Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 1603 del 6 novembre 1985 - Resoconto

OGGETTO N. 1603/VIII - SDEMANIALIZZAZIONE E AUTORIZZAZIONE ALL'ALIENAZIONE DI TERRENI SOGGETTI AD USO CIVICO IN COMUNE DI BRISSOGNE.

PRESIDENTE: Do lettura della delibera in oggetto:

IL CONSIGLIO

- visti gli articoli 12 e 24 della legge 16.6.1927, n. 1766, e l'articolo 39 del Regolamento approvato con Regio Decreto 26.2.1928, n. 332;

- vista la legge regionale n. 16 del 22.4.1985;

DELIBERA

1°) di sdemanializzare e autorizzare l'alienazione dei terreni di uso civico, censiti al Catasto Terreni del Comune di Brissogne al F. 1 n. 3 e F. 2 n. 120;

2°) di vincolare il Comune di Brissogne a destinare la somma capitale che perverrà dalla suddetta alienazione al finanziamento di opere permanenti di interesse generale della popolazione ai sensi dell'art. 24 della legge 16.6. 1927, n. 1766;

3°) di incaricare il Sindaco del Comune di Brissogne di dare esecuzione al presente provvedimento;

4°) di stabilire che la presente de liberazione venga pubblicata sul Bollettino Ufficiale della Regione.

PRESIDENTE: Ha chiesto la parola il Presidente della Giunta Rollandin; ne ha facoltà.

ROLLANDIN (U.V.): Nous avons déjà longuement discuté sur le problème de la nécessité de réaliser, le plus tôt possible, l'installation pour l'épuration des eaux qui devrait, avec celle pour l'aménagement des ordures, conclure un discours qui a été déjà longuement examiné par le Conseil régional. Avec la réalisation de ces deux installations devrait être aussi prévu l'aménagement définitif des égouts.

Je crois que là il y a plusieurs considérations à faire. Je n'ai pas l'intention de reprendre l'ensemble du discours écologique que nous avons fait à maintes reprises, mais je voudrais simplement dire qu'avec cette installation, nous résoudrons le problème pour les 3/4 des habitants de notre Région, car les communes concernées sont 15. Nous savons très bien qu'avec la Commune d'Aoste et celles de la banlieue nous aurons la possibilité, finalement, de donner une solution définitive à ce problème. Le même discours, je crois, a déjà été fait pour les ordures ménagères, malheureusement, très souvent nous sommes en retard.

Nous avons spécifié les dégâts auxquels nous assistons dans les différentes communes, suite à la difficulté de donner une solution au problème des ordures et je crois donc qu'il est nécessaire de prévoir la réalisation de ces installations. Nous avons eu des longs pourparlers avec la Commune de Brissogne; il y a encore un débat ouvert pour ce qui est de l'utilisation des terrains qui intéressent d'autres installations toujours dans la Commune de Brissogne.

Pour ce qui est du terrain touché par cette délibération, je crois qu'il faut rappeler qu'il y a eu un décret du Président de la Junte, le n. 754 du 9 juillet 1984 par lequel on déclarait l'utilité publique des travaux qui concernent justement les deux installations dont je viens de parler. D'autre part la loi n. 16 du 22 avril 1985 donnait à l'Administration régionale les compétences des fonctions administratives en matière de "usi civici". Il me semble que là nous avons fait un pas en avant et à ce sujet je dois dire qu'il y a une précisation très claire de l'"Avvocatura distrettuale di Torino, la quale con nota del 22 ottobre 1985, ha confermato che il parere del Commissario usi civici è un atto amministrativo e di conseguenza è di competenza della Regione". Je cite cette note pour démontrer que depuis longtemps nous discutions pour savoir à qui revenait la compétence définitive à ce sujet.

Suite à la loi n. 16, à la lettre c) du premier article: "... gli atti vengono sottoposti al Consiglio quando la loro adozione non sia espressamente riservata alla competenza della Giunta è del Presidente della Giunta", nous retenons que l'installation, dont nous sommes en train de parler, soit d'intérêt général au niveau de la protection du milieu et de l'environnement. Nous avons cru donc qu'il était nécessaire de porter à l'attention du Conseil régional cette délibération avec la proposition d'expropriation des terrains.

Je crois que les pourparers avec l'Administration de Brissogne continuent encore à présent. Pour le problème qui regarde le passage de l'autoroute il y aura des enquêtes sur places et des pourparlers au niveau technique, pour voir quelle solution définitive pourra être approuvée, afin de sauvegarder le plus possible le terrain qui con cerne la Commune de Brissogne. C'est une intention qui avait déjà été soulevé par l'Administration précédente et qui se trouve encore dans les intérêts et dans les soucis de l'Administration actuelle de la Commune de Brissogne. Je crois donc que nous pouvons approuver cette délibération, compte-tenu des observations que je viens de faire.

PRESIDENTE: Ha chiesto la parola il Con sigliere Millet; ne ha facoltà.

MILLET (P.C.I.): Io non voglio entrare nel merito della necessità della costruzione dell'impianto regionale per la raccolta differenziata dei rifiuti, ma soltanto nel merito della procedura che è stata seguita. Poiché è la prima volta che si attua la legge n. 16 è importante che essa venga impostata bene.

