intéressées. N'oublions pas que M.Barnier avait pris des contacts même avec le Val d'Aoste, parce que les jeux devaient intéresser aussi les régions l;mitrophes et il était disponible à faire une conférence pour dire quel était l'engagement des jeux olympiques. Et on veut ici limiter le débat aux Communes concernées.
(...Interruzione del Consigliere Milanesio...)
Mais c'est ce que nous demandons; et qu'il y ait, suite au débat, la possibilité d'arriver ici avec une résolution pour que le Conseil soit à connaissance; après, chacun fera ce qu'il croit opportun.
C'est un problème très délicat, tous ceux qui l'ont préparé l'ont dit: l'idée est bonne, il faut voir de quelle façon l'ensemble de la réalisation peut être optimal ou avoir des ennuis pour ce qui est notre région. Nous n'avons pas demandé d'arrêter le dossier, nous avions demandé de faire cette consultation au préalable; malheureusement cela n'a pas été possible, donc ici, au moins, qu'il y ait la possibilité de connaitre l'avis de la part de toutes les Communes.
Il suffit donc de mettre les deux choses ensemble dans la résolution, c'est-à-dire: "1) invite le gouvernement valdôtain à adresser le dossier aux communes; 2) à organiser une conférencedébat sur le dossier des jeux olympiques, prévoyant la participation des administrateurs des communes et des communautés de montagne de notre région".
Presidente Ha chiesto di parlare il Consigliere Bich, ne ha facoltà.
Bich (PSI) - Il mio intervento vuole riprendere il dibattito che c'è stato prima su tematiche ben più ampie riguardanti il programma triennale, là dove si è trattato anche di riforme istituzionali, e si è voluto dare un avvio ad una specie di definizione di quel che dovrebbe essere la riforma dell'istituto in senso federalista del nostro ordinamento. Si è detto, facendo riferimento anche a grandi istanze nazionali e a recenti interventi, in modo particolare del segretario del mio partito, che le competenze dello Stato devono terminare là dove iniziano le competenze delle regioni.
Io che sono gravato, come penso lei, signor Presidente, di una specie di peccato originale, che è quello di aver operato per tanti anni all'interno delle realtà comunali, oserei aggiungere che le competenze regionali devono terminare là dove iniziano le competenze comunali, e che con questo sistema della stratificazione delle competenze e la definizione delle funzioni si possa individuare una comunità non dico perfetta, ma una comunità che possa funzionare secondo i bisogni. Essendo stato abituato per diversi anni a vedere crescere l'erba dalla parte delle radici, nel cercare di capire la realtà come si dipana e si intreccia all'interno delle amministrazioni comunali, penso che fra i due ordini del giorno in fondo non vi sia una enorme differenza, e che le grandi problematiche recanti il parere dei comuni sulle grandi infrastrutture e sui grandi investimenti della Regione siano sempre state demandate ad un organismo che ha una sua valenza importante, che è una specie di luogo geometrico in cui i comuni trattano, ed è l'assemblea dell'associazione dei comuni.
La mia idea era un po' questa: perché non demandare alla conferenza ANCI o all'assemblea dei sindaci, penso però che l'ANCI sia la più rappresentativa, una discussione di questo tipo, per avere un parere autonomo e informale da parte comunale? Ciò non toglie che ci sia una discussione all'interno di ciascun consiglio comunale che autonomamente può assumere queste iniziative, e nel contempo dare una visione di insieme dell'ente locale nella nostra regione, alla quale si possono aggiungere pareri autorevoli delle stesse comunità montane.
Penso che la mia proposta non stravolga i due indirizzi, che possa essere accolta e che in questo modo possa essere coinvolto un parere onnicom-prensivo della realtà comunale della nostra regione.
Presidente - Ha chiesto di parlare il Consigliere Faval, ne ha facoltà.
Faval (UV) - Il est bien évident qu'au delà de la vision fédéraliste de l'action politique que nous avons apprise par le programme, il y a des grandes différences par rapport à la culture de l'action politique. Je crois que notre résolution a vraiment été mal interprétée, ou sinon a été interprétée par cette différente attitude par rapport à l'action politique.
Demander que des conseils communaux et donc que la population puisse à travers l'institution la plus proche de la communauté s'exprimer sur un problème aussi important que les jeux olympiques, comme d'ailleurs tout le monde ici a toujours affirmé, est quelque chose de tout à fait naturel. Tout au moins, cela est naturel pour nous de l'Union Valdôtaine, qui avons un contact direct et constant avec notre communauté. Je peux vous assurer que pendant ces dernières semaines tous les soirs nous avons des réunions avec différentes sections pour préparer le comité central que nous tiendrons dimanche prochain. Au cours de ces réunions un des arguments les plus débattus, un des arguments qui intéresse le plus notre communauté est justement celui des jeux olympiques.
Nous de l'Union Valdôtaine nous considérons l'attention à ce problème un fait très important et même une attitude de grande maturité civique de notre communauté, parce que par là nous apprenons je le dis pour ceux qui peut-être n'ont pas cette habitude et cette culture de l'action politique, c'est à dire de tenir des contacts fréquents avec la communauté que notre communauté veut être concernée de tous les problèmes et veut pouvoir s'exprimer.
La grande différence par rapport à ce que vous proposez et ce que nous proposons c'est que demander et proposer que la population, les citoyens soient informés est une attitude bien différente par rapport à celle qui demande de faire un référendum, car il est normal qu'en faisant un référendum l'on prétend qu'il y ait quelqu'un qui soit pour et quelqu'un qui soit contre.
Notre attitude est différente: avant d'arriver à ce point, nous pensons que pour aider les gens à comprendre qu'est-ce que cela signifie pour le futur de la Vallée d'Aoste et de la part de l'Union Valdôtaine pour aider les gens à être pour, parce que nous avons ici déclaré maintes fois notre disponibilité à porter de l'avant la candidature pour les jeux olympiques , nous croyons qu'il soit indispensable que les gens connaissent mieux le dossier. Et quand je parle du dossier, je ne veux pas dire les quatre textes qui ont été déposés auprès du CIO à Lausanne, je dis le problème tout entier.
C'est dans ce sens que nous pensons utile qu'il y ait une confrontation, qu'il y ait surtout l'information.
Si nous pensons d'agir de façon différente, les gens peuvent penser à juste titre qu'au delà de la candidature se cache quelque chose; ce n'est pas ainsi. Si vous partagez cet avis que nous croyons ne peut qu'être partagé de la part de tout le Conseil régional, nous devons en tant que Conseil régional faire de façon que la co unauté valdôtaine puisse toute entière s'exprimer. Quand je dis toute entière je reprends un concept exprimé par M. Rollandin: nous nous étonnons quand l'on prétend que seulement les communes concernées par des compétitions peuvent s'exprimer sur la question. A notre avis les jeux olympiques doivent représenter une promotion de toute la Vallée d'Aoste, parce que nous sommes convaincus que la promotion publicitaire qu'on en aurait, devrait primer toutes les communes, pour la simple raison qu'une manifestation de ce genre devrait permettre à la Vallée d'Aoste l'essor et l'utilisation par rapport à l'économie touristique de toute la région, à partir de Pont Saint Martin et par là je comprends le bas de la Vallée jusqu'au plus haut sommet.
Presidente - Ha chiesto di parlare il Consigliere Riccarand, ne ha facoltà.
Riccarand (VA) - Pensavo che tutto il Consiglio avrebbe approvato tranquillamente questa risoluzione, proprio alla luce dei discorsi che fate: informazione, consultazione, democrazia, centralità degli organismi elettivi. Ma poi quando si tratta di arrivare alla discussione concreta, al confronto concreto sulle cose, si cerca sempre di svicolare.
Così il Capogruppo del PSI, che già aveva fatto una forte opposizione perché si arrivasse alla discussione in Consiglio regionale e nel Consiglio comunale di Aosta dei dossier - già allora si era opposto per questioni di tempo, di fretta, eccetera - adesso cerca di fare opposizione perché si vada ad un confronto e ad un dibattito in sede comunale. Nessuno pensa che la sede decisionale è quella dei comuni; se i comuni sono invitati ad esprimersi, ci sarà chi si esprimerà, ci sarà chi non si esprimerà, ci sarà chi si esprimerà con un sì e con un no, ci sarà anche chi si esprimerà con un parere articolato, però si tratta di una forma di consultazione per avere delle indicazioni, delle sensazioni anche su quello che pensano gli organismi rappresentativi di tutta la popolazione della Valle d'Aosta. Quindi mi sembra una forma di consultazione democratica molto efficace, semplice da gestire, non costosa ed estremamente significativa. Allora mi sorprendo che a questa proposta così facilmente praticabile e dagli effetti così facilmente registrabili, si contrapponga una proposta estremamente confusa, in cui ci si andrebbe a confrontare intanto solo con alcuni comuni, e poi si propone una conferenza dibattito sui dossier, che non si capisce più bene se riguarda solo alcuni comuni o tutti... Tutti i comuni? Ma una conferenza dibattito di tutti i comuni che significato avrebbe? Sarebbe un'assemblea alla quale invitereste più di mille persone (tanti sono gli amministratori comunali in Valle) a sentire qualcuno che da parte dell'Amministrazione regionale illustra i dossier?
E questa è la forma di consultazione democratica secondo voi? A me sembra un surrogato, un camuffamento della consultazione. Se dei pareri si vogliono acquisire, questi pareri possono venire fuori dalle assemblee comunali; certo non sono pareri vincolanti, nessuno pretende queste cose, però sono dei pareri che vanno registrati. Non c'è stato un dibattito su questa candidatura e si è detto che il dibattito sarebbe venuto dopo, alla luce dei dossier. E' una impostazione che abbiamo criticato perché ci sembrava che in realtà il dibattito dovesse essere fatto prima, però adesso il dossier è stato consegnato, si fa una proposta di andare a questo punto a discutere, e si dice no, si dice sostituiamo questa consultazione con i tempi e con le metodologie che ogni comune vorrà darsi, con una lezione che alcuni amministratori regionali dovrebbero fare rispetto ad una assemblea di centinaia e centinaia di amministratori comunali. Sarà mica questa una sede in cui avviene una forma di consultazione democratica? A me sembra, questo sì, un modo non democratico di procedere.
E poi non capisco assolutamente questo ragionamento per cui ci sarebbero alcuni comuni che dovrebbero essere coinvolti in un ruolo di concertazione rispetto alla candidatura olimpica ed altri comuni no. E' sempre stato detto che le olimpiadi sono un beneficio per tutta la Valle d'Aosta, che i risvolti si ripercuoteranno su tutto il territorio regionale, che la Valle d'Aosta deve essere unita all'unisono per portare avanti questa candidatura e fare fronte unico, però quando si tratta di informare i comuni, di chiedere un momento di dibattito e l'espressione di un parere, ci si tira indietro, proponendo delle soluzioni completamente diverse.
A noi sembra invece che l'impostazione della risoluzione sia assolutamente corretta, che non si presti a nessun tipo di rilievo; se si vuole sfuggire a questo confronto si ha paura in realtà di un dibattito a livello popolare su queste cose.
Si dice che c'è lo strumento del referendum; intanto tutti sanno che lo strumento del referendum ha dei tempi e delle metodologie che lo rendono difficilmente applicabile in questa occasione, perché il referendum vuol dire andare a raccogliere le firme durante un anno per andare a votare l'anno dopo.
(...Interruzione del Consigliere Milanesio...)
Non sono io che devo seguire delle strade, io sto facendo delle riflessioni per dire che comunque quella dei referendum è una strada anche percorribile, però è una strada che risponde a determinate procedure che non sono facilmente applicabili e che comunque è cosa diversa da quello che si propone con questa risoluzione. Se ci sarà qualcuno che vorrà fare un referendum e lo promuoverà, ne prenderemo atto, però qui si propone una consultazione a livello di amministrazione comunale, che è una cosa diversa, non è un sì o un no come un referendum ma è una posizione molto più articolata, è un momento di confronto. Ma lo si vuole o non lo si vuole questo confronto? Queste cose bisogna che siano chiare.
Il Consigliere Milanesio dice che Riccarand fa del terrorismo; non capisco dove sta il terrorismo nel fatto di chiedere con forza delle sedi di dibattito e di confronto. Da quando abbiamo iniziato a discutere di questo argomento abbiamo sempre chiesto che ci fossero date informazioni, che ci fossero momenti di dibattito e di confronto, dopo di che ognuno alla fine avrebbe tratto le sue conclusioni, però abbiamo sottolineato il diritto alla informazione e al confronto, visto che è una partita che segna strategicamente il futuro della Valle d'Aosta.
E questo tutti lo sappiamo e lo riconosciamo. E' un dibattito che sta tagliando trasversalmente tutte le forze politiche, perché ci sono posizioni articolate un po' in tutte le forze politiche su questa cosa, e allora questo dibattito facciamolo a tutti i livelli e anche nell'amministrazione comunale.
