Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 709 del 25 settembre 2014 - Resoconto

OBJET N° 709/XIV - Interpellation: "Suspension de l'acquisition des nouveautés libraires de la part de la Bibliothèque régionale et des bibliothèques du territoire".

Presidente - La parola alla collega Morelli.

Morelli (ALPE) -Merci Monsieur le Président et bonne journée à tout le monde.

Au mois d'août dernier, il y a un mois, la Bibliothèque régionale a fêté son dix-huitième anniversaire, c'est à dire cela fait dix-huit ans que la bibliothèque occupe ce nouveau prestigieux siège. À cette occasion, justement, on a voulu rappeler les objectifs atteints par cette importante institution, qui pendant cette période d'activité a fait compter trois millions six cents mille prêts: un chiffre énorme, considérable, ce qui signifie à peu près une moyenne de cent soixante-quinze mille prêts par année. Il faut rappeler que dans le passé la bibliothèque a atteint même des résultats bien supérieurs; je rappelle, par exemple, le chiffre de 2002: deux cents cinquante et un mille prêts. Comme cela se passe pour toutes les nouvelles institutions qui vivent au début un moment de grand succès et après s'attestent sur des résultats plus modestes, mais toujours remarquables, depuis cette année la moyenne a commencé à descendre, mais, je le répète, le résultat actuel est absolument remarquable. À cela s'ajoute une moyenne de deux cents trente mille prêts de livres, de documents faits par les bibliothèques du territoire, ce qui donne quatre cents cinq mille livres prêtés par année pour toute la région; en faisant la proportion avec le nombre d'habitants, cela donne un prêt de plus de trois documents par habitant de la Vallée d'Aoste, ce qui est un résultat absolument unique, je crois, dans le panorama bibliothécaire italien.

L'Italie ne se qualifie pas par un grand amour pour la lecture: il n'y a que le cinquante pour cent d'italiens qui lisent un livre par année. Donc je crois que c'est un résultat duquel, nous valdôtains, nous devons être très fiers. Mais évidemment, pour maintenir les résultats à ce niveau il faut que la Bibliothèque régionale et que toutes les bibliothèques du territoire soient régulièrement alimentées. Il faut que l'achat des livres soit garanti, pour que les lecteurs puissent trouver sur les étalages des bibliothèques toujours des nouveautés.

Et bien, cela dans cette dernière année ne s'est pas passé. Cela s'est passé juste en fonction de la bonne volonté de certaines Communes et de la bonne volonté de certains dirigeants qui ont essayé de récupérer des fonds pour acheter des livres, car la Région n'a pas assigné aux bibliothèques, ni à la Bibliothèque régionale ni aux bibliothèques communales, la somme nécessaire pour l'achat des livres. Ce qui est en totale contradiction avec ce qui nous avez communiqué l'Assesseur Farcoz l'année dernière, avant la discussion du budget, en répondant à une précise question que je lui avais posé. Il m'avait dit: "l'intention du Gouvernement régional est d'augmenter le montant du crédit pour les financements destinés aux bibliothèques du système régional, en raison aussi d'une tendance à une augmentation de l'utilisation des services offerts par les bibliothèques sur le territoire dans toute la région, augmentation qu'on a pu constater dans un nombre de cas en Italie et ailleurs, liés à la crise économique". C'est-à-dire, il m'avait répondu: nous avons l'intention d'augmenter le crédit pour l'achat des livres, parce que dans un moment de crise comme celui que nous vivons les bibliothèques doivent de quelque manière compenser la réduction de la part des citoyens de pouvoir dépenser de l'argent pour acheter des livres. Voilà le raisonnement qui avait été fait, correctement je crois, de la part de l'Assesseur Farcoz. Il avait dit: "les crédits affectés à l'achat des documents à fournir aux bibliothèques, chiffreront donc globalement pour l'année prochaine à trois cents quatre-vingt-onze mille euro, contre les trois cents quatre mille de l'année 2013". Ce crédit aurait dû être partagé pour le trente pour cent destiné pour l'achat de la Bibliothèque régionale et vingt pour cent environ aux bibliothèques de zone et enfin environ le cinquante pour cent pour les bibliothèques communales. Et bien, cela a été démenti par les faits, parce que, malgré ces déclarations rassurantes, l'acquisition des nouveautés libraires est suspendue: soit la Bibliothèque régionale, soit les bibliothèques du territoire n'ont pu procéder à l'achat régulier de nouveaux documents, ce qui a suscité évidemment le mécontentement des lecteurs.

Nous interpellons l'Assesseur à la Culture pour savoir quelles sont les raisons de ce manque, quelles sont les intentions du Gouvernement quant à la résolution de ce problème. Autre petite question, qui pourrait sembler ne pas être liée à cet argument, mais qui en réalité va dans le sens d'optimiser l'argent pour l'achat des livres: pour quelle raison la Bibliothèque régionale n'a pas encore activé le service de prêt e-book, c'est à dire des livres électroniques, ce qui est depuis quelques années dans les projets de la bibliothèque, mais qui n'a pas encore était fait. Nous vous écoutons, Madame, avec beaucoup d'intérêt.

Président - Merci Conseillère Morelli. La parole à l'Assesseur Rini.

Rini (UV) - Merci Monsieur le Président.

Pour ce qui est de la première question, la cause du manque de la nouvelle acquisition de la part de la Bibliothèque régionale, tant pour elle-même que pour le compte des autres bibliothèques du système régional, ainsi que la non suscription des contrats d'abonnement aux plateformes de distribution des e-book pendant l'année en cours, réside dans l'indisponibilité jusqu'à présent des fonds nécessaires dans les caisses régionales, à cause des actuelles difficultés bien connues et qui sont communes à toutes les branches de l'Administration régionale.

