Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 610 del 17 luglio 2014 - Resoconto

OGGETTO N. 610/XIV - Interpellanza: "Eventuale ricollocazione di personale regionale a favore delle Strutture competenti all'attuazione dei programmi cofinanziati dai fondi europei per il periodo 2014-2020".

Presidente - La parola al collega Chatrian.

Chatrian (ALPE) - Sì, grazie Presidente.

I quattro gruppi di opposizione hanno deciso di redigere tale iniziativa proprio per aiutare il dibattito - che faremo tra qualche minuto - sui tre Programmi operativi regionali attinenti alla programmazione europea 2014-2020. Più volte in questi mesi, in questo inizio di legislatura...mi sembra che anche dai banchi della maggioranza sia stato più volte utilizzato il termine "è finito un mondo" e dovremmo riscrivere certe regole, ma soprattutto rimodulare e reinterpretare quanto meno la nuova programmazione, perché - citava poc'anzi il collega Gerandin - le risorse a disposizione dell'Amministrazione regionale sono nettamente diminuite in questi ultimi anni. Detto questo, quindi, il modello va cambiato, detto questo il modello va rivisto e, soprattutto, a nostro avviso va ristrutturato.

Richiamando i regolamenti per i fondi strutturali degli investimenti europei per il prossimo settennio 2014-2020, vista la notevole riduzione della disponibilità finanziaria della nostra Amministrazione regionale, cosa si potrebbe fare eventualmente per valorizzare il personale regionale, valorizzare le Strutture regionali, valorizzare all'interno della nostra Amministrazione regionale? Vorremmo chiedere alla maggioranza, al Governo, al Presidente della Regione quali sono le intenzioni per quanto riguarda i tre programmi europei. Mi spiego meglio. C'è la volontà dal punto di vista politico di giocare la partita su questo tema? C'è la volontà di valorizzare al proprio interno il personale regionale? Perché diciamo questo? Chiederemmo al Governo regionale...tre quesiti. Il primo: "se sono state fatte valutazioni in merito all'eventuale ricollocazione di personale a favore delle strutture impegnate nell'attuazione dei programmi citati nelle premesse"; il secondo: "quali iniziative si intendono porre in atto per formare, laddove dovesse risultare necessario, il personale da assegnare nei prossimi anni alle attività di istruttoria, controllo e pagamento degli aiuti erogati ai sensi dei regolamenti europei" e, terzo quesito: "se all'interno dei programmi cofinanziati è prevista l'assunzione di personale o l'affidamento di incarichi esterni e nel caso con quali motivazioni e con quali modalità".

Perché facciamo queste tre domande, colleghi? Nello scorso settennio, 2007-2014, la Regione ha incaricato tramite consulenze, incarichi professionali, assunzioni temporanee, con questi fondi europei, per vari motivi, soprattutto per assistenza tecnica giuridica, assistenza tecnica amministrativa, attività di adattamento dei rapporti di valutazione, attività di comunicazione, consulenze esterne a supporto degli uffici, dotazioni aggiuntive di funzionari e attività di supporto gestionale tecnico-amministrativo, elaborazione di studi di fattibilità per un importo di circa 1,3 milioni di euro, esclusi, "esclusi" gli incarichi relativi alla valutazione del programma e alla valutazione ambientale, attività imposta dall'Unione europea (questi sono esclusi). Questo è lo stato dell'arte della passata programmazione 2007-2014. Mi sembra che su un tema siamo tutti d'accordo: la coperta è molto più corta.

Chiederemmo quindi, chiediamo al Governo regionale se ci sono le intenzioni vere di utilizzare al proprio interno il personale regionale, indubbiamente valorizzandolo, creandogli le condizioni, formandolo, per poter dare delle risposte all'interno dell'Amministrazione, senza utilizzare tali professionalità all'esterno e utilizzare quelle risorse eventualmente per mettere in campo altri progetti, altri finanziamenti, altre risposte alla collettività valdostana. La domanda, come potete ben capire, è tutta politica, perché è un discorso di volontà, discorso di volontà di girar pagina...mi sembra anche che il neo Assessore Ego Perron, citava, nell'intervista fatta sabato ad un giornale regionale: "la crisi ha cambiato il modello Valle d'Aosta"...benissimo! Aspettiamo sinceramente la risposta del nuovo Governo regionale su tale tema. Mi sembra che un'inversione di rotta si debba mettere in campo e si inizi comunque a dare delle risposte più puntuali, valorizzando le risorse interne. Grazie.