Non è che abbiamo timore di andare a delle consultazioni tipo referendum perché ne abbiamo persi, Consigliere Milanesio, perché è vero che abbiamo perso dei referendum, però ne abbiamo anche vinti ed anche di importanti come il nucleare. Fra l'altro quando siamo andati alle consultazioni referendarie in genere abbiamo visto che il PSI si è sempre precipitosamente accodato alle nostre iniziative, magari all'ultimo momento, magari senza crederci molto, però si è sempre accodato a queste iniziative. Questa è la realtà, per cui evidentemente non c'è da parte nostra nessuna preoccupazione di andare anche ad una consultazione referendaria, però prendiamo atto che una eventuale consultazione ha dei tempi, ha dei ritmi e ha delle difficoltà di realizzazione che sono evidenti in questo momento.
A noi sembra che la proposta che è stata formulata con questa risoluzione sia di consultazione democratica, e da parte nostra insistiamo perché sia approvata così come è stata presentata.
Presidente - Ha chiesto di parlare il Consigliere Mafrica, ne ha facoltà.
Mafrica (PCI) - Credo che si possa anche trovare una soluzione che tenga conto delle diverse esigenze.
C'è l'esigenza che i comuni abbiano la possibilità di conoscere, di essere anche informati, di comunicare e per alcuni casi di concertare, cioè di fare assieme alla Regione delle scelte.
Mi pare che la risoluzione presentata prima dal Consigliere Milanesio possa essere integrata da una formulazione con cui si invia a ciascun comune copia del dossier. Ogni comune deciderà come procedere autonomamente alla sua interna consultazione, i rappresentanti di quel Comune parteciperanno entro una certa data ad una conferenza in cui porteranno i risultati di questa consultazione.
Quindi propongo di integrare la risoluzione precedentemente illustrata dal Consigliere Milanesio con nella parte deliberativa una premessa che recita: "à adresser à toutes les communes de notre région les dossiers des jeux olympiques".
Mi sembra che una formulazione di questo tipo possa tener conto delle diverse esigenze, perché se non si hanno differenti volontà sottintese, se si ha la volontà di sottoporre il dossier ai comuni e sentire cosa ne pensano, l'invio dei dossier e la raccolta delle opinioni dei comuni entro una certa data nel corso di una conferenza, dovrebbe risolvere la situazione.
Presidente - Ha chiesto di parlare il Consigliere Viérin, ne ha facoltà.
Viérin (UV) - Je pense qu'il est important que le débat sur cette résolution se fasse après la discussion sur le programme. Ainsi tout le monde est à même de constater la différence entre certaines déclarations, certaines affirmations qui sont, maintenant force nous est de constater, des affirmations de principe, et le comportement réel.
Tout à l'heure on a apprécié certaines considérations de M. Lanivi, visant à dépasser le contraste entre majorité et minorité ou incitant à se pencher sur des problèmes concrets, en évitant la logique de la force du nombre. Mais cette appréciation est en contradiction avec les propos qu'on vient de nous manifester.
On refuse la participation, l'information, en d'autres termes la démocratie. Ce sont là des mots qui ont une importance, qui ne peuvent être annulés par des propositions visant à intéresser du problème que quelques communes.
D'ailleurs, je peux comprendre une certaine pudeur de cette majorité. En effet, si j'examine la résolution qui nous a été soumise, dans les premières parties je la trouve semblable à celle qu'on a présentée; on n'a pas, par contre, voulu reconnaître que le débat tenu au sein du Conseil s'est fait à la demande explicite des forces de la minorité. On a supprimé le mot "impact" d'une manifestation telle que les jeux olympiques; on a voulu réduire la concertation et la limiter aux communes concernées par les dossier olympiques. Si la candidature est de la ville d'Aoste, c'est le Val d'Aoste tout entier qui est concernée par cette manifestation. On a dit qu'entre Aoste et les autres communautés doit y avoir intégration; mais quelle intégration nous est proposée? Celle du silence, de se taire.
Je constate que les discours sont un peu différents quand ils sont faits ici et aux différentes télés. Lorsque on est à la télé on nous traite d'imbéciles parce que nous ne comprenons pas l'importance des jeux olympiques. Nous pensons au contraire de comprendre très bien quelle est cette importance, et nous voulons à juste titre que toute la communauté soit concernée. Il est aussi important de souligner qu'on a déjà bloqué le débat au sein de ce Conseil par des convocations avec procédure d'urgence en raison de l'échéance du 31 octobre.
Maintenant il n'y a plus d'échéance, on ne peut donc plus nous dire que nous voulons simplement faire de l'obstructionnisme, car nous voulons informer les gens. Si cela n'est pas l'intention de cette majorité, ou si au contraire cette majorité, qui est majorité au sein de cette assemblée par la force des nombres, a peur de ne plus se trouver majoritaire au sein de la communauté valdôtaine, qu'elle évite au moins d'utiliser les grands mots de participation, de concertation, de respect des collectivités locales. Il suffit de tenir une belle assemblée! Evidemment cela peut paraître implicite, mais ce n'est pas écrit qu'on doit envoyer les dossiers. On ne les a pas encore, on espère les avoir, on a fait un tirage réduit pour le CIO. Maintenant il est probable que les imprimeries feront un tirage de vingt exemplaires, ensuite les clichés devront être refaits et les dossiers ne seront pas disponibles!
L'Assesseur nous a dit en cinquième Commis-sion que c'était une question d'argent. Il n'y avait pas d'argent pour payer l'imprimerie. Alors je voudrais savoir si il est vrai que on n'a pas d'argent pour payer l'imprimerie Musumeci, qui a pourvu à imprimer ce dossier? Hier on aurait dû recevoir les dossiers; il y en avait je ne sais combien d'exem-plaires disponibles; il aurait suffi d'envoyer quelqu'un chez Musumeci pour les retirer et nous les donner. Nous ne les avons pas encore.
Je pense qu'il est important une fois pour toutes de dire ce que l'on veut faire: voulez-vous faire, comme vous l'avez fait jusqu'à aujourd'hui du problème des jeux olympiques le problème d'un petit comité? Alors ayez au moins le courage de le dire haut et fort et de ne pas vous cacher sous des formes de démocratie, parce que là je trouve vraiment qu'elles sont la négation totale de la démocratie et surtout de l'esprit de nos communautés qui depuis toujours ont voulu et veulent être concernées par les problèmes touchant à leur avenir.
Presidente - Ha chiesto di parlare il Consigliere Perrin, ne ha facoltà.
Perrin (UV) - Le collègue Viérin qui m'a anticipé, a aussi anticipé une grande partie de ce que je voulais dire, et donc je n'ajouterai qu'une seule considération à ce que je viens d'entendre.
Dans le programme de la majorité qui nous a été présenté, il y a un concept qui nous intéresse: on nous a dit qu'on veut un acheminement vers une société fédérale. Or je voudrais simplement rappeler que l'un des quatre principes fondamentaux du fédéralisme est vraiment celui de la participation. On nous a dit aujourd'hui, face à nos perplexités sur la crédibilité des affirmations contenues dans le programme, que les mots qui ont été placés dans le programme sont vrais, que les idées qui ont été exprimées ce sont les idées dans lesquelles la majorité croit. Eh bien, si tout cela est vrai, il faut croire aussi dans la participation, et il faut croire dans la participation de la cellule base de la communauté Valdôtaine, c'est à dire des communes.
Donc c'est inconcevable que les communes ne doivent pas dire leur mot. Or dire leur mot ne signifie pas simplement leur envoyer les dossiers, mais donner aux communes la possibilité de s'exprimer sur ces dossiers, de façon que dans un éventuel débat justement les représentants des communes, puissent dire avec connaissance de cause celui qui a été le résultat du débat intérieur à la commune même et donc de la participation de la commune même.
Si ce qui est contenu dans le programme ne s'agit pas de vains mots, je crois que cette majorité ne peut pas refuser notre résolution et donc accepter que les dossiers soient envoyés dans toutes les communautés valdôtaines, puisque toutes les communautés doivent participer à cette importante manifestation, mais manifestation qui aura des impacts positifs et négatifs, si pas bien gérée, sur la communauté valdôtaine toute entière.
Presidente - Ha chiesto di parlare il Consigliere Rollandin, ne ha facoltà.
Rollandin (UV) - Seulement pour donner une réponse aux propositions qui ont été faites pour trouver une intégration entre les deux points.
On ne peut pas accepter cette formule, car il y a une différence de substance et non de forme. On avait déjà anticipé qu'au maximum on pouvait prévoir qu'il y ait les deux phases: la première phase ouverte à la population, qui doit concerner toutes les communes; par la suite si on veut faire une conférence-débat là où on peut davantage présenter les propositions, on pourrait le faire. Mais je crois qu'au-delà de ça, le sens de cette proposition est assez clair.
On a entendu qu'on est en train de chercher ailleurs des soi-disant sponsors, et la chose est même correcte. On a entendu Fiat, on sait que Coca Cola est intéressée; je crois que le meilleur sponsor des jeux olympiques est la population. Si on n'a pas l'appui et le soutien des communes, je crois que le succès n'arrivera jamais. L'image même du Val d'Aoste qu'on veut donner à l'extérieur est déjà brisée dès le commencement.
Je crois qu'une des questions que le dossier CIO prévoit est: quel est l'avis de la population concernée? Et si je rappelle bien, on a dit que tout le monde était d'accord; alors si on peut faire une affirmation de ce genre au moment où on va présenter quelque chose, après il faut qu'il y ait de la substance; il faut qu'il y ait, à une requête précise une réponse concrète; autrement on dit le faux. Alors je crois que c'est une raison en plus pour demander que cette résolution soit acceptée de la façon qui a été présentée. Au maximum, si on veut ajouter une conférence, c'est possible, mais je crois que la façon intégrale de faire exprimer les Communes est la base de tout discours.
Presidente - Ha chiesto di parlare il Consigliere Milanesio, ne ha facoltà.
Milanesio (PSI) - Ho l'impressione che si stia facendo un discorso fra sordi, perché qui siamo tutti d'accordo su alcune cose: intanto che si faccia sapere alla gente la portata e il significato della proposta olimpica, perché mi sembra che quello che è mancato in tutta questa vicenda fino ad oggi è la fase di informazione nei confronti della popolazione, nei confronti addirittura delle amministrazioni, e che le prese di posizione che la stampa ha riflesso in qualche modo sono le piccole polemiche che hanno alimentato tutta questa vicenda, le schermaglie fra maggioranza e minoranza, le iniziative dei Verdi eccetera. In realtà la fase di far conoscere la proposta non c'è stata assolutamente, e voi proponete che si dibatta su qualcosa che non è ancora conosciuto compiutamente neanche dai consiglieri regionali Credo che questo modo di procedere sia un modo sbagliato....
(Proteste dai banchi dell'opposizione)
Eh sì, non è conosciuto dai consiglieri regionali semplicemente perché non hanno letto i dossier, nel senso che quelli che sono stati distribuiti non li avete neanche letti in gran parte! Ma non è arroganza, mi permetto di dire che sono state fatte delle affermazioni in certe circostante che denotavano che non c'era stata una lettura completa del dossier; ci si fermava su una frase e la si metteva sotto la lente di ingrandimento e si pontificava su quella frase, senza tener conto che due frasi dopo c'era la spiegazione magari di quello che si voleva dire.
Dico solo che non c'è stata una fase di informazione corretta sulla proposta, quindi penso che prima di discutere - perché questa è una regione in cui si amano fare i processi sommari e lo vediamo anche nella risoluzione successiva che avete presentato; qui c'è il gusto prima di sparare e poi di chiedere: chi va là? Si debba comunicare, trasmettere, spiegare, dopo di che si discuta nelle sedi opportune, e le sedi opportune sono tutte quelle che vorranno essere le sedi opportune.
Non è giusto che il Consiglio regionale dica che tutti i comuni ne discutano: ci saranno quelli che avranno voglia di discuterne e quelli che non ne avranno voglia; non l'ha ordinato il medico e nemmeno possiamo ordinarglielo noi. Poi noi individuiamo comunque nei rapporti con i Comuni due tipi di comunità: quelle che sono "concernée par la proposition olympique" e vuol dire non solo Aosta, perché qui si dimentica che ci sono altri comuni come Cogne, Courmayeur, Champoluc. Allora cominciamo a far discutere quei comuni, quelli che sono l'interfaccia di questa proposta. Poi ci sono anche gli altri, certamente, ma qui vogliamo fare una grande confusione di ruoli?
Quindi per quello che mi riguarda ritengo che la proposta del Consigliere Mafrica di integrare sia accettabile; era scontato, andava da sè che bisognava trasmettere ad ogni comune una copia del dossier, ma mi pare giusto aggiungerlo.
Poi ci deve essere un momento di sensibiliz-zazione: chi va ad illustrare la proposta ai comuni?
Viérin (UV) (fuori microfono) - Possiamo essere provocatori? Il Presidente del comitato promotore!
Milanesio (PSI) - Non posso andare in settantaquattro comuni. Vogliamo mettere in piedi un meccanismo? Ebbene, mettiamolo in piedi, ma facciamo attenzione, qui si fanno delle proposte senza sapere dove si va a finire. Si parla di democrazia e siamo tutti d'accordo che democrazia vuol dire partecipazione, ma partecipazione organizzata, non confusa.
