Oggetto del Consiglio n. 2099 del 15 dicembre 2022 - Resoconto
OGGETTO N. 2099/XVI - Interpellanza: "Azioni di valorizzazione delle lingue minoritarie nella scuola valdostana.".
Marguerettaz (Presidente) - Punto 38 all'ordine del giorno. Ha chiesto la parola per la presentazione il collega Lavy, ne ha facoltà.
Lavy (LEGA VDA) - J'espère que ce thème puisse être un peu moins brûlant par rapport au précédent. On a déjà abordé le thème des langues dans l'école il y a deux Conseils. On avait porté une interpellation pour ce qui concerne l'enseignement de la langue française surtout dans les lycées, dans les écoles supérieures de plus haut degré. Maintenant, on se concentre sur ce qui concerne les langues minoritaires dans les écoles du degré inférieur : dans les écoles maternelles, dans les écoles élémentaires.
On sait très bien qu'on a déjà certains projets qui sont actifs, par exemple le Concours Cerlogne et d'autres. L'Assesseur me donnera après peut-être des données en plus, mais le vrai défi c'est de comprendre si ces activités fonctionnent ou non, parce que ce que je sais c'est qu'on n'a pas les données qui confirment le fait que ces activités puissent donner une sorte de locution nouvelle, ou le fait de rapprocher nos jeunes aux langues minoritaires.
On sait très bien que tout commence de l'école et déjà de l'école maternelle les enfants ont l'aperçu pour ce qui concerne la question de la langue dominante. Dans les écoles maternelles les enfants entrent en contact avec celle qui s'appelle la conception du pouvoir, qui est représenté par la figure du maître ou de la maîtresse qui indirectement influencent, même là aussi, le facteur linguistique pour les enfants ; si les enseignants parlent dans une langue qui n'est pas parlée par les enfants, ils les influencent très directement. Maintenant, ce qui se passe c'est que les enseignants parlent seulement dans la langue dominante, dans l'italien. Alors pour les enfants qui s'approchent à l'école et qui peut-être ne savent même pas l'italien c'est un problème, parce qu'ils doivent se réaffronter avec des situations avec lesquelles ne sont pas capables de se rapprocher, parce qu'ils doivent changer de langue. Ils comprennent que la langue qu'ils ont apprise, qu'ils ont parlé à la maison n'est pas la langue qui sert pour se mettre en face de la société, mettre en face avec l'école.
Quel est le mécanisme psychologique qui sort dans ces cas ? Très souvent, les enfants qui se rapportent avec cette langue dominante, ils décident de refuser - ils ne sont pas conscients, mais ils le font parce qu'indirectement ils sont influencés par l'autorité de l'enseignant - leur langue maternelle, leur langue minoritaire, leur langue familiale. C'est quelque chose de terrible, terrifiant, parce que ça signifie nier l'origine familiale de ces enfants.
Dans l'école actuelle on n'a pas des rapports qui puissent changer ce genre d'équilibre, parce qu'on n'a pas des écoles dans lesquelles l'enseignant se rapporte en langue minoritaire avec l'enfant. On a seulement d'écoles dans lesquelles on parle italien, langue maîtresse, le maître par l'italien ou plutôt en français, mais l'effet c'est le même : l'enfant décide dans le temps d'abandonner la langue minoritaire. Après, ça dépend même aussi de l'influence de la famille, parce que si elle a un rôle assez fort, l'enfant continue au moins de parler la langue minoritaire avec la famille et peut-être avec quelques amis. Mais très souvent ce fait n'arrive pas et on a aussi la conséquence que les enfants très souvent parlent entre eux en italien et parlent avec la famille en italien ; la famille lui répond en provençal ou bien d'autres, mais eux les enfants décident de répondre en italien, et voilà qu'on perd une culture linguistique.
C'est un thème qui est certainement difficile à mener, parce que le thème de langues minoritaires est toujours moins senti. Les projets qu'on porte en avant peut-être sont toujours moins efficaces, parce qu'on a un manque de locuteurs, on a toujours moins de gens qui parlent des langues minoritaires. C'est pour cette motivation qu'on devrait penser peut-être à un nouveau changement, un nouveau modèle qui puisse valoriser de manière totalement différente, si les langues minoritaires devaient être une valeur qui ouvre dans le monde, dans le contexte valdôtain.
