Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 1830 del 24 febbraio 2016 - Resoconto

OGGETTO N. 1830/XIV - Discussione generale congiunta sugli atti relativi a: "Approvazione del quadro strategico regionale della politica regionale di sviluppo 2014/20 della Valle d'Aosta"; "Approvazione del programma di cooperazione transfrontaliera Italia-Francia (ALCOTRA) 2014/20 (FESR)"; "Approvazione dei programmi di cooperazione transnazionale Spazio alpino 2014/20 (FESR), Europa centrale 2014/20 (FESR) e Mediterraneo 2014/20 (FESR)".

Viérin M. (Presidente) - Come concordato in Conferenza dei capigruppo, procediamo ora all'inversione dell'ordine del giorno, trattando prima i punti che riguardano i programmi europei. Esaminiamo quindi i punti n. 47, n. 48, n. 49, n. 50 e n. 51 che tratteremo in un'unica discussione generale, ma voteremo singolarmente. La parola al Presidente della Regione.

Rollandin (UV) - Merci Président.

Je remercie avant tout les collègues qui ont bien voulu accepter de faire ce changement dans les travaux de cet après-midi pour analyser ces cinq propositions qui ont été présentées, qui ont déjà été discutées dans les commissions compétentes et qui donnent en suite aux différents programmes européens présentés dans la phase initiale dans cette salle. Je ferai une relation sur la proposition n° 47 et après je ferai une relation sur les autres programmes ensemble étant donné qu'ils traitent le même argument.

En ce qui concerne le point n° 47, la proposition d'une délibération relative à l'approbation du cadre stratégique régional de la politique régionale de développement 2014-2020, cette version définitive du cadre stratégique régional qui, est soumise aujourd'hui à l'attention du Conseil constitue l'aboutissement d'un processus qui a démarré avec l'élaboration des nouveaux programmes européens 2014-2020 et se termine maintenant que la quasi totalité desdits programmes, désormais définitivement approuvés, entrent dans leur phase d'application, puisqu'ils ont été négociés fructueusement avec les services de la Commission européenne et de l'État. De plus, le cadre stratégique régional s'est progressivement défini sur la base des dispositions législatives européennes et italiennes, des contenus de l'Accord de partenariat de l'Italie, des orientations politiques régionales et des conclusions inhérentes aux besoins exprimés par le partenariat institutionnel, territorial, socio-économique et environnemental de la Région. Il représente, de ce fait, le cadre de référence définitif de la Politique régionale de développement de la Vallée d'Aoste pour la période 2014-2020. Plus précisément, ce document illustre la stratégie unitaire régionale et coordonne l'action des dix programmes qui concernent la Vallée d'Aoste, en tenant compte des domaines d'intervention spécifiques des différents fonds européens et des impératifs de concentration thématique auxquels ont été soumis les programmes susdits et plus précisément: les infrastructures et les entreprises industrielles et les services pour le FEDER; l'emploi, l'éducation et l'inclusion sociale pour le FSE; l'agriculture et le développement rural pour le FEADER.

Le cadre stratégique régional se présente donc comme un instrument de gouvernance aux fins de l'application de la Politique régionale de développement 2014-2020. En particulier, il résume les buts et les actions principales des programmes et il présente les programmes directement gérés par la Région, les programmes auxquels la Vallée d'Aoste participe avec d'autres administrations, ainsi que les programmes gérés par d'autres administrations qui nous ont offert des possibilités supplémentaires de financement. Il illustre les dotations globales et les dotations par source de financement, ainsi que la contribution de chaque programme à la réalisation des 11 objectifs thématiques fixés à l'échelon européen.

Enfin, dans le sillon des actions menées de 2007 à 2013 il définit le système global de gouvernance axé sur une gestion unitaire de la programmation, de la réalisation et de l'évaluation, ce qui s'avère indispensable pour vérifier que l'application de la stratégie procède comme prévu. Je considère que l'aspect le plus significatif de ce document est qu'il illustre la stratégie unitaire de développement de la Vallée d'Aoste, qui a pour objectif de faire entrer le concept de durabilité dans tous les domaines de notre économie. Cette ambition se décline en trois macro-priorités conformément à la stratégie Europe 2020: la première est la croissance intelligente, c'est-à-dire le renforcement de la compétitivité, de l'innovation et de la durabilité de l'économie valdôtaine; la deuxième est la croissance durable, ce qui signifie assurer la protection et la valorisation du territoire; la troisième est la croissance inclusive, soit la promotion de l'emploi et de l'inclusion sociale, ainsi que le développement du capital humain.