Che tipo di significato può avere una discussione fatta senza la cognizione dei tempi? Ho l'impressione che non serva a un bel niente Per poter dire che c'è stata una consultazione?
Allora qui i discorsi sono molto semplici: credo che sia corretto mandare a tutti i comuni una copia del dossier, che sia corretto fare una conferenza-dibattito per sensibilizzare sui contenuti, dopo di che ogni comune autonomamente discute i suoi problemi, se lo ritiene prende una posizione e la fa pervenire alla Regione. Questo è un modo corretto di funzionare; non siamo mica noi che dobbiamo dire ai comuni che si devono riunire per discutere sul dossier, non è mica un editto prefettizio questo qui, attenzione. Io credo che la democrazia e il rispetto delle comunità locali comporti che ci sia un momento di informazione, successivamente i comuni si comportano come meglio credono, se vogliono esprimere i pareri li esprimono. Credo che questa sia democrazia.
Visto che qui ci sono quelli che le vogliono le olimpiadi e quelli che non le vogliono, e che tutte queste prese di posizione in qualche modo verrebbero utilizzate da chi è pro e da chi è contro, per evitare di alimentare la confusione che già c'è in questo momento, mi sono permesso di dire che l'unico meccanismo corretto per poter dire che la popolazione si è espressa su un argomento di questo tipo - che può passare trasversalmente all'interno dei partiti, è vero anche questo - è quello del referendum. E insisto su questo, perché il Consiglio regionale si è espresso, a grandissima maggioranza ha fatto una affermazione; ma il Consiglio regionale non rappresenta l'intera Valle d'Aosta? Non rappresenta la popolazione valdostana? Sì e no, certo la rappresenta in modo mediato, è una rappresentanza di secondo grado. I comuni della Valle d'Aosta rappresentano la popolazione? Si e no, perché quando il Consiglio comunale di Aosta ha detto che è d'accordo, può anche darsi che se si fa un referendum, a maggioranza la cittadinanza gli vota contro o viceversa.
Attenzione, non giochiamo su questi aspetti: i Comuni rappresenterebbero la volontà della popolazione valdostana e la Regione no? Eh no, cari miei, non ci siamo mica su questo; non sono assolutamente d'accordo. Mi dovete spiegare su quale manuale di ingegneria istituzionale avete tratto queste considerazioni e quale docente di diritto costituzionale sostiene una tesi aberrante di questo tipo.
Il discorso che è stato fatto è estremamente conseguente, non prende in giro nessuno, non dice che noi ci riempiamo la bocca della parola democrazia, dice semplicemente: informiamo, diamo gli strumenti per conoscere e poi decidano i comuni. E ci sono due livelli di comuni: quelli interessati all'evento e quelli che non lo sono. Tutti vogliono esprimersi? Si esprimano.
Ha detto il Consigliere Riccarand: il referendum è difficile da fare, ci vuole tempo; ma noi sappiamo che il Consigliere Riccarand vuole andare contro tale proposta olimpica e vuole creare una mobilitazione contro la proposta. Mi dispiace di vedere la firma del Consigliere Riccarand su una proposta di questo tipo accanto alla vostra, perché voi siete invece a favore della proposta olimpica. Quindi ho qualche sospetto, vedo spuntare la coda del diavolo dietro a questo discorso; ecco perché riteniamo che sia molto più corretta e democratica la proposta che è stata fatta dal Consigliere Mafrica.
Presidente - Ha chiesto di parlare il Consigliere Rollandin, ne ha facoltà.
Rollandin (UV) - Je me permets de dire encore deux mots après l'intervention de M.Milanesio.
Je crois que les conseillers présents n'appartien-nent pas à la catégorie des sourds et je crois d'avoir très bien saisi le problème, non seulement, mais d'avoir même donné des réponses assez claires.
Sedi opportune: on a dit clairement que les compétences étaient des communes, ce qui ne signifie pas que le Conseil ne peut pas s'exprimer en conséquence; ce qui ne signifie pas qu'il y ait d'autres organes qui peuvent en même temps s'exprimer. Mais si par hasard on veut faire passer la distribution du dossier comme si c'était lo sciroppo ou l'olio di ricino d'autrefois, non, bien loin. Le dossier est un instrument de travail, c'est une indication que nous demandons, il n'est pas obligatoire que les conseils municipaux s'expri-ment; s'ils ne veulent pas s'exprimer, c'est un choix. Mais je crois que là, au lieu d'avoir peur qu'il y ait la signature de M Riccarand, face à un thème de ce genre, il serait bien après les déclarations de juger jusqu'au bout les intentions des communes Quelqu'un est tracassé du fait qu'il y ait des communes qui ne soient pas à même, si j'ai bien compris, de saisir l'importance du dossier, car on dit: qui va expliquer aux communes le dossier? Mais il y a des conseils communaux qui sont à même de lire une circulaire ministérielle, qui est beaucoup plus compliquée que le dossier; il y a des conseils communaux qui n'ont jamais demandé d'avoir des conseillers particuliers ou des commis-saires pour lire certains dossiers.
Alors, on demande d'avoir la possibilité d'examiner les dossiers. Moi je croyais que cette proposition était le minimum On n'a pas fait d'affirmations qui pouvaient être interprétées d'une facon différente aux propositions qui ont été faites Après on a dit: mais le Conseil a accepté l'idée des jeux olympiques. C'est vrai, mais c'est seulement une partie de ce dossier qui a été votée ici, car le dossier dans son ensemble n'est arrivé qu'il y a quelques jours.
Alors, ou bien on veut accepter qu'il y ait une confrontation normale et par la suite on a dit que si on veut faire un débat suite aux résolutions, rien n'empêche de le faire; mais il est indispensable que les conseils communaux disent leur avis. C'est le minimum qu'on peut prétendre: il ne s'agit pas de faire de la polémique ou de faire une guerre contre quelqu'un ou quelque chose. Quelqu'un a dit: attention, les conseils communaux ne représentent pas la population; je crois que jusqu'à avis contraire la gestion de ce qui est un patrimoine comme les communes est donnée par choix aux élus et, par conséquent, je crois qu'au minimum il faut avoir confiance. Donc on insiste sur la votation de la résolution qu'on a présenté.
Presidente - Colleghi Consiglieri, credo che dobbiamo uscire da questo tunnel, perché se c'è la possibilità di un accordo per un testo comune, cosa che mi sembra abbastanza difficile, si può anche sospendere un attimo i lavori; mi sembra che questa eventualità non ci sia, pertanto dichiaro chiusa la discussione generale.
Chiarisco ai fini regolamentari che la mozione base è quella presentata dai consiglieri dell'Union Valdôtaine, e che la risoluzione presentata dai colleghi della maggioranza, a cui si aggiunge un emendamento del Consigliere Mafrica, è la risoluzione d'ordine generale, per cui si vota prima la risoluzione presentata nel corso della discussione, cioè quella dei Consiglieri Mafrica, Milanesio, eccetera, e rimane il testo su cui si discute, che è la risoluzione presentata dai Colleghi dell'Union Valdôtaine.
Chiarito questo, pongo in votazione la risoluzione presentata dai Consiglieri Milanesio, Mafrica, Rusci, Lavoyer, Limonet e Gremmo, con inserito l'emendamento presentato dal Consigliere Mafrica, ovvero una frase che si aggiunge dopo "Le Gouvernement valdôtain" che recita: "à adresser à toutes les communes de la région les dossiers des jeux olympiques et a organiser une conférence-débat sur les dossiers des jeux olympiques prévoyant la participation des administrateurs des communes et des communautés de montagne de notre région". L'emendamento è stato accettato dai presentatori della mozione, quindi pongo in votazione la risoluzione nel testo così emendato:
RESOLUTION
Le Conseil Régional de la Vallée d'Aoste
Vu le débat qui s'est tenu au Conseil régional concernant les dossiers de présentation de la candidature de la Ville d'Aoste aux jeux olympiques d'hiver 1998;
Compte tenu de l'importance qu' une telle manifestation peut avoir pour l'ensemble de la communauté valdôtaine;
Rappelant l'opportunité d'une concertation avec les communautés locales concernées par les dossiers olympiques et d'une active participation de toutes les autres communes et communautés de montagne;
i n v i t e
le Gouvernement valdôtain
à adresser à toutes les communes de la région les dossiers des jeux olympiques et a organiser une conférence-débat sur les dossiers des jeux olympiques prévoyant la participation des administrateurs des communes et des communautés de montagne de notre région.
Esito della votazione
Presenti: 35
Votanti: 20
Favorevoli: 20
Astenuti: 15 (Agnesod, Andrione, Faval, Lanivi, Louvin, Maquignaz, Marcoz, Mostacchi, Perrin, Riccarand, Rollandin, Stéve-nin, Vallet, Viérin e Voyat)
Il Consiglio approva
Presidente - Il Consiglio passa ora alla votazione del documento base, della risoluzione presentata dai Colleghi dell'Union Valdôtaine. Ha chiesto di parlare il Consigliere Bich, ne ha facoltà
Bich (PSI) - Ho votato a favore del documento della maggioranza beninteso con piena ragione e piena opportunità di farlo, giacché questo documento presentava i requisiti di coinvolgere le comunità locali.
Però se è consentito, al di là di quelle che sono le discipline degli schieramenti, poter esprimere delle proprie posizioni, posizioni che saranno riprese poi da qualche usignolo dei consigli di amministrazione delle autostrade varie, dando la patente del dono dell'obliquità a qualcuno, ebbene per questo dono della obliquità o della sindrome di Tripodi, come mi è stata gratificata in altre sedi, devo dire che il documento presentato da altre forze politiche che prevede la consultazione degli enti locali rientra nella mia visione politica della realtà non solo locale ma anche istituzionale. Avendo sostenuto tesi coerenti con la consultazione dei comuni in altre sedi, in altri momenti, in altre realtà politiche, in momenti in cui era anche molto difficile forse resistere ad una dialettica avvolgente dell'Ente regione, non mi sento di differenziarmi da queste posizioni.
Così come coerentemente all'interno dell'assemblea comunale di Aosta sostenni in tempi andati, che grandi scelte coinvolgenti lo sviluppo della città non potevano passare al di sopra dell'assemblea comunale, oggi mi sento di sostenere che le assemblee comunali devono essere coinvolte in questo grande movimento, che reputo anche positivo, della partecipazione ai giochi olimpici. Pertanto penso di non essere in antitesi votando i due documenti, quello presentato dalla maggioranza e ora quello presentato dall'Union Valdôtaine e dai Consiglieri Maquignaz e Lanivi; mi sembra che questo rifletta una posizione corretta nei confronti degli enti locali. Non è una posizione di oggi, è una posizione che abbiamo assunto tanto tempo fa, e che mi sento di onorare questa sera.
Presidente - Ha chiesto di parlare il Consigliere Riccarand, ne ha facoltà.
Riccarand (VA) - Nell'annunciare il voto favorevole alla risoluzione presentata con i consiglieri dell'Union Valdôtaine e con i Consiglieri Maquignaz e Lanivi, vorrei sottolineare il significato che ha da un punto di vista di correttezza democratica questa risoluzione e rivolgere un invito a tutto il Consiglio perché, al di là del gioco delle parti, al di là del fatto di essere maggioranza o minoranza, qui c'è un problema di correttezza di rapporto, c'è un problema di correttezza istituzionale. Avere la possibilità di una consultazione in tutte le sedi istituzionali della nostra Regione attraverso l'organo dei Comuni, è una forma di democrazia irrinunciabile. Chiedere questa cosa e vedersela respingere dal Consiglio regionale credo sarebbe cosa grave, sarebbe sicuramente un fatto che rimarrebbe nella storia di questo Consiglio in senso negativo. Quindi chiedo a tutto il Consiglio di rivedere determinate posizioni che mi sono sembrate molto pretestuose e di convergere con voto unitario intorno a risoluzioni da cui credo che tutta la comunità abbia solo da guadagnare in chiarezza, qualunque siano le posizioni che poi vengono fuori dai comuni.
Presidente - Pongo in votazione la risoluzione.
Esito della votazione
Presenti: 35
Votanti: 16
Favorevoli: 16
Astenuti: 19 (Aloisi, Bajocco, Beneforti, Bondaz, Chenuil, Dolchi, Fosson, Gremmo, Lanièce, Lavoyer, Limonet, Mafrica, Martin, Milanesio, Monami, Pascale, Ricco, Rusci e Trione)
Il Consiglio non approva
OBJET N° 1561/IX - Rejet d'une résolution de condamne de l'action du Président du comité promoteur pour le soutien de la candidature de la ville d'Aoste pour l'organisation des jeux olympiques d'hiver 1998 (Approbation d'une autre résolution).
