Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 580 del 26 giugno 2014 - Resoconto

OGGETTO N. 580/XIV - Reiezione di risoluzione: "Impegno della II Commissione consiliare alla predisposizione di un provvedimento legislativo per la regolamentazione dell'utilizzo degli utili delle società partecipate dalla Regione".

Presidente - Qualcuno chiede la parola dei presentatori? La parola al collega Chatrian.

Chatrian (ALPE) - Grazie Presidente.

A nome dei gruppi di opposizione, brevemente vorrei illustrarvi il testo di questa risoluzione. Nelle premesse abbiamo inserito le motivazioni principali, a seguito di una giornata di lavoro, in seguito all'approvazione del rendiconto 2013 e all'assestamento sul bilancio finanziario 2014, stato dell'arte per quanto riguarda il nostro modello Valle d'Aosta. Come è stato detto ieri da tutti i gruppi consiliari, la situazione finanziaria che caratterizza la nostra Regione in questo momento è preoccupante e i rapporti con lo Stato che abbiamo in questo momento non ci danno le garanzie e la possibilità di programmare il lavoro, non solo nel triennio, ma neanche nel corrente anno.

Ciò detto, riteniamo opportuno ridare centralità a questo Consiglio regionale: la seconda riflessione è che sia il Consiglio regionale a determinare, a decidere e a dare mandato alle eventuali società direttamente o indirettamente controllate di utilizzare parte degli utili o parte delle riserve accantonate in questi anni; non entriamo nel merito, ma parliamo di principi. Terza riflessione è quella di, come vi dicevo prima, riportare, ridare, riaffermare il ruolo di questo Consiglio regionale: che sia il Consiglio a determinare tali azioni e che sia il Consiglio ad avere contezza; che sia il Consiglio tutto, maggioranza e opposizione, ad aprire i cassetti delle nostre società direttamente o indirettamente controllate. Per fare questo ci va un impegno e noi ieri, come forze di opposizione, avevamo presentato un emendamento che andava in quella direzione, ma volevamo, con l'emendamento presentato, sancire un principio. Il principio andava in questa direzione: che deve essere il Consiglio a determinare tali azioni e che sia il Consiglio a poter dare corso e gambe per utilizzare nel corso dell'anno e nei futuri bilanci regionali parti di questi utili.

Per quanto riguarda questa risoluzione, il Consiglio regionale impegna - questa è la proposta - la II Commissione. Non siamo entrati nel dettaglio delle procedure, della trasparenza, della selezione del personale, dell'evidenza pubblica, perché questo Consiglio si è già posizionato, ha già votato una risoluzione all'unanimità, che andava in quella direzione, per costruire come Commissione o come forze politiche una proposta di legge. Questa risoluzione, invece, va nella direzione, diciamo, di aiutare la vecchia risoluzione approvata da questo Consiglio, dandoci però dei tempi. Ieri abbiamo discusso molto su quell'emendamento da noi presentato, consci e consapevoli che l'Amministrazione pubblica parla tramite atti: noi riteniamo importante che questa risoluzione metta un tempo; entro trenta giorni mi sembra ragionevole, dato che altre Regioni a statuto ordinario hanno già legiferato in materia e hanno dato già delle indicazioni ben precise.

Apro una parentesi. Non vogliamo prenderci, come Consiglieri o come Consiglio, il ruolo che non abbiamo, cioè quello della gestione dell'operatività delle singole società. Noi vogliamo (vorremmo) dare delle indicazioni, indirizzare, programmare, controllare, aver la possibilità di controllare e, come vi dicevo poc'anzi, avere la possibilità che sia questo Consiglio a decidere se utilizzare in parte o totalmente gli utili o le riserve di tali società. Quindi l'impegno che andiamo a proporre con questa risoluzione è questo, ve lo leggo: "Il Consiglio regionale impegna la II Commissione a provvedere entro 30 giorni alla stesura di un provvedimento legislativo che dia centralità al Consiglio regionale". Quindi non nelle segrete stanze, non poche persone, ma che sia l'aula principale della Valle d'Aosta, il Consiglio regionale, deputato ad operare le scelte strategiche riguardanti le società partecipate direttamente o indirettamente dalla Regione in misura maggioritaria. Non l'abbiamo inserito nel deliberato della risoluzione, ma nelle premesse, come vi dicevo poc'anzi, l'altro obiettivo è quello della centralità anche del Consiglio regionale per quanto riguarda l'utilizzo, tutto o in parte, degli utili delle società.

