Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 8 del 20 ottobre 2020 - Resoconto

OBJET N° 8/XVI - Illustration du programme de gouvernement par le candidat à la charge de Président de la Région, proposition du nombre et de l'articulation des assessorats et des noms des membres du gouvernement régional.

Marguerettaz (Presidente) - Passiamo al punto 6 all'ordine del giorno. Ricordo che il Presidente della Regione è eletto dal Consiglio fra i suoi componenti. Il candidato alla carica di Presidente deve illustrare al Consiglio il programma di governo, proporre il numero e l'articolazione degli assessorati, proporre i nominativi dei componenti la Giunta e indicare tra essi il vicepresidente. Chiedo ai consiglieri se ci sono delle proposte in merito. La parola al collega Grosjacques.

Grosjacques - A nome dei gruppi della maggioranza indico quale candidato alla Presidenza della Regione Autonoma Valle d'Aosta il collega Erik Lavevaz.

Presidente - Allora darei la parola al collega Lavevaz per l'illustrazione del programma di governo e le indicazioni sulla nuova Giunta.

Lavevaz - La seizième législature que nous avons aujourd'hui l'honneur d'ouvrir est pour des différentes raisons une législature historique. D'abord, pour le fait d'être la première qui débute à la suite d'élections anticipées et bien plus malheureusement encore pour le fait de commencer au milieu d'une pandémie mondiale qui est en train de toucher très broutement notre petite région aussi. Les valdôtains ont peur et sont angoissés évidemment pour le climat d'incertitude, avant tout pour la santé, qui nous a porté à regarder, même nos proches parfois, avec un peu de méfiance et à lever des murs invisibles entre nous tous. Mais aussi pour les retombées économiques qui seront, hélas, très dures pour les familles et les entreprises valdôtaines.

On commence aujourd'hui un parcours de grande responsabilité envers le peuple valdôtain, parce qu'on prend la relève d'une malheureuse quinzième législature, qui a commencé avec des bouleversements et des passages politiques discutables et elle est terminée encore bien pire. On la prend dans un moment où la résurgence de l'épidémie devient de jour en jours plus inquiétante, avec l'impossibilité de prévoir où est-ce qu'elle arriverait et avec quel temps. La population valdôtaine, comme tout le monde, doit subir ces inquiétudes qui sont sans précédents récent et qui porte à une vision généralisée de méfiance envers toute décision politique ou administrative qui soit prise, même si concernant des mesures visées à la sauvegarde de la santé publique. Le Président et le Gouvernement sortants, que je remercie pour le grand travail qui ont fait dans un moment de grande instabilité politique, ont pu l'essayer sur leur peau dans les longs mois qui sont passés.

Permettez-moi aussi de remercier tout le Conseil régional de la législature qui vient de se terminer, qui dans une situation compliquée pour l'instabilité politique et le manque de majorité structurée a su trouver des convergences pour approuver des lois importantes, voir même essentielles, pour donner des premières réponses rapides pour les entreprises et les familles valdôtaines touchées de la soudaine crise économique que le confinement et les restrictions dues à la pandémie ont causé.

Ce très lourd héritage que nous héritons aujourd'hui, avec une situation très tendue du tissu social et économique, demande une aptitude nouvelle dès la première heure de la législature. Une attitude qui puisse dépasser les liturgies parfois prosaïques de la politique en faveur d'une approche pragmatique et concret, visé à la résolution rapide des problèmes qui sont plus que jamais difficiles à aborder.

L'héritage politique n'est pas plus léger. Au mois de février dernier le Conseil de la Vallée, pour la première fois dans son histoire, a été dissous. L'instabilité politique qui a caractérisé les dernières années, étant devenue insoutenable pour les effets très négatifs sur les choix et l'action administrative qui souffrait un immobilisme presque chronique, a demandée des prises de positions courageuses de la part des mouvements politiques, pour essayer de trouver une nouvelle base de stabilité politique qui est le point d'appui essentiel pour construire une administration efficace. Mais il faut être clair, la dissolution de la législature a eu une autre cause outre à l'instabilité politique, qui est peut-être encore plus difficile à récupérer. Les faits judiciaires qui ont tourné autour du Conseil ont fait perdre la confiance des valdôtains, voire même, en fait, un peu délégitimer le Conseil lui-même. Un premier effort important a été fait par les mouvements politiques qui ont taché de faire des propositions crédibles aux électeurs, mais le travail lourd et important concerne la responsabilité de cette assemblée et revient sur le futur gouvernement régional.

La stabilité politique peut se trouver avec une certaine facilité, si les numéros le permettent et s'il y a une convergence sur les contenus. Autre chose est de reconstruire une crédibilité qui est mise en cause : nous avons cette tâche importante tous, majorité et opposition au gouvernement. La Vallée d'Aoste demande aujourd'hui un changement de rythme. Il demande finalement un gouvernement stable qui puisse assurer une administration solide qui, au moyen de programmes clairs, puisse gouverner la sortie de la situation de crise actuelle dans les temps les plus rapides possibles. Il est donc essentiel d'affronter l'avenir avec une planification, avec des interventions et des mesures structurelles sur lesquelles la relance de l'économie et du travail peut s'appuyer. Il s'agit d'un défi ambitieux qui ne peut être évité, qui nécessite également à un processus de changement culturel.