Pour ce qui est de la deuxième question, l'intention du Gouvernement est, bien sûr, celle de reprendre le plus tôt possible la fourniture normale des documents bibliographiques et audiovisuels à la Bibliothèque régionale cette année et le rétablissement des conditions normales de mise à jour des collections des autres bibliothèques, conformément aux conventions signées avec les collectivités locales respectives, dès l'année prochaine.

Nous sommes bien conscients que les différents secteurs de la culture représentent tout d'abord la concrétisation d'une valeur fondamentale de la vie civile, reconnue par la Constitution italienne à l'article 9. C'est pourquoi nous avons fortement voulu, en dépit des difficultés financières de la conjoncture actuelle, le déblocage des fonds indispensables à un fonctionnement correct des structures culturelles, à la sauvegarde et à la mise en valeur du patrimoine historique et à l'organisation des activités, expositions et autres, que nous considérons essentielles pour contribuer à la croissance culturelle de notre communauté. Le système des bibliothèques a, bien sûr, était concerné par cet engagement et une requête de financements a donc été adressée à la structure compétente de l'Assessorat des Finances, visant la disponibilité des fonds nécessaires à l'achat des documents bibliographiques et audiovisuels dans le dernier trimestre de cette année. Elle a été accueillie favorablement et s'est concrétisée par la prévision d'une disponibilité de caisse de 30 mille euro, finalisée à rendre possible la fourniture de livres, de dvd et de cd pour la Bibliothèque régionale, dans l'attente de pouvoir rétablir le régime normal de fournitures en faveur du réseau des bibliothèques du territoire.

À ce sujet, je vais signaler que les administrateurs municipaux ce sont à leur tour engagés - vous l'avez rappelé vous-même - malgré la situation difficile aussi pour les Communes, à financer, dans l'attente, l'achat de livres pour les bibliothèques respectives. Les livres, grâce à l'organisation du réseau régional des bibliothèques prévoyant un efficace système de prêts inter-bibliothécaires, ont pu être mis à la disposition de tous les lecteurs au niveau régional, ce qui a constitué un exemple positif de synergie et de subsidiarité pour lequel nous devons vraiment remercier les municipalités valdôtaines.

Je rassure donc les collègues du Conseil sur ce que les exigences des bibliothèques publiques valdôtaines n'ont pas cessé sûrement d'être à l'attention de l'Administration régionale, qui attache une grande importance à la diffusion de la lecture et à la mise en œuvre dans ce secteur des nouvelle technologies, permettant l'extension et la multiplication des occasions et des sources d'informations et naturellement de croissance culturelle.

Président - La parole à la Conseillère Morelli.

Morelli (ALPE) - Merci Monsieur le Président.

Madame l'Assesseur, je ne peux pas être satisfaite par votre réponse, évidemment! J'aurais déjà dû l'anticiper: s'il vous plait, ne vous justifiez pas en vous cachant derrière les difficultés, le pacte de stabilité; j'aurez dû vous l'anticiper. Parce qu'il s'agit là d'une volonté politique, il s'agit de 300 mille euro pour remplir au maximum la tâche, mais il suffirait beaucoup moins! Je vous rappelle que l'année passée, lorsque on a discuté le budget du Conseil, on vous a rappelé que la Présidence du Conseil dispose de 800 mille euro pour les activités culturelles: il suffirait de réduire légèrement, même pas de la moitié, juste d'un tiers, pour satisfaire les exigences des bibliothèques, comme nous on l'avait proposé (justement me le rappelle le collègue). Vraiment il n'y a pas de justification: vous êtes en train de gaspiller un travail et des investissements qui ont été faits par vos prédécesseurs. Qu'il faille attendre l'année prochaine pour revoir dans nos bibliothèques des nouveautés libraires, c'est assez grave et nous n'en sommes pas satisfaits du tout!

Entre autre, quand on parle des bibliothèques, je vous le rappelle, il faudrait aussi que vous veuillez mettre un point, faire un point sur la politique bibliothécaire de ce Gouvernement, parce que - il est hier, juste hier - dans la Stampa a paru un article concernant l'utilisation des bénévoles pour l'ouverture d'une bibliothèque: il s'agit de la bibliothèque de Champorcher, qui est en difficulté et qui prévoit utiliser des bénévoles pour l'ouverture. Eh bien, on en avait parlé avec votre prédécesseur et là aussi l'avis avait été assez contraire par rapport à l'utilisation des bénévoles. Je ne vais pas vous relire le passage, mais votre prédécesseur avait déconseillé l'utilisation des bénévoles, parce que il faut tenir compte que la profession de bibliothécaire demande des qualités techniques non indifférentes, que peut-être des bénévoles ne peuvent pas posséder.

Il y a toute une série de contradictions et je crois qu'il est grand temps de faire le point sur la politique bibliothécaire de notre région, pour ne pas gaspiller, je répète, des investissements importants qui ont été faits dans les dernières décennies. Surtout dans le moment de crise actuelle il ne faut pas lâcher dans le domaine de la culture, il ne faut pas lâcher prise! Il ne faut pas que l'attention baisse, justement parce que les citoyens ont moins des moyens pour satisfaire leurs exigences culturelles. Donc je crois que c'est vraiment le public qui doit faire un effort. Je vous remercie.

Président - Merci, point 33 à l'ordre du jour.