Presidente - Altri che intendono prendere la parola in discussione generale? La parola all'Assessore Perron.

Perron (UV) - Merci Monsieur le Président.

Je crois que les mots ont un sens notamment, quand on assume des engagements publics, surtout face aux organismes du Conseil, qu'il s'agisse de la salle du Conseil régional plutôt que dans les Commissions compétentes. Nous l'avons dit en Commission, nous l'avons réaffirmé hier pendant la discussion générale des deux projets de loi, nous l'avons réaffirmé quand on discutait de l'amendement que, collègue Chatrian, vous venez de citer, dont la salle a discuté longuement hier soir. Nous réaffirmons aujourd'hui que de notre part il y a la volonté de discuter dans des temps raisonnables de cette matière. Il y a la volonté de discuter des secteurs, des sociétés qui sont liées à la Région, plutôt qu'à Finaosta, donc du monde des sociétés qui ont une participation directe ou indirecte de la Région. Un monde qui mérite, là on peut le partager, d'être examiné, de le regarder avec attention, donc de concevoir et d'imaginer une loi de caractère général. À travers cette loi, si possible partagée, fixer des critères, des modalités, donc une loi de caractère général qui fixe la façon dans laquelle même ces sociétés se rapportent aux propriétaires, aux partenaires. Une loi qui discipline non seulement le profit, parce que aujourd'hui dans ce contexte on discute d'un cas particulier, c'est-à-dire d'où ou comment destiner les profits d'une société, pour les destiner dans d'autres secteurs. Je crois que ce secteur mérite une analyse plus complète, par exemple comment imaginer les actions à faire quand il y a des dettes, plutôt que prévoir des règles pour ce que longuement dans cette salle on a discuté, par exemple quant aux appels d'offre, quant à l'embauche de personnel, plutôt qu'aux lignes générales stratégiques d'action des sociétés.

Sur comment faire cette loi, de notre part il y a l'exigence de discuter, pas pour faire perdre du temps, pas pour ne pas vouloir la faire, mais, je le dis, pour raisonner. Raisonner à une loi qui soit organique, qui doit discipliner différents secteurs, qui doit donc fixer des règles qui doivent être différentes d'un secteur plutôt que l'autre. Parce que le crédit, peut-être mérite d'être discipliné d'une façon différente que par rapport à l'énergie, de façon encore différente peut-être qu'aux remontées mécaniques. Donc il y a la nécessité à notre avis d'une loi qui puisse s'harmoniser même avec, en quelque sorte, ce qui se passe ou qui risque de se passer dans la législation nationale, qui souvent demande aux Régions de façon confuse de recevoir dans des lois spécifiques des normes de caractère général sur cette matière.

Également, pourquoi pas? un temps raisonnable qui permette de regarder à ce qui s'est passé dans d'autres Régions? Hier vous citiez les exemples de ce qui s'est passé par exemple au Haut-Adige, si je ne me souviens pas mal. Donc, pourquoi pas? de façon même partagée regarder à ce que d'autres Régions ont fait, pour imaginer s'il y a des parcours qui peuvent être considérés intéressants, de les examiner, de les étudier de façon partagée et de les insérer dans un projet de loi organique?

Pour nous aujourd'hui ce n'est pas raisonnable d'imaginer de faire ce travail, je le dis avec sérénité et tranquillité, dans le délai d'un mois de temps. Je crois qu'il y a la nécessité d'avoir des parcours plus raisonnables, d'approfondir cette matière, de l'étudier afin de pouvoir l'approfondir de matière plus complexe, pour comprendre où exactement l'on veut aller. D'un côté on partage l'idée qu'on aille à imaginer de donner une transparence et des règles plus claires, afin que même le Conseil régional puisse, avec des parcours qu'on doit construire, donner des adresses et des lignes, sans confondre que dans ces sociétés il y a des conseils d'administration et il y a des assemblées des actionnaires qui doivent gérer ces sociétés. De l'autre côté je crois que la chose qu'il faut éviter sur cette matière c'est en quelque sorte - je ne fais pas évidemment des accusations - d'imaginer d'affronter en général cette matière avec une logique d'enquête ou une logique punitive. Je le dis dans le sens qu'il faut éviter qu'on aille, en changeant peut-être complètement de route, dans la direction de détruire ou de faire des dommages à un secteur qui a été en général un secteur important pour la société valdôtaine, qui a porté du bien-être à la Région, qui a donné du travail aux entreprises comme aux personnes, qui a donné et qui donne des revenus à la Région et qui a permis dans beaucoup de cas de gérer même des secteurs avec des sociétés participées que la Région ne pouvait ou ne voulait pas gérer directement.

