Oggetto del Consiglio n. 495 del 19 marzo 2019 - Resoconto
OBJET N° 495/XV - Communications du Président du Conseil régional.
Rini (Presidente) - Alla presenza di 30 colleghi, possiamo iniziare i lavori di questa seduta del Consiglio regionale.
Point n° 1 à l'ordre du jour.
Collègues, je désire attirer votre attention sur une célébration à laquelle la Vallée d'Aoste attache beaucoup d'importance: la Journée internationale de la Francophonie, qui est fêté dans le monde entier le 20 mars de chaque année. Aujourd'hui, dans cette Salle du Conseil, nous voulons réitérer notre adhésion sincère et participée aux valeurs qu'elle incarne et qu'elle défend: la solidarité, la diversité culturelle, la démocratie, les droits de l'homme, les droits à l'éducation. Aujourd'hui nous fêtons la langue française, cette langue qui dépasse les frontières géographiques et les barrières idéologiques. Cette langue qui est faite de sonorités et de façons de dire si différentes d'un côté à l'autre du monde où elle est parlée et qui comprend de nombreuses variétés. La variété valdôtaine aussi. Le thème choisi cette année est justement centré sur "ma langue française". La valorisation de la Francophonie est sûrement une valeur ajoutée pour la Vallée d'Aoste, tout comme le français est une chance pour notre réalité: une chance du point de vue institutionnel et du point de vue culturel. Du point de vue institutionnel notre adhésion à la Francophonie multilatérale - et je pense notamment à l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie à laquelle le Conseil de la Vallée d'Aoste adhère depuis 1988 - nous permet d'avoir accès à un réseau international et de nous positionner à l'intérieur de la géopolitique mondiale au même niveau que les Assemblées nationales des différents Pays qui composent l'espace francophone. Notre francophonie est aussi une chance culturelle, car grâce à notre identité francophone nous avons la chance d'appartenir à un espace pluriel qui touche cinq continents; un espace qui nous donne - et qui donne surtout à nos jeunes - des opportunités d'échanges, de rencontre et même d'ouverture. Voilà pourquoi aujourd'hui, dans cette Salle, nous sommes fiers de partager avec la grande famille francophone cette fête de la Francophonie et de dire que mon 20 mars est "ma langue française".
Une délégation de notre Assemblée, conduite par le Vice-président Luca Distort et composée par les Conseillers Jean-Claude Daudry, Diego Lucianaz et Daria Pulz, a participé à la 18e session annuelle du Comité de coopération entre le Conseil de la Vallée et les Parlements de la Fédération Wallonie-Bruxelles et du Canton du Jura qui a eu lieu le 14 et le 15 mars 2019 à Delémont. Les travaux se sont conclus par l'approbation des deux résolutions: une portant sur l'éducation aux médias électroniques et l'autre sur les défis du changement climatique, donc un thème plus que jamais actuel.
Hier, lundi 18 mars, j'ai participé à Rome à l'Assemblée plénière de la Conférence des Présidents des Assemblées législatives des Régions et des Provinces autonomes.
Je vous informe aussi qu'à partir du 6 mars 2019 les réunions suivantes ont eu lieu:
Bureau de la Présidence: une fois
Conférence des Chefs du groupe: une fois
Ie Commission: une fois
IIe Commission: une fois
IIIe Commission: une fois
IVe Commission: une fois
Ve Commission: une fois
Commission spéciale CVA: une fois.
Enfin j'excuse l'absence du Conseiller Luciano Mossa aux travaux de cette réunion du Conseil pour des raisons de famille.
Est-ce qu'il y a des requêtes d'intervention sur mes communications? Le Conseiller Ferrero a demandé la parole.
Ferrero (MOUV') - Presidente, volevo solo avere una conferma, dato che lei ci aveva comunicato nelle sedute precedenti l'insediamento dei nuovi componenti del Co.re.com.: che a carico del Presidente del Co.re.com. fosse stata rimossa la causa di incompatibilità, in quanto il Presidente stesso era componente del Consiglio direttivo dell'Ordine dei giornalisti. Io mi sono basato sul sito internet dell'Ordine, ho verificato e c'è ancora il nominativo quale componente dell'organo direttivo. Volevo solo verificare se magari si tratta di un ritardo o, soprattutto, che la cosa non fosse stata fatta ad insaputa di qualcuno.