Président - La parole au Président de la Région.

Rollandin (UV) - Merci, Président.

Pour ce qui est de la première question: "se sono fatte valutazioni", quant à l'éventuelle réaffectation de personnel, le Gouvernement régional est bien conscient du fait que la capacité administrative concernés par la mise en œuvre des programmes (et, notamment, lesdits autorités de gestion, l'audit et de certification, les Structures régionales compétentes en matière de politiques sectorielles et chargées des contrôles, ainsi que les bénéficiaires, d'une façon générale) constitue la condition nécessaire de l'efficience et de l'efficacité lesdits programmes. Par ailleurs, pour les nouveaux programmes de la période 2014-2020, la capacité administrative représente une condition préalable qui doit être satisfaite le 31 décembre 2016, au plus tard; donc il y a même une échéance pour s'organiser dans ce sens. Rappelons, à ce propos, qu'au cours du deuxième semestre 2014, chaque programme doit, conformément à la législation européenne, avoir élaboré un système de gestion et de contrôle conforme aux dispositions spécifiques transmises à la Ragioneria generale dello Stato, qui a pour mission de coordonner l'élaboration desdits systèmes. C'est une évolution...je croix que les collègues connaissent très bien...par rapport aux précédents programmes. Ce n'est plus seulement un contrôle mathématique, c'est-à-dire: bon, les fonds ont été...mais il faut avoir le système qui puisse, en quelque sorte, mesurer l'efficacité du système, ce qui est un pas important qui va changer même le modèle. C'est dans ce cadre que:

- seront définies les procédures d'application et de contrôle (les plus simples possible), et les ressources humaines nécessaires à l'exercice des différentes fonctions (avant tout le nombre, les postes, les profils professionnels, le cadre fonctionnel, l'activité et la charge de travail y afférentes) affectées aux autorités de gestion, autrement dits "les responsables des programmes", et aux Structures régionales compétentes en matière de politique sectorielle;

- l'on vérifiera si les ressources humaines actuelles correspondent bien aux besoins et un plan spécifique de renforcement administratif sera défini dès que les services de la Commission européenne auront publié, comme prévu, l'indice du document, car on attend là des adresses spécifiques.

Le problème a été abordé lors de l'élaboration du cadre stratégique régional pour la programmation 2014-2020...c'est le paragraphe 5.3.2, si ça peut aider, car on le retrouvera d'ici peu dans le débat, qui a été transmis au Conseil régional en vue de l'approbation que nous sommes justement en train de discuter. Ledit document prévoit déjà certaines actions spécifiques visant à renforcer la capacité administrative des autorités de gestion et de contrôle, ainsi que des autres structures régionales sectorielles contribuant à l'application des programmes. Sur le thème de contrôle, comme vous savez, on a évoqué depuis toujours une simplification au niveau de l'Union européenne, car ici, en Région, on passe 3 contrôles: 2 contrôles très souvent sont des contrôles difficiles à faire car ils sont doubles, tout simplement c'est un double, mais il faut qu'il y ait une personne différente qui va signer ce qui s'est passé, donc c'est un travail qu'on espère puisse être modifié.