Donc, de notre côté nous réaffirmons aujourd'hui, encore une fois, une volonté de travailler sur ce thème, de concerner évidemment comme on a fait jusqu'à maintenant la IIe Commission. Je crois qu'en IIe Commission on avait déjà affronté le thème avec la même logique, non pas une logique d'enquête ou de condamnation, mais une logique d'analyse sur ce secteur. Je crois que dans la Commission on a travaillé longuement et donc on peut reprendre dans des temps raisonnables un argument tel que celui-ci. De notre part nous donnons donc la disponibilité, en tant que Gouvernement, à travailler dans cette direction, avec des temps qui ne peuvent pas être, selon notre avis, fixés dans un mois de temps. Donc sur la résolution telle qu'elle est formulée nous irons nous abstenir.

Président - Merci Assesseur. Il y a d'autres requêtes? Conseiller Donzel.

Donzel (PD-SIN.VDA) - Grazie Presidente.

Non parteciperò alla fotocopia del dibattito che è stato fatto sul rendiconto di bilancio. È evidente che qualche volta alla maggioranza scappa una parola di troppo o un'apertura, ma poi bisogna tornare nei ranghi e ricondurre queste finte aperture nei confronti della minoranza alla dura e cruda realtà: nulla si tocca, nulla cambia, tutto procede come prima, salvo, sperando magari in qualche media compiacente, i grandi paroloni di aperture, di riforme che arriveranno, di leggi importanti che meritano approfondimenti, eccetera; non fosse che questi temi sono sul tavolo delle commissioni addirittura da più anni: da più anni! La questione delle partecipate l'affrontammo sui costi dei manager, sui tagli dei costi dei manager, abbiamo consumato tanta carta in dossier presentati in Commissione; non parliamo poi della Stella Alpina che voleva fare la rivoluzione delle partecipate, ma poi ovviamente quando arriva il momento c'è ancora da approfondire, non è ancora il momento della legge.

Dopo dieci mesi di silenzio, ho visto che l'Assessore Perron è diventato particolarmente prolisso, è diventato veramente libero di dire: gli ha giovato quel documento, si è finalmente liberato. È talmente libero di dire, però lo invito a non continuare sulla strada che ha intrapreso, cioè prima quella di dipingere durante la discussione sul rendiconto una catastrofe climatica, immaginando che la minoranza volesse congelare tutte le partecipate, rendere impossibile ogni attività, fermare quell'intensa attività clientelare e di lottizzazione delle società partecipate, che in questo momento state portando avanti! Guai a fermare queste cose qui! Continui pure col clientelismo, la lottizzazione, la gestione mirata degli appalti; nel frattempo studiamo una legge perché vogliamo vederci chiaro tutti, maggioranza e minoranza, sulle partecipate. Oggi, invece, già sul tardi, sul finire del Consiglio regionale, ha evocato la catastrofe economica! Portare la discussione qui in Consiglio regionale potrebbe determinare chissà quale disastro nel funzionamento delle partecipate!

Non sto qui a ricordarvi che conosciamo bene anche noi che ce ne sono di quelle che sono in attivo, altre in passivo. Lei sa benissimo che avevamo chiesto una Commissione speciale sulla CVA e proprio sulla CVA c'è stato uno scontro particolare, perché sappiamo che lì ci sono degli interessi molto particolari. Cosa un po' diversa, conosciamo i conti di Vallée d'Aoste Structure, dove da anni vi chiediamo di mettere mano e di fermare quello scialacquio di denaro: vedremo cosa saprà fare adesso, oltre che dipingere questi scenari catastrofici, che potrebbero generare trasparenza, chiarezza, discussione aperta. Noi invece pensiamo che la trasparenza e la chiarezza siano la strada giusta per ricondurre verso il bene comune, queste risorse preziose che abbiamo a disposizione in Valle d'Aosta. Bene comune è una parola che a noi del PD-Sinistra VdA è molto cara, che magari a voi sfugge come concetto, perché bene comune non è l'interesse di una parte, non è la vittoria degli uni sugli altri.