L'autre aspect remarquable et important pour le succès de la stratégie unitaire est lié à la volonté de faire réseau, c'est-à-dire de mettre en place un mode de gestion basé sur l'application de règles de base communes pour tous les instruments et sur la mise en réseau, tant des acteurs que des actions, et ce, à l'échelon local comme à l'échelon interrégional et transfrontalier, notamment dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie macro régionale alpine, dont nous avons déjà parlé et qui maintenant est d'actualité étant donné qu'elle a été approuvée.

Pour ce qui est des autres points (les programmes France-Italie ALCOTRA 2014-2020, Espace Alpin 2014-2020, Europe centrale 2014-2020 et Méditerranée 2014-2020), pendant la période 2014-2020 la Vallée d'Aoste participe à six Programmes de coopération territoriale, qui concernent différents groupes de Régions au niveau transfrontalier, transnational et interrégional, déjà approuvés antérieurement par le Conseil régional en tant que propositions à la Commission européenne. On a déjà eu une occasion de réflexion au moment où on avait présenté ces projets. La négociation y relative s'est terminée de façon positive et sans modifications de fond aux textes originaires, ce qui nous permet de maintenir le même engagement qui avait été déjà prévu à ce moment-là.

À la date d'aujourd'hui tous les Programmes ont été formellement approuvés par la Commission européenne, y compris le Programme Suisse-Italie approuvé le 9 décembre dernier, qui sera donc prochainement soumis à l'adoption définitive du Conseil régional. On n'en parlera pas aujourd'hui, étant donné qu'il faut du temps pour qu'il soit porté à l'attention de la commission compétente. Par rapport à la période 2007-2013, la Vallée d'Aoste a été intégrée également au Programme International Méditerranée, ce qui n'était pas prévu dans le programme précédent. L'ensemble de ces nouveaux programmes permet à des acteurs valdôtains publics et privés de présenter des propositions de projet de coopération susceptibles d'être financés sous ces programmes. Plus précisément il s'agit de deux programmes transfrontaliers (France-Italie ALCOTRA et Suisse-Italie), de trois programmes transnationaux (Espace alpin, Europe centrale et Méditerranée) et du programme interrégional INTERREG Europe. Ces programmes, dans leur ensemble, prévoient des actions visant à: encourager l'innovation des entreprises et des services; améliorer la compétitivité des PME; réduire les émissions de carbone, y compris par des solutions innovantes de mobilité et de performance énergétique des habitations et des bâtiments; valoriser le patrimoine naturel et culturel, également du point de vue touristique; assurer une bonne gestion des risques et du changement climatique; expérimenter des solutions innovantes pour le marché du travail. Je crois que dans ces orientations ils embrassent un peu tous les différents thèmes sur lesquels nous revenons très souvent dans cette salle et ils vont en quelque sorte faire réseau aussi bien avec les Nations environnantes, qu'avec les Régions...que dans le cadres des différents rapports avec Suisse et France.

Les ressources globalement allouées, au vu également des dimensions des territoires concernés, sont très significatives: 1 milliard et demi d'euros au total. Il est à noter que, pour les bénéficiaires publics des projets, le financement est totalement assuré par les programmes (il n'y a pas de cofinancement, ce qui est déjà une autre nouveauté), alors que dans le cas des bénéficiaires privés pour le financement des programmes on prévoit un chiffre au maximum de 85 pour cent.

Je saisis cette occasion pour préciser qu'à la suite du lancement des premiers appels à projets, les projets approuvés qui comportent une participation valdôtaine sont déjà neuf, dont six concernant le programme transfrontalier France-Italie et trois concernant l'Espace alpin, correspondant à un financement total de presque 4 millions d'euros. Les thèmes concernés par les projets touchent la promotion de l'offre touristique, la gestion des risques naturels, l'utilisation de la télémédecine dans les territoires de montagne, la valorisation des services écosystémiques, ainsi que l'exploitation de la géothermie et des ressources en eau.

Toutes les autres propositions de projet, dont deux relatives au programme Europe centrale et une relative à INTERREG Europe, en matière d'innovation, des mécanismes de financement aux PME et de valorisation de l'offre touristique, ont été retenues lors de la première phase d'évaluation et seront d'ici peu soumises aux Comités de suivi en vue de leur approbation.