Pour pallier le manque du personnel, l'on aura recours, dans la mesure du possible, à la réaffectation des ressources en surplus, actuellement affectées à d'autres fonctions et à d'autres structures, lesquelles recevrons une formation ad hoc. Pour faire face au manque de ressources constaté dans ces structures qui exercent les fonctions d'autorité de gestion, en revanche, le Gouvernement régional a déjà pris des mesures en attribuant à ce problème une priorité spécifique. Enfin, pour valoriser certaines compétences précises déjà acquises, l'on envisagera, dans les limites de la législation en vigueur en la matière, le recrutement, sous contrat à durée indéterminée, du personnel actuellement employé sous contrat à durée déterminée par les structures des autorités de gestion (c'est un passage qui nous permettrait de rendre possible l'expérience du personnel qui est déjà à temps déterminé...il faut voir s'ils ont les qualités...quand même l'idée c'est d'utiliser cette professionnalité acquise). Cette dernière initiative répond aux besoins d'assurer la stabilité dans le temps des ressources humaines employées, vu la complexité des fonctions exercées, qui exigent des compétences nécessitant une formation à moyen-long terme (donc qui nous permettrait des gagner du temps dans ce sens-là).

Pour ce qui est de la deuxième question: "quali iniziative si intendono porre in atto per formare, laddove dovesse risultare necessario, il personale...", je peux vous dire que la formation sera conçue comme un outil et un investissement servant à adapter et renforcer les compétences des ressources humaines employées. À ce propos, et compte tenu du fait qu'il est urgent de compléter l'élaboration des nouveaux programmes et de poursuivre la mise en œuvre de la période 2007-2013, la Coordination régionale des autorités de gestion a lancé la conception, actuellement en voie d'achèvement, d'un parcours de formation comprenant plusieurs modules successifs. Le parcours s'adresse au personnel intéressé de l'Administration régionale, ainsi qu'à d'autres sujets ne relevant pas de l'Administration, donc les Collectivités locales. Les premiers modules de formation seront accessibles dès septembre prochain, disons le mois de septembre.

Troisième point: "se all'interno dei programmi cofinanziati è prevista l'assunzione di personale o affidamento di incarichi esterni"; pour ce qui est de la prévision du recrutement de personnel et du recours aux mandats externes sans préjudice des mesures susmentionnées, destinées à satisfaire aux besoins en personnel, il sera possible, dans le cadre des axes "assistance technique" des programmes, et, compte tenu des ressources financières disponibles, de procéder éventuellement à des recrutements sous contrat à durée déterminée, aux termes du 3e alinéa de la loi n° 22 relative à l'organisation de l'Administration régionale. Par contre, il ne sera fait recours aux mandats externes, aux termes de la loi régionale n° 18/98, que s'il s'avérerait nécessaire de faire appel à des consultants ou à des collaborateurs professionnels, au titre d'activités strictement liées à l'application des programmes, et ce, même lorsque le recours à des personnes n'appartenant pas à l'Administration régionale est prévu par la loi, comme dans le cas des évaluations indépendantes.

Enfin, lesdites ressources relatives à l'assistance technique pourrons être utilisées pour l'acquisition de services de soutien à l'application des programmes par le biais de marchés publics, c'est-à-dire en examinant déjà les programmes qui existent est qui peuvent être adaptés, et que nous pouvons éventuellement utiliser, étant donné que le système va être, en quelque sorte, organisé d'une façon paritaire et égale un peu pour toutes les Régions, car il n'y a pas un système, bien au contraire, on essaye de faire de façon qu'il y ait la possibilité de rendre lisible, donc acceptable, un système qui va être conçu pour satisfaire les exigences de toutes les Régions. Merci.

Président - Merci Président. Pour la réplique, la parole au Conseiller Chatrian.

Chatrian (ALPE) - Grazie Presidente.

Lo dicevo in premessa: la complessità della prossima programmazione sarà molto simile a quella del 2007-2014. Nulla è stato semplificato, nonostante le pressioni - Regioni, Stati, Nazioni - alla Comunità europea, nulla è stato semplificato. Detto quello, sinceramente le dico: avrei gradito una risposta un po' più incisiva, una delle sue, quando a domanda c'è la risposta è "sì" o "no".