Io penso che poter discutere di queste cose qui in aula, visto che siete una maggioranza così solida e coesa, non dovrebbe preoccuparvi, perché siete voi che determinate gli indirizzi in quest'aula; in minoranza saremo sempre in diciassette, quindi non in grado di stravolgere gli indirizzi che voi volete dare. Quindi, a meno che ci sia qualcosa da nascondere, perché non venire qui a dirci gli indirizzi che date nelle riunioni di maggioranza? Potete dirlo davanti ai valdostani che date un certo indirizzo a CVA o a un'altra società partecipata, lo dite pubblicamente qui in quest'aula, vi prendete anche il plauso dei valdostani. Invece c'è proprio la volontà di ritardare il più possibile il momento che arrivi qui in quest'aula la discussione, anche se avete i diciotto voti per dire delle proposte della minoranza, che voi naturalmente ridicolizzerete: congelamento, catastrofe, disastro, impossibile fare. Ma veniteci a dire qui davanti a tutti qual è la vostra idea di indirizzo!

Al di là del fatto che abbiamo capito che c'è stato di nuovo questo tentativo di parlare di una legge che non si farà, noi comunque su questa norma ci lavoreremo e cercheremo di dimostrarvi che, se non in un mese, magari durante l'estate la cosa si può fare e ve la troverete davanti. Vedremo, in quel caso, quale geniale idea dovrà inventarsi l'Assessore Perron per dire che quella legge non la voterà comunque, perché la decisione è quella che le partecipate rimangano cassetti chiusi e segreti e non siano disponibili gli indirizzi al Consiglio regionale, come invece la norma prevede.

Presidente - La parola al collega La Torre.

La Torre (UV) - Grazie Presidente.

Collega Donzel, io non sono d'accordo con lei quando dice che la legge non si farà, perché la legge si farà! Io ho trovato, invece, conforto nell'intervento dell'Assessore Perron, perché l'intervento dell'Assessore Perron se non è smentito è la volontà della Giunta. Credo che l'intervento dell'Assessore Perron abbia detto con chiarezza che questa Giunta intende favorire il confronto, quindi alla fine di un percorso la presentazione di una legge sulle società partecipate.

Questo mi fa particolarmente piacere, perché in quest'aula abbiamo votato una mozione che essa stessa è stata origine anche, in parte, di alcuni momenti della crisi, perché c'eravamo detti, e io l'ho detto con convinzione, che sulla trasparenza non ci devono essere ombre. Questa maggioranza, a mio avviso - oggi mi fa piacere di sentire anche l'Assessore, quindi la Giunta, che riprende questa posizione - sulla trasparenza deve procedere in tempi brevi e soprattutto con un confronto che permetta a tutti alla fine di essere soddisfatti della legge che andiamo a fare.

Ecco perché sono confortato: perché io ribadisco, come Presidente della Commissione che fino a oggi si è occupata di questo, seppur con la pausa legata al momento di crisi, che la Commissione non ha mai inteso rinunciare alla sua prerogativa di presentare delle proposte legislative. Chiaramente delle proposte legislative che partono da un rapporto di confronto tra una maggioranza e una minoranza, quindi partiranno da proposte che io spero che anche la maggioranza farà, che si potranno confrontare con quelle della minoranza e credo, e aggiungo, che quello dei tempi è un falso problema perché, siccome io credo nella centralità del Consiglio e quindi anche nella centralità della Commissione che ne è l'espressione, i tempi se li decide la Commissione in funzione di quello che sarà il dibattito, delle proposte che faremo, nei tempi che faremo e con le risposte che troveremo.

Io leggo esattamente al contrario l'intervento del Consigliere (dell'ex Consigliere: del nuovo Assessore Perron), che mi conforta molto perché dà ancora più convinzione al lavoro che io intendo portare avanti in Commissione, quindi ribadisco - è qui che non sono d'accordo con lei, Consigliere Donzel - che la legge si farà. Questo è un impegno che si è preso l'Assessore, quindi la Giunta, e che io mi sono già preso e che ribadisco, che si farà. E i tempi li decide la Commissione, in funzione di quelli che sono i suoi lavori, perché qui non è un juke-box dove si mette dentro la monetina: e allora dieci giorni...! I tempi che servono li decide la Commissione, dove ci siete anche voi, quindi dove ci sarà la prima trasparenza sarà nella Commissione. Grazie.