Le renforcement de l'autonomie de la Vallée d'Aoste est et reste l'une des pierres angulaires centrales de tout projet de gouvernement de la vallée d'Aoste. A travers la mise en valeur de nos particularités, mais surtout en valorisant toutes les prérogatives qui nous sont propres à l'intérieur de notre Statut spécial. La question de la stabilité de gouvernement doit être abordée à travers une réforme de la loi électorale : dans ce contexte la question de la préférence de genre doit également être résolue en abordant la question des préférences sans remettre en discussion des mécanismes, tel que le centre de dépouillement centralisé, qui garantissent le secret absolu du vote, tout en poursuivant un parcours d'évaluation approfondi du vote électronique. Le dialogue avec le Gouvernement national doit être repris pour un fonctionnement complet de la Commission paritetica et avec le Parlement sur la délicate question de la previa intesa, afin de pouvoir entamer sereinement un parcours de révision du Statut spécial. La sobriété des couts des organes élus est importante et doit faire objet d'une réflexion de l'assemblée du Conseil. Une première mesure peut être l'égalisation des émoluments du Président du Conseil à ceux des Conseillers.

Il Consiglio regionale dopo due anni di abnorme funzionamento, di frequenti paralisi e dopo le gravi vicende che hanno portato al suo scioglimento anticipato, deve ritrovare il suo ruolo fondamentale di luogo di decisioni e di scelte di governo. Bisogna studiare, con l'apporto di tutti i gruppi e di tutti i consiglieri, una modalità di operare per un lavoro più efficace. Ci sono stati degli eccessi, riunioni di lunghezze interminabili, sospensioni continue e prolungate, conflittualità esasperata. Occorre individuare modalità per un miglior funzionamento di tutti gli organismi consiliari.

L'Amministrazione regionale sconta una impostazione organizzativa adattata e fondata su di un approccio parcellizzato e settoriale e che soprattutto recentemente ha mostrato tutti i suoi limiti. Il nuovo Governo regionale si propone dunque nell'arco di un triennio di predisporre un nuovo modello di organizzazione che punti a creare maggiore sinergia tra i diversi settori dell'Amministrazione e che permetta di migliorare l'efficienza delle risposte e che consenta una valorizzazione del personale regionale. Uno sforzo importante dovrà essere improntato alla sburocratizzazione e alla dematerializzazione in maniera trasversale e in tutti gli uffici dell'Amministrazione. Affinché il programma possa essere compiutamente realizzato è necessario anche mettere in campo un modello organizzativo adeguato ed efficiente.

Il mondo degli enti locali necessita di una rinnovata attenzione da parte del governo regionale. Nella logica del federalismo globale, agli enti locali valdostani devono essere garantite risorse certe, che permettano una corretta programmazione politica ed amministrativa. In questa logica, una revisione della legge regionale n. 48 del 1995 non è più procrastinabile, per dare certezza delle risorse, ma anche equità nel riparto delle stesse. Una soluzione definitiva sulle problematiche relative all'extragettito IMU va inoltre trovata nelle trattative economiche Stato-Regione, come atto prodromico alla revisione della legge. La revisione, infine, della legge regionale n. 6 del 2014 "Nuova disciplina dell'esercizio associato di funzioni e servizi comunali e soppressione delle Comunità montane", proposta dagli enti locali valdostani, dovrà essere portata a compimento dal prossimo Consiglio Valle in tempi rapidi, con l'intento di garantire funzionalità e razionalizzazione dei servizi al cittadino senza forzature innaturali.

Nell'ambito dei rapporti economici con lo Stato, andrà posta particolare attenzione, oltre che per la già citata questione dell'extragettito IMU, anche per il possibile reperimento di risorse straordinarie nell'ambito del MES e del Recovery found, da utilizzare nell'ambito dell'emergenza.

Il rispetto delle regole e della legalità devono essere una priorità. In particolare, le istituzioni e la politica devono assumere come priorità assoluta il contrasto alle organizzazioni criminali di stampo mafioso. Occorre dotarsi degli strumenti necessari per conoscere e contrastare le infiltrazioni di questa organizzazione criminale. Verrà creato un osservatorio permanente sulle organizzazioni criminali di stampo mafioso.

Andiamo adesso negli abiti degli assessorati. Per quanto riguarda la sanità e le politiche sociali, la realizzazione di una struttura ospedaliera adeguata alle necessità della popolazione nel territorio valdostano, che abbia validità funzionali per vari decenni, va perseguita in tempi stretti attraverso scelte ponderate. Si ritiene pertanto necessario, in un momento in cui si intravedono prospettive di significativi finanziamenti nazionali europei, realizzare una puntuale verifica sui lavori già realizzati per l'attuale presidio ospedaliero e sugli aspetti finanziari connessi e un accurato approfondimento da realizzare con il coinvolgimento del Consiglio regionale e della società civile.