J'ai essayé de donner un aperçu sur le sens de ces interventions, qui vont compléter et achever un peu le parcours qui avait été déjà fait dans cette salle. Je remercie les commissions pour avoir analysé et approuvé ces différents documents. Merci encore.

Président - Merci Président. La parole au Conseiller Laurent Viérin.

Viérin L. (UVP) - Merci Monsieur le Président.

Nous avons écouté avec attention le rapport du Président du Gouvernement et nous voulons apporter notre petite contribution en tant que groupe de l'Union Valdôtaine Progressiste à ces dossiers qui sont fondamentaux non seulement pour la période du budget modifié par rapport aux dernières décennies qu'on a connues, mais surtout pour la prise de conscience que ces mesures vont contribuer à la formation de notre idée d'Europe.

Nous avons grandi avec ce mythe de l'Europe. Nous avons souvent discuté de l'Europe des peuples, de l'Europe des pouvoirs économiques, de la coopération entre les petites régions de montagne et de la coopération entre les réalités pour avoir une possibilité en plus, surtout pour les zones qui avaient des affinités d'un point de vue linguistique et culturel, en pensant toujours que les montagnes et les cols ne divisent pas, mais unissent les communautés qui ont un sens commun d'appartenance au sol où elles sont nées et veulent investir leur avenir. Ces programmes complètent le débat qu'on avait eu il y a quelques temps. Il fait un peu sourire qu'on parle des programmes 2014-2020 quand on est en 2016. Nous comprenons la complexité de l'Europe et le problème de la bureaucratie et des retards que des mesures importantes comme celles qu'on discute aujourd'hui ont vis-à-vis des territoires qui ont, par contre, des exigences et la responsabilité de gérer les ressources qui arrivent de l'Europe.

J'ai eu la chance de m'occuper pendant cinq années au sein des comités qui s'occupent principalement d'ALCOTRA et des mesures transfrontalières des dossiers relatifs aux ressources à utiliser pour le développement de notre communauté. Je pense à toute une série de projets que la Vallée d'Aoste a voulu porter de l'avant dans les années non seulement dans le domaine culturel, il y a des exemples sur notre territoire où l'utilisation des fonds européens a donné la possibilité non seulement à l'Administration régionale, mais aussi aux petites administrations communales de penser et d'inventer des projets intelligents. Voilà le mot d'ordre et la première considération qu'on se sent de donner en tant que contribution au débat: il est important d'utiliser ces ressources d'une façon intelligente car les fonds européens, dans un moment où il y avait des ressources, ont souvent été utilisés en inventant des projets qui n'étaient peut-être pas des cathédrales dans le désert, mais presque. Tout le monde inventait des projets pour utiliser ces fonds et souvent ces projets n'ont pas forcément marché.

La première considération c'est qu'une fois passé le défi du cadre et des contenus, qui étaient déjà présents dans les premières délibérations approuvées par ce Conseil et qui aujourd'hui se retrouvent dans un cadre qui n'a pas été modifié, si on a bien compris, et qui donc reprend la possibilité de l'utilisation des mesures sur la base de ce qu'on avait programmé comme Région, il s'agit de quelque chose qui doit être mis sur pied sur la base de ce que l'on appelle "le développement durable": il faut qu'il y ait des mesures intelligentes, dans le sens qu'elles doivent avoir des retombés pour l'avenir, c'est dans ce sens que nous considérons fondamentales ces mesures. C'est pour cela que quand on dit qu'on a souvent entendu parler d'Europe et de construction de l'Europe...le fait d'avoir une utilisation des fonds intelligente et proche aux citoyens fait percevoir l'Europe non pas comme un élément d'entrave, mais comme une opportunité que notre communauté peut avoir dans l'esprit de l'Europe des peuples, dans laquelle nous avons toujours cru.