Presidente - La parola al Consigliere Lanièce.

Lanièce (SA) - Prendo la parola per ribadire anche a nome del gruppo della Stella Alpina la volontà, come è già stato sottolineato molte volte da parte del gruppo e del movimento Stella Alpina, di predisporre un disegno di legge che disciplini il mondo delle società partecipate, nell'ottica di rispondere a quella necessità, quell'esigenza di massima trasparenza che è emersa anche dal parere della sezione regionale della Corte dei Conti e che più volte è stata ribadita in questo Consiglio. Ovviamente noi siamo disponibili a lavorare: noi lo faremo in Commissione, in II Commissione di cui faccio anche parte. Mi sembra che nel suo intervento l'Assessore Perron abbia evidenziato da parte della Giunta regionale e della maggioranza la volontà di predisporre questo disegno di legge, e quindi ovviamente noi siamo d'accordo. Per quanto concerne i tempi noi riteniamo che ci sia la necessità di tempi ragionevoli, visto che si tratta di un argomento molto importante sul quale bisogna riflettere tutti assieme col contributo di tutti, maggioranza e minoranza, nell'ottica di predisporre un disegno di legge che vada nella direzione della massima trasparenza, in modo da poter individuare criteri e modalità di azione da parte delle società partecipate. Quindi da parte del gruppo della Stella Alpina c'è la volontà di predisporre questo disegno di legge in tempi ragionevoli.

Presidente - Altri colleghi? La parola al collega Gerandin.

Gerandin (UVP) - Merci Président.

Assesseur Perron, vous avez dans votre intervention vous avez dit que les mots ont un sens, que les engagements pris en Commission et au sein du Conseil régional ont de la valeur. Bon, je tiens à vous rappeler qu'on a quelque doute vis-à-vis de ça, très simplement pourquoi on pense que même les actes dans un Conseil régional, comme le Conseil régional de la Région Vallée d'Aoste, ils n'ont pas de valeur! Il collega Consigliere La Torre ha ricordato che ci sono state mozioni, io ricordo anche risoluzioni, che sono state regolarmente disattese. Regolarmente disattese! Approvate in questo contesto e regolarmente disattese! Allora qualche dubbio ce l'abbiamo in merito.

Non sto a riprendere i contenuti di questa risoluzione: ne abbiamo discusso già, a mio parere a sufficienza, quando abbiamo parlato di assestamento di bilancio. Abbiamo condiviso con lei, Assessore, che era finito un sistema, era finito un mondo: lei l'ha detto, noi ne abbiamo preso atto, però ancora una volta ci troviamo di fronte a tanti impegni, ma poi quando si tratta di fare passi concreti c'è sempre qualcuno che tira indietro la gamba.

Qualcuno, penso il collega La Torre, ha parlato che i tempi saranno quelli della Commissione. Non so se i tempi saranno quelli della Commissione: dubito che i tempi della Commissione o quello che pensa lei, collega La Torre, siano i tempi in mente a qualcun altro. Lei, Assessore Perron, ha detto che era tranquillo e sereno. Io non so fino a quando si può essere tranquilli e sereni - gliel'ho detto quando abbiamo parlato di assestamento di bilancio - quando il rischio di ricoprire una carica come la sua è quello di essere poi un capro espiatorio.

Abbiamo condiviso che in questo momento di grande difficoltà le poche risorse disponibili potevano venire, forse, dall'unica società partecipata che in questo momento crea utili. Abbiamo condiviso che non poteva essere il Consiglio a dettare quelle che erano eventualmente le risorse da mettere in campo. Però, una volta definite le risorse disponibili, che almeno il Consiglio desse degli indirizzi, che si assumesse la responsabilità in questo senso. E questo è rivolto a tutti! Io penso che chiunque è seduto qua dentro, ci sia perché comunque in cuor suo voleva o credeva di poter essere e di portare un valore aggiunto per la Valle d'Aosta: essere utile alla collettività in un momento così difficile, forse quello che il cittadino comune ci chiede.