Tra gli obiettivi da perseguire c'è innanzitutto la valorizzazione di tutto il personale sanitario e amministrativo della nostra azienda sanitaria, che in questi mesi di emergenza ha saputo rispondere in modo altamente professionale e con senso di responsabilità a diverse esigenze sanitarie e non della popolazione valdostana. Per migliorare il servizio sanitario occorre un incremento del numero del personale infermieristico, in ospedale e sul territorio, e la valorizzazione delle professionalità e delle competenze acquisite. È necessario prevedere un adeguato numero di borse di studio universitarie e di specialità investendo sui giovani.

Altro obiettivo prioritario è proseguire con politiche di attrattività degli specialisti, nonché nell'incentivazione di quelli presenti, garantendo la possibilità di progressione economica e di carriera.

Occorrerà potenziare la rete territoriale valorizzando il ruolo dei medici di medicina generale e dei pediatri di libera scelta, fornendo loro anche attrezzature atte a svolgere esami clinici di prima necessità, evitando di sovraccaricare le strutture ospedaliere. Le strutture territoriali saranno rafforzate fornendo anche personale infermieristico, OSS, fisioterapisti e logopedisti che operino in collaborazione con i medici di medicina generale, al fine di gestire al meglio le infezioni da Covid-19 che non necessitano di ospedalizzazione e dare una risposta concreta alla gestione della cronicità.

Dovrà essere istituita e via via potenziata la telemedicina per consentire una rapida interazione tra pazienti e operatori sanitari del territorio e medici specialisti, dando così una risposta efficace all'emergenza sanitaria, alla complessità del territorio e alla cronicità stessa. Si opererà per ridurre i tempi di attesa per visite ambulatoriali e interventi chirurgici, problematica che l'emergenza Covid ha evidenziato in maniera ancora più critica, utilizzando le significative risorse economiche messe a disposizione dal piano nazionale delle liste di attesa, attraverso meccanismi quali l'ampiamento delle fasce di apertura di ambulatori specialistici, l'incentivazione del personale sanitario e la collaborazione con i medici di medicina generale e i pediatri di libera scelta.

Occorre promuovere corretti stili di vita anche attraverso lo sport, fonte di attrazione turistica per la Valle d'Aosta, con la collaborazione dei medici di medicina generale, sportivi, dietologi, dietisti, attraverso la collaborazione degli istituti scolastici volta principalmente alla diffusione di un'adeguata alimentazione in età prescolare e scolare.

Per quanto riguarda l'istruzione, l'università, le politiche giovanili, le politiche strutturali e gli affari europei. Il ruolo della scuola è estremamente importante e strategico per il futuro della Valle. Lo è in condizioni normali e lo è a maggior ragione in epoca di Covid-19 per le implicazioni e le criticità già evidenziate nei mesi scorsi e che si ripropongono oggi, con la necessità di adottare misure sanitarie adeguate, il ricorso alla Didattica a distanza/integrata, che necessita una migliore e più efficace organizzazione, nonché con un adeguamento dei trasporti pubblici degli studenti.

Altro punto delicato è la situazione difficile del precariato nella scuola, tema che va risolto anche nel quadro delle competenze statutarie. Centrale è la questione di una scuola realmente bilingue e aperta al plurilinguismo.

Vi sono poi altri temi prioritari, quale la dispersione e l'abbandono scolastico, la necessità di mettere mano all'istruzione tecnico-professionale su cui la Regione ha competenza primaria, il rapporto fra scuola e lavoro, oltre che il presidio delle piccole scuole di montagna e la soluzione dei numerosi problemi ancora esistenti in tema di edilizia scolastica, compreso quello delle palestre.

Per l'Università sono anni decisivi legati al completamento della struttura ex Caserma Testa Fochi, ma anche al tema di scelta degli indirizzi di studi e del sistema di governance nel rispetto dell'autonomia universitaria. La logica di avere in Aosta una città universitaria resta uno scopo importante, cui si accompagna una più spiccata vocazione alpina, in rete anche con le Università francofone.

Le politiche giovanili devono essere costruite a partire dall'analisi dei reali bisogni degli utenti e valorizzate, anche in quanto strumenti per contrastare il disagio sociale e per promuovere una cittadinanza consapevole. Nella fascia delle popolazioni giovanili il disagio già esistente è stato peraltro accentuato dalle incertezze derivanti la pandemia, problematica di cui si dovrà tener conto nell'azione di governo.

La questione degli affari europei è importante e non solo per le risorse già a disposizione, ma per impostare con un rilancio degli uffici di Bruxelles una vera e propria politica europeista di accordo con regioni simili alla nostra dell'Unione e in collaborazione con le minoranze linguistiche sul vecchio continente. Essenziale è la definizione puntuale del nuovo periodo di programmazione che traguarderà il 2027 e seguirà i dossier decisivi come la PAC, la politica dei trasporti e quella ambientale. Da non trascurare la macroregione alpina Eusalp, l'euroregione AlpMed e la politica europea in favore delle zone di montagna e la storica collaborazione con i vicini francesi e svizzeri.