Presidente - Do lettura della risoluzione presentata dai Consiglieri Agnesod, Andrinoe, Faval, Louvin, Maquignaz, Mostacchi, Perrin, Riccarand, Rollandin, Stévenin, Vallet, Viérin e Voyat:
RESOLUTION
Etant donné que le Comité promoteur pour le soutien de la candidature de la ville d'Aoste pour l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver 1998 remplit, aux termes des dispositions en vigueur, des fonctions consultatives et propositives à l'égard du Gouvernement valdôtain;
estimant que le seul responsable de la définition de la politique touristique Valdôtaine est le Conseil régional et que son exécution est du ressort du Gouvernement valdôtain et de l'Assesseur au Tourisme;
ayant par contre pris acte que M.Bruno Milanesio, Président dudit Comité promoteur, s'est arrogé directement et personnellement, au nom du Val d'Aoste, la responsabilité des choix concernant l'attribution des compétitions de la Coupe du monde de ski alpin et les orientations de politique touristique y afférentes;
estimant donc que le comportement de M. Bruno Milanesio est inadmissible, contraire aux normes, aux pouvoirs et à la mission qui lui ont été confiés et nuisible aux intérêt du Val d'Aoste et de ses institutions;
face a la perte de crédibilité et d'image qui en découlent et pour le Gouvernement valdôtain, notamment pour son Président et l'Assesseur au Tourisme, et pour le Conseil régional tout entier;
Le Conseil régional du Val d'Aoste
condamne fermement l'action de M. Bruno Milanesio et, vu que les raisons justifiant sa présence au sein du Comité promoteur de la Candidature olympique d'Aoste sont venues, par sa faute, à manquer
Invite
M.Bruno Milanesio à présenter sa démission du Comité susmentionné.
Presidente - Ha chiesto di illustrare la risoluzione il Consigliere Viérin, ne ha facoltà.
Viérin (UV) - Lors de la dernière séance du Conseil, nous nous sommes penchés longuement sur la nécessité de pourvoir à une modification de la loi régionale portant soutien de la candidature de la ville d'Aoste pour les jeux olympiques d'hiver 1998.
Cette loi avait été approuvée au mois de juillet; par la suite, il y a eu cette longue vicissitude concernant les retards dans sa publication ainsi que ses difficultés d'application. Au cours des réunions des différentes Commissions des modifications ont été concertées afin de la rendre opérationnelle.
Ces modifications concernaient l'inéligibilité supposée des membres du comité promoteur nommés par ce Conseil, sa composition, ses fonctions ainsi que sa durée. Le débat qui s'en était suivi avait eu comme résultat la formulation précise des fonctions du comité, vu que aux termes de l'article 2 de la loi approuvée le 17 octobre, le gouvernement valdôtain - je souligne "le gouver-nement valdôtain" - pour atteindre les finalités liées à la candidature olympique d'Aoste a recours à un comité promoteur remplissant des fonctions consultatives et propositives. Il est donc, à notre sens, important d'abord de définir ces fonctions et d'affirmer qu'il s'agit de fonctions de nature propositive et consultative à l'égard du gouverne-ment valdôtain.
De plus nous pensons que la définition de la politique touristique valdôtaine est du ressort de ce Conseil et que son exécution est attribuée au gouvernement valdôtain et à l'Assesseur au Tourisme. A notre avis on ne peut se passer de ces deux éléments pour juger les faits que je vais vous présenter.
Par ailleurs, il faut aussi considérer que le Conseil régional, au cours de la même séance d'octobre dernier, par l'approbation d'un ordre du jour, a sollicité la constitution d'un comité promoteur et a également pourvu à nommer ses représentants en les personnes de MM. Faval, Milanesio et Trione. Egalement il faut savoir que, par acte du notaire Emile Chanoux d'Aoste, le 26 octobre 1990 a été constitué le comité promoteur de la candidature olympique d'Aoste et que M. Bruno Milanesio en a été, à notre connaissance, nommé président.
Or, nous avons pris acte que par un fax adressé par M. Milanesio à la FISI et pour information à la société Sestrières S.p.A. - un fax du 31 octobre dernier, transmis par l'Assessorat du Tourisme, fax "da Valle d'Aosta nella persona del Consigliere Milanesio, presidente comitato promotore olimpico di Aosta", sur papier en tête de Aoste 1990 - on donne toute une série d'indications qui à notre sens concernent la politique touristique Valdôtaine, ont trait à la responsabilité de choix qui ne sont point de compétence du comité promoteur et de son président.
En effet dans ce fax M. Milanesio affirme: "Vi inviamo le proposte Sestrières, sulle quali concordiamo totalmente; proposte che si possono riassumere nei seguenti punti:
1- Sestriere rimane sede coppa del mondo maschile anche per l'anno 1991;
2- a partire dalla coppa del mondo 1990 la stessa sarà permanentemente dedicata a Leonardo David;
3- Sestrières, controllata 100 percentoda Fiat, si attiverà all'interno del Gruppo Fiat al fine di supportare la candidatura della città di Aosta e della Valle d'Aosta per le olimpiadi 1998; da parte sua - et ici l'on s'exprime au nom de la Vallée d'Aoste - la Valle d'Aosta si impegna a non creare malumori con recuperi di attività di immagine precedentemente gestiti da Sestrières, quali ad esempio: Settimana Piloti Formula Uno, Monte-carlo-Sestrières per vetture veterane, ecc. Questo al fine di creare un totale clima di collaborazione e fiducia;
4- la città di Aosta e la Valle d'Aosta con Sestrières si attiveranno al fine di individuare possibili collegamenti e sinergie per il migliore svolgimento delle olimpiadi stesse, qualora fossero assegnate alla città di Aosta;
5- la Valle d'Aosta e Sestrières concordano su una dichiarazione di principio che afferma che, fermo restando la politica attuale di attribuzione delle gare di coppa del mondo (base tradizionale e organizzativa), sia riconosciuto il consolidamento di Sestrières come coppa del mondo maschile - toutes les années une compétition de coupe du monde de ski homme - e di Courmayeur come coppa del mondo femminile - une fois tous les quatre ans! Qualora a livello nazionale ed internazionale si decidesse di cambiare politica di attribuzione delle gare di coppa del mondo, i cambiamenti dovrebbero coinvolgere tutte le stazioni senza privilegi costituiti di sorta, così pure qualora in via eccezionale (esempio David)si dovesse derogare alla politica di assegnazione, tale deroga dovrebbe coinvolgere tutti gli attuali assegnatari in egual misura (esempio sorteg-gio).Bruno Milanesio"
Or, nous pensons que M.Milanesio, suivant une logique que nous devons forcément appeler de marchandage, et reniant ainsi engagements et décisions précédentes, s'arroge directement et personnellement au nom du Val d'Aoste tout entier la responsabilité de choix importants, concernant l'attribution des compétitions de la coupe du monde de ski alpin ou, fait encore plus grave, les orientations de la politique touristique Valdôtaine, choix, comme nous l'avons affirmé précédemment, du ressort exclusif de l'Administration régionale ou du comité régional FISI-ASIVA.
Nous prenons acte que ce marchandage olympique touche également, par l'organisation aux Sestrières du mémorial Leonardo David, la mémoire de ce champion valdôtain de renommée internationale, tragiquement disparu, ainsi que les sentiments de sa famille.
Suite à ce fax il y a eu des précisions de l'Assesseur au Tourisme. Un premier communiqué le 2 novembre: "Con riferimento al fax trasmesso in data 31 ottobre 1990 da parte del presidente del comitato per la candidatura olimpica di Aosta, inerente un possibile accordo con Sestrières in merito all'assegnazione di future gare di coppa del mondo maschile di sci alpino, si fa presente che trattasi di una semplice ipotesi di lavoro sulla quale questa Amministrazione non ha avuto ancora modo di esprimere il proprio parere". Par la suite il y a un deuxième communiqué de l'Assesseur au Tourisme, après que, sur la base des indications fournies par M.Milanesio, à Asiago la FISI a attribué au Sestrières l'organisation de la coupe du monde de ski alpin homme de 1991, compétition qui aurait du se dérouler au Val d'Aoste. Donc, suite à la décision de la FISI il y a eu une prise de position contraire de l'Assesseur au Tourisme.
Il faudrait à ce propos - et c'est une question que nous posons au gouvernement - connaître quel est exactement sa position: est-ce qu'on a pourvu à créer un assessorat aux jeux olympiques? Est-ce qu'on lui a attribué des compétences? A cet égard, nous ne voudrions pas nous retrouver dans une situation analogue, car si aujourd'hui nous discutons de Aoste 1998, il y a aussi - et je ne sais pas quand nous seront concernés - un problème Aoste 1992. En effet le même président du comité promoteur a déjà adressé le 31 octobre dernier au Syndic de la ville d'Aoste une autre lettre concernant la candidature, toujours de la ville d'Aoste, pour l'organisation de la première édition des jeux d'hiver de la jeunesse des pays de la communauté économique européenne. Dans cette lettre l'on affirme que le directeur général du CONI, Monsieur Pescante, est tout à fait disponible à soutenir la candidature d'Aoste pour cette manifestation et que "qualora il Comune di Aosta ritenesse opportuno presentare la sua candidatura, è pregato di manifestare tale intendimento in tempi brevissimi, mediante lettera a firma del Sindaco". A cet effet, le comité promoteur irait soutenir cette candidature dans la réunion de Amsterdam des 22 et 23 novembre; à la suite, je ne sais pas comment l'on voudra procéder. J'imagine - ce sont des simples suppositions - venir nous proposer, par voie d'urgence et avec toutes les procédures y afférentes, de financer la manifestation.
Je crois donc, en concluant cette intervention, que le comportement de M.Milanesio est inadmissible; je pense qu'il est contraire au pouvoir et à la mission qui lui ont été confiés par ce Conseil et qui sont également indiqués dans le statut du comité promoteur. Je me permet aussi d'affirmer que ce comportement est nuisible aux intérêts du Val d'Aoste et de ses institutions. Nous nous sommes posés le problème du fonctionnement de ces institutions: nous croyons qu'il y a une perte de crédibilité et d'image pour le gouvernement valdôtain, notamment pour son Président, et pour l'Assesseur au Tourisme qui doivent conti-nuellement démentir des affirmations qui ont été faites au nom du Val d'Aoste. Je pense également, face à cette perte de crédibilité et d'image du Conseil régional tout entier, que la centralité du Conseil, encore une fois est une affirmation sans fondement, je n'ose même pas dire de principe parce que les principes ont quant même une raison et une valeur: ici il n'y a rien du tout.
J'espère que le Conseil régional tout entier prenne conscience de ce comportement et qu'en toute liberté de conscience - il s'agit d'un problème que nous pensons dépasse le clivage entre la majorité et l'opposition - condamne les actions de M.Milanesio. Et ce, tout en considérant, parce que chaque acte du point de vue politique entraîne une responsabilité, que les raisons qui nous avaient poussés, qui avaient poussé ce Conseil à élire M.Milanesio en tant que représentant de la Région au sein du comité promoteur sont venues par sa faute à manquer.
J'espère donc que ce Conseil aura le courage de solliciter M.Milanesio à présenter sa démission.
Presidente - Ha chiesto di parlare il Consigliere Milanesio, ne ha facoltà.
Milanesio (PSI) - Signor Presidente, cari colleghi, mi fa piacere di avere la possibilità di parlare su questo argomento perché dire che si sono costruite una serie di illazioni, di falsità e di calunnie è poco. Quindi annuncio già fin da adesso che smonterò una per una le tesi sostenute dal Consigliere Viérin, sostenute con artifizi verbali e con letture parziali di documenti, secondo me facendo un attentato alla nostra intelligenza.
Intanto, punto primo - seguirò l'ordine della risoluzione presentata dai Consiglieri dell'Union Valdôtaine e caudatari - è vero, il comitato promotore olimpico è stato nominato in parte da questo Consiglio, in parte dal Consiglio comunale, in parte dal comitato stesso che, riunitosi, doveva indicare un altro membro. I poteri non sono stati fissati da questo Consiglio; il Consiglio ha stabilito che questo comitato che si costituiva e che si è costituito con atto notarile - e mi dispiace che abbia citato il notaio, la data, e non abbia citato l'atto perché sarebbe stato molto bene leggersi anche l'atto, perché qui si dicono sempre le cose che non servono a chiarire gli argomenti - ebbene questo comitato che è stato costituito con scrittura privata, su invito in parte del Consiglio regionale e in parte del Consiglio comunale, è dotato di poteri che gli derivano da questo statuto e risponde, per i poteri che gli sono propri, al comitato, e per le funzioni che ha di consulenza della Giunta regionale, risponde alla Giunta regionale.
Il comitato opera e agisce in nome proprio, non rappresenta nient'altro, rappresenta se stesso; non rappresenta le istituzioni, non rappresenta la Valle d'Aosta, non rappresenta il Comune di Aosta, non rappresenta certamente l'Union Valdôtaine , tanto per essere chiari. Questo comitato, che ha una personalità giuridica e che è stato costituito con scrittura privata, ha tutti i poteri che rientrano nella presentazione e sostegno di una candidatura, quindi non è né un ente di diritto pubblico e, per quello che mi riguarda, non è neppure soggetto a revoca di questo Consiglio. Eh sì, perché il comitato si è costituito con scrittura privata, con atto privato; questo Consiglio può non dargli soldi, può negargli qualsiasi cosa, ma questo comitato si è costituito per sostenere la candidatura olimpica della città di Aosta. E' chiaro che questo è l'unico scopo sociale. Se non raggiungerà questo scopo sociale, o se anche lo raggiungesse, questo comitato cessa di esistere, perché la sua funzione è quella di arrivare all'accettazione della candidatura olimpica della città di Aosta. Quindi, primo discorso: la natura del comitato è quella di una associazione privata senza scopo di lucro.