È chiaro che il fatto oggi di riuscire in un momento di ristrettezza di bilancio ad utilizzare in modo oculato con le nuove ripartizioni anche le percentuali aumentate di possibilità di utilizzo va nell'ottica di aver preso coscienza, da un lato, da parte dell'Europa che le amministrazioni locali hanno sempre meno fondi e possono sempre meno partecipare alla costruzione di questi dossier, quindi il grosso dell'investimento deve essere fatto dalla parte di cooperazione transfrontaliera e l'aiuto ai privati, perché oggi si sta spostando quest'asse anche sul fatto di utilizzare, per il tramite sempre delle amministrazioni, degli incentivi, sempre con i crismi europei di limite sugli aiuti, però di avere aiuti concreti anche alle aziende, alle imprese, piuttosto che a progetti che possono essere intelligenti. Il nostro sostegno a tutto ciò che è cooperazione transfrontaliera, come abbiamo ribadito nelle premesse, quindi va da un lato sulla convinzione che la nostra natura transfrontaliera e la nostra natura bilingue e plurilingue oggi sempre di più devono essere un'opportunità per utilizzare le risorse che l'Europa può avere e metterle a disposizione per costruire momenti di sintesi, che possono avere delle similitudini con i territori affini, ma che spesso possono vedere anche delle differenze per valorizzare la nostra identità. In questo senso abbiamo utilizzato, per esempio, i fondi per il Château Vallaise di Arnad, un progetto che sta continuando ad evolvere, quando con la collaborazione delle strutture abbiamo individuato Sixt-Fer-à-Cheval, che, anche se con delle differenze, è stato un po' il prologo per riuscire ad unire due territori e dire che in un territorio noi svilupperemo un castello per farlo diventare non solo una dimora rivalorizzata da un punto di vista storico, dopo tutte le vicissitudini dell'acquisto, ma un inserimento di una realtà in un territorio rurale per far vivere proprio tutto l'indotto. Questo per essere sintetici su uno degli esempi di questa programmazione che negli anni hanno visto la Valle d'Aosta comunque utilizzarli in grande misura e con una grandissima percentuale rispetto ad altre Regioni, era stato anche pubblicato un rapporto sull'utilizzo della Valle d'Aosta dei fondi europei tra le prime posizioni europee, questo grazie ad un lavoro anche di uffici che sono stati pensati negli anni proprio per essere un po' un punto di focalizzazione e un elemento catalizzatore affinché ci fossero delle proposte del territorio. Questa è la seconda considerazione, con la prima che era quella dell'utilizzo intelligente, di sollecitare il territorio affinché ci siano non solo dei progetti che provengono, ma delle sinergie visto il territorio valdostano, che, da un punto di vista anche di conformazione e di strutturazione, è sì variegato, ma che dà la possibilità di utilizzo in sinergia di queste risorse affinché siano portati avanti dei progetti che mettano assieme i Comuni, le comunità, i territori affinché si possano superare quei campanilismi che spesso vedono chiudere o finire un progetto con il confine tra un Comune e l'altro. L'utilizzo sinergico su più Comuni, su più zone di questi fondi, dai temi citati dal Presidente fino ad arrivare a tutto ciò che è contenuto in questi documenti molto importanti, invece può essere effettivamente da volano, assieme alle riforme che sono state fatte in questi anni, sulla sinergia e sull'invito a collaborare per le amministrazioni comunali, soprattutto in un momento dove le amministrazioni comunali hanno meno risorse, anche qui la possibilità di aguzzare l'ingegno per andare ad inventare sì delle cose che possano vedere l'utilizzo dei fondi, ma anche dei progetti utili alla comunità e ai Comuni di competenza della Valle d'Aosta nell'insieme.

Il terzo elemento è quello che ci dà la possibilità sul versante anche Italia-Svizzera di andare a sviluppare quelle misure che possono essere interessanti sia per l'avanguardia che spesso c'è in quei territori, sia per utilizzare i flussi e le esperienze anche umane che provengono da quei territori per cercare di superare le barriere geografiche che ci dividono e veramente riportare la Valle d'Aosta, visto che siamo già scarsi sui trasporti, almeno sulle idee e sul flusso di progetti affinché ci sia veramente questo Espace Mont-Blanc, questa Eurorégion du Mont-Blanc, tutto questo progetto che si sta costruendo, che parte dalla Valle d'Aosta, o comunque dai territori limitrofi, fino ad arrivare nello spazio alpino ai territori più ad est delle Alpi che vedono e hanno visto anche qui delle sinergie sulle genti di montagna che hanno delle tradizioni, degli usi e dei costumi comuni.