La CVA deve restare una società pubblica, un'impresa che opera sul mercato e che pur avendo come fine un'ottima gestione economica, riservi grande attenzione agli aspetti sociali, ambientali, al legame con il territorio, all'efficientamento energetico, alla ricerca e i servizi innovativi seguendo la strada indicata dal DEFR 2020/2022, in particolare per rimuovere gli impedimenti di legge per lo sviluppo della società. Ciò può avvenire con apposita norma di attuazione e specifiche leggi regionali che devono anche consentire alla Regione di disciplinare in piena autonomia la materia delle concessioni per le grandi derivazioni idroelettriche, prevedendo specifiche e particolari procedure nella riassegnazione delle autorizzazioni per le società che siano interamente pubbliche. Nelle more si potrà operare affinché si giunga a una proroga della scadenza delle concessioni oltre il 31 marzo 2029.

Una legge dello Stato dovrebbe inoltre consentire la riapertura dei termini per la possibile emissione di Bond sul mercato regolamentato. Attenzione deve essere riservata anche alle problematiche di Deval sulla rete di distribuzione ed al rinnovo della concessione ad essa affidata che ha scadenza il 31 dicembre 2030.

Il capitolo partecipate regionali, oltre CVA, concerne il futuro di Finaosta e di altre società come INVA e Vallée d'Aoste Structure, solo per fare un esempio. È necessaria una riflessione complessiva all'insegna dell'efficienza e della trasparenza e ciò vale in particolare per la selezione pubblica per i ruoli apicali, che devono essere fatte con criteri di competenza.

Per quanto riguarda i beni culturali, turismo, sport e commercio, va confermato e implementato il sostegno ai centri di promozione della cultura, con particolare attenzione alle Sociétés savantes, alle associazioni culturali e agli enti pubblici presenti sul territorio che portano avanti progetti di divulgazione della cultura locale.

Nel quinquennio che si chiude sono stati condotti molti studi nei siti archeologici, così come numerosi interventi di analisi e di restauro sono in corso, ormai da anni, su alcuni castelli. Nella corrente legislatura bisogna terminare i lavori ancora in corso e impostare finalmente un progetto efficace per la valorizzazione e fruizione integrata di tutto il patrimonio storico e archeologico nell'ambito dei vari circuiti turistici, già attivi e da incrementare.

La cultura è motore di sviluppo socioeconomico e in quanto tale va valorizzata ha promossa in un'ottica nuova, quale fonte capace di produrre ricchezza e garantire lavoro. In questo senso riteniamo fondamentale il raccordo con il Forte di Bard e la scelta di questo polo culturale quale vetrina ideale per l'organizzazione di eventi culturali e di manifestazioni importanti in chiave promozionale e turistica delle eccellenze del territorio circostante.

È altresì necessario favorire la partecipazione dei giovani agli eventi culturali ed espositivi con una forte agevolazione sul corso dei biglietti per gli under 25. La creazione di più forte sinergia tra agenzie culturali e formative è fondamentale per una politica culturale che coinvolga pienamente gli abitanti della Regione e che produca proposte per la diffusione anche di una cultura scientifica.

Teatro e musica sono attività culturali apprezzate in Valle d'Aosta. Il teatro è attività culturalmente ricca, che può avere anche interessanti ricadute occupazionali. E' opportuno quindi che ci sia un sostegno regionale all'attività teatrale sia professionale sia amatoriale. Anche nel settore della musica obiettivo primario è la creazione di un sistema musicale integrato, realizzabile attraverso una sinergica cooperazione fra tutti gli attori musicali nel rispetto delle specificità e delle finalità che li contraddistinguono.

È quanto mai urgente una riforma del settore turistico finalizzata alla creazione di un unico ente che si occupi del marketing e della promozione e sia in grado di sfruttare al meglio i moderni canali pubblicitari oggi più disponibili, al fine di ottimizzare gli sforzi ed evitare gli sprechi ponendo rimedio alla criticità del modello attuale caratterizzato da insufficiente coordinamento e coordinazione di diversi attori.

Costituisce una priorità la creazione di un marchio ombrello Valle d'Aosta quale strumento proporzionale per collocare strategicamente il territorio sul mercato nazionale e internazionale, garantendo nel contempo l'origine del prodotto e incentivando di conseguenza il consumo. Si tratterebbe in primo luogo di ideare e sviluppare un marchio chiaramente codificato e portatore dell'identità dell'immagine della Regione e al quale ricondurre tutti i diversi settori produttivi e turistici allo scopo di affermare sul mercato un'immagine forte e unitaria della Valle d'Aosta.

La Regione deve favorire il ripopolamento nelle realtà territoriali più piccole in cui gli esercizi commerciali svolgono anche una funzione vitale per il mantenimento di una comunità. Occorre individuare soluzioni che consentono il mantenimento delle attività nei paesi e nelle località di montagna da dove il privato ha difficoltà a perseguire la sostenibilità economica. È necessario incentivare e intervenire con politiche fiscali organistiche laddove è possibile per rilanciare le attività commerciali di dettaglio e ripopolare i centri storici dei piccoli Comuni. È inoltre fondamentale, in accordo con le associazioni di categoria e gli enti locali, procedere all'attuazione della legislazione esistente al fine di adeguarla alle nuove esigenze e all'obiettivo del rilancio del settore.