Di questo comitato fanno parte dei rappresentanti che sono stati invitati dal Consiglio regionale e dal Consiglio comunale a farne parte.
Ha dei poteri che sono suoi propri, perché si può muovere questo comitato, basta leggere lo statuto, e mi pare che sia giusto, altrimenti si doveva costituire qualcosa di diverso.
Quindi, ripeto, il comitato rappresenta se stesso, non rappresenta nessun altro.
"Estimant que le seul responsable de la définition de la politique touristique Valdôtaine est le Conseil régional et que son exécution est du ressort du gouvernement valdotain et de l'Assesseur au Tourisme": non ho niente da obiettare, ci mancherebbe, è una affermazione anapodittica, si dimostra da sola, non c'è nessuno che contesta questo; anzi, riaffermiamo che questa è l'unica affermazione giusta contenuta in questa risoluzione.
Poi qui si dice: avendo preso atto che Bruno Milanesio, Presidente del suddetto comitato, si è arrogato direttamente e personalmente a nome della Valle d'Aosta la responsabilità di scelte concernenti l'attribuzione delle competizioni della coppa del mondo. Qui apro un discorso molto chiaro e mi stupisco che a firmare questa risoluzione siano stati degli avvocati, cioè gente che ha dimestichezza di legge. Posso capire che uno mette una firma, ha un sapore politico, e va bene, una parola tira l'altra tanto qui piantiamo su una gran cagnara e poi andiamo a vedere.
Ma scusatemi, è stato detto prima che questo fax proveniva dall'Assessorato al Turismo, vorrei anche che ricordasse il Consigliere Viérin che la sede provvisoria del comitato è presso l'Assessorato al Turismo e che il fax provvisorio è quello dell'Assessorato al Turismo, quindi non c'è usurpazione di fax, non c'è proprio niente. E' stato fatto su carta intestata, questo è l'originale, lo potete vedere benissimo tutti, c'è un triangolo qui che svetta, lo vedono anche i ciechi, e c'è scritto: fax da Valle d'Aosta - ma la Valle d'Aosta è una entità geografica, si potrebbe dire da Piemonte o da Lombardia - nella persona del Consigliere Milanesio, trattino, presidente del comitato promotore olimpico di Aosta. Non c'è dubbio sulla identità della persona, né sulla identità della carica e nemmeno sulla provenienza.
In questo fax ci sono tutte le cose che ha letto il Consigliere Viérin, sono tutte cose che io, a nome del comitato, ho proposto, per decisioni pregresse del comitato. Non faccio riferimento all'ultimo comitato... è inutile che si sorrida, perché qui si sorride sempre... il comitato ha la sua storia, è nato a quattro, è diventato di tre, è diventato di sette adesso. Quando era di tre, visto che non poteva dormire ma doveva agire, ha preso anche degli impegni che cerca di mantenere, perché se si vuole candidare la città di Aosta ai giochi olimpici, dobbiamo trovare degli amici, dei sostenitori, dobbiamo trovare il consenso del mondo sportivo italiano perché non è la candidatura della Valle d'Aosta e basta, è la candidatura dell'Italia nella Valle d'Aosta.
E allora, se vogliamo scherzare per poi fare un discorso del tipo: eravamo tanto bravi, abbiamo giocato solet solet ma ci hanno legnati, eh no, questo discorso forse potrà fare interesse a qualcuno ma non interessa certamente al comitato, non interessa certamente alla mia persona. Noi vogliamo giocare al meglio le chances.
Io sono stato investito dal comitato della carica di presidente, potrà piacere o meno; io sto cercando di fare al meglio il presidente del comitato promotore olimpico; questo non penso che possa essermi rimproverato, soprattutto in funzione di azioni, di lettere, di indicazioni, di proposte che io autonomamente, con il consenso del comitato - e comunque io rispondo al comitato - ho fatto. Non credo che possa essere imbastito un processo per stregoneria.
Non mi stupisco di vedere la firma del Consigliere Riccarand, perché lui potrebbe fare benissimo il presidente del comitato allestitore di roghi in Valle d'Aosta. Di questo non mi stupisco minimamente: è la sua funzione, ha i tratti somatici, è il suo modo di ragionare e lui cercherà di allestire un po' di roghi in giro; mi stupisco di vedere le firme dei consiglieri dell'Union Valdôtaine che, se non accecati dalla polemica politica, di solito non sono caduti in questi tranelli. E' vero che il sonno della ragione partorisce dei mostri qualche volta; qui mi sembra ci sia il sonno della ragione politica, e questo documento è un mostro di ipocrisia e di alterazione dei fatti.
Vado avanti. Quindi avrei impegnato la Valle d'Aosta a firma del comitato promotore; potrei fare una battuta: posso avere impegnato la Valle d'Aosta olimpica, certamente non ho impegnato il governo regionale, la Valle d'Aosta, il Comune di Aosta o un accidenti! Era una bozza di proposta.
"La responsabilité des choix concernant l'attribution des compétitions de la Coupe du monde...", qui c'è un altro discorso, cioè è stata presentata tutta questa vicenda come: ah, qui Milanesio si è svenduto la coppa del mondo. Come se la coppa del mondo maschile fosse un fatto assodato e tranquillo che dovesse per forza di cose venire alla Valle d'Aosta. Allora andiamo avanti anche su questo. C'è stata circa un anno fa una decisione della FISI che approvava un calendario di massima, nel quale la coppa del mondo maschile era, come tradizione praticamente, assegnata al Sestriere anche per il 1991-92.
Successivamente i Consiglieri FISI della Valle d'Aosta, nel quadro di un discorso - che poi sarebbe bene cercare di andare a definire, perché qui non si è ancora ben capito come è stato definito questo discorso - che si riferiva a Leonardo David, alla sua memoria, a certe iniziative, a certi impegni che il CONI da una parte e la FISI dall'altra avrebbero dovuto assumere, avevano sostenuto in una assemblea della FISI che sarebbe stato opportuno dare una tantum - vale a dire una volta sola e poi neanche più - alla Valle d'Aosta e dedicarla a Leonardo David. Questa tesi passò in un Consiglio federale in cui erano assenti alcuni Consiglieri FISI.
Questa decisione, presentata la nostra candidatura che aveva già destabilizzato la FISI per un tipo di accordi che erano stati raggiunti all'interno della FISI, purtroppo come tutti gli organismi si raggiungono degli accordi, questo accordo venne ritenuto da più di un consigliere e dallo stesso presidente in una qualche misura come un accordo destabilizzante rispetto ad una intesa che c'era stata. Intesa che per la verità non ha mai premiato né la Valle d'Aosta né il Sestriere perché gli unici ad essere premiati da tutte queste vicende sono le Alpi orientali che si "cuccano" quattro gare di coppa del mondo contro una maschile e una femminile! Quindi abbiamo anche riproposto questo discorso d'accordo con il Sestriere.fidamento, perché qui sembrerebbe che abbia parlato a nome della Valle d'Aosta, mentre la FISI ha capito benissimo che non ho parlato a nome della Regione. Leggo il comunicato FISI del 7 novembre: "L'intesa raggiunta circa l'assegnazione delle competizioni al Sestriere fra il comitato promotore Aosta 1998 - e non la Valle d'Aosta, non l'Assessore, non il Presidente, non il Consiglio regionale - e la Sestrières S.p.A. e trasmessa alla FISI per conoscenza, è ritenuta dalla Federazione assolutamente vantaggiosa per la candidatura olimpica del 1998 di Aosta, candidata ufficiale dell'Italia, che ha bisogno di ampi consensi e sostegni da parte del mondo sportivo e imprenditoriale del nostro paese". E poi la FISI "dichiara il proprio incondizionato sostegno alla candidatura della città di Aosta...".
"Estimant donc que le comportement de M.Bruno Milanesio est inadmissible, contraire aux normes, aux poQuesto è quello che mi è stato detto e che probabilmente verrà smentito perché in questa vicenda l'unico che deve essere crocifisso sono io. Ma io non sarò crocifisso anche perché non credo di avere gli attributi per essere crocifisso, né sono disposto a farmi crocifiggere.
Dico tutto quello che devo dire, lo dico qui in Consiglio regionale e senza tirare in ballo nessuno. Voglio solo dire che una intesa di massima su questa questione, verbalmente, era stata raggiunta; poi qualcuno parte e va da una parte, qualcuno va da un'altra parte ancora, rimane la Sestrières S.p.A. da una parte, altri che spingono, e rimane il povero presidente del comitato che deve dire: ma allora, sulle cose su cui ci siamo messi d'accordo, siamo d'accordo oppure cincischiate? La Valle d'Aosta cosa vuole la moglie ubriaca e la botte piena? Scusate, abbiamo fatto un accordo di un certo tipo, siamo disponibili purché bla bla bla...
Questo è il significato; lì c'è un errore: il fatto che abbiamo mandato un fax a Sestrières e per conoscenza alla FISI. La FISI in verità lo riprende correttamente questo discorso e voglio parlare qui della teoria dell'affidamento, perché qui sembrerebbe che abbia parlato a nome della Valle d'Aosta, mentre la FISI ha capito benissimo che non ho parlato a nome della Regione. Leggo il comunicato FISI del 7 novembre: "L'intesa raggiunta circa l'assegnazione delle competizioni al Sestriere fra il comitato promotore Aosta 1998 - e non la Valle d'Aosta, non l'Assessore, non il Presidente, non il Consiglio regionale - e la Sestrières S.p.A. e trasmessa alla FISI per conoscenza, è ritenuta dalla Federazione assolutamente vantaggiosa per la candidatura olimpica del 1998 di Aosta, candidata ufficiale dell'Italia, che ha bisogno di ampi consensi e sostegni da parte del mondo sportivo e imprenditoriale del nostro paese". E poi la FISI "dichiara il proprio incondizionato sostegno alla candidatura della città di Aosta...".
"Estimant donc que le comportement de M.Bruno Milanesio est inadmissible, contraire aux normes, aux pouvoirs et à la mission qui lui ont été confiés et nuisible aux intérets du Val d'Aoste et de ses institutions": se qui al posto della Valle d'Aosta e delle sue istituzioni si mettesse, eventualmente, del Gruppo consiliare dell'UV, forse potrebbe anche avere un senso tutto questo. Non sono contrario alle norme perché questi poteri mi sono stati conferiti dal comitato. La missione che mi è stata confidata (spero che sia una missione), ho l'impressione che sia solo un cammino lastricato di pietre, di cocci di bottiglia che qualcuno si diverte a seminare giorno dopo giorno, per cui mi fanno già male i piedi; ma è proprio perché mi fanno male i piedi che sto lì, perché se non fosse così me ne sarei già andato. E' proprio perché ci sono queste iniziative improvvide che mi fanno dire: forse stai facendo qualcosa di buono.
I poteri sono quelli stabiliti dallo statuto, non ho debordato da essi; la missione non so se è una missione, comunque ci provo a fare il presidente del comitato; "nuisible aux intérêts du Val d'Aoste et de ses institutions", eh no, qui veramente ci stiamo prendendo in giro. Uno manda una lettera al presidente di un comitato, alla FISI, e la FISI fa quello che vuole perché non c'è mica scritto che la FISI decide sentito il comitato promotore, sentito l'Assessore regionale, sentito il Presidente della Giunta, sentito il Consiglio regionale; la FISI è sovrana di fare quello che vuole. Evidentemente la FISI voleva fare quello che ha fatto, evidentemente ha preso questo fax scambiato con la Sestrières S.p.A. come un viatico; ma sono affari suoi che non hanno nessun rilievo. Non mi potete venire ad imputare la svendita: noi siamo qui per comprare non per vendere, tanto per essere chiari, e non abbiamo svenduto proprio niente.
"Face a la perte de crédibilité et d'image qui en découlent... ", ma la credibilità e l'immagine di chi? Chi è che ha perso credibilità e immagine? Io non lo so proprio, perché tutti hanno ritenuto, ad eccezione di un rappresentante FISI che si è astenuto .... I rappresentanti della Valle d'Aosta sono due: uno non c'era, l'altro si è astenuto; credo che se uno si sente violentato da una proposta che ritiene assolutamente inaccettabile, come minimo vota contro e pianta su una di quelle cagnare che la metà basterebbe. Ho l'impressione che questo non sia successo, poi è chiaro che ci sono le versioni che si danno quando si è a Milano e quelle che si danno quando si è a Aosta.
Quindi, quale perdita di credibilità e di immagine? Ho parlato a nome del comitato e ognuno parla a nome degli organi che rappresenta; io non posso rappresentare né il Consiglio regionale, né la Giunta regionale, né l'Assessorato, quindi ho parlato a nome del comitato. Potrà piacere o non piacere ma io devo rispondere di quello che faccio nel comitato al comitato; con questo non voglio mancare di rispetto al Consiglio, ci mancherebbe! Un consigliere eletto nel Consiglio deve comportarsi secondo le norme che regolano il Consiglio, ma qui non c'è mica scritto che il presidente del comitato deve sentire il Consiglio regionale per scambiare una lettera, un fax; qui siamo fuori dal mondo! Né io mi sono arrogato la rappresentanza della Valle d'Aosta, né qualcuno ha creduto che io me la sia arrogata: risposta FISI. Gli unici che lo hanno creduto sono stati quelli dell'UV. Va bene, è una di quelle considerazioni che non sta, secondo me, alla lettura corretta dei documenti.