Concludendo quindi il nostro sarà un voto favorevole convinto, con le sottolineature che noi abbiamo voluto mettere in evidenza. In conclusione l'invito è a coinvolgere anche gli attori che in parte sono sul territorio e all'interno di questo Consiglio, anche nelle persone e negli eletti che compongono le commissioni consiliari piuttosto che nel loro ruolo di eletti del territorio, affinché si possa veramente essere attori sul territorio per portare le idee a chi poi costruirà questi progetti, al di là degli indirizzi politici che sono codificati qui, ma alle strutture che hanno poi l'onere e l'onore di prendere le idee, di elaborarle e di costruire quei progetti con tutte le complicazioni che esistono burocratiche, e il rigore anche che è giusto che l'Europa metta in campo, perché sono flussi di denaro sicuri quando il progetto è intelligente. Ci sono però anche tanti controlli affinché quello che si dice sia effettivamente realizzato. La Valle d'Aosta però, come nella nostra vocazione europeista, da sempre lo è in ambito politico e amministrativo e deve, secondo noi, attraverso questi progetti continuare ad affermare in tutte le assise, in tutte le i momenti istituzionali a Roma, a Bruxelles piuttosto che a Strasburgo, questa possibilità di far sentire l'Europa vicina al cittadino, perché oggi il cittadino non sente l'Europa, anzi sente l'Europa in agricoltura lontana, perché l'Europa mette i vincoli, l'Italia non applica le direttive, poi c'è la mora, poi le direttive vengono applicate. Dal più piccolo al più grande dei problemi quindi l'Europa viene vissuta come qualcosa di ostacolante rispetto ad una volontà di épanouissement che una comunità piccola come la Valle d'Aosta ha. Il nostro ruolo oggi di amministratori invece è quello di far sentire l'Europa vicina e ogni volta che c'è un progetto realizzato con fondi europei o comunque con cooperazione transfrontaliera, non riduciamo tutto ai fondi, ma ad un'idea di Europa che può essere anche solo un progetto di collaborazione tra scuole, tra enti culturali, tra produttori di cultura pensando a fondazioni qui vicino, con le quali da anni cerchiamo di collaborare per cercare di portare veramente quella cooperazione al di là dei flussi finanziari che deve essere uno scambio di culture. Soprattutto nel nostro caso che abbiamo la fortuna di avere essere una comunità unica con il Vallese e con l'Alta Savoia dal punto di vista linguistico e di tradizioni, deve essere un momento dove effettivamente la gente si possa sentire in Europa tutelata dalla propria Regione, ma tutelato da una grande Regione alpina e si possa sentire soprattutto in un'Europa che rispetta i più piccoli, che rispetta chi lavora e che rispetta chi ha idee intelligenti e, proprio perché sono intelligenti, sono magari anche aiutate e finanziate per poter progredire all'interno di quest'Europa e soprattutto per poter dare qualcosa alla comunità dove siamo nati, nella quale siamo cresciuti e nella quale viviamo. Grazie.

Président - Merci. D'autres collègues qui demandent la parole? La parola al Consigliere Bertin.

Bertin (ALPE) - Grazie Presidente.

Un breve intervento, anche perché abbiamo già avuto occasione anche prima di parlare di questi argomenti nel caso dell'interpellanza prima discussa, e poi questi progetti li abbiamo già analizzati in commissione e due anni fa quando sono passate queste cose nel settembre del 2014 nella prima fase. Oggi si conclude quella parte di procedimento e finalmente da adesso in poi saremo ad una fase più di attuazione, più che di programmazione di progettazione, pertanto sarò estremamente breve, quello che avevamo da dire lo abbiamo già detto in altre occasioni, non stiamo qui a ripetere più di tanto.

È un momento importante, come diceva anche il Presidente, e per tante ragioni. Questi programmi permetteranno comunque un afflusso finanziario significativo di questi tempi: si parla di oltre 50 milioni per quanto riguarda questi programmi, che di questi tempi sono comunque delle cifre significative, che, se gestite bene, possono essere molto utili. Come dicevo, anche per le piccole realtà come i Comuni che si vedono tagliare i fondi in continuazione è importante avere questa possibilità di poter attingere a questo serbatoio di finanza pubblica.

Al di là dell'aspetto strettamente finanziario, è importante sottolineare che la Valle d'Aosta nel tempo si è caratterizzata anche per la capacità di riuscire a recuperare il denaro a disposizione, peraltro abbiamo visto che altre Regioni, soprattutto del Meridione, non hanno saputo beneficiare di quest'opportunità, con gravi conseguenze. È un fatto positivo che la nostra Regione sia riuscita sempre a recuperare il massimo da questi programmi. Resta il fatto che in questo momento, a mio avviso, c'è la necessità di un salto di qualità nella gestione di questa programmazione e dei progetti soprattutto che ci arriveranno in questo settennato. È importante avere un salto di qualità, lo dicevamo già in precedenza: quell'idea che "tanto sono fondi dell'Europa e comunque spendiamoli" è una mentalità che deve essere superata, è un atteggiamento che non è più accettabile.