Per quanto riguarda lo sviluppo economico, la formazione e il lavoro, lo sviluppo del tessuto economico è strumento imprescindibile per la crescita del benessere sociale e per il raggiungimento della piena occupazione nella nostra regione. Il quadro delle imprese valdostane è caratterizzato da un'ampia parcellizzazione di imprese individuali in tutti i settori. L'attività industriale si concentra sulla siderurgia e sul settore metalmeccanico, manifatturiero, elettronico, informatico, di produzione dell'energia e della trasformazione di prodotti alimentari. Un elevato numero di imprese è impegnato nell'erogazione di servizi, in particolare nell'attività finanziaria e assicurativa, immobiliari, professionali e nell'informazione e comunicazione, nel noleggio e nei servizi alle imprese, nella sanità e assistenza sociale. Il settore funiviario impegna un migliaio di addetti e si caratterizza per la stagionalità e la stretta connessione con il settore turistico ricettivo. Tutti questi settori sono determinanti per promuovere lo sviluppo economico della Valle d'Aosta.

Seppur ancora in fase di evoluzione lo scenario che si sta delineando è caratterizzato dai rilevanti effetti che la pandemia da Covid-19 ha avuto sul mondo delle imprese e del lavoro, non soltanto mettendo a rischio una serie di attività e di posti di lavoro, ma modificando abitudini economiche che, a loro volta, hanno determinato la crisi di taluni settori e la crescita di altri. La sfida che anche la Valle d'Aosta deve sapere cogliere è quella di individuare le opportunità messe in luce da questa trasformazione economica e sociale, per sviluppare nuovi ambiti di crescita.

Gli elementi cardine dell'azione amministrativa nello sviluppo economico per il prossimo quinquennio riguarderanno innanzitutto l'innovazione e la modernizzazione dei sistemi produttivi, in coerenza con il piano "Impresa 4.0", attraverso la promozione di interventi che coprono varie fasi del ciclo di vita delle imprese mediante la digitalizzazione dei processi produttivi e lo sviluppo delle infrastrutture tecnologiche, al fine di ridurre il digital divide, la valorizzazione della produttività dei lavoratori, la formazione delle competenze e lo sviluppo di nuovi prodotti e processi. Tale sviluppo sarà inoltre supportato da specifici investimenti nei campi della ricerca e sviluppo e del trasferimento tecnologico, proseguendo la collaborazione con le regioni limitrofe, nonché attraverso l'incentivazione alla nascita di start up innovative, lo sviluppo sul territorio di poli di ricerca e innovazione, anche favorendo l'aggregazione e la concentrazione insediativa dei centri di eccellenza, e promuovendo la realizzazione di una zona franca della ricerca. Altri interventi saranno mirati a favorire le reti di impresa, al fine di far crescere la competitività e l'innovazione delle imprese, nonché l'incentivazione del movimento cooperativo.

Il settore energia risulta strategico rispetto agli obiettivi di mitigazione e di cambiamenti climatici e allo sviluppo sostenibile, come testimoniato a livello europeo dai documenti e dalle politiche di indirizzo, ad esempio la Roadmap 2050, e a livello nazionale dai conseguenti piani direttivi. Anche a livello regionale nello sviluppo delle politiche del territorio occorre considerare la transizione energetica quale elemento trasversale ai diversi settori. Occorre quindi proseguire la definizione di una strategia Fossil fuel free, in collaborazione con gli assessorati competenti e con le altre le strutture regionali coinvolte, nonché aggiornare il Piano energetico ambientale regionale, in coerenza con la Strategia di sviluppo sostenibile. Potrà quindi proseguire lo sviluppo di progetti e iniziative sui fondi della programmazione europea 2021-2027 secondo le linee di indirizzo della Commissione, nonché lo sviluppo della green economy, anche attraverso il finanziamento di progetti di ricerca e di innovazione come già previsto nell'area tematica Montagna sostenibile.

Risulterà sempre più necessario favorire la conoscenza e l'accesso alle misure europee, nazionali e regionali in tema di energia da parte delle imprese, enti e cittadini, anche in collaborazione con il COA energia, per un più efficace utilizzo delle stesse attraverso il potenziamento attività di comunicazione, disseminazione e informazione anche a sportello, con l'ulteriore primario obiettivo di sensibilizzare la popolazione sulle tematiche energetiche, ove possibile prevedendo il coinvolgimento delle istituzioni scolastiche.

Partendo dal complesso e intenso lavoro svolto a sostegno dei cittadini per quanto riguarda la formazione lavoro e delle imprese durante le fasi più critiche dell'emergenza sanitaria, ovvero la gestione degli ammortizzatori sociali, la definizione di protocolli di sicurezza per la riapertura delle attività economiche e la definizione delle misure di sostegno più efficaci da mettere in campo, le leggi regionali n. 5 e n. 8 del 2020 in particolare, è ora imprescindibile definire una nuova fase. Questa prevede l'attuazione di interventi per sostenere l'occupazione e incentivare la formazione professionale partendo dalla necessità di intervenire per rafforzare le competenze digitali della popolazione e prevedere la formazione della figura del "facilitatore" per avvicinare i soggetti più anziani e quelli più fragili ai servizi digitali.