Noi riteniamo che non sia corretto parlare di sdemanializzazione, ma piuttosto di autorizzazione, perché la competenza in merito, stando almeno alle leggi vigenti, rimane comunque ai comuni, mentre alle Regioni sono passate le funzioni amministrative e non la potestà legislativa in materia. Pertanto, noi riteniamo che sarebbe più corretto che con la delibera si desse l'autorizzazione al Comune di Brissogne. Infatti la legge n. 332 all'art. 39 dice che i comuni, dopo aver deliberato, chiedono l'autorizzazione che, secondo la legge n. 16, deve essere data dalla Regione. Io chiedo, quindi, se esiste questa delibera del Comune di Brissogne, tenendo sempre conto del fatto che la legge n. 16 è datata 15 maggio 1985.

Se noi facciamo riferimento ad una delibera del 22 febbraio 1985 dobbiamo riconoscere che essa è anteriore alla data di entrata in vigore della legge n. 16 e pertanto riteniamo che la Regio ne non possa autorizzare una deliberazione anteriore al 15 maggio. Si tratta in fondo di evitare che la nostra delibera di autorizzazione venga eventualmente respinta. Pertanto sarebbe opportuno che il Consiglio comunale di Brissogne deliberi, dopo il 15 maggio perché ciò non poteva essere fatto prima, di presentare alla Regione la richiesta di autorizzazione. Poiché non si tratta di una questione di secondaria importanza, noi chiediamo al Presidente della Giunta se esiste una delibera del Comune di Brissogne per chiedere alla Regione l'autorizzazione, perché a noi non risulta.

Inoltre al punto 3 si dice: "...di incaricare il Sindaco di Brissogne di dare esecuzione ai presente provvedimento". Cosa vuol dire questa dicitura? Io credo invece che ci sia da rispettare una procedura: se il Consiglio comunale di Brissogne ritiene di poter vendere quei terreni, chiede l'autorizzazione e poi provvederà ad espletare tutti i provvedimenti conseguenti. Non capisco perché il Consiglio regionale debba deliberare di incaricare il Sindaco di Brissogne: il Sindaco non è un dipendente o un organo del Consiglio regionale.

Pertanto noi concordiamo sulla destinazione finale di questi terreni e sulla competenza della Regione, però riteniamo che in questa deliberazione ci siano dei punti formalmente non corretti e che quindi esiste il rischio che la Commissione di Coordinamento non la visti, apportando così altri ritardi alla sua applicazione.

PRESIDENTE: Ha chiesto la parola il Presidente della Giunta Rollandin; ne ha facoltà.

ROLLANDIN (U.V.): Nous avions examiné cette délibération du point de vue légal et, en effet, nous nous étions posé le même problème qu'a soulevé le Conseiller Millet, sur le fait que la délibération du Conseil communal de Brissogne était précédente à la loi n. 16.

La loi n. 16 n'a changé que les compétences. C'est vrai ce que disait le Conseiler Millet, que la loi du '38 prévoyait une certaine procédure, mais, au moment où les compétences prévues, suite au DPR 616 et à la loi n. 196, ont été transférées à l'Administration régionale, par la loi n. 16, a été modifié aussi le système de prédisposition des actes conséquents. Donc comme conséquence concrète nous aurions pu faire une délibération de Junte, mais nous avons préféré soumettre la délibération à l'attention du Conseil régional, justement à cause de son importance, car la loi même dit que, selon l'importance, il faut suivre une certaine procédure.

Pour ce qui est de la compétence nous avons eu la possibilité de voir une sentence du Conseil d'Etat de l'année 1979, que j'ai lue préalablement, qui dit que l'avis du commissaire "usi civici" c'est une compétence administrative et, par conséquent, elle a été transférée à l'Administration régionale.

Pour ce qui est au contraire de l'autre observation faite par le Conseiller Millet, je voudrais souligner que le fait de charger le Syndic n'est qu'une formalité; je ne crois pas qu'il s'offensera pour cela, car c'est une formalité technique. Je crois que cette délibération peut quand même, d'un point de vue strictement formel, être acceptée et donc je crois qu'elle ne doit pas être changée à présent.

PRESIDENTE: Ha chiesto la parola il Con sigliere Millet; ne ha facoltà.

MILLET (P.C.I.): Noi ci asterremo anche se si dice che esiste un parere del Consiglio di Stato, perché riteniamo che il Consiglio comunale di Brissogne abbia indirizzato la richiesta ad un soggetto, mentre chi può dargli l'autorizzazione è un altro. In questa fase di cambiamento della normativa forse sarebbe stato più corretto procedere come da noi suggerito, così come sarebbe stato più opportuno cancellare il punto 3 da noi considerato superfluo, perché come semplice indicazione non ha alcun significato, mentre se viene inserito nel deliberato può assumere un significato che noi non condividiamo assolutamente.

PRESIDENTE: Se nessuno chiede la parola, metto in approvazione l'oggetto n. 1603:

ESITO DELLA VOTAZIONE

Presenti: 29

Votanti: 19

Favorevoli: 19

Astenuti: 10 (Aloisi, Bajocco, Breuvé, Cout, Dolchi, Mafrica, Millet, Pascale, Torrione e Viberti)

Il Consiglio approva.