Presidente - Grazie, collega Ferrero. Gli uffici hanno verificato la situazione: non esiste una causa di incompatibilità per la carica che ricopre il Presidente del Co.re.com., ma si tratta di mera opportunità. Come dicevo, gli uffici hanno fatto tutte le verifiche, quindi non è una causa di incompatibilità con il ruolo che ricopre. Addirittura abbiamo verificato anche cosa succede in altre realtà e ci sono situazioni analoghe anche in altri Co.re.com., in altre realtà d'Italia.
Ha chiesto la parola il collega Lucianaz... vuole lasciare la parola al collega Ferrero, così restiamo sul punto e poi le do la parola? La parola al collega Ferrero.
Ferrero (MOUV') - Ovviamente non concordo con quanto è stato detto. Io chiederei quindi cortesemente di avere una copia del parere che è stato rilasciato e di qualsiasi documento relativo all'interpretazione su questa causa di incompatibilità che, secondo me, è una causa di incompatibilità, perché si fa espressamente riferimento al componente di organi che sono organi di informazione. Qui si tratta di un componente del Consiglio direttivo. Io rispetto la vostra interpretazione, però se mi fate avere il parere e tutta la documentazione vi ringrazio.
Presidente - Collega Ferrero, ovviamente non c'è un parere, ma c'è stata una verifica di legge. Però, visto che lo ha richiesto, sarà nostra premura chiedere un parere o una breve relazione di interpretazione alla legge. Gli uffici hanno semplicemente applicato la norma, ma le faremo avere una nota su questo.
La parola al collega Lucianaz.
Lucianaz (LEGA VDA) - Madame la Présidente, j'ai demandé la permission à mon Chef de groupe de vous communiquer, pour ce qui concerne le règlement des travaux, ceci: on continue dans le sillon de la Francophonie en attendant que le Bureau de la Présidence de l'Assemblée reçoive ma proposition de rendre possible l'utilisation de ma langue valdôtaine à l'intérieur des travaux du Conseil.
Je me permets d'avancer une petite proposition, ou mieux deux propositions, puisque je sais que votre Commission va se réunir prochainement. La première concerne le temps dédié à chaque Conseiller en occasion du débat général sur une quelconque motion (je propose de couper au moins de 50 pour cent le temps de chaque intervention, car je crois que 10 minutes sont à mon avis plus que suffisantes pour exprimer une idée). La deuxième: j'ai parlé avec le collègue Daudry, en s'approchant au Jura suisse, concernant la possibilité de réserver une partie des travaux de l'Assemblée aux questions spécifiques de chaque interpellant, de façon que l'Assesseur compétent dédie à chaque Conseiller - si les autres collègues ne sont pas trop intéressés - le temps pour la réponse. Je vous soumets donc cela pour les prochains travaux.
Presidente - Collega Lucianaz, le chiedo, se possibile, di attendere che queste suggestioni vengano codificate. Come ho comunicato nella Conferenza dei Capigruppo, sarà mia premura convocare al più presto una Commissione per il Regolamento in cui discuteremo di questo. Sull'utilizzo della lingua francoprovenzale in Aula, invece, l'Ufficio di Presidenza si è fatto carico di tutte le verifiche: abbiamo un primo riscontro degli approfondimenti fatti che porta a ritenere che sia necessaria l'approvazione di una norma di attuazione per poter attuare questo. Ne discuteremo pertanto sicuramente nel prossimo Ufficio di Presidenza, proprio per capire quale debba essere la strada da percorrere.
La collègue Morelli a demandé la parole.
Morelli (ALPE) - Madame la Présidente, juste pour ne pas passer sous silence, nous estimons que vous avez accordé une juste attention aux Journées de la Francophonie dans votre intervention. La langue française - ne l'oublions jamais - est l'un des fondements de notre Statut d'autonomie, bien que nous ne devons pas nier que parfois elle est interprétée comme un élément de division, presque de discrimination à l'intérieur de la société. Nous souhaitons, par contre, que la langue française soit un élément d'union, un élément d'ouverture, non seulement vers les Pays francophones, mais vers le monde entier. C'est une opportunité que nos jeunes sont en train de cueillir en allant travailler dans les Pays francophones. L'apprentissage de la langue française - ne l'oublions jamais - est un droit qui est possible exercer à tous les valdôtains. Exploitons cette opportunité, apprécions tous les efforts d'utilisation de cette langue, car les droits pour les conserver il faut les exercer et donc ne nous formalisons pas trop sur la qualité de la langue, mais apprécions les efforts que font parfois même nos collègues d'utiliser cette langue. Nous ne nous formalisons pas trop sur la qualité de l'italien, par contre nous sommes très sévères sur la qualité du français. Et bien, je crois que la parité des langues se voit même dans cette attitude vers le français qui doit changer. Voilà, c'est justement à soutien de ce que vous venez de dire et pour inviter les Conseillers à fêter cette occasion des Journées de la Francophonie pour utiliser davantage la langue française au Conseil de la Vallée.