Alla luce delle nuove dinamiche dovute alla fase pandemica, sarà essenziale riprendere il Piano di politica del lavoro, già abbozzato, in stretta collaborazione con le parti sociali ed i rappresentanti dei diversi settori economici. Si propone altresì, sempre nel solco dell'esperienza citata, di prevedere l'istituzione di un fondo di solidarietà territoriale intersettoriale presso l'INPS al fine di garantire una prestazione finanziaria immediata nei casi di riduzione o sospensione dell'attività lavorativa, in caso di cassa integrazione ordinaria o straordinaria.

Per quanto riguarda gli impianti a fune, nel contesto attuale caratterizzato dall'incertezza è importante per la Valle d'Aosta perseguire una visione strategica di sviluppo del settore degli impianti a fune in stretta collaborazione con quello turistico ricettivo. Sarà necessario rinnovare gli impianti a fune strategici nei principali comprensori, al fine di migliorarne la qualità e di contrastare gli effetti dei cambiamenti climatici, anche attraverso il potenziamento degli innevamenti artificiali, rendendoli degli importanti attrattori turistici. Si prevede altresì di potenziare le azioni per una gestione unitaria delle aziende funiviarie, favorendo anche un sistema di bigliettazione più moderno e adattabile ai cambiamenti tecnologici e azioni di marketing coordinate.

Per quanto riguarda l'ipotesi di impianti funiviari nel vallone delle Cime Bianche e in relazione all'avvio dell'iter di studio, previsto dal DEFR, a cura delle società funiviarie, sulla realizzabilità del collegamento fra i comprensori di Cervinia e Monterosa, in termini di sostenibilità finanziaria, ambientale ed urbanistica, resta inteso che il Consiglio regionale manterrà il ruolo centrale nelle scelte definitive da assumere.

Per quanto riguarda le opere pubbliche, il territorio, la finanzia e l'innovazione, l'emergenza sanitaria che ha colpito e sta colpendo la nostra regione ci deve insegnare che le grandi crisi non vanno affrontate in solitudine e che è vitale unire sensibilità diverse per trovare insieme le soluzioni necessarie. In tal senso, l'Assessorato alle finanze collegato all'innovazione svolge l'arduo compito di essere sintesi, raccordo, analisi e programmazione in un'alternanza di servizio trasversale a favore della pubblica amministrazione e di soggetto finale promotore di sviluppo economico.

Lo sviluppo economico è certamente una delle priorità sulle quali sarà necessario concentrare gli sforzi e mettere in atto interventi in grado di garantire alla comunità valdostana un benessere sociale ed una capacità di crescita che sono requisiti fondamentali. Per fare questo è necessario un approccio che consideri il tessuto economico, imprenditoriale e sociale nel suo insieme privilegiando un approccio integrato e coordinato alle diverse problematiche, ponendo al centro l'iniziativa imprenditoriale che la pubblica amministrazione deve sostenere con adeguati processi semplificativi di digitalizzazione e di sburocratizzazione. Proprio per questo, e tenendo conto di quelle che sono le peculiarità, ma anche i limiti del nostro comparto economico, il ruolo della pubblica amministrazione deve essere quello di accompagnare e supportare la crescita del sistema economico valdostano anche attraverso un costante e proficuo dialogo con tutti gli attori del territorio: sindacati, associazioni di categoria, professionisti, associazioni dei consumatori, Confidi, istituti di credito e Chambre valdôtaine. A questo riguardo è importante avvalersi, a tutti gli effetti, delle prerogative che la nostra specialità offre anche sul piano della fiscalità attraverso l'applicazione della norma di attuazione dello Statuto, affinché le peculiarità composite di una fiscalità collegata al nostro territorio e alla nostra specialità diventino un volano di sviluppo e di opportunità, con una particolare attenzione alle entrate e al loro sviluppo e con un attenta analisi dei meccanismi interni all'amministrazione sia di definizione della spesa che dei suoi procedimenti.

La Valle d'Aosta non può permettersi di non essere al passo con quanto sta venendo avanti a livello globale in termini di innovazione e trasformazione digitale. Anche a livello regionale è dunque importante puntare alla promozione di una società digitale, che in maniera semplice ed efficiente permette ai cittadini e alle imprese di essere centrali in un rapporto servizi-Regione-persone. Per fare ciò, in un ambito così "veloce" come quello dell'innovazione e della trasformazione digitale, è necessario dar vita ad un costante confronto sia a livello nazionale, sia a livello internazionale, con le esperienze più virtuose, mantenendo sempre attivo un raccordo con quanto maturato all'interno della regione, valorizzando e dando spazio, e lavorando parallelamente allo sviluppo di una Amministrazione 4.0 in grado di essere snella e realmente al servizio del cittadino e delle imprese.