Voilà qu'alors c'est intéressant d'analyser certaines études qui ont été faites, par exemple par le Centre d'information au niveau mondial sur le bilinguisme, qui analyse aussi les aspects psychologiques du rapport entre les langues, qui portent les enfants à changer ou non les langues. Ce genre d'analyse verra faite je crois dans d'autres formes, peut-être dans la réponse partiellement et dans d'autres formes successivement. Mais ce thème doit être quand même central pour la relance, pour chercher quand même de quelque façon de relancer les langues minoritaires, qui sont un atout fondamental de la Vallée d'Aoste.
Avec cette interpellation on demande, pour comprendre un peu, au niveau des enseignants : quel est l'instrument actuel qui reconnaît les compétences de l'enseignant pour l'enseignement des langues minoritaires aujourd'hui en Vallée d'Aoste ; combien d'enseignants ont la certification pour l'enseignement du francoprovençal, du titsch e du töitschu dans les écoles valdôtaines ; sur la méthode actuelle d'enseignement des langues minoritaires : l'efficacité et sur la base de données, s'il y en a ; en plus, quelle est l'intention pour valoriser au mieux les langues minoritaires dans l'école valdotaine.
Président - Pour la réponse, la parole à l'assesseur Caveri.
Caveri (AV-VdA Unie) - Il tema che lei pone è molto delicato e cercherò nella brevità dei minuti a disposizione di fare un quadro della situazione, che parte però da un punto interrogativo, e cioè quando le nostre lingue minoritarie sono state riconosciute. Possiamo dire del riconoscimento del titsch, del töitschu e del tedesco, perché l'articolo 40 bis dello Statuto appoggia le parlate germanofone al tedesco, come è giusto che sia, perché questo consente anche ai dialetti di potersi evolvere linguisticamente senza avere solo come modellistica l'italiano, che è una lingua molto difficile. Possiamo dire che dal 1993 c'è questo riconoscimento, mentre per quanto riguarda il francoprovenzale, come lei sa, il riconoscimento di lingua minoritaria, sono uno degli autori della legge n. 482, è del 1999. Peraltro è una legge che si occupa degli aspetti dell'insegnamento, ma con una prospettiva nettamente più bassa di quello che è stato fatto, pur probabilmente non soddisfacente, nella scuola valdostana, perché qualunque tipo di insegnamento dalla scuola materna in su nella legge quadro delle minoranze linguistiche storiche prevede che l'insegnamento di queste lingue sia opzionale, cioè che i genitori possano scegliere o no di seguire questi corsi nella lingua minoritaria. A tale proposito bisogna dire che quanto c'è in Valle d'Aosta è dal punto di vista teorico qualche cosa di più. Nel 2012, come lei sa, venne presentato questo programma dei corsi attraverso questi esperti in patois, che ottennero una certificazione di competenza per l'insegnamento del francoprovenzale per lo svolgimento di attività di animazione e anche per operare all'interno di quegli sportelli linguistici che sono finanziati dalla Presidenza del Consiglio dei Ministri.
La mancata normalizzazione linguistica del francoprovenzale: lei viene da Saint-Nicolas, quindi conosce bene la materia. È una discussione molto aperta sul patois, che vede talvolta contrapposti i linguisti, quelli che ritengono che ci debba essere la normalizzazione linguistica, come è stato fatto per esempio dai catalani con il catalano, dai ladini per il ladino, e coloro che invece ritengono che l'aspetto importante è il mantenimento dei singoli patois, perché ogni espressione, addirittura da una frazione all'altra e ovviamente fra i comuni, crea una differenziazione, ma crea anche qualche problema nell'insegnamento, perché manca quello che viene definito in greco una koinè. Con una deliberazione del 2012 fu approvato il sistema di competenze per la tutela del francoprovenzale e anche delle parlate walser, nonché l'istituzione di un elenco regionale per il conferimento di incarichi in tale ambito, attraverso una graduatoria di competenze: le système minimale des compétences, operare a sostegno della diffusione e della valorizzazione del francoprovenzale e delle parlate walser; l'SMC2, cioè predisporre ed erogare docenze in francoprovenzale; SMC3, fornire consulenze linguistiche; SMC4, cioè realizzare attività di animazione linguistico culturale. Il corso di base è di 78 ore, a conclusione del quale è previsto un esame finale per il primo tipo, ed è preliminare al conseguimento delle certificazioni successive. Nel 2012 e nel 2018 il BREL si è occupato di rilasciare queste certificazioni. Nel 2013 per arricchire la formazione professionale si svolse questo corso di aggiornamento sulla graphie du francoprovençal.
