Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 1511 del 26 settembre 1985 - Resoconto

OGGETTO N. 1511/VIII - CONCESSIONE DI PREMI AI PRODUTTORI DI "FORMAGGIO VALDOSTANO", PRODOTTO NELL'ANNO 1984 - DELEGA ALLA GIUNTA.

PRESIDENTE: Do lettura del testo della delibera:

IL CONSIGLIO

- richiamati la legge costituzionale 26.2.1948, n. 4, la legge 10.4.1954, n. 125, i DD. PP. RR. 5.8.1955, n. 667 30.10.1955, n. 1269, 22.2.1982, n. 182 ed i D.M. 26.6.1957;

Delibera

1°) di approvare la concessione ai produttori di "formaggio valdostano" di un premio di marchiatura stabilito nella misura di £ 1.692 per ogni kg. di "formaggio valdostano della produzione invernale e nella misura di £ 2.342 per ogni kg. di "formaggio valdostano" della produzione d'alpeggio, produzioni regolarmente marchiate e prodotte nell'anno 1984;

2°) di delegare alla Giunta regionale l'adozione di ogni successivo provvedimento deliberativo necessario per l'esecuzione della presente deliberazione, sia per l'individuazione dei produttori aventi diritto al premio sia per la concessione dei premi di cui si tratta e per l'approvazione e la liquidazione delle spese relative che non potranno comunque superare la somma massima di £ 750.000.000 che graverà sull'apposito cap. 32750 del bilancio preventivo della Regione per l'anno 1985 ("Contributi per lo sviluppo dell'agricoltura e per l'incremento dei prodotti tipici", che presenta la necessaria disponibilità.

PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare l'Assessore all'Agricoltura, Foreste e Ambiente Naturale Perrin, ne ha facoltà.

PERRIN (U.V.): L'année dernière la Junte et le Conseil avaient décidé, en vertu aussi de la loi de 1955, qui donnait le label au fromage valdôtain Fontine, de uniformiser la position du label, en ne permettant plus d'avoir du fromage de première qualité et de deuxième qualité, mais uniquement du fromage Fontine.

A ce moment-là on avait fait un accord avec les associations des producteurs du fromage Fontine, pour les indemniser pendant la première année d'application de cette nouvelle méthode, qui avait déjà été appliqué pour la période de production 1983-84. En effet on avait prévu de donner une intégration pour l'éventuel fromage valdôtain qui aurait été produit, afin d'éviter aux producteurs des grosses pertes dans ce moment de passage entre une méthode et l'autre.

Pendant cette période, ont été produites à peu près 160 mille formes de fromage: 100 mille dans les laiterie et 60 mille dans les alpages, dont une partie évidemment Fontine et le restant fromage valdôtain.

Plus précisément, en ce qui concerne notre intervention, on a voulu différencier l'intégration en fonction de la gestion des laiteries, c'est-à-dire du fromage produit pendant la saison de l'hiver et du produit de l'alpage de la saison de l'été.

En ce qui concerne l'hiver, on a produit 29.338 formes de fromage valdôtain, qui ont un poids moyen de 8,73 kg, et pendant l'été 15.497 formes, avec un poids moyen de 8,65 kg. Pour arriver à calculer l'intégration on a tenu compte de la différence du marché entre le prix réalisé par la Coopérative des producteurs de lait et de fontine et le prix de la Fontine et du fromage valdôtain, en déduisant de ce prix 400 lires qui sont dues à la différence entre la Fontine de première et la Fontine de deuxième qualité réalisées en 1983, augmentées de 92 lires, dues à la prime d'apposition du label donné par l'Assessorat à l'Agriculture et Forêts en 1983 à la Fontine de 2ème qualité, (l'apposition du label était à ce moment-là de 800 lires et donc, tenu compte du poids moyen des formes de Fontine, cela donne 92 lires par kg).

La coopérative a réalisé une moyenne pour la Fontine produite par les laiteries de 7.800 lires, pour celle d'alpage de 8.450 lires, tandis que le fromage valdôtain a été vendu à une moyenne de 5.800 lires.

Donc l'intervention qu'on propose au Conseil est celle-ci: 1.692 lires par kg pour le fromage valdôtain produit par les laiteries. Ce calcul est donné donc par cette équation: 7.800 lires, prix de réalisation, moins 5.800 lires, moins 400 lires, plus 92, ce qui donne 1.692 lires. Pour les produits d'alpage: 8.450 lires moins 5.800 moins 400, plus 92, cela fait 2.342 lires par kg. C'est la proposition que nous faisons à ce Conseil, en vertu de l'accord qui avait été conclu à ce moment-là.

Il y a à noter ceci: en 1984 les laiteries avaient produit globalement environ 160 mille formes de fromage, dont 121.964 (80,59%) de Fontine, 22.643 (14,96%) de fromage valdôtain, plus 4,45% d'écart. Dans les alpages il y avait eu 600 mille formes environ, dont 49.502 (72,58) de Fontine, 8.583 (12,60%) de fromage valdôtain, plus un écart de 14,82%, ce qui était très élevé.

Il faut dire que cette année les premières données démontrent une nette amélioration puisque pour la production 1985 les données, que nous avons jusqu'à la fin du mois d'août, donnent ce résultat: 129.431 formes produites et conférés à la Coopérative, dont 114,331 de Fontine, ce qui représente 88,34% et 13.370 de fromage valdôtain, ce qui représente 10,33%.

Pour ce qui concerne les privés, un global de 30.718 formes, toujours à la fin du mois d'août, dont 21.982 de Fontine, c'est-à-dire 94,34% et 1.572 de fromage valdôtain c'est-à-dire 5,12%. L'addition des données des privés et des coopératives démontre qu'il y a eu une nette amélioration par rapport à l'année dernière, avec une nette diminution de fromage valdôtain, ce qui indique que nous sommes dans la bonne direction. C'est pour cela que nous proposons uniquement pour l'année 1984 cette intégration, ainsi que cela avait demandé au moment de cet accord.

PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare il Consigliere Millet, ne ha facoltà.

MILLET (P.C.I.): Ringrazio l'Assessore per l'illustrazione e chiedo se è possibile avere quei dati che ha letto, perchè diventa difficile scriverli. Quando abbiamo letto questa delibera, abbiamo pensato un po' a ciò di cui si era discusso all'inizio: noi eravamo d'accordo con quella decisione di classificare la Fontina con un unico criterio e non con la 1a e 2a qualità. Ricordo che: avevamo detto che, di fronte ad una scelta del genere, passare da un regime all'altro poteva creare dei problemi; ci era stato risposto che se ne sarebbe tenuto conto, invece così non è stato. Secondo noi sarebbe stato più opportuno dare una soluzione alla questione allora, perchè oggi la Regione si trova a finanziare per la Fontina - cioè per quella che dovrebbe essere la produzione principale in Valle d'Aosta - 800 milioni, mentre per il formaggio valdostano, che è la produzione di minor qualità, spende 750 milioni: praticamente vediamo che il quantitativo che sborsa è quasi lo stesso.

L'Assessore ha dato conferma che questo avviene solo per il 1984, perchè se si dovesse continuare, verrebbe a mancare il presupposto della scelta. Facendo un po' i calcoli, osserviamo che se le forme devono essere di 8 kg, in base a quello che abbiamo deciso verrebbe per le Fontine prodotte non dalle latterie turnarie un contributo regionale di 375 lire; per quelle delle latterie - perchè si era aumentato di 2000 lire - 625 lire; per il formaggio valdostano la Regione dà 1.692 lire e 2.342 lire, quindi c'è una discrepanza. Se questo provvedimento è limitato solo a questo periodo critico di passaggio ed è solo per il 1984, ha un senso -e l'Assessore ce ne ha dato conferma - altrimenti manca il presupposto principale, in quanto il produttore, di fronte ad un contributo del genere, non avrebbe più nessun stimoli, oppure lo stimolo sarebbe molto poco.

Voteremo a favore, ma che sia chiaro che il criterio - confermato anche dallo Assessore - è quello di assegnare questi contributi solo per il 1984, in considerazione di questo memento di passaggio. Infatti riteniamo che in Valle d'Aosta debba essere mantenuta la caratteristica della Fontina, che è uno dei pochi prodotti di qualità che abbiamo, e che semmai debba essere sostenuto questo tipo di prodotto piuttosto che l'altro.

PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare il Consigliere Segretario Tamone, ne ha facoltà.

TAMONE (U.V.): Seulement deux mots pour dire que pour une fois je me rapproche beaucoup à ce que vient de dire M. Millet, dans le sers que nous aussi nous sommes convaincus que le choix d'avoir seulement une Fontine est juste. Nous sommes d'accord avec le Parti Communiste que nous devons aller avec le soutien technique et avec toutes les aides que nous pouvons donner aux campagnards, aux structures qui travaillent dans le domaine de l'agriculture, pour faire de façon que la Fontine s'approche de plus en plus à 100% de la production des laiteries, des consortiums et des alpages.

J'ai entendu l'autre jour une nouvelle à la radio: (moi personnellement je n'ai pas une grande compétence, mais j'ai toujours eu un grand intérêt pour la production de la Fontine) il parait qu'il y ait encore la tendance à former des laiteries énormes, pour ne pas dire des consortiums du type de ceux que nous avons déjà en basse vallée - je me réfère à un pays de ma vallée qui veut en ce moment arriver à une structure de ce genre. On a toujours plus l'impression qu'en concentrant les productions, la qualité baisse de plus en plus. Si on pouvait arriver à revoir peut-être le problème des laiteries turnaires d'une façon plus organique, on irait dans la juste direction.

Il n'est pas dit que la solution de concentrer encore soit la meilleure; d'ailleurs les laiteries un peu plus concentrées, que nous avons en basse Vallée ou maintenant à Arnad, donnent des résultats peut-être valables, mais je pense que les meilleures formes de fontine de la période d'hiver sont encore produites dans les laiteries appelées turnaires des différentes Communes. Il est vrai qu'il devient toujours plus difficile de trouver le personnel, mais je crois que là aussi un discours de formation professionnelle entre guillemets pourrait être entamé et ouvert, ainsi qu'une collaboration entre ces structures, ce qui puisse permettre aux travailleurs un type de vie légèrement différent. La hâte d'arriver à une certaine solution seulement parce qu'elle peut sembler la plus facile, souvent n'est pas la meilleure conseillère.

A la fin, moi aussi je voudrais avoir les données qu'on passera au Conseiller Millet et en même temps je suis plutôt d'accord avec lui, dans le sens que l'Assessorat, les structures techniques de l'Administration régionale et celles qui travaillent à l'extérieur de l'Administration même, s'engagent pour qu'on atteint 100% de Fontine, parce qu'autrement, si le fromage valdôtain continuait à augmenter, on devrait envisager une autre solution.

PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare l'Assessore all'Agricoltura, Foreste e Ambiente Naturale Perrin, ne ha facoltà.

PERRIN (U.V.): Seulement pour rassurer M. Millet. Je l'ai dit très brièvement dans l'introduction: évidemment il s'agit d'une intervention finalisée uniquement à la production 1984 et nous avons dit clairement que nous n'avons aucune intention de continuer.

Il s'agit d'aider les producteurs dans un moment difficile de passage, aussi parce que l'avoir un fromage valdôtain inconnu sur le marché, a présenté des difficultés à la vente. Donc il s'agit d'une intégration contingente à ce moment particulier, qui ne doit pas être absolument poursuivie, parce que à ce moment-là nous serions contre celle qui est la philosophie de l'Assessorat et de l'Administration régionale, de tendre vers un produit de qualité, et à tel but nous devons pousser nos producteurs.

Quant à M. Tamone, c'est vrai ce que il dit: la concentration dans des fromageries d'une quantité trop grande de lait et surtout le fait de devoir prendre ce lait des localités trop éloignées du centre, a produit les difficultés et les dommages que nous connaissons surtout dans certaines fromageries - notamment Saint-Marcel et Arnad dans le passé, même si heureusement la situation s'améliore. Cela ne veut pas dire que dans certaines Communes, où il y a 4-5 laiteries turnaires, on ne puisse pas arriver à une seule, puisque là il y a la possibilité, à travers cette petite concentration, de diminuer énormément les frais de gestion et de ne pas créer les côtés négatifs qui s'étaient avérés dans les grandes fromageries. C'est ainsi que nous ne sommes pas contraires à une requête qui nous est venue - tant pour parler clair - de la Commune de Doues.

L'Administration régionale, à travers l'Assessorat, essaie de former le personnel avec le cours pour fromagers qui se tient annuellement - est sorti maintenant l'avis pour le cours qu'on va tenir pendant cet hiver - et à travers l'action du service d'assistence technique, économique e sociale on essaie d'améliorer la production en donnant les conseils qui sont nécessaires; cela pourrait être fait de façon plus incisive le jour où nous pourrons mettre sur pied le paiement du lait selon la qualité.

Voilà donc à quoi il faut tendre, puisque là c'est un autre moyen pour produire du lait toujours meilleur et par conséquent pour avoir un produit meilleur.

PRESIDENTE: Se non vi è nessuna richiesta di intervento, pongo in votazione l'oggetto n. 36:

ESITO DELLA VOTAZIONE

Presenti, votanti e favorevoli: 25

Il Consiglio approva all'unanimità