Tutti sanno che nessuno ha la palla magica, nessuno ha la bacchetta magica, nessuno ha la possibilità di moltiplicare pani e pesci. Però, in questo momento, è importante che nasca ed esca da questo contesto una figura diversa dall'immagine che la gente, il comune cittadino, si fa di questo Consiglio regionale e di chi è seduto in questo Consiglio regionale. Io penso che tutti abbiamo le nostre pecche, abbiamo le nostre debolezze, però - davvero! - non volersi assumere una responsabilità in questo senso, di definire un lasso di tempo! Qualcuno ha detto "ragionevole": va bene! Se non è un mese, penso che non caschi il mondo se ne mettiamo due di mesi, ma era tanto per dire che non vogliamo che questa presa di tempo, questo continuare a portare avanti senza fissare un termine sia la scusa per non decidere. E non mi tranquillizza neanche il suo passaggio, Assessore Perron, quando dice che dobbiamo avere tempo per studiare e capire dove si vuole andare. Ma non c'è molto da studiare, non perdete tempo a studiare, a capire dove dovete andare: basta che lo chiedete a qualcuno. Ve lo dirà qualcuno dove si vuole andare! Per cui non perdete tempo: semplicemente chiedetelo dove si vuole andare! Fino a dove si vuol dare trasparenza, fino a dove si vuol provare a rilanciare la Valle d'Aosta, con quelle poche risorse certe che abbiamo in questo momento.

Allora, veramente, il consiglio è: non perdete tempo! Fate una riunione, come avete fatto prima, nella quale le sensibilità personali, i sentimenti personali sono stati affossati per dovere di appartenenza. È molto più semplice! Semplificate veramente e accorciate anche i tempi, così almeno capiremo qual è l'idea che qualcuno ha del futuro della Valle d'Aosta.

Presidente - Altri Consiglieri? La parola al collega Roscio.

Roscio (ALPE) - Grazie Presidente.

Solo per proseguire un discorso che è già cominciato ieri. Io oggi ho sentito finalmente alcuni colleghi di maggioranza che si sono espressi e primo fra tutti l'Assessore Perron, che ha esordito con "les mots ont un sens". È anche vero, però, che parole al vento ne abbiamo sentite parecchie, almeno io personalmente, in questo anno di legislatura. Possiamo provare a dare un'apertura di credito all'Assessore Perron, il quale dice che trenta giorni sono troppo pochi per fare un approfondimento, anche se il dossier sulle partecipate, come è stato già detto, non è una novità. Mi sembra che alcuni approfondimenti sono già stati fatti, non si parte da una tabula rasa dove non si conosce nulla di queste società, non si sa dove voler andare.

Se vogliamo veramente provare a fare un salto di qualità e diventare più credibili anche nei confronti di chi sta fuori, pur dovendo magari fare ancora degli approfondimenti, per dare una legge con caratteri di generalità, che riguardi non solo una partecipata ma tutte, che non riguardi solo società che sono in attivo, ma magari governare quelle che possono avere un passivo, quindi per avere una visione un po' più ampia. E questo ci può stare. Ma se vogliamo essere credibili, proviamo a dare dei tempi certi, magari anche un po' lunghi. Serve l'estate per poter ragionare e per poter arrivare, non so, all'inizio dell'autunno a legiferare? Diamoci un tempo! Io dico sessanta giorni, novanta giorni? Dare un tempo certo vuol dire prendersi un impegno di rispettare certe scadenze. Se vogliamo veramente passare dalle parole, che magari possono avere un senso, ma non hanno poi un riscontro nei fatti, proviamo a dare un tempo e vedere se alla prova concreta siamo veramente credibili come le cose che vengono dette in quest'aula. Ecco, io chiederei veramente di darci la data: 15 settembre, Assessore Perron le può andare bene? Primo di ottobre? Mi dica lei: io le faccio la proposta. Grazie.

Presidente - Grazie collega Roscio. Altri colleghi? Siamo sempre in discussione generale. La parola al collega Guichardaz.

Guichardaz (PD-SIN.VDA) - Io speravo in un'accoglienza entusiastica di questa nostra proposta di apertura sui tempi, ma vedo che la narcosi delle nove e venti probabilmente prevale...