E poi naturalmente qui: "en découlent" tout ce que vous voulez faire en découler, "condamne fermement l'action de M. Milanesio" e gli chiedono di dimettersi.
Cari consiglieri, ritengo che tutta questa vicenda sia dovuta al gusto di fare polemica, mi sembra di aver smontato una ad una le affermazioni, parleranno altri consiglieri ma non riusciranno a dimostrare quello che vogliono dimostrare, di questo ne sono certo. E non faccio offesa all'intelligenza del Consiglio regionale, quello che voglio semplicemente dire è che sono stato nominato a far parte di questo comitato con voto limitato da una parte di questo Consiglio. Ieri sera abbiamo sentito tutta una lunga diatriba sul fatto che dovevamo nominare due consiglieri nella commissione per le servitù militari, sembrava che fosse una questione di stato perché non si era votato con il voto limitato; adesso si invita, perché non si può revocare, però si chiede che si dimetta. Ma io non sono stato votato con i vostri voti, cari consiglieri dell'UV, sono stato votato con i voti della maggioranza; se me lo chiede la maggioranza io mi dimetto, altrimenti no, perché questa "cortesia" non ve la posso proprio fare, oltretutto non mi pare sia il caso.
Quindi, per quello che mi riguarda, questa è una montatura politica, è una speculazione politica di bassa lega, dove si gioca sull'equivoco volutamente per creare attorno alla vicenda olimpica quell'atmosfera di cordialità, di unità che voi certamente andrete ad illustrare nei Comuni e che è necessaria al sostegno e al successo della candidatura olimpica. Grazie.
Presidente - Ha chiesto di parlare il Consigliere Faval, ne ha facoltà.
Faval (UV) - Je crois utile à ce point vous proposer une petite histoire soit des accords que nous avions en tant que Junte régionale avec la FISI, soit en même temps profiter de l'occasion pour illustrer quelle est l'idée des jeux olympiques et des candidatures que l'UV a. Je crois que cela est très important parce que, en ce qui nous concerne, nous avons déclaré d'être pour mais on n'est pas pour les jeux olympiques à n'importe quelle condition.
Au début de cette aventure olympique, qui nous offre des épisodes de plus en plus drôles, nous avions pris des contacts avant tout avec la FISI, Fédération Italienne Sports d'Hiver, parce que nous pensions être l'organe italien député avant encore que le CONI à approuver ou non la candidature de la Vallée d'Aoste pour les jeux olympiques. Nous avions parlé avec M. Valentino qui en est le président et la proposition que nous faisions à M.Valentino a été la suivante: la Vallée d'Aoste, en soutenant sa candidature aux jeux olympiques, fait en même temps une promotion oui à la Vallée d'Aoste mais une promotion importante aux jeux d'hiver de toute l'Italie. Donc la FISI, si elle est d'accord à soutenir cette candidature, doit pouvoir soutenir la Vallée d'Aoste aussi dans d'autres domaines, voire l'attribution à la Vallée d'Aoste de la coupe du monde ski homme, parce que cette compétition est surement l'instrument de promotion le plus important qui existe pour toutes stations de ski d'hiver. Que cela soit vrai, toutes les stations de ski d'hiver sont disponibles à faire "carte false" pour avoir la possibilité d'organiser une compétition de ce genre.
Mais il y a plus, parce qu'à la FISI nous avions rappelé que l'effort de la Vallée d'Aoste dans le domaine des sports d'hiver est très important et je crois pouvoir dire un des plus importants de tout l'arc alpin. Nous rappelions que nous sommes l'unique région qui peut permettre de disputer des compétitions de bob, puisque la piste de bob de Cortina d'Ampezzo n'est plus utilisable, et que si en Italie on peut encore faire des compétitions dans cette discipline c'est merci à la Vallée d'Aoste, et c'est un merci très lourd au point de vue argent. Je me souviens que dans cette même salle, ce printemps dernier, quelqu'un a voulu reprocher à l'Assesseur au Tourisme de l'époque les dépenses soutenues pour les compétitions qui s'étaient tenues pendant les mois de janvier et de février. A cet égard la FISI même s'était engagée à attribuer à la Vallée d'Aoste une contribution importante parce qu'uniquement à la piste du Lac Bleu du Breuil on peut faire ce genre de compétitions.
Il y a encore plus. La Vallée d'Aoste va d'ici peu, j'espère, la première région de l'arc alpin en Italie, être douée d'une école qu'on a dénommée l'école de neige, qui permettra finalement aux athlètes valdôtains de pouvoir continuer leurs études en même temps que leurs activités sportives. En effet jusqu'ici le choix est dramatique: les athlètes valdôtains comme d'ailleurs les athlètes des autres régions italiennes doués dans les sports d'hiver et spécialement dans le ski de fond et dans le ski alpin, doivent choisir entre une activité sportive profitable et une activité culturelle aussi bien profitable que l'autre. Ceci a été bien apprécié dans les milieux sportifs, et spécialement par la FISI; je peux vous dire que parmi les autorités sportives qui ont apprécié cette initiative il y a même M.Gattai, actuel président du CONI et qui a été pendant longtemps président de la FISI.
Nous pouvons ajouter en dernier que la Vallée d'Aoste contribue avec un nombre très élevé d'athlètes qui sont membres dans les différents niveaux de l'équipe italienne de ski nordique, de ski alpin et ainsi de suite.
Il y a encore des techniciens; je crois que le pourcentage d'athlètes valdôtains par rapport à la population Valdôtaine représente le plus haut pourcentage d'athlète qu'une région envoie dans les équipes officielles italiennes, et tout cela est possible parce que le Conseil régional, le Gouvernement régional soutient - et soutenir signifie engager de l'argent - les ski clubs qui ont entre autres la fonction de porter de l'avant l'activité sportive chez les enfants et les porter jusqu'au niveau d'équipe nationale.
C'est dans ce sens et en rappelant ces activités de la Vallée d'Aoste que nous avons soutenu la thèse qu'au fonds la FISI, et M.Valentino à ce moment-là tout au moins était d'accord, est donc en quelque sorte redevable envers la Vallée d'Aoste d'une attention tout à fait spéciale. Dans ce sens nous demandions de connaître quelle est la possibilité d'avoir des compétitions ski alpin homme. Il y a une situation qui depuis très longtemps est affirmée dans les alpes centrales, il y a des compétitions qui se sont tenues pendant quelque temps au Sestrières; nous connaissons la puissance économique de Sestrières, et nous avons pensé et nous pensons encore qu'il était correct que dans la situation que je viens d'illustrer, l'on puisse demander que l'attribution de la compétition qui en principe devrait se tenir dans les alpes occidentales, soit organisé à tour de rôle une année aux Sestrières et une année en Vallée d'Aoste. Sur cette proposition M.Valentino donnait son consentement.
Il y eut après une autre occasion pour la FISI de tenir ces engagements envers la Vallée d'Aoste et c'est l'accord signé entre la FISI et la famille David. Je ne veux pas vous rappeler de quoi il s'agit, car tout le monde connaît cet épisode tragique qui a frappé la famille David et la famille sportive valdôtaine et je dirais même la famille sportive mondiale, parce que Leo était un des meilleurs skieurs du moment. Cet accord prévoyait entre autres que la FISI s'engageait à attribuer à la Vallée d'Aoste une compétition coupe du monde homme, la Région s'engageait à instituer la coupe Leonardo David et d'autres choses encore. C'est justement à la suite de cette situation qu'en tant qu'Assesseur, le 17 juillet 1989, j'ai adressé à M.Valentino la lettre suivante:
"Si è a conoscenza del calendario di massima della FISI relativo alle gare di coppa del mondo di sci alpino maschile per la stagione invernale 1990-91, dove figurano assegnate all'Italia n. 4 competizioni di cui una discesa, due slalom e uno speciale. La Valle d'Aosta è entrata da oltre dieci anni nel circuito della coppa del mondo, ospitando sulle proprie piste competizioni maschili e femminili, la cui organizzazione ha ottenuto unanimi consensi sia da parte dei tecnici sia da parte dei mass media. L'Amministrazione regionale, per mio tramite, richiede pertanto alla S.V. di valutare la possibilità di mantenere la Valle d'Aosta anche per la stagione invernale 1990-91 quale sede organizzativa di almeno una delle competizioni maschili sopra specificate. L'assegnazione di tali competizioni darebbe inoltre la possibilità agli organi federali di attuare quanto sottoscritto dalla FISI in occasione della risoluzione del caso Leonardo David e alla Regione Valle d'Aosta di istituire il Trofeo Leonardo David, che auspichiamo possa rappresentare un appuntamento classico della coppa del mondo".
L'Assesseur au Tourisme actuel réitère cette demande et lui aussi à la date du 17 août 1990 adresse une lettre au Président FISI en lui disant: "A seguito e a completamento della nostra richiesta in data 16 agosto 1990, ci permettiamo rammentare alla S.V. l'impegno assunto da codesta federazione in occasione della definizione della vicenda David, di assegnare annualmente alla Valle d'Aosta una gara maschile di coppa del mondo di sci alpino, da dedicare alla memoria della prematura scomparsa dell'atleta azzurro valdostano".
Voilà, ceci je crois était utile qu'on sache pour comprendre quelle est la situation que nous sommes en train de débattre. Je répète, à notre avis, la candidature ne doit pas être portée de l'avant n'importe comment et à n'importe quelle condition. Nous estimons que l'effort que la Vallée d'Aoste est en train de soutenir pour la candidature, doit être soutenu en même temps par les organes de sports d'hiver italiens, en attribuant à la Vallée d'Aoste les compétitions qui doivent venir à la Vallée d'Aoste d'après les accords, mais aussi en fonction du fait que dans tous les pays où il y a une candidature, normalement l'on attribue à cette localité les compétitions qui appartiennent à ce pays pour obtenir que la localité soit connue et soit appréciée pour ses capacités d'organiser de compétitions de haut niveau.
Nous nous trouvons ici face à un changement complet par rapport à la politique qui a été menée jusqu'ici. Moi je ne peux dire que celle que je viens d'illustrer a été et continue à être notre politique, elle peut aussi ne pas être partagée, nous avons le droit de maintenir notre idée par rapport à ce qui doit revenir à la Vallée d'Aoste et l'attitude que la Vallée d'Aoste même doit tenir face à la candidature.
Maintenant je vous voudrais seulement dire deux mots par rapport au comité olympique. Le nouveau comité a été reconstitué à la date de 26 dans les personnes de MM. Milanesio, Trione, Ferina, Cortese, Parini et moi-même. Il a tenu sa première séance le 31 octobre dernier, c'était le matin. A cette occasion j'ai demandé entre autres que toutes déclarations faites par les différents membres du comité, au nom du comité évidemment, ne devaient que concerner les arguments qui avaient été préalablement discutés et approuvés par le comité lui-même. J'ai eu à cette occasion l'approbation de tous les membres du comité.
Le 31 l'après-midi la séance est terminée et il a été expédié le fax que vous connaissez. Je n'étais pas à connaissance, je déclare que j'aurais bien aimé que l'on discute avant sur cette question; il est possible peut-être qu'en connaissant ce que je viens de dire maintenant au Conseil régional, on ait pris une attitude différente.
Personnellement je crois que la responsabilité d'établir certains rapports concernant certains domaines de la politique touristique en Vallée d'Aoste, comme il a été dit très clairement dans notre motion, ne peut revenir qu'à la Junte régionale, à l'Assesseur régional au Tourisme et aux Conseil régional lui-même. Il est évident que dans ces conditions nous devrions - en tout cas cela concerne les membres unionistes du comité promoteur pour les jeux olympiques - discuter et définir de façon très claire quel est le rôle que nous allons avoir et que nous pensons devoir tenir à l'intérieur de ce comité, pour éviter qu'en quelque sorte l'on puisse nous attribuer des responsabilités que nous n'avons pas, ou pour ne pas avoir été informés, ou bien parce que nous avons exprimé notre avis contraire.
Presidente - Ha chiesto di parlare il Consigliere Louvin, ne ha facoltà.
Louvin (UV) - Je vous remercie M. le Président de m'avoir donné la parole pour exprimer non pas des considérations aussi détaillées que celles de mes collègues de l'UV, mais simplement quelques réflexions plus générales.
Je voudrais d'abord témoigner ma profonde solidarité humaine au Conseiller Milanesio, victime des faussetés et des calomnies comme il vient lui-même de nous le dire. Une solidarité pour sa condition de prévenu dans ce procès entamé par ces rigoureux Savonarola, crucifié, martyr sur un sentier aussi difficile à parcourir.