Il territorio ed il suo mantenimento sono elementi di grande importanza, non solamente da un punto di sicurezza e di urbanizzazione, ma essi costituiscono sempre più elementi rilevanti sia per l'economia sia per l'offerta turistica. Sviluppo e mantenimento del territorio devono necessariamente essere compatibili con i repentini cambiamenti che il nostro clima sta affrontando. Le modificazioni climatiche previste impattano sulla montagna che presenta notevoli fragilità, aumentando il grado di vulnerabilità del sistema delle risorse idriche e del territorio rispetto agli eventi di natura idraulica e geologica richiedendo un forte impegno anche conoscitivo.

Negli ultimi 120 anni, le temperature della zona alpina sono cresciute attorno a 2 gradi centigradi, quasi il doppio della media globale. I ricercatori dell'ARPA Valle d'Aosta pronosticano un aumento di altri 2 gradi entro i prossimi 30 anni e di 4,5 gradi entro fine secolo. Il 18 dicembre 2018, il Consiglio regionale ha approvato un Ordine del giorno per abbandonare l'utilizzo delle fonti fossili entro il 2040, obiettivo che occorre perseguire con convinzione intervenendo nel settore delle costruzioni per una maggiore efficienza energetica, nel settore dei trasporti per una mobilità sostenibile e puntando sempre di più sull'utilizzo di energia pulita e rinnovabile. Per portare a realizzazione la strategia energetica regionale basata sull'utilizzo delle fonti rinnovabili un ruolo fondamentale è assegnato alla Compagnia Valdostana delle Acque.

I prossimi anni dovranno essere certamente contrassegnati da un rinnovato e più diffuso interesse per la natura, la biodiversità, la fruizione del territorio con modalità a basso impatto ambientale.

Iniziative come l'ampliamento del Parco naturale del Mont Avic, il cui percorso è stato avviato grazie all'iniziativa di privati cittadini e al sostegno della Regione saranno valutate con attenzione e cura poiché espressione della cultura e della promozione di quel turismo ambientale che sa apprezzare la vera essenza del patrimonio naturale della Valle d'Aosta e lo rispetta. Il Monte Bianco è un monumento naturale di valore mondiale e oggetto di attenzione anche da parte dell'Unesco per un suo riconoscimento come Patrimonio mondiale dell'umanità, riconoscimento che, in accordo con i Comuni della Valle di Chamonix e del Cantone del Valais si intende perseguire. Il Parco Nazionale Gran Paradiso è il primo parco nazionale istituito in Italia nel 1922. Il suo prossimo centenario è una occasione importante per valorizzarne le funzioni di ricerca scientifica e di fruizione rispettosa dell'ambiente.

L'acqua è elemento essenziale del territorio valdostano. Il tema delle acque e della loro gestione ottimale è prioritario, a maggior ragione con le conseguenze derivanti dal cambiamento climatico. In particolare, i rischi di fenomeni siccitosi prolungati e di frequenti eventi alluvionali, un terzo dei comuni valdostani che può avere bisogno di approvvigionamenti idrici di emergenza, le esigenze idriche legate all'utilizzo agricolo, all'innevamento artificiale e ad altri usi industriali, richiedono una attenta programmazione dell'utilizzo delle acque. Si evidenzia dunque l'importanza del Piano Tutela delle Acque, strumento di programmazione scaduto da 5 anni, che va approvato in tempi brevi, tenendo conto dell'iter già svolto e del parere di valutazione ambientale strategica rilasciato lo scorso febbraio 2020.

Si lavorerà ad un nuovo piano rifiuti che dovrà individuare le migliori azioni per ridurre la produzione pro-capite di rifiuti, l'utilizzo di plastiche ed imballaggi favorendo i prodotti di prossimità, garantire un recupero certo dei materiali, anche con filiere di recupero locali, riducendo i quantitativi conferiti in discarica. Saranno inoltre messe in atto azioni concrete per ottimizzare i costi di raccolta e di conferimento, individuare meccanismi di tariffazione premianti per i comportamenti virtuosi. Si opererà per migliorare la gestione dei rifiuti da demolizione, innestando politiche di recupero e riuso di tali materiali nel settore pubblico e privato, nell'ottica di una economia sempre più circolare.

Negli ultimi anni sono balzate agli onori della cronaca le situazioni della discarica di Pompiod, nel Comune di Aymavilles al confine con quello di Jovençan, e quella di Chalamy, nel comune di Issogne, ai confini con Champdepraz. Ci sono state diffuse e motivate preoccupazioni espresse anche tramite una petizione popolare. Vogliamo operare per colmare i vuoti normativi che in passato hanno consentito scelte potenzialmente pericolose per la tutela dell'ambiente.

L'obiettivo europeo di ridurre del 60 percento le emissioni climalteranti entro il 2050 nel settore dei trasporti richiede cambiamenti radicali. L'emergenza Covid-19 ci può dare indicazioni utile per ridurre il bisogno di mobilità, favorire l'utilizzo di scelte personali più sostenibili, rendere più efficienti i servizi di trasporto pubblico. Sarà approvato e data attuazione al Piano regionale della mobilità ciclistica proseguendo nella realizzazione alla Ciclovia baltea di fondovalle da Courmayeur a Pont-Saint-Martin collegata con la rete ciclabile nazionale.