Présidente - Le collègue Restano a demandé la parole.
Restano (GM) - Approfitto di quanto detto dal collega Lucianaz, perché, confrontandomi con altri colleghi di maggioranza, più volte abbiamo riflettuto su quanto da lei proposto. Conveniamo anche noi che vi sia la necessità di rivedere alcune parti del Regolamento, soprattutto laddove si vanno ad indicare i tempi del dibattito. Mi riferisco ai tempi per esporre le mozioni e le risoluzioni, ma la mia sollecitazione vuole portare principalmente una riflessione riguardo al tempo che noi dedichiamo per le questions o per le interpellanze. Molte volte si tratta di argomenti che interessano una parte del Consiglio, in particolar modo chi espone l'atto e l'Assessore che deve rispondere.
L'invito che voglio pertanto rivolgere all'Ufficio di Presidenza e a tutto il Consiglio è di valutare se sia il caso di prevedere dei momenti specifici per le interpellanze, laddove i colleghi che vogliono essere presenti in Aula sono liberi di farlo e di presenziare. Chi invece preferisce rivolgere il proprio tempo ad altri lavori in preparazione di altri argomenti del Consiglio, può farlo senza sottostare al Regolamento e quindi al mantenimento del numero legale all'interno dell'Aula.
Presidente - Credo che sarà importante portare e discutere queste suggestioni nella Commissione per il Regolamento, perché tutte degne assolutamente della massima attenzione.
Le collègue Rollandin a demandé la parole.
Rollandin (UV) - Je remercie pour l'attention qui a été marquée sur la question des Journées de la Francophonie et je crois qu'à ce point je ne peux que partager les interventions des collègues qui ont bien voulu souligner l'importance du français. Ce n'est pas la première fois qu'on revient sur ce thème. Je veux aussi remercier l'Alliance française, l'Association des journalistes de langue française, tous ceux qui travaillent dans la direction de maintenir cette intention vis-à-vis de la langue qui est notre patrimoine, et je reviens aussi au fait que le Statut le prévoit.
J'espère pouvoir dire qu'il y a sur ce thème une attention de la part de tous les collègues, puisque de temps à autre ils essayent de faire des interventions en français, comme je ne peux que partager le fait que parfois il est difficile aussi de s'exprimer en italien. Au niveau des écoles on a fait des pas de l'avant importants. On avait essayé aussi de trouver des accords pour avoir des émissions en langue française sur nos TV, ce qui n'a pas été possible - il faut l'avouer - à cause d'un manque de sensibilité de la part des Ministères compétents au niveau français, ils n'ont pas accordé cette possibilité. Comme on le sait très bien, l'attention vers une langue est principalement liée aussi aux moyens de communications, que ce soit les journaux ou que ce soit les télévisions. Il y a des télévisions qui transmettent des programmes de temps à autre, au niveau de ce qui se passe en Vallée d'Aoste il y a des émissions en langue française, mais on avait prévu aussi d'avoir des émissions transmises directement toute la journée en français. Ce n'est pas ce qui s'est passé - je le répète - puisqu'il n'y a pas eu l'accord. On ira solliciter encore cela, car seulement s'il y a cette possibilité on pourra, petit à petit, avoir des retombées positives sur la langue française. C'est ce que nous nous souhaitons tous, donc j'espère qu'il y ait la possibilité de travailler dans ce sens de la part de tous les collègues.
Présidente - La parole à l'Assesseur Certan.