Il me vient à l'esprit une poésie du Moyen Age de Jacopone da Todi, dont le refrain était: "Crucifige crucifige homo che se fa rege, va contro a nostra lege, contradice al Senato". C'est un peu votre destin, M.Milanesio: ayant voulu en quelque sorte vous proclamer roi, vous êtes maintenant crucifié. Portez cette croix avec la dignité que vous avez su démontrer ce soir dans cette enceinte.
Au-delà de cette solidarité il y a aussi une grande admiration pour le fait que vous avez su aller, comme le disait Nietzsche, au delà du bien et du mal; vous vous êtes posé dans une situation où il est maintenant difficile de vous juger avec les catégories du droit et de notre raison commune. Vous parlez au pluriel, vous parlez au nom de la Vallée d'Aoste, "la Vallée d'Aoste c'est moi", pour reprendre les mots de Luis XIV, et en même temps vous avez avec beaucoup d'intelligence employé le bouclier du fait d'être membre et président d'une association privée, de vous balancer avec une grande aisance d'un coté et de l'autre, représentant de la collectivité parfois et représentant d'intérêts particuliers de l'autre. Particulier par exemple là où vous faites un brillant, même si encore un peu fumigène, accord avec Fiat, non pas pour acheter quelques Uno ou quelques Tipo pour votre comité olympique, mais pour quelque chose qui nous échappe encore, une sponsorisation vague mais dont on sait qu'elle sera fort coûteuse.
Il nous parait nous, avec les modestes catégories du sens commun, que la fonction consultative et propositive que l'on croyait vous avoir attribuée, et avoir attribuée avec vous à tout le comité olympique, a été non pas dépassée mais transfigurée dans une dimension presque mystique que nous avons du mal parfois à saisir.
Notre réponse a été une demande de démission dans laquelle nous avons cru interpréter ce même sens commun qui limite, qui borne notre vision, parce que nous estimons que votre présence, M. le Conseiller, est un grave dommage en ce moment pour cette même initiative à la tête de laquelle vous vous êtes installé. Notre Gouvernement régional, dont nous avons entendu ce matin les propos en matière touristique, en matière sportive, où est-il? Que dit-il de cette question? Nous n'avons pas encore eu le plaisir de l'entendre. Nous savons que votre Assesseur au Tourisme a essayé de contredire en douceur vos initiatives d'une façon un peu trop muette à notre sens, mais toujours était- il qu'il y a essayé de distinguer sa position.
Vous avez cité les mots de Goya en disant "il sonno della ragione genera mostri"; ce n'est pas "il sonno della ragione" ici, c'est "il sonno della Regione", c'est la Région qui ne vous arrête pas et c'est pour ça que nous avons présenté cette résolution que nous estimons nullement préjudiciable mais très profitable dans le contexte actuel. Nous avons la certitude que vous êtes en train de déplacer les choix politiques fondamentaux pour notre région en dehors de ce Conseil et non pas dans le Comité mais dans votre même personne. C'est maintenant sur les compétitions sportives, ce sera ensuite pour le tourisme, pour les infrastructures hôtelières, pour le plan d'aménagement, ce sera pour une série d'autres initiatives que seront justifiées au nom du suprême idéal olympique.
Je ne conclurai pas, M.le Conseiller, avec le quo usque tandem habituel, beaucoup plus simplement nous vous invitons à démissionner, olympiquement démissionner, par un geste qui, me parait-il, est très opportun en ce moment. D'un coté humain je proposerais une sanction plus légère par compréhension, et ce serait l'interdiction d'envoyer des fax, parce que ce qu'il parait, chaque fois vous envoyez un fax, c'est un dommage que vous portez à toute la région ou au moins à son Gouvernement. Le fax Biagini avait créé quelques ennuis il y a quelques semaines, voilà que par ce bijou de la technologie vous êtes en train de frapper encore.
Cela pourrait peut-être servir pour vous empêcher de nuire; en ce moment notre impression c'est que vous le feriez beaucoup mieux et non seulement à l'égard de ce groupe de conseillers mais à l'égard de la Vallée d'Aoste en démissionnant du comité olympique.
Presidente - Ha chiesto di parlare il Consigliere Riccarand, ne ha facoltà.
Riccarand (VA) - Il Consigliere Milanesio, anche nelle situazioni più disperate, riesce a fare i fuochi di artificio e in questo è indubbiamente abile, però questi fuochi di artificio, questa cortina fumogena dietro la quale cerca di nascondere le sue operazioni, difficilmente poi riescono a mascherare i dati di fatto delle realtà così inequivocabili come quelle che sono all'esame in questo momento del Consiglio.
Non più di una ventina di giorni fa il Consigliere Milanesio ha depositato alla Presidenza del Consiglio un documento, che era una controdeduzione ad un ricorso di ineleggibilità. In questa controde-duzione sosteneva con molta tranquillità che il comitato promotore per la candidatura olimpica di Aosta in pratica non era mai esistito, che il comitato non aveva operato, che il Consigliere Milanesio anzi si era autosospeso da questo comitato e non aveva svolto nessuna funzione, e che semmai se qualcosa era stato fatto da parte del comitato era semplicemente qualcosa come organo consultivo dell'Amministrazione regionale. E c'erano cinque pagine per spiegare questa tesi.
Adesso, respinto dal Consiglio il ricorso di ineleggibilità, la versione di Milanesio è completamente capovolta. Ora si afferma che il comitato promotore opera ed ha operato, tanto che il Consigliere Milanesio ha detto: anche quando il comitato era a tre abbiamo assunto degli impegni che poi devono essere rispettati. Io chiederei fra l'altro al Presidente del Consiglio se è possibile avere in tempi piuttosto brevi la trascrizione integrale di questo dibattito, perché c'è un ricorso di ineleggi-bilità ancora pendente e il dibattito di questa sera ha portato degli elementi che sono utili rispetto a questo ricorso.
Allora adesso la tesi è diventata completamente capovolta, il comitato promotore non solo esiste, non solo ha operato e continua ad operare, ma addirittura è diventato una organizzazione totalmente autonoma che opera secondo una sua logica e secondo delle sue finalità che possono anche non coincidere con le logiche e con le finalità dell'Amministrazione regionale. E' stato molto chiaro il Consigliere Milanesio dicendo (cito testualmente): "Il comitato rappresenta se stesso, non rappresenta altri, non rappresenta l'istituzione, ha una sua personalità giuridica ...".
Questa è una tesi che non solo è in contrasto con quello che è stato affermato solo venti giorni fa, ma è in contrasto con tutta quella che era l'impostazione della nuova legge regionale. E' vero che quest'ultima non è ancora in vigore, non è ancora pubblicata e quindi siamo ancora pienamente sotto gli effetti della vecchia legge regionale che prevedeva un certo tipo di rapporto, però è vero che il nuovo comitato nella sua formulazione è stato rivotato conte-stualmente all'approvazione di una nuova legge che dovrebbe abrogare la vecchia , e questa nuova legge ha previsto chiaramente una funzione consultiva da parte di questo comitato. Invece qui si viene a sostenere la teoria che questo comitato opera come un organismo completamente autonomo, con delle sue logiche e con delle sue scelte particolari.
E' chiaro che se vale questa teoria che adesso tira fuori il Consigliere Milanesio, allora questo comitato è incontrollabile, è un comitato che può fare qualsiasi cosa rispetto alla quale l'Amministrazione regionale non può che rimanere a guardare e verificare a posteriori quello che sta succedendo. Credo che nessuno di coloro che hanno votato quella legge in questo Consiglio avesse quel tipo di visione e credo che la lettera della legge che è stata votata non andava sicuramente in quella direzione.
Ma al di là di questa concezione sbagliata del ruolo del comitato, c'è il fatto che il Consiglio stasera credo abbia scoperto che esiste un plenipotenziario che rappresenta la Valle d'Aosta senza incarico e senza delega di nessuno.
Si dice la centralità del Consiglio, ma qui secondo me l'unica centralità che sta emergendo è quella di Bruno Milanesio, perché quando mai il Consiglio ha esaminato, ha discusso i contenuti di quel fax mandato alla società Sestrières? Eppure erano argomenti che riguardavano questo Consiglio, determinate scelte, determinate manifestazioni, determinate politiche turistiche, determinati rapporti con delle grandi imprese; non saranno mica scelte che devono prescindere dal Consiglio? E allora dove sta questa centralità del Consiglio?
Credo che il Consiglio regionale, al di là delle persone, al di là della simpatia o della antipatia che ci può essere nei confronti del singolo consigliere, un dovere istituzionale ce l'ha ed è quello di dire no a questi comportamenti.
Il Consiglio regionale deve fermare il Consigliere Bruno Milanesio, perché se accettiamo che questi comportamenti vanno bene, che questi comportamenti non devono essere oggetto di una valutazione negativa da parte del Consiglio regionale, allora vuol dire che va bene qualsiasi tipo di scelta, qualsiasi tipo di comportamento che il Consigliere Bruno Milanesio possa fare a nome di chiunque, perché qui ci troviamo di fronte a delle scelte fatte a titolo personale, però coinvolgendo un'autorità che non gli deriva dalla persona singola, ma coinvolgendo una serie di organismi e di rapporti che rappresentano tutta la Valle d'Aosta. Si tratta di un abuso di funzione molto evidente, rispetto al quale ci deve essere un intervento da parte del Consiglio, che credo sia doveroso. Ci troviamo purtroppo a poche settimane di distanza ad affrontare due situazioni sostanzialmente simili; tutti i problemi che erano già emersi nella precedente discussione sulla ineleggibilità sono di nuovo presenti in questo caso, perché ci troviamo di fronte a dei comportamenti che sono incompatibili e in contrasto pieno con quelle che sono le funzioni di un consigliere regionale.
Credo che il Consiglio abbia già mancato una volta l'occasione per dire di no a questi comportamenti, stasera si presenta un'altra occasione con una risoluzione ben precisa che invita il Consigliere Milanesio a dare le dimissioni dal comitato; poi evidentemente le conclusioni le trarrà lui. Però credo che non si possa rispondere a questa risoluzione con le due righe a firma del Presidente della Giunta, con cui dice: "ritenute pretestuose e infondate le motivazioni che costituiscono la premessa della risoluzione presentata" e quindi la respinge. Qui di pretestuoso e di infondato ci sono soltanto le argomentazioni difensive del Consigliere Milanesio, ma tutto il resto sono dati di fatto oggettivi su cui ognuno si può confrontare. Credo che qui dobbiamo porci il problema di porre fine a questi comportamenti.
Presidente - Se nessuno intende prendere la parola, dichiaro chiusa la discussione generale.
Ha chiesto di parlare l'Assessore al Turismo, Urbanistica e Beni Culturali Pascale, ne ha facoltà.
Pascale (PSI) - Mi pare che questo dibattito sia servito a chiarire molti aspetti di una vicenda che è stata amplificata più del dovuto, strumentalmente amplificata, e quel che è peggio anche da parte di coloro che a parole si dicono favorevoli allo svolgimento delle olimpiadi, ma di fatto assumono iniziative che poi vanno contro questo obiettivo.
Io almeno do questa interpretazione di fronte a comitati - si dice - di liberi cittadini che si costituiscono contro le olimpiadi, di fronte a polemiche che vengono sollevate ad ogni occasione su questo tema, di fronte a questa risoluzione che è stata presentata, o anche all'altra che abbiamo respinto prima e che era una risoluzione strumentale perché voleva sostituire ad un referendum popolare che vorrebbe sì dire partecipazione democratica, una specie di referendum fra i Consigli regionali.
Il problema allora è sempre e soltanto uno solo: vogliamo o non vogliamo queste olimpiadi? Se le vogliamo, se la risposta è sempre quella che il Consiglio regionale nella sua stragrande maggioranza, quasi all'unanimità, ha dato in altre occasioni, è chiaro che per raggiungere questo obiettivo dobbiamo anche fare qualche sacrificio e arrivare a qualche compromesso.
Una delle condizioni essenziali prioritarie per cercare di avere l'assegnazione dei giochi olimpici è quella di avere al nostro fianco degli alleati, degli alleati potenti se è possibile, ad esempio la Fiat. Voi sapete che dietro la candidatura giapponese di Nagano c'è Mitsubishi, che è l'uomo più ricco del Giappone, forse del mondo; forse solo la sponsorizzazione della Fiat potrebbe servire a bilanciare questa sponsorizzazione giapponese.
Ebbene, l'accordo che è stato raggiunto fra il comitato promotore e la Sestrières S.p.A. va in questa direzione; credo che nessuno, neanche il Consigliere federale della FISI Parini nella intervista che ha fatto ha contestato la sostanza e la validità di questo accordo, gli intenti che sono dietro a questo accordo e che si vogliono perseguire attraverso di esso.
E' stata contestata la forma, mi pare, e a mio avviso è giusto anche contestare la forma, purché si individui correttamente il destinatario di questa contestazione, che non è e non può essere il comitato promotore.