Per quanto riguarda le due tratte autostradali occorre intervenire per ridurre i costi di utilizzo che sono eccessivi e scoraggiano molti utenti, creando disagio, appesantendo il traffico sulle strade statali e portando ad un sottoutilizzo di infrastrutture realizzate con un pesante impatto sul territorio e sul paesaggio.

Nei due trafori alpini occorre porre maggiore attenzione alla sicurezza e alla manutenzione. Al tunnel del Gran San Bernardo deve essere regolarmente fruibile la via di fuga in caso di emergenza e al tunnel del Monte Bianco occorre rapidamente programmare interventi di rinnovo di importanti tratti di copertura della galleria, evitando di arrivare ad una situazione di collasso. Per quanto concerne l'aeroporto occorre ridefinirne meglio il ruolo, puntando soprattutto sulla sua vocazione di centro per l'elisoccorso, per le attività della protezione civile e di aeroporto turistico e sportivo.

Infine, l'agricoltura e le risorse naturali. Occorre valorizzare e incentivare il mantenimento dei territori d'alta montagna con la pratica dell'alpeggio, con particolare riguardo alle realtà valdostane, così come valorizzare ed agevolare il lavoro svolto dai consorzi irrigui e dai consorzi di miglioramento fondiario, che con l'attività di bonifica rendono vivibili e sfruttabili porzioni di territorio altrimenti incolti e improduttivi. Allo stesso modo è importante rimodulare la gestione della silvicoltura, puntando ad un mantenimento di foreste e boschi, fondamentali per arginare la problematica del dissesto idrogeologico che, anche a causa del cambiamento climatico in atto, richiede oggi particolari attenzioni e risorse.

La tutela del territorio passa anche dal lavoro che il mondo dell'agricoltura e dell'allevamento svolgono con costanza e dedizione, con il supporto delle associazioni di categoria esistenti che operano per valorizzare il prodotto valdostano. Si tratta però di un lavoro spesso poco valorizzato ma che negli anni, proprio per le complesse caratteristiche del territorio nel quale si svolge, si è conquistato a ragione il titolo di "eroico".

Il lavoro di costante confronto e dialogo tra il governo e le associazioni deve essere incentivato e mantenuto costante per lavorare in sinergia: l'AREV, che ha l'obiettivo di migliorare la razza bovina valdostana e le condizioni economiche delle aziende agricole e di promuovere il consumo della carne valdostana, l'ANA.Bo.Ra.Va, che svolge attività di miglioramento genetico della razza bovina valdostana, la Coldiretti, eccetera.

La nostra regione, perciò, deve proseguire il suo percorso per essere espressione di eccellenza anche e soprattutto in termini di prodotti enogastronomici da tutelare e da portare sui mercati internazionali, difendendone l'originalità e richiedendo valorizzazione e riconoscimento.

Inoltre è necessario incentivare la coltivazione di colture di pregio, così come tutte le produzioni tipiche (vini Doc della Valle d'Aosta, mele, piccoli frutti ma anche distillati, erbe officinali, eccetera), favorire l'incontro tra domanda ed offerta dei prodotti tipici, promuovere il consumo dei prodotti del territorio, ma anche supportare le piccole aziende, sburocratizzando le procedure, rilanciare ed investire nella formazione in favore dei giovani imprenditori agricoli e farsi tramite per ridurre realmente e quanto più possibile i tempi degli enti pagatori.

Sono queste alcune delle priorità sulle quali sarà posta l'attenzione al fine di assegnare la giusta rilevanza a un settore, quello agricolo, che come pochi altri è in grado di testimoniare le eccellenze del territorio valdostano.

Per la piena attuazione del programma di Governo che vi ho appena illustrato, propongo di istituire sette assessorati che vi vado a declinare. L'Assessorato sanità, salute e politiche sociali, per il quale propongo il dottor Roberto Barmasse; l'Assessorato beni culturali, turismo, sport e commercio, per il quale propongo Jean-Pierre Guichardaz; l'Assessorato sviluppo economico, lavoro, formazione professionale e infrastrutture funiviarie, al quale propongo Luigi Bertschy; l'Assessorato agricoltura e risorse naturali, al quale propongo Davide Sapinet, l'Assessorato istruzione, università, politiche giovanili, politiche strutturali, affari europei e partecipate, al quale propongo Luciano Caveri; l'Assessorato ambiente, trasporti, mobilità sostenibile, al quale propongo Chiara Minelli; l'Assessorato opere pubbliche, territorio, finanze e innovazione, al quale propongo Carlo Marzi. Propongo infine alla carica di Vicepresidente della Regione Luigi Bertschy. Grazie.

Presidente - Chiederei ai collaboratori di distribuire il programma testé letto e presentato. Avendo fatto una ricognizione con i vari capigruppo, si è convenuto di sospendere la seduta in modo tale da poter permettere a tutti i consiglieri di prendere atto del programma proposto, in modo tale da favorire un dibattito compiuto e fattivo su questa proposta. Quindi sospendiamo i lavori che riprenderanno puntualmente alle ore 15:00.

La seduta è tolta.

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La seduta termina alle 12:22.