Come si diceva, è importante non soltanto per gli aspetti strettamente finanziari, è importante anche per un'idea dell'Europa. Resto un vetero europeista e credo che ci sia bisogno sempre di più Europa e non di meno Europa, al di là di questo frangente nel quale molti attribuiscono...al di là della disaffezione generale dei cittadini verso l'Europa, alcuni partiti politici e movimenti stanno creando il loro fonds de commerce cercando di sfruttare questa disaffezione, movimenti antieuropei, populisti che rischiano di creare delle derive pericolose. Come dicevo, sarò un vetero europeista, ma, a mio avviso, c'è bisogno di maggiore Europa, non di minor Europa, tanto più per una Regione come la nostra che, anche per un discorso strettamente geografico e culturale non può che avere una prospettiva europea, non può che vedere nell'Europa una prospettiva per il proprio avvenire.

Come dicevo, è anche un modo diverso di costruire l'Europa che parte dal basso, che coinvolge le piccole comunità e che soprattutto è concreta, e poi i cittadini dovrebbero vedere in questo progetto la realizzazione di idee e progetti nati dal territorio che partono dal basso e che vedono l'Europa come combinazione di queste attività. È l'occasione per creare delle reti e delle sinergie e sappiamo quanto contano nella nostra epoca le reti e le sinergie, sono fondamentali, e questi progetti danno la possibilità di creare. Queste reti e queste sinergie dovrebbero andare al di là però dei singoli progetti, ma continuare anche dopo e uno degli elementi che bisognerà valorizzare è proprio il fatto che i progetti diano delle ricadute non soltanto immediate, ma che si riproducano nel tempo, durabili, come si accennava in precedenza, la sostenibilità anche nel lungo periodo in molti progetti sia dal punto di vista finanziario che ambientale. È importante che le ricadute vadano al di là del singolo intervento, che continuino nel tempo e non siano soltanto degli spot che danno un effetto immediato, ma poi finiscono lì.

Riprendendo il discorso che facevamo prima, è necessario anche avere degli strumenti per misurare gli effetti anche per poter in seguito migliorare rispetto a quanto si è fatto in precedenza. Negli anni precedenti abbiamo visto dei limiti oggettivi a questa progettazione dei programmi europei, che devono essere superati, perché non è più tempo di poter perdere queste opportunità. È il momento di sfruttarle nel modo migliore possibile, pertanto è importante che ogni singolo progetto abbia una sua concretezza, che si inserisca bene nel contesto locale, perché a volte sono progetti che teoricamente sono anche interessanti dal punto di vista generale, ma se si vanno ad inserire in un contesto nel quale non sono adatti, poi alla fine il risultato è una cattedrale nel deserto, se non una cattedrale, dicevamo, una piccola cappella, comunque una chiesa. È importante anche tener presente il contesto nel quale si inseriscono, perché a volte ho l'impressione che non se ne tenga così conto.

Il voto non può che essere positivo, l'abbiamo già detto in altre occasioni, con la raccomandazione di tenere conto che la cosa prioritaria è che questi progetti non producano carta, ma producano azioni concrete per il territorio che ne ha bisogno.

Presidente - La parola al Consigliere Chatrian.

Chatrian (ALPE) - Grazie Presidente.

Il collega Bertin ha già evidenziato gli elementi positivi di questa programmazione, di quest'approvazione già discussa quasi ormai due anni fa, ma, al di là di quello, qualche elemento di natura più pratica se è possibile. Noi pensiamo che una volta approvato questo quadro strategico, adesso si debba dare veramente corso allo sviluppo delle idee. La partita quindi più interessante, più arguta oltretutto, e il termine forse che dovremmo tutti insieme...l'Amministrazione regionale ma soprattutto le comunità locali più piccole, magari quelle meno strutturate riuscire a coinvolgerle, sollecitarle, stimolarle ma soprattutto ad accompagnarle, perché siamo sicuri che le idee ci sono, ma sovente poi ci va anche qualcuno che non dico le guidi, ma che le accompagni - ed è lì forse la parte più delicata - costruire abiti fatti su misura che servono alla comunità, alle località. Oltretutto nei progetti terminali 2007-2014, faccio l'esempio dell'ALCOTRA, non è vero che la burocrazia è lunghissima, è rapidissima, tant'è vero che in 18 mensilità, cioè in un anno e mezzo uno deve avere già concluso l'iter per poi farsi controllare le ricadute, le misure, le azioni, quindi 2014-2020...il quadro generale che oggi andiamo ad approvare va nell'altra direzione che dobbiamo essere abilissimi invece a sviluppare le idee, metterle in campo e soprattutto avere ben chiaro quali sono gli obiettivi che vogliamo perseguire, precisi, in modo da raggiungere quegli obiettivi che ci diamo e quindi connotarli. Io penso che sia quella la parte più difficile, più ardita ma anche più interessante, che ci darà la possibilità di non utilizzare meglio, ma essere più performanti con queste risorse per sviluppare le idee che servono a quelle comunità più piccole, magari che hanno meno appeal rispetto ad altre, ma che in questo momento possono giocarsi una partita molto interessante. Essere quindi abili, da una parte, e, dall'altra, riuscire a creare all'interno di questo contenitore quello sviluppo di idee che servono, privato/pubblico, magari è difficile con il privato mettere insieme, ma - lo diceva prima il collega e questo lo condivido - le piccole comunità uscire fuori da quella logica che non è neanche campanilistica, ma che è: "forse il piccolo è bello, poi iniziamo a giocarci noi la partita", no, la partita deve essere allargata assolutamente, sovente chi è più strutturato può trainare e quindi far beneficiare anche alle comunità più piccole le ricadute, quindi posti di lavoro, poi vuol dire occupazione.

