Oggetto del Consiglio n. 607 del 12 novembre 1982 - Resoconto
OGGETTO N. 607/VII - FUNZIONAMENTO DELL'ISTITUTO MUSICALE IN AOSTA. (Interpellanza).
PRESIDENTE: Do lettura dell'interpellanza presentata dai Consiglieri Cout, Péaquin e Lanivi:
INTERPELLANZA
CONSIDERATO il fatto che a tutt'oggi non sono iniziate le lezioni all'Istituto Musicale di Aosta, il che ha provocato non pochi malcontenti tra studenti, genitori ed insegnanti;
RICORDATO che già in occasione di una precedente discussione in Consiglio regionale sui problemi dell'Istituto Musicale di Aosta era stata sottolineata la necessità di superare l'attuale strutturazione ed organizzazione dell'Istituto con un opportuno provvedimento legislativo,
I sottoscritti Consiglieri regionali
INTERPELLANO
l'Assessore alla Pubblica Istruzione per sapere:
1) quali sono stati i motivi che hanno portato ad un ritardo dell'inizio delle lezioni e per quando si prevede possa riprendere normalmente la scuola;
2) quali passi sono stati fatti e per quando si intendono portare in discussione in Consiglio i provvedimenti necessari a superare l'attuale strutturazione ed organizzazione dell'Istituto Musicale di Aosta.
PRESIDENTE: Ha chiesto di illustrare l'interpellanza il Consigliere Cout; ne ha facoltà.
COUT - (PCI): L'Assesseur à l'Instruction Publique avait dit, à l'occasion d'une discussion sur ce sujet, que le arrangement qui avait été donné à l'Institut de Musique l'année passée devait être une solution provisoire avant d'arriver à un arrangement définitif et qu'il fallait attendre encore une année pour éviter de revenir sur ce problème.
Bien, sur la question on est revenu au début de l'année scolaire, mais pas dans le sens que se proposait l'Assesseur. Les moyens d'information ont donné la nouvelle que les leçons iront commencer en retard, peut-être le 15 de ce mois, en suscitant les préoccupations des élèves et de leurs parents.
Une première question alors nous voulons poser à l'Assesseur: pourquoi on est arrivé à cela et comment on pourra résoudre ce problème.
Je veux rappeler que même le Directeur de l'Institut a quitté l'enseignement pour aller au Conservatoire de Turin.
La loi qui a été envoyée aux syndicats, pourra-t-elle résoudre ce premier problème?
On a parlé l'année passée de la possibilité d'avoir un Institut qui puisse délivrer des diplômes reconnus par l'Etat et par conséquent un Institut où les élèves puissent donner leurs examens, tandis que maintenant ceux-ci sont obligés, avec beaucoup de peines, de continuer à soutenir leurs examens à l'extérieur, par exemple les examens de guitare à Florence.
A ce propos nous demandons alors à l'Assesseur si avec la loi envoyée aux syndicats, qui sera portée au Conseil, on pourra résoudre quand même ce deuxième problème.
Nous espérons qu'une telle situation puisse être dépassée au plus vite.
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare l'Assessore alla Pubblica Istruzione M. Ida Viglino; ne ha facoltà.
VIGLINO - (UV): Il ne faut quand même pas dramatiser la question de l'Institut musical régional, parce que je veux croire que le Conseil régional est fier qu'il y ait eu quelqu'un qui a réalisé un tel Institut ici à Aoste, l'Assesseur à l'Instruction Publique avec la Junte régionale.
Alors je vais vous expliquer le pourquoi les leçons ont débuté toutes le lundi 8. Le Ministère a émis l'ordonnance ministérielle vers la moitié du mois de juillet; nous l'avons reçue à la moitié du mois d'août et je ne peux rien y faire si nous ne l'avons pas reçue avant.
Le 2 septembre nous avions déjà préparé cette ordonnance, qui a été envoyée aux organisations syndicales. Leur réponse nous est arrivée une dizaine de jour après; le 20 septembre l'ordonnance de la Région était faite et elle a été publiée.
Evidemment il y a des temps à respecter: nous devons permettre aux professeurs de présenter leurs demandes et également nous devons tenir compte de l'épreuve de langue française qu'on doit soutenir en Vallée d'Aoste. Voilà pourquoi il a fallu quand même un mois de temps pour réaliser toutes ces opérations.
Nous avons publié le classement le 29 octobre, tandis que ceux des Conservatoires avaient été publiés seulement le 7 octobre; le 4 novembre nous avons procédé d'abord à la nomination des deux seuls enseignants qui avaient pu être inscrits dans le classement de la Région, car ils possédaient les titres artistiques requis.