(Voci fuori microfono)

...non prevale la narcosi. Beh, meno male che ci siete voi due, colleghi Perron e La Torre: siamo davvero in buone mani! Siamo in una botte di ferro! Visto che ci avete garantito, comunque, un vostro impegno in questa direzione, non possiamo che essere felici, perché fino ad ora ovviamente avete dimostrato sempre una coerenza perfetta con i vostri impegni, siete sempre stati effettivamente in linea e non avete mai deviato dagli impegni che vi siete assunti. Beh, collega Perron, per i non francofoni e giusto per riassumere: "faremo una legge all'avanguardia, ci vuole un'analisi, bisogna discutere, bisogna ragionare - lei ha detto tutte queste cose in francese, prima - bisogna fare una legge organica, regole differenti, però per diverse realtà, legge che sappia armonizzare anche la legislazione nazionale, tempi ragionevoli per guardare le altre Regioni"; perché non andare anche a guardare, non so io, le regole che ci sono in Sudafrica o in Scandinavia. Percorsi ragionevoli, studiare, approfondire, capire dove andare, però poi alla fine, collega Perron, lei fondamentalmente ha detto, dopo tutto questo suo ragionare, questo suo richiamo al ragionamento, ha detto chiaramente qual è il problema di tutta la questione, cioè alla fine ha detto che bisogna fare un provvedimento che però non sia di fatto una condanna preventiva, un provvedimento che non sia però da vivere come un'inchiesta; in poche parole, un provvedimento diciamo che sia tale da non disturbare un settore che, come lei ha detto, dà lavoro e lavori. Poi ognuno lo legga come vuole.

Insomma, tutto questo panegirico per dire - io lo dico ora, ma penso che fra qualche mese saremo di nuovo qua a ribadirlo - per dire che non avete intenzione di fare praticamente nulla. Perché le stesse cose che avete detto qua oggi, collega Perron e collega La Torre - che non so dov'è, che è svolazzato; adesso è in minoranza, quindi è un po' a maggioranze variabili e minoranze variabili - è un anno che ci dite che farete e assumerete dei provvedimenti, che farete delle norme che andranno nella direzione della trasparenza, nella direzione del cercare di incidere anche all'interno delle partecipate e delle controllate. Ma io sono sicuro e me l'avete confermato non replicando alla proposta e all'apertura che ha fatto il collega Roscio, che nemmeno se non ci fosse la tempistica, cari colleghi, voi approvereste questa risoluzione, nemmeno se noi togliessimo il tempo, cioè se dicessimo pronti a fare un provvedimento nei tempi più ragionevoli possibili, collega Perron, come lei ha ribadito. Potremmo scrivere, perché no, "in tempi ragionevoli", visto che tutto il suo intervento è stato incentrato sulla ragionevolezza e sull'esigenza di una analisi.

Penso che a fronte di una astensione e quindi della conseguente bocciatura di questa risoluzione, voi potreste essere ragionevoli ed eventualmente riparametrare; chiaro: non sarebbe più una risoluzione originale della minoranza, ma potreste riparametrare la risoluzione. Vediamo se ne siete capaci.

Presidente - Altri che chiedono la parola? La parola al collega Chatrian.

Chatrian (ALPE) - Poche considerazioni: avevamo qualche speranza qualche minuto fa. Non è proprio un cuor di leone, Assessore Perron! Rammaricati! Capiamo la sua posizione: lei ha fatto parte anche di un consiglio di amministrazione importante, mi sembra di Vallée d'Aoste Structure, mi sembra una società che sta chiudendo degli ottimi bilanci in questi anni. Ha fatto un passaggio interessante nel suo intervento, che ho colto, che capitalizzo e nel prossimo Consiglio probabilmente affronteremo nuovamente tale dossier. Lei ha fatto un passaggio importantissimo, che onora le prese di posizione di questo Consiglio, perché è il Consiglio che prende le decisioni importanti.

Se posso confrontarmi con lei sul dossier Casa da gioco: questo Consiglio ha preso una posizione forte, per quanto riguarda tutta la dirigenza. Lei prima ha detto: per quanto riguarda la centralità del Consiglio e per quanto riguarda la documentazione degli atti che questo Consiglio approva, bisogna dare corso e gambe alle decisioni assunte in quest'aula. Ecco: dato che si è assunto una rogna a nostro avviso importante e mi sembra che abbia la delega anche per la Casa da gioco, per il prossimo Consiglio verificheremo se darà corso e gambe a una mozione che questo Consiglio ha approvato, che è quella di rimuovere tutta la dirigenza della Casa da gioco. Aspettiamo su fatti concreti, non solo - come si può dire? - su proposte o chiacchiere, ma su atti che questo Consiglio ha approvato a maggioranza. Noi l'aspettiamo al prossimo Consiglio, 14, 15 e 16 di luglio, e verificheremo se les mots on un sens. Autrement sont les actes qu'ils vont nous dire que les dirigeants de la Maison de jeu doivent retourner à faire un autre travail, ou bien à prendre des directions alternatives.