Per quanto riguarda i walser, ci sono dei corsi che riguardano sia il titsch e il töitschu, e si tratta di numeri positivi, perché quest'anno ci sono dodici iscritti al titsch e sei al töitschu. Si tratta di numeri positivi, perché l'anno scorso il corso non era partito ad Issime, contrariamente a quest'anno, mentre a Gressoney si è registrato un incremento di iscritti.
Devo dire, aprendo una parentesi rapidissima, che il confronto con la comunità Walser è aperto, perché è del tutto evidente che l'insegnamento è strettamente legato oggi alla presenza di un'esperta che non ha però aspetti di docenza concorsuale; su questo bisogna lavorare. E naturalmente il tedesco, che viene somministrato in particolare alle scuole primarie, è troppo limitato rispetto alla possibilità da parte loro di un'acquisizione di competenze reali sulla lingua tedesca. Ed è un peccato, perché in realtà poi noi abbiamo dei plessi scolastici superiori, come per esempio la scuola di Verrès, le superiori e il liceo inguistico di Verrès, dove l'insegnamento della lingua tedesca è molto vivo. Io non ricordo se lei era presente al Forte di Bard in occasione dell'accordo con il Goethe-Institut, mi sembra di sì, si è visto che il terreno è molto fertile e c'è un grande interesse rispetto all'insegnamento della lingua tedesca. Su questo continuiamo a lavorare: naturalmente lingua tedesca che poi supporta titsch e töitschu di cui bisogna riconoscere lo stato, in particolare su Gressoney, di estrema criticità sui parlanti questa lingua.
Domanda 2. Attualmente risultano 78 iscritti all'Albo di insegnanti di patois con la certificazione SMC2. Il patois viene utilizzato nelle scuole dell'infanzia del primo ciclo attraverso dei progetti e devo dire che questo dipende anche molto dall'adesione di insegnanti parlanti nelle singole scuole. Questo è sempre più difficile: una volta i maestri e le maestre erano quasi sempre corrispondenti ai paesi dove vivevano. Oggi evidentemente, con la rotazione degli insegnanti, può succedere quello che è capitato a mio figlio nella quinta elementare, che faceva due anni fa: malgrado ci fossero delle maestre parlanti francoprovenzale non hanno voluto aderire al Concours Cerlogne, perché ritenevano che si trattasse di un aggravio per loro dover preparare i bambini per questo.
Il BREL, oltre a ricoprire un ruolo chiave nell'ambito della certificazione delle competenze, si occupa della promozione di diverse azioni: l'École populaire de patois, lo sportello linguistico, la Place du patois valdôtain, l'inchiesta sulla toponomastica, il Concours Cerlogne e quello de Lo Pan ner.
L'insegnamento del francoprovenzale assume un valore aggiunto nella misura in cui, insieme al francese, italiano, inglese, tedesco e le parlate walser titsch e töitschu, favorisce l'arricchimento culturale e linguistico.
Le lascerò poi una parte scritta, come nella scorsa interpellanza, per andare invece alla parte finale. Per valorizzare lingue minoritarie si dovrà continuare a promuovere una didattica inclusiva e plurilingue, anche tenuto conto di una serie di azioni che sono risultate efficaci, come un concorso che si chiama Kamishibai, che è all'interno di un progetto Erasmus e che ha offerto alle scuole valdostane un kit pédagogique che è tornato a vantaggio anche del francoprovenzale. I percorsi progettuali per il tedesco con il Goethe-Institut, il Concours Cerlogne, l'adesione alla rete nazionale per le lingue minoritarie è alla valutazione degli uffici e potrebbe risultare in qualche maniera utile.
Lascio poi tutta una serie di ragionamenti sulla linguistica integrata di cui abbiamo già parlato, dell'educazione letteraria espressiva e anche del fatto che ci possono essere percorsi tecnico-professionali del territorio in cui è utile la conoscenza del francoprovenzale, penso all'Institut Agricole, come lingua anche adoperata correntemente, per esempio nel mondo agricolo.