Io poi continuo a battere il chiodo su una parte importante delle piccole comunità, che salvaguardino anche le comunità di media e di alta montagna, soprattutto quelle meno turistiche, in modo da garantire la vivibilità e la qualità della vita. Io penso che all'interno di questo quadro che oggi andiamo ad approvare ci sia trippa per poter dare gambe e corso e, di conseguenza, trovare anche delle idee innovative, confrontandoci con i Paesi d'oltralpe, magari connotandoci su certe tematiche di innovazione che possano garantire le pari condizioni e una qualità della vita dignitosa. Non è tanto quindi il discorso della burocrazia o della carta, perché, come dicevo, cito l'esempio dell'ALCOTRA, i Comuni che hanno partecipato a dei bandi hanno 18 mesi per spendere tutte le risorse, rendicontarle e chiudere il cerchio, quindi, una volta che il treno è partito, l'idea c'è, devono essere abili, secondo me, a spendere bene per cose utili le risorse messe a disposizione. Grazie.

Presidente - La parola al Consigliere Marquis.

Marquis (SA) - Grazie Presidente.

Anch'io intervengo, a nome del gruppo Stella Alpina, per sottolineare l'importanza del punto che viene esaminato. Il quadro strategico regionale è sostanzialmente il quadro che sottende alla strategia di predisposizione di tutta la programmazione comunitaria 2014-2020. Questo credo che sia importante da sottolineare, perché rappresenta una risorsa importantissima per la nostra comunità in un momento di grande difficoltà sotto il profilo economico e quindi rappresenta l'occasione per riuscire a dare sviluppo e rinnovata competitività alla nostra Regione. È un documento sostanzialmente che riprende tutti gli indirizzi che sono stati dati dalla Comunità europea, gli indirizzi che sono già stati acquisiti attraverso i documenti Valle d'Aosta 2020, attraverso la strategia di sviluppo competitivo, sono tutti argomenti che sono stati trattati con grande impegno dell'Amministrazione in questi anni. È a questo che mi rivolgevo in occasione della predisposizione del bilancio quando qualche collega diceva che mancavamo di programmazione. Mi riferivo a questo quando dicevo che la programmazione era presente ed era una programmazione che tracciava gli indirizzi da perseguire per dare sviluppo alla Valle d'Aosta. Anch'io quindi voglio sottolineare l'importanza di questi strumenti, che sono: i fondi strutturali, il Fondo sociale europeo, il Piano di sviluppo rurale, tutti i programmi di cooperazione internazionale ALCOTRA, che rappresentano, com'è già stato sottolineato prima, anche delle occasioni di collaborazione con gli Stati transfrontalieri e quindi per valorizzare la nostra identità e credo che comunque ci sia anche un atteggiamento nuovo sotto il profilo della gestione che ci è stato dato dall'Unione europea.