Avremmo, avrei gradito Presidente Rollandin, dato che mi sembra che le cifre che io ho posto nelle premesse siano corrette (mi sono documentato, 1,3 milioni di euro stati erogati per consulenti, dal punto di vista tecnico, nel settennio), avrei gradito, Presidente Rollandin, questa risposta: diminuiamo dell'80 percento, 200 mila euro, comunque siamo obbligati, perché abbiamo mancanza di certe professionalità che non possiamo formare nei primi anni, nei primi anni, ma tutto il resto, lo faremo internamente, tutto il resto lo faremo internamente. Guardi, la sua risposta è stata un po' vaga, devo dire, un po' vaga, quando ha cercato di dire: "cercheremo di formare, cercheremo di fare", però, lei sa perfettamente che, a dicembre, quando ci siamo confrontati sulla finanziaria, ci siamo confrontati anche su come valorizzare e come formare il personale interno, perché non possiamo più permetterci certe cose, perché il nostro bilancio non ce lo permette! Avremmo gradito, veramente, una risposta più forte, più forte dicendo: "saremo obbligati per i primi 6 mesi e per i primi 2 anni ad attingere ancora a delle professionalità esterne, poche, pochissime, perché all'interno formeremo altro personale che si occuperà delle tre programmazioni". In parte lei ci ha risposto, in parte...la sua risposta non è stata incisiva come quando avete deciso di acquistare qualcosa, non è stata così incisiva! Noi avremmo gradito il suo posizionamento determinato, come quando decide: "faccio questo: decido di nominare Bruno Milanesio, Amministratore unico della NUV", e così è andata. Ecco, oggi, noi avremmo gradito una risposta in quel senso: "decidiamo di formare internamente il personale per ridurre al minimo, al lumicino, le consulenze esterne, perché abbiamo delle professionalità interne".

Comunque, noi vigileremo, Presidente Rollandin e colleghi di maggioranza, perché queste risorse vadano sul territorio e non invece in rivoli, formando e valorizzando il personale interno, perché penso che su una cosa siamo tutti d'accordo: il bilancio regionale non ci permette più, non vi permette più, e soprattutto...comunque vuol dire avere delle risorse in più per poter magari per far decollare nuovi progetti. Lascio la parola al collega Gerandin.

Presidente - La parola al collega Gerandin.

Gerandin (UVP) - Merci Président.

Solo brevemente. Tenuto conto che è un'interpellanza intergruppo, aggiungerei quella che era poi la visione dell'UVP in merito a un problema importante come quello legato sicuramente alla valutazione e alla rendicontazione, a quelle che sono le regole per quello che riguarda i bandi o quant?altro.

La nostra preoccupazione in merito a questo affido esterno era legato all'esperienza triste che abbiamo vissuto nei GAL precedenti, dove c'erano un consulente, un noto studio legale fuori Valle che vagliava tutti i bandi (tutti i bandi devono essere valutati), e soprattutto l'esperienza che abbiamo vissuto legata al fatto che, non essendoci una struttura veramente articolata, una struttura di riferimento (cambiavano i Dirigenti, cambiavano gli Assessori, cambiavano le amministrazioni), automaticamente, si vedeva un turnover. Ora, a noi va bene che, per quello che riguarda i GAL, probabilmente...non so quanti saranno, uno o due, non so quanti saranno...ci sia questa richiesta di avere degli interlocutori, diciamo...oltre che affidabili, reali, concreti, una struttura che sia a risposta delle esigenze dei cittadini e a quanti parteciperanno, ma noi vorremmo la stessa cosa anche da parte dell'Amministrazione regionale, indipendentemente da quello che ci chiederà l'Unione europea! Noi non possiamo più neanche immaginare di gestire i prossimi fondi europei con un'articolazione così...diciamo "estemporanea", legata un po' a quelli che erano gli umori politici e al turnover.

Per cui, quello che noi chiediamo, è questo: soprattutto di non avvalerci più, come abbiamo fatto nel passato...creare una struttura regionale che valuti soprattutto la parte legata ai bandi e non più avvalerci, com'è successo nel passato, di studi legali fuori Valle.

Presidente - Grazie collega. Punto 29 dell'ordine del giorno.