Al di là di questo passaggio, che mi permette perché ho ripreso una sua considerazione, per quanto riguarda questo impegno, colleghi, mi sembra che quella di Roscio sia una proposta di buon senso. L'obiettivo di questa minoranza è legiferare, è andare a predisporre una proposta di legge. Prima ha parlato il collega Lanièce: sono molto contento di aver sentito il suo intervento, anche perché lo sentiamo poco in quest'aula, quindi sempre apprezziamo quando i colleghi prendono la parola e condividiamo il suo intervento. Però, cari colleghi, per quanto riguarda questo tema mi sembra che la II Commissione, solo in questa legislatura, in questi undici mesi, abbia sul tavolo leggi già approvate dalle altre Regioni a statuto ordinario, a statuto speciale, tantissima documentazione: io penso che se trenta giorni potevano essere un problema, la proposta Roscio del 15 settembre era più che ragionevole, colleghi, più che ragionevole! Chiederei a lei, Presidente La Torre, che si possa emendare o quanto meno ci sia un impegno, ma ho capito che dal punto di vista politico l'impegno non c'è. Da quello che abbiamo capito l'impegno non c'è! Sarà che "l'uomo del monte" ha detto di nuovo di no, ma a oggi questa è la chiusura del cerchio.

È una risoluzione molto soft, perché l'impegno andava sì oltre, ma esplicitava nel concreto la volontà di redigere una proposta di legge, senza entrare nel merito e dando anche una possibilità di una finestra ulteriore per quanto riguardava i tempi. Ma probabilmente il capo o l'uomo del monte ha nuovamente detto di no, su un tema che a nostro avviso è capitale per il futuro delle nuove generazioni valdostane.

Presidente - Grazie collega Chatrian. La parola al collega La Torre, per dichiarazione di voto.

La Torre (UV) - Guardi, la tranquillizzo perché nessuno ha detto di no e l'impegno c'è. L'impegno c'è ed è verbalizzato in Consiglio: è verbalizzato in Consiglio dalle parole che ci siamo detti. Io non credo che abbiamo bisogno di continuare a ripeterci l'un l'altro quello che dobbiamo fare, quando ce lo siamo già detto con una mozione e ci siamo già detti che alla fine chi lo deve fare siamo noi, la nostra Commissione. Io ho detto e lo ripeto: prima le parole dell'Assessore mi hanno confortato, perché le intendo come le parole della Giunta e quindi continuo a perseverare con più convincimento sul lavoro della Commissione. I tempi, ce li dà la Commissione, di cui lei fa parte, di cui noi facciamo parte, quindi tutto questo problema adesso è più un gioco delle parti, lo posso capire. Io le ribadisco che su questa cosa, per quello che mi risulta, c'è una volontà di fare questa legge e di farla nei tempi più brevi possibili in cui la Commissione riuscirà a produrli. Ha detto bene lei e raccolgo anche quello che è il suo ragionamento, perché poi l'abbiamo già fatto in Commissione: ci sono altre Regioni che hanno fatto delle cose discrete, oserei dire egregie come il Friuli; prendo l'esempio del Friuli o del Veneto, che noi abbiamo letto forse anche insieme una volta. Io dico: questa è una discussione che si fa prima a portarla avanti in Commissione, piuttosto che continuare a rimpallarci qua dentro; questo è il mio punto di vista.

Presidente - Altre dichiarazioni di voto? Non vedo altri iscritti. Posso mettere in votazione la risoluzione?

Prego i Consiglieri di votare la risoluzione. La votazione è chiusa.

Presenti: 32

Votanti: 15

Favorevoli: 15

Astenuti: 17 (Baccega, Bianchi, Farcoz, Follien, Fosson, Isabellon, La Torre, Lanièce, Marguerettaz, Marquis, Péaquin Bertolin, Perron, Restano, Rini, Rollandin, Testolin, Marco Viérin)

Il Consiglio non approva.

Punto 35.03 all'ordine del giorno.