È la prima volta che vengono sostanzialmente previste delle gestioni, dove vengono indicati attraverso degli indicatori delle attese di risultato e poi a consuntivo occorrerà fare anche delle verifiche sugli obiettivi raggiunti. Credo che questo sia un nuovo approccio, un approccio importante che porta sostanzialmente a verificare quanto...sostanzialmente ci si attiene alle previsioni che sono state fatte, tutto questo in un'ottica di sviluppo integrato. Credo quindi che ancora più che nelle altre occasioni la programmazione 2014-2020 rappresenti un momento di sviluppo integrato, una proposta che sostanzialmente va nell'indirizzo di dare anche prospettive sotto il profilo occupazionale, di rilancio di tutti i settori. Ritengo che sia un'opportunità importante, che non possiamo permetterci di non sfruttare al meglio, perché sostanzialmente si tratta di circa 300 milioni di euro che sono disponibili e da spendere in sei-sette anni. Rappresentano quindi una grande opportunità. È stata una programmazione predisposta anche in modo partecipato attraverso il coinvolgimento di tutte le parti sociali, di tutti i portatori d'interesse e quindi credo che sia condivisa e possa andare nella giusta direzione.

Sottolineo quindi ancora una volta l'importanza di quest'iniziativa e mi auguro che al più presto si possano mettere in atto le prime azioni, perché c'è la necessità sul territorio di poter iniziare a beneficiare di quest'iniziativa. Grazie.

Presidente - Non vedo altre richieste. Posso chiudere la discussione generale? Per la replica, la parola al Presidente della Regione.

Rollandin (UV) - Merci Président.

Très brièvement je crois avant tout de devoir remercier les collègues, qui ont bien voulu souligner des aspects très importants, premièrement le rôle de l'Europe. Finalement, on ne parle plus de l'Europe comme une réalité qui est en train d'ébranler, mais comme une possibilité qui est donnée pour respecter les petites réalités et pour leur permettre de développer des programmes intéressants.

L'autre aspect que les collègues ont souligné avec attention est le rôle des petites communautés, pour nous c'est un aspect déterminant, il y a un apport important, mais surtout la nécessité de développer des idées. Il ne s'agit pas seulement de donner de l'argent: il s'agit de faire en sorte que cet argent puisse aider les idées à progresser, à aller de l'avant, celui-là est un des thèmes intéressants qui sont à la une.

Un autre aspect important est celui de mettre ensemble des propositions qui avant tout obligent à réfléchir d'une façon différente. Le fait de se mettre avec des Régions différentes, avec des États différents, avec des réalités qui, tout en étant en quelque sorte proches de nous, sont différentes, sauf dans l'idée, dans la volonté d'utiliser au mieux la disponibilité des fonds européens pour progresser e pour faire de façon qu'il y ait une croissance intelligente...comme il a été dit, cette croissance intelligente vient de la participation de tout le monde.

Io credo che, sotto questo aspetto, sia particolarmente utile questo confronto e questa possibilità di un approccio, che ci permette oggi di dire che, rispettando i tempi...e per questo voglio ringraziare anche i responsabili degli Affari europei, il dottor Mattei e tutta la sua équipe che hanno fatto un lavoro importante, come diceva il collega Viérin, si può accompagnare e fare in modo che le singole realtà aderiscano a dei progetti quali, ad esempio, i progetti nuovi delle basse vie che tengono conto degli investimenti che sono stati fatti; si ricordava il Castello Vallaise, la valorizzazione di questa struttura situata in un certo percorso vuol dire comunque adattare e creare degli interventi, delle opportunità anche in zone che molte volte non hanno tante facilitazioni come altre realtà. I Comuni per eccellenza turistici hanno una realtà diversa dalle piccole stazioni, dai piccoli Comuni, che devono in qualche modo...sì, hanno gli effetti della gastronomia, dei prodotti tipici, ma se abbinano tutto questo con un progetto che in qualche modo valorizzi le strutture, a nuove idee sullo sviluppo di queste realtà, io credo che ciò...in qualche modo accompagni questa realtà a raggiungere dei risultati nei prossimi anni.

Con questo spirito credo che occorra procedere, come giustamente indicavano anche le sollecitazioni prima del collega Bertin, verificare in particolare le ricadute e che le stesse siano soprattutto nel tempo, che non ci sia solo l'effetto come purtroppo accadeva un po' quando per anni si faceva formazione...per cui alla fine della formazione erano formati, si è utilizzato questi fondi per anni...abbiamo speso quasi 60 milioni e con persone impiegate una. Credo che questi casi non debbano ripetersi, perché altrimenti rischiamo di utilizzare i fondi, ma di non far rendere quest'investimento. Con questo spirito ringrazio ancora tutti per la collaborazione e mi auguro che questi fondi siano la base per un rilancio, di cui abbiamo molto bisogno. Grazie.

Presidente - Ci sono dichiarazioni di voto? Non vedo richieste.