È un tema complicato. Ci eravamo ripromessi anche di affrontarlo in Commissione e resto naturalmente a disposizione. Sicuramente la normativa che regola l'ingresso dei docenti nelle nostre scuole impedisce di fatto di avere degli elementi di grande originalità e pone sempre queste lingue minoritarie ad adiuvandum. I concorsi, come quelli di cui ho parlato, non sono certamente la soluzione ottimale.
Presidente - La parola al collega Lavy.
Lavy (LEGA VDA) - Diciamo che c'è un problema a monte, quello di avere sempre lo stesso tipo di approccio. Lei giustamente ha iniziato a parlare della questione della normativa, della norma di attuazione eventuale sul francoprovenzale, della 482, come se comunque questo bastasse, in una certa maniera, per inquadrare il tema delle lingue minoritarie in ottica di salvarle e rilanciarle. La questione normativa è assolutamente essenziale, ma purtroppo non basta, anzi! Quello che mi sarei aspettato da lei, e nelle domande era chiaro, era una sorta di analisi, dati alla mano, sull'efficacia di un certo tipo di progetto, dati che però non ci sono, perché in Valle d'Aosta non si è mai voluto raccogliere dati sull'aspetto linguistico, per tante questioni: per questioni divisive, eccetera. Io che sono uno che tendenzialmente pensa un po' male: se non si raccolgono dati, almeno non si può dire che certe cose non vanno. La questione riguarda il francese ma anche lingue minoritarie e se nessuno dice niente, nessuno fa un censimento linguistico o quant'altro, nessuno può dire che le cose non vadano bene. Ecco perché servirebbe avere alla base dei dati su cui discutere: azioni come il Concours Cerlogne e quant'altro portano effettivamente i giovani a interessarsi delle lingue minoritarie, sì o no? Per me no. Ma, anche qui, è tutta una questione di opinioni, perché non ci sono i dati; secondo me no, secondo altri magari sì, ma vediamole queste cose!
Ciò che forse manca è un approccio un po' diverso. Lei ha parlato di insegnamento delle lingue minoritarie, un approccio riguardo gli insegnanti fondamentale, ma le lingue minoritarie sono lingue straniere? Perché bisogna insegnarle? Qui c'è una distinzione netta tra quello che dovrebbe essere lingua veicolare, lingua di insegnamento e lingua insegnata; sono tre cose totalmente diverse. Le lingue minoritarie, almeno in una certa fase, dovrebbero essere lingue veicolari, non nell'insegnamento, né insegnate. A partire già anche dalla scuola materna, perché non si potrebbe lanciare a livello sperimentale un progetto con cui, magari in una piccola scuola, l'insegnante non decida di parlare nella lingua minoritaria ai bambini? Capovolgendo il concetto per cui oggi chi arriva e magari non conosce l'italiano, deve per forza impararlo l'italiano. Questo non significa che l'italiano e il francese non si debbano imparare, sia chiaro. Ma perché non si prova a livello sperimentale a lanciare questo tipo di progetto? Per vedere che effetti ci sarebbero sui bambini, che saprebbero una lingua in più.
Le lingue minoritarie sono sempre state viste un po' come un problema, soprattutto negli anni settanta e ottanta, dagli stessi genitori che non insegnavano, non parlavano la lingua minoritaria ai bambini, perché c'era questa teoria per cui sarebbero stati penalizzati dopo. Invece no, con la lingua minoritaria i bambini sanno una lingua in più! Lo sappiamo tutti benissimo quanto oggi sia importante sapere una lingua in più. Quindi si deve avere un po' di coraggio. Andiamo oltre questi soliti schemi per cui il bilinguismo va bene, sì però ci sono anche le lingue minoritarie, il francoprovenzale, il titsch e il töitschu. Sleghiamoci da un certo tipo di mentalità, da certi tipi di attenzioni, perché altrimenti tra vent'anni ricorderemo queste lingue solamente come qualcosa di passato, di finito, di cui non esisterà più niente. I centri culturali fanno il loro lavoro, ma portiamo queste lingue dove dovrebbero stare e anche nelle scuole, però non come lingue insegnate o di insegnamento, ma come lingue veicolari. Lanciamo dei progetti a livello sperimentale! Ma di questo ne parleremo sicuramente magari anche in Commissione, perché di temi da trattare ce ne sono tantissimi, e questo è assolutamente prioritario, perché ce ne va di noi, della nostra cultura e della nostra identità. Ci riaggiorneremo, Assessore.