Certan (ALPE) - Pour ajouter quelques éléments à cette discussion sur la valeur de notre langue française en ce moment historique qui est important, comme importante est la valeur qu'elle a eue dans l'histoire et qu'elle peut avoir aussi dans l'avenir. Juste hier, à l'Institut agricole, j'ai participé à une conférence - organisée par la Fondation Courmayeur Mont Blanc et par la Fondation Émile Chanoux - avec les élèves de l'école secondaire de l'Institut agricole, du Lycée linguistique de Courmayeur et avec des valdôtains qui travaillent ailleurs, en particulier en France. Ils ont eu l'occasion de participer avant tout à des cours universitaires, à des master et à des doctorats en France; ensuite ils ont pu répondre à des concours organisés en France et maintenant ils travaillent dans différentes entreprises, pas seulement à l'Université. Il y avait donc les étudiants et les travailleurs valdôtains qui portaient leurs expériences aux jeunes élèves. Sûrement il y aura d'autres occasions et d'autres conférences liées aussi aux entreprises.
Je crois donc important de souligner cela: si le français est bien enraciné pour une question historique identitaire, c'est aussi une bonne occasion pour l'Europe de l'avenir. Également l'Université de Vallée d'Aoste dans ces années a porté de l'avant un discours de double diplôme - qui, à mon avis, est encore à exploiter davantage - avec l'Université de Savoie; c'est un parcours que sûrement peu de valdôtains connaissent, mais c'est une occasion vraiment très importante. Hier il y avait également une enseignante, le Chef du Département des langues étrangères de l'Université de Savoie, qui expliquait l'exploitation du double diplôme, c'est-à-dire d'avoir la possibilité pas seulement de faire des cours ou des Erasmus, mais d'avoir aussi l'occasion de pouvoir vraiment employer les doubles diplômes, soit en France (ou ailleurs en Europe), soit en Italie.
Présidente - Le collègue Luboz a demandé la parole.
Luboz (LEGA VDA) - Tout d'abord je voudrais en ce 19 mars Saint-Joseph faire le souhait à tous les papas présents dans la Salle, naturellement en langue française.
Deux suggestions, deux considérations seulement à la suite de ce qui a été dit par les collègues qui m'ont précédé. Tout d'abord je voudrais dire que c'est avec une certaine consternation que j'ai entendu les mots prononcés par le collègue Rollandin. C'est vrai, la qualité du français dans notre région est parfois je ne dirais pas pitoyable, mais insuffisante, et cela devrait nous faire réfléchir sur la qualité de l'enseignement, parce que si dans nos écoles on enseigne l'italien avec les mêmes heures qu'on enseigne le français et les deux langues sont sur deux niveaux différents, cela en quelque sorte veut dire que notre politique de l'éducation a peut-être un peu échoué.
Une autre raison par laquelle j'ai voulu intervenir c'est que par cette intervention je voudrais rappeler Bernard Dorin qui vient de décéder il y a quelques semaines et qui a été à l'origine de la mise en œuvre du répétiteur Émile Chanoux permettant de recevoir en Vallée d'Aoste les émissions télévisées en langue française.
Une autre réflexion que je fais c'est que je crois qu'à niveau international on est la seule région, la seule entité territoriale, qui ne reçoive pas dans sa langue officielle aucune retransmission radiophonique.
Présidente - Est-ce qu'il y a d'autres interventions? Le collègue Daudry a demandé la parole.
Daudry (UVP) - Merci Madame la Présidente, même pour avoir introduit cet important argument et pour les mots que vous avez réservés aux Journées francophones. Je remercie même les collègues qui se sont prononcés sur cette importante situation. C'est au nom du groupe UVP que nous voulons même préciser le message sur la langue française qui est sorti de notre part en ses jours. Nous l'avons fait et aujourd'hui, dans cette Salle, il est important de réaffirmer la valeur de cette langue. Nous croyons que cette langue doit être vivante, elle ne doit pas être exclusivement reliée aux moments officiels (c'est-à-dire quand on a l'occasion d'être ici), mais même quand on prononce des discours officiels. C'est une langue importante, qui a une valeur historique et politique pour notre région, une langue qui est le fondement de notre autonomie, surtout elle est importante dans le monde. Les jours qu'on a été au Jura on a eu l'occasion de le tester sur nous-mêmes: c'était beau d'être là et de pouvoir se confronter avec les belges, avec les suisses, de parler d'économie, d'environnement, d'histoire. Cela nous donne l'importance d'être tous plurilingues et surtout d'avoir des langues vivantes. C'est pour cela que nous apprécions les interventions effectuées par les collègues aujourd'hui à ce sujet, car nous devons - et c'était là le vrai cœur du message que comme Union Valdôtaine Progressiste nous avons lancé - travailler tous ensemble pour réaffirmer l'importance du rôle du français dans la société civile et dans les échanges culturels et économiques.
Présidente - Il n'y a plus de requêtes d'interventions.