Il comitato promotore, in base alla legge che abbiamo votato, svolge una funzione consultiva della Giunta regionale, è vero; svolge una funzione consultiva della Giunta regionale per quanto attiene all'erogazione dei finanziamenti pubblici, però il comitato promotore ha altre competenze, quelle che vengono assegnate dall'atto costitutivo del comitato stesso. Il comitato promotore non solo può assumere delle iniziative autonome che siano finalizzate all'obiettivo per il quale si è costituito, ma - lo voglio dire adesso per evitare che successivamente si pongano altri problemi - il comitato promotore ha anche la facoltà di spendere autonomamente fondi privati che dovessero arrivare al comitato stesso. Speriamo che vengano, perché sono necessari anche quelli.
Quindi ha una duplice veste che è nell'atto costitutivo ed è nella veste della sua autonomia e delle iniziative autonome che poteva assumere che ha stilato un accordo con un organismo privato che è la Sestrières S.p.A., accordo del quale anche l'Assessorato era stato informato.
Diverso invece è il rapporto tra la FISI e l'Amministrazione regionale, perché è un rapporto fra organismi istituzionali. L'interlocutore ufficiale della FISI è l'Amministrazione regionale tramite l'Assessorato al Turismo, e nel momento in cui a mio avviso la FISI non solo ha adottato una decisione ma addirittura ha revocato e mutato una decisione che aveva precedentemente assunta e che assegnava alla Valle d'Aosta la gara di coppa del mondo, aveva il dovere di sentire l'Amministrazione regionale. Non lo ha fatto, e questa è stata la scorrettezza cui ho fatto riferimento nei comunicati che citava prima il Consigliere Viérin, nei confronti dell'Amministrazione regionale, perché ho scritto esattamente: "Esprime il più vivo disappunto per tale decisione adottata senza il coinvolgimento dell'Amministrazione regionale della Valle d'Aosta". Se vogliamo contestare la forma, il comitato promotore è un organismo privato; la FISI poteva tener conto di questo accordo privato ma doveva comunque coinvolgere l'Amministrazione regionale della Valle d'Aosta. Non lo ha fatto. Se scorrettezza c'è stata, se forma va contestata, questa va nei confronti della FISI, ed è quello che ho fatto.
Mi pare quindi che ci siano due aspetti del problema: uno è quello sostanziale, sul quale tutto sommato credo siamo d'accordo, quello cioè di ricercare questi alleati, cercare di coinvolgerli perché non sono certo lì dietro la porta a nostra disposizione, e lo spostamento di una gara - perché sul resto ho già espresso il dissenso dell'Amministrazione regionale, su un preteso consolidamento negli anni futuri - può essere un'idea valida; l'altro è un problema di forma sul quale bisogna esprimere le nostre rimostranze ma individuando bene che chi è stato estremamente scorretto è stato l'organismo della FISI.
Tutto il resto mi pare sia solo della polemica che attiene in parte al gioco delle parti, in parte forse ad altri motivi che ancora sfuggono. Per questo la maggioranza si asterrà sulla risoluzione presentata dal Gruppo dell'UV e da altri consiglieri ed ha presentato, a firma del Presidente della Giunta Bondaz, un ordine del giorno che invitiamo a votare.
Presidente - Ha chiesto di parlare il Consigliere Viérin, ne ha facoltà.
Viérin (UV) - Nous pensons que les affirmations de l'Assesseur Pascale sont des affirmations très graves, mais au moins elle ont l'avantage d'être claires. Pour les jeux olympiques on est disponible à tout sacrifier, on est disponible à tout compromis: Paris vaut bien une messe.
Pascale (fuori microfono) - .... non l'ho detto io...
Viérin (UV) - On ne peut, avec ces indications, affirmer: mais ici on discute si on est pour ou contre les jeux olympiques. Ici on est en train de discuter et d'examiner des questions qui se rapportent au respect d'une loi régionale que nous avons votée et ainsi que des comportements qui ont trait à la politique touristique valdôtaine.
J'ai été étonné des réponses fournies parce que ce n'était pas la même personne qui avait signé le communiqué de presse, c'était une autre personne qui nous parlait de la nécessité d'avoir des alliés puissants, voire Fiat. Je pense que les affirmations qui ont été faites aujourd'hui sont en contraste avec le communiqué de démenti. Alors je crois, qu'encore une fois, c'est une question d'image; face à la pression de tout le monde sportif valdôtain il fallait dire: le seul responsable est M.Milanesio, lui tout seul. C'est un peu le jeu des boites chinoises auquel vous nous avez habitués. On se présente aux responsables du monde sportif pour affirmer: voyez, la Région, le Gouvernement se sont opposés à ces propos. Ici par contre on nous dit: il y avait accord entre l'Assessorat et le comité; c'est la FISI qui est le seul coupable; c'est la FISI qui n'a pas compris que les pourparlers devaient avoir lieu entre FISI et Assesseur. On nous dit que le démenti a été une simple formalité. Ces affirmations vous devez les faire toujours; vous devez dire que vous étiez d'accord. Nous vous demandons simplement de ne pas vous cacher derrière les situations, en raison des interlocuteurs. Evidemment aujourd'hui, au cours de cette discussion, vous ne pouvez affirmer que vous étiez contraire à ces propos, parce que on ne comprendrait pas pourquoi vous affirmez dans votre résolution que nos raisons sont prétextueuses.
Alors, nouvelle version des faits: le seul coupable est la FISI. Nous en prenons acte avec une certaine amertume, parce que vous avez renoncé aujourd'hui, au sein de cette assemblée, à vos compétences. Je pense que vous avez créé un grave problème institutionnel; nous y reviendrons certainement parce que le problème nous occupera pendant plusieurs mois. C'est une affirmation très grave et qui encore une fois dans les faits contredit ce que vous avez écrit dans votre programme. A cet égard nous sommes heureux d'avoir exprimé des doutes et des perplexités quant à la volonté ou à la conviction d'y donner application. Ceux qui l'ont écrit, le pensent certainement; ils sont en bonne foi, mais il faut faire attention à ne pas trop abuser de leur bonne foi.
Je veux aussi faire quelques considérations politiques, parce qu'au delà des procès de sorcellerie, je pense, l'interprétation en a été donnée par M.Milanesio et vous l'avez approuvé, que nous avons enfanté d'un monstre, qui ne dort pas, mais qui, au contraire, est bien vivant. C'est la première fois que l'on tient ces propos dans cette assemblée. Vous avez voulu à tout prix des conseillers régionaux, et vous affirmez que le mandat que ce Conseil leur a attribué - vous ne l'avez pas démenti - est irrévocable, ils peuvent faire ce qu'ils veulent. Vous avez dit: le pouvoir est dans le statut. Nous avons lu ce statut: "L'assemblea è formata da tutti gli associati e ad essa spettano tutte le incombenze amministrative, tecniche e finanziarie connesse alla presentazione e conseguimento della candidatura della città di Aosta e della regione ai giochi olimpici invernali. A titolo esemplificativo essa potrà: a) formulare proposte e fornire indicazioni alla Giunta regionale e a quella del Comune di Aosta circa le iniziative ritenute opportune per il conseguimento di cui sopra; affidare incarichi per consulenze ed attività di pubbliche relazioni a privati, società ed enti ritenuti più idonei, curare i rapporti con il CIO e i suoi membri, curare i rapporti con i mezzi di informazione, ricercare le fonti di finanziamento più idonee". Le statut confirme nos propos. Je ne pense pas qu'un comité puisse s'attribuer des fonctions et des compétences qui reviennent au Conseil régional, au Gouverne-ment valdôtain, à l'Assesseur au Tourisme; c'est à cet égard que nous parlons et nous insistons sur cette grave crise institutionnelle que vous avez contribuée ce soir à créer.
Un comité qui représente donc soi-même, mais qui parle au nom du Val d'Aoste. Vous nous l'avez confirmé; la FISI également le confirme: "l'intesa raggiunta circa l'assegnazione delle competizioni al Sestriere tra il comitato promotore Aosta 1998 e la Sestrière Spa...". Mais c'est bien, mais évidemment ... mais vous l'avez confirmé. Je me demande pourquoi on n'abolit pas, pour certaines fonctions, l'Assessorat au Tourisme jusqu'au mois de juin 1998. Ce serait beaucoup plus clair, nous pourrions au moins comprendre, vu que vous avez créé un Assessorat aux Jeux Olympiques.
On ne peut affirmer: la loi a été votée au mois d'octobre, les membres se sont présentés démission-naires et un nouveau comité a été constitué. Ce nouveau comité n'a pas été réuni ou il a été réuni le 31 octobre? S'il n'y a pas eu discussion ou information qui a pris la décision? Les membres démissionnaires? Decisioni pregresse? Alors on peut bien continuer jusqu'au mois de juin, car tout est fondé sur des décisions prises auparavant ou encore, si rien n'avait été fait, comment peut-on parler de respect des normes. Nous nous trouvons face à une expropriation pure et simple de nos compétences. C'est votre choix, vous devez en assumer la responsabilité. Mais je pense qu'il sera difficile par la suite de venir nous soumettre tout une salade sur des propos ou des programmes. C'est la démonstration la plus claire que tout est finalisé à une certaine optique de pouvoir, à une logique pure et simple de pouvoir. Il ne faut pas (et il faut faire attention parce que cela pourrait entraîner, au delà de toutes considérations, des problèmes dans l'équilibre de cette majorité), il ne faut pas je disais toucher à la répartition du pouvoir qui a été définie: les jeux olympiques sont la compétence de M.Milanesio, la politique touristique Valdôtaine d'ici jusqu'au mois de juin sera du ressort de M.Milanesio. C'est bien.
Nous ne pouvons donc que solliciter encore tous les esprits de ce Conseil à prendre conscience de la gravité de ce fait et afin que tous puissent s'exprimer en libre conscience, nous demandons, aux termes du règlement, le vote secret de cette résolution.
Presidente - Ha chiesto di parlare il Presidente della Giunta, ne ha facoltà.
Bondaz (DC) - Solo per dichiarare che la maggioranza voterà a favore dell'ordine del giorno presentato dal sottoscritto e si asterrà sulla risoluzione presentata dal Gruppo dell'Union Valdôtaine. Do lettura dell'ordine del giorno:
Il Consiglio regionale
della Valle d'Aosta
Vista la risoluzione presentata in data 8 novembre 1990 dal Gruppo consiliare dell'Union Valdôtaine e dai Consiglieri Maquignaz e Riccarand;
Ritenute pretestuose ed infondate le motivazioni che ne costituiscono la premessa;
respinge
la pretesa dei presentatori di voler confondere gli ambiti propri della polemica politica con quelli istituzionali investendo l'Assemblea regionale con proposte di deliberazione irrituali.
Presidente - Ha chiesto di parlare il Consigliere Viérin, ne ha facoltà.
Viérin (UV) - Simplement pour préciser que nous demandons le vote secret sur les deux résolutions.
Presidente - La richiesta di voto segreto riguarda le due risoluzioni, la prima votazione riguarda la risoluzione presentata dal Presidente della Giunta.
Ha chiesto di parlare il Consigliere Lanivi, ne ha facoltà.
Lanivi (ADP) - Per dire al Consiglio regionale che ho cambiato idea circa il mio modo di votare; pensavo di dovermi astenere su questa risoluzione presentata dall'UV, invece voterò a favore per questa sorta di serrata dell'astensione della maggioranza e per un'altra considerazione, che vorrei fare anche questa senza ombra di polemica. L'Assessore ha posto un problema: qui bisogna vedere chi è a favore e chi è contro le olimpiadi. Inviterei a riflettere su quello che sono e su che cosa vogliono dire, non solo la eventuale realizzazione, ma il semplice fatto che si è avanzata la candidatura. Dato che comunque anche la semplice presentazione della candidatura avrà dei risvolti notevoli sulla comunità valdostana, ritengo che non siano da considerare demoniaci dei ripensamenti o la volontà di riflessione su questo argomento così importante per la vita della Valle e non sia da liquidare con colpi come questi.
Per cui voterò a favore della risoluzione presentata con queste motivazioni, aggiungendo un discorso di metodo: proprio l'importanza dell'argomento fa sì che questo argomento deve essere tenuto massimamente nelle mani del Consiglio regionale, almeno come guida e indirizzo politico. Le stesse considerazioni valgono per la mia votazione che sarà di astensione sul documento presentato dalla maggioranza.
Presidente - Perché sia ben chiaro, si vota prima l'ordine del giorno presentato dal Presidente della Giunta nel corso della discussione generale. Il voto avviene per scrutinio segreto, palline bianche e nere: pallina bianca voto favorevole, pallina nera voto contrario.
Pongo in votazione l'ordine del giorno a scrutinio segreto.
Esito della votazione
Presenti: 35
Votanti: 34
Favorevoli: 20
Astenuti: 1 (Lanivi)
Contrari: 14
Il Consiglio approva
Presidente - Pongo in votazione, per scrutinio segreto, la risoluzione presentata dal Gruppo dell'Union Valdôtaine.
Esito della votazione
Presenti: 35
Votanti: 17
Favorevoli: 15
Contrari: 2
Astenuti: 18 (Aloisi, Bajocco, Beneforti, Bondaz, Chenuil, Dolchi, Fosson, Lanièce, Lavoyer, Limo-net, Mafrica, Martin, Milanesio, Monami, Pascale, Ricco, Rusci e Trione).
Il Consiglio non approva
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