Du 4 au 8 novembre mes bureaux ont travaillé avec le nouveau Directeur, le Professeur Blanchod, pour choisir tous les autres qui, n'ayant pas ou les titres artistiques ou la connaissance du français, ont été nommés comme remplaçants.
A partir du 8 novembre, l'Institut musical a commencé à débuter régulièrement ses leçons, tandis que dans les Conservatoires le classement provisoire des remplaçants a été publié le 10 novembre et le classement définitif ne sera publié que le 17 novembre.
Donc, encore une fois la Région est en avance par rapport à tous les autres Conservatoires, qui ont pu débuter avant nous seulement pour les enseignants titulaires; voilà pourquoi nous avons préparé une loi. A ce point, j'ai maintenu toutes mes promesses.
Cette loi a été envoyée aux Syndicats, j'ai reçu leurs observations le lundi de cette semaine et je leur fixerai une réunion pour la semaine prochaine, afin de conclure.
J'espère que vendredi 19 je pourrai déjà apporter cette loi à la Junte régionale pour qu'ensuite la Vème Commission puisse l'examiner le plus vite possible.
Il ne faut pas confondre maintenant notre Institut musical régional, qui est encore un Institut privé de la Région, avec ce qu'il deviendra l'année prochaine, si possible, c'est-à-dire, un Institut "legalmente riconosciuto"; mais avant qu'il devient cela, il faut le créer légalement, car nous l'avions constitué seulement avec une délibération du Conseil régional.
Donc, tout doit être régularisé et à cet égard j'ai déjà eu des contacts avec le Ministère; mais avant il faut qu'il y ait les concours afin d'avoir quelques enseignants titulaires.
Dans la loi envoyée aux Syndicats, nous avons prévu les places à insérer dans les concours, de façon que, pour mois de mai, nous ayons déjà non seulement publiés ces concours, mais également achevés.
En ce qui concerne la question du Directeur précédent, M. Colombotto, qui est un professeur du Conservatoire de Turin, le Ministère nous a refusé cette année, sur la base d'un article des Décrets Délégués, un ultérieur détachement auprès de la Région.. Nous l'avons tout de suite remplacé par M. Blanchod.
M. Colombotto, à travers une délibération que j'ai présentée il y a 15 jours à la Junte régionale, résulte pour le moment un expert pour nous aider dans certaines questions et ce n'est pas qu'il ait disparu de la circulation, parce que nous l'avons destitué.
Il y a eu un retard, je ne peux pas le nier, mais par rapport au fonctionnement des autres Conservatoires ce retard est assez limité et à travers la loi cela ne se reproduira plus.
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare il Consigliere Cout per la replica; ne ha facoltà.
COUT - (PCI): Nous avons accueilli avec satisfaction le fait que les leçons ont commencé; à notre avis, quand même, il y a encore à résoudre des problèmes, là où on a la nécessité d'arriver à une place de travail sure, à un classement régional. Mais je pense quand même, pour la spécialité d'un enseignement, qu'on doit arriver à donner la possibilité aux enseignants de passer d'un Institut à l'autre, y compris l'Institut Musical d'Aoste.
Je pense que, si pour cette année il n'est plus possible, au moins pour l'année prochaine il soit nécessaire d'arriver à un Institut régional avec toutes les caractéristiques d'un Institut non plus privé, qui puisse délivrer des titres reconnus même par l'état et permettre aux élèves de donner leurs examens dans le siège.
PRESIDENTE: Ha chiesto di parlare il Consigliere Péaquin; ne ha facoltà.
PEAQUIN - (PCI): Senz'altro la situazione all'interno dell'Istituto Musicale non è drammatica in nessun senso, ma in modo particolare se ci si riferisce agli allievi che per la prima volta si sono presentati all'Istituto.
Tuttavia, essendovi iscritti anche allievi che da parecchi anni lo frequentano, nel vedere ricorrere ogni anno questo ritardo e questa incertezza si è creato fra gli allievi e fra i genitori una situazione di disagio.
Il chiarimento che oggi l'Assessore ci ha dato sarà sufficiente a tranquillizzare gli animi ed a riportare serenità all'interno di questo Istituto.
Poiché ho dei figli che già da parecchi anni frequentano l'Istituto, apprendo con piacere che l'Assessore ha preso contatti con il Ministero per giungere alla parificazione dell'Istituto. Ci fa anche piacere sentire che dall'anno prossimo sarà possibile fare i concorsi prima, in modo da iniziare le lezioni insieme agli altri Conservatori italiani, anche se non siamo molto in ritardo nei loro confronti.
Ci auguriamo che la legge venga portata al più presto in discussione al Consiglio regionale, in modo da portare tranquillità anche all'interno di questo Istituto che ha dato ottimi frutti per quanto riguarda gli studenti della nostra Regione e che potrà sicuramente darne in futuro